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10/05/2016

Communiqué :

 

 

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    Chers amis  de l’ASP,

   

   

Cette année notre Assemblée générale ( nous espérons vous y voir), ce déroulera au siège de :

 

  

 

 

                L’Action Française

 

               10 rue Croix des petits champs 

 

               75001     Paris  

 

               Métro : Palais Royal

 

 

  

Nous remercions nos amis royalistes, pour le prêt de leur local, le samedi 28 mai 2016, notre réunion débutera à 14h30mn.

 

 

 

Amicalement..... Pasteur  Blanchard

 

 

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06/05/2016

Catherine: la mascotte de l'ASP:

 

 

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Depuis les origines de l'association, Catherine, la femme du Pasteur, par sa gentillesse, sa disponibilité, son sens de l'écoute, sa générosité, joue un rôle fondamental au sein de notre association.

 

 

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Qui, de l'équipe, un jour de grande solitude, n'a pas apprécié son sens de l'hospitalité du gîte et du couvert ? Sa présence à nos maraudes et efficace et rassurante, discrète mais efficace elle est un élément décisif de nos actions. Elle est aimée par tous les membres de l'ASP, mais aussi par tous ceux qui ont de prés ou de loin à faire avec notre association. Tous nous lui sommes reconnaissants de son investissement, sans lequel nous n'aurions certainement pas réussi : on peut dire qu'elle est la mascotte de l'ASP.

 

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                  Nicolas PONS, Vice-président de l'ASP

 

 

04/05/2016

Maraude du 08 / 05 / 2012..............

 

 

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Jany  LE PEN

03/05/2016

Bientôt en France ? Des scientifiques affirment pouvoir changer les opinions religieuses et politiques en magnétisant le cerveau

 

 

 

 

A noter : il le font déjà avec avec la télévision et la presse aux ordres.

 

 

Obama l’avait promis, des scientifiques Britanniques et Américains l’ont fait. Des chercheurs de l’Université de York se sont penchés sur la manière dont le cerveau résout les problèmes idéologiques abstraits… dans le but de modifier ses réponses. Les exemples qu’ils ont pris ont déjà de quoi frapper l’opinion : ils affirment pouvoir changer l’idée que les gens se font de Dieu ou des migrants, riens de moins. Il suffit pour cela de magnétiser les cerveaux, assurent-ils.

 

 

Le docteur Keise Izuma, l’un des auteurs de l’étude, explique la démarche : « Les gens se tournent souvent vers l’idéologie quand ils sont confrontés à des problèmes. Nous voulions savoir si la région du cerveau qui est liée à la résolution des problèmes concrets, là où se prend par exemple la décision de déplacer son corps pour enjamber un obstacle, était également impliquée dans la résolution des problèmes abstraits abordés par le biais de l’idéologie. »

 

 


Magnétiser les cerveaux pour changer l’opinion sur Dieu

 


En utilisant la technique de la stimulation magnétique transcrânienne (TMS), les scientifiques sont parvenus à désactiver des groupes de neurones dans le cerveau des volontaires : un processus qui permet en réalité de changer la manière dont pensent les personnes. Les chercheurs ont découvert que la technique changeait radicalement les perceptions religieuses ainsi que les « préjugés » des personnes testées. La croyance en Dieu a été réduite d’un tiers, tandis que la préoccupation des participants à propos du nombre de migrants a chuté de 28,5 % !

 

Après s’être assurés que les volontaires avaient des convictions religieuses, les chercheurs leur ont demandé d’évaluer leur croyance en Dieu, leur idée du paradis, du diable ou de l’enfer.

 

Keize Izuma poursuit : « Nous avons décidé de faire penser ces personnes à la mort parce qu’une recherche précédente avait montré que les gens se tournent vers la religion pour se réconforter face à la mort. Comme prévu, nous avons constaté que les gens sont moins enclins à s’attacher à des idées religieuses lorsque nous désactivons le cortex préfrontal, malgré le fait que nous leur rappelons la mort. »

 


L’expérience des scientifiques, explique Keize Izuma, permet de changer l’opinion sur les migrants

 


Les « cobayes » ont également été soumis à une autre expérience. Deux textes leur ont été présentés sur l’arrivée récente des migrants : l’un fortement élogieux, l’autre extrêmement critique. Le docteur Izuma commente : « Lorsque nous avons désactivé la région du cerveau qui permet généralement de détecter et de résoudre les problèmes, nous avons observé une réaction moins négative, moins idéologiquement motivée. »

 

 

L’auteur principal du rapport de l’étude, le docteur Colin Holbrook, a affirmé : « ces découvertes sont vraiment saisissantes. Elles concordent avec l’idée que les mécanismes cérébraux qui se sont développés pour des fonctions relativement simples de problèmes-réponses jouent également sur les réactions idéologiques. »

 

 

Il y a quelques semaines, Barack Obama faisait comprendre qu’il espère pouvoir utiliser les sciences comportementales pour changer la vision du monde qu’ont certains Américains, et la faire ainsi correspondre à l’idéologie qu’il sert. Voilà un outil qui pourrait l’intéresser.

 

 

On notera le matérialisme fondamental de l’étude des chercheurs anglo-saxons : toute croyance, toute foi, toute pensée politique y sont réduites à l’« idéologie » (des idées détachées de la réalité) et présentées comme résultant de l’activité cérébrale.

 

 

Leurs résultats sont pourtant liés à une diminution des capacités cérébrales puisqu’ils reposent sur la désactivation d’une partie du cerveau.

Source : Béatrice Romée pour Reinformation

09:34 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

29/04/2016

Impressions de maraude par Gérard D'Orsetti, membre de l'ASP.

 

 

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Sous l'égide du Pasteur Blanchard et de sa fidèle épouse Catherine est organisée par cette nuit  une maraude dans les rues de Paris.Quatre bénévoles de l'ASP ont accepté d'être de la partie.Le Pasteur Jean-Pierre Blanchard, pour ceux qui ne le connaîtraient pas est une figure de la droite nationale prolétarienne française. Chapelain de Madame Jany Le Pen, il est à l'origine des mémorables "soupes de Saint-Lazare".

 

Pour revenir à ce soir, la température moyenne frôle les moins cinq degrès et la tournée bat son plein. Renée offre des soupes chaudes, du café ou du thé tandis que je m'attèle à distribuer les vêtements confortables, bienvenus contre ce froid qui perdure.

 

Un coup de poing : le nombre de SDF qui dorment à même le sol et doivent braver l'hiver. En majorité, ils sont français de souche ou polonais et connaissent bien le Pasteur Blanchard qui leur apporte ce soir-là un peu de chaleur inespérée...

 

La distribution est une chose mais ce que nos yeux voient et ce que nos oreilles entendent en est une autre. Cela dépasse l'imagination. D'abord, tous ces hommes, ces femmes, ces enfants qui dorment sur le trottoir devant les vitrines des boutiques chics du quartier de l'Opéra. Ensuite, un peu plus loin, comme pour préserver une  certaine intimité, ces hommes jeunes ou moins jeunes qui, le visage livide et cachés sous de misérables couvertures nous interpellent..."Soupe !" "Soupe SVP !" "Café ?"...

 

Des images poignantes se gravent à vie dans nos mémoires... Celles de ces bagnards du dehors, prisonniers de la manche et figés dans le froid de cette nuit du mois d'avril. Une énigme ? 

 

 

 

"....L'argent, les femmes..., j'ai tout eu soupire, Gérard, mais tout a foutu le camp ! J'ai tout perdu et je suis devenu une loque ! Sans famille, c'est dur !"  Xavier, quarante-cinq ans nous fait savoir qu'il a les moyens de travailler et qu'il peut s'en sortir seul mais le problème : "avoir un logement, c'est très difficile. Pouvez-vous m'aider ? Je ne suis pas du tout raciste mais il faut d'abord donner la priorité aux francais... car il y a de plus en plus de profiteurs venus de l'étranger !" Il est 1h00 du matin, sur le conseil du Pasteur, j'appelle le 115. Au bout d'une quarantaine de minutes, toujours le même refrain : "Bonjour, toutes les lignes de votre correspondant sont occupées. Veuillez rappeler ultérieurement."

 

1h30 du matin sous le pont de Grenelle, Patrick est heureux de nous voir et nous demande d'emblée un café et un pantalon.  Nous lui rajoutons un pull bien épais. Sur un ton agressif, il s'emporte contre le système d'hébergement d'urgence qui privilégie les étrangers "qui ne parlent même pas le français.". Il  rajoute que la visite de Madame Jany Le Pen, un soir d'hiver l'avait ému aux larmes.

 

2h00 du matin, sur un trottoir qui longe le ministère des finances (tout un symbole), un homme dort sur des ordures. Son visage est tuméfié, rongé par la tristesse. Lui aussi nous appelle "Soupe !" "Soupe !"  Philippe, bouleversé par son état de délabrement s'empresse de le servir deux fois.  Tout aussi ému, je pose la question : "combien de SDF comme celui-ci dans toute la France ?" . 

 

Comment des femmes et des hommes peuvent-ils tomber si bas ? La rupture du lien familial est-elle la caractéristique des sans-logis ? En France, nous avons tendance à sacrifier la solidarité familiale naturelle au profit d'une solidarité d'Etat, souvent artificielle et parfois inaccessible. Cette maraude pour laquelle Farid Smahi et moi remercions le Pasteur a été riche d'évènements et d'enseignements. Nous sommes d'accord pour dire que renforcer la cellule familiale française est un remède primordial.

 

Gérard

 

 

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27/04/2016

Maraude du 26 / 04 / 2016..............

 

 

 

26/04/2016

La vie en Syrie racontée par des djihadistes français:

 

 

Depuis le début des frappes de la coalition contre l’Etat islamique, en août 2015, l’organisation aurait perdu, selon les estimations, jusqu’à 9 000 combattants. Afin de limiter l’hémorragie de ses forces vives, l’EI aurait mis en œuvre au début de l’année une politique de dissuasion des désertions, n’hésitant pas à exécuter les velléitaires. Forte de ce constat, la Direction des affaires criminelles et des grâces (DACG), une direction d’administration centrale du ministère de la justice, invite les magistrats antiterroristes « à considérer avec une particulière vigilance » les retours récents de djihadistesfrançais, ces derniers pouvant être « potentiellement autorisés » par l’EI et « porteurs de projets terroristes ».

 

 

 

Cette mise en garde intervient en conclusion d’une synthèse inédite réalisée par la DACG à partir des déclarations de ressortissants français mis en examen à leur retour de la zone irako-syrienne. Intitulé « Recrutement, parcours et activités des combattants français », ce document, qui relate en détail leur vie quotidienne sur place, a été envoyé début octobre à l’ensemble des magistrats référents sur le terrorisme.

 

 

 

Cette note analytique d’une dizaine de pages, que Le Monde a pu consulter, revient en préambule sur des éléments déjà bien documentés relatifs au « processus de radicalisation » et aux « préparatifs au départ ». Son principal intérêt réside dans les chapitres très riches consacrés aux récits des candidats une fois qu’ils ont quitté le sol français, se soustrayant ainsi à la surveillance dont ils pouvaient faire l’objet.

 

 

  • Le « commerce » des passeurs à la frontière turco-syrienne

 

 

Les itinéraires vers la Syrie se sont largement diversifiés depuis le début du conflit. Afin de « brouiller les pistes », certains candidats français au djihad s’envolent désormais pour Istanbul à partir de pays limitrophes comme la Belgique, l’Allemagne, la Suisse ou l’Espagne, d’autres privilégiant la voie terrestre pour gagner la ville frontalière d’Antioche, en Turquie.

 

Une fois parvenus à la frontière turco-syrienne, les candidats peuvent être directement pris en charge par des djihadistes, dont certains sont français. Mais la plupart des passeurs seraient animés par de simples motivations « mercantiles », un « véritable commerce s’étant développé autour de cette activité ». Moyennant une somme comprise entre 100 et 200 euros, ils accompagnent les aspirants combattants à pied ou en camionnette, souvent de nuit, jusqu’en Syrie, où ces derniers sont réceptionnés par les groupes djihadistes. Le passage de la frontière « ne semble pas poser de lourdes difficultés et se résume pour l’essentiel à l’escalade de barbelés », résume la DACG.

 

 

Cet épisode peut néanmoins être l’occasion d’une première déception : si certains passeurs demandent aux candidats quel groupe ils souhaitent rejoindre - l’Etat islamique (EI) ou son rival Al-Nosra, une mouvance proche d’Al-Qaïda - plusieurs Français affirment ne pas avoir été consultés sur leur affectation. « Des amis partis de concert en Syrie ont pu ainsi se retrouver dans des groupes antagonistes, n’ayant pas passé la frontière en même temps et avec les mêmes personnes ».

 

 

  • Une « journée type » dans un camp d’entraînement

 

 

Les trois quarts des Français présents sur zone auraient intégré l’EI, Al-Nosra pâtissant aujourd’hui lourdement de « la concurrence avec son frère ennemi ». Une fois passées les premières formalités - serment d’allégeance et dans certains cas confiscation des papiers d’identité - les apprentis djihadistes sont assignés à résidence pendant une période d’un à deux mois dans des camps d’entraînement.

 

 

La DACG retrace une « journée type » dans ces camps : lever à 5 h 30 pour la prière, entraînement physique (course à pied, pompes, parcours du combattant), formation militaire (tirs à la kalachnikov, maniement de lance-roquettes et de grenades), conditionnement psychologique (résistance à la faim et au froid), cours de religion et tours de garde la nuit.

 

A l’issue de cette formation, les combattants sont regroupés dans des katiba - ou bataillons - par affinités linguistiques. Ce mode d’organisation aurait conduit des francophones (Français et Belges) à fonctionner en bandes fermées et à exporter une ambiance de cité en Syrie, selon le témoignage d’un ancien djihadiste. Certains agissements, tels que des marques d’indiscipline ou d’irrespect à l’égard des anciens, auraient été sanctionnés par des blâmes.

 

 

  • Ces Français qui grimpent dans la hiérarchie de l’EI

 

 

Cette indiscipline ne concerne pas tous les Français, loin de là. Plusieurs assument aujourd’hui des responsabilités en tant que chefs de groupe, membres de la police islamique ou encore imams. D’autres peuvent être combattants, infirmiers ou relégués à des « tâches subalternes » (ménage, cuisine, fossoyeurs…). L’organisation leur fournit un logement et une rémunération en fonction de leurs attributions, un mis en examen évoquant la somme de 100 dollars (environ 88 euros) pour chaque membre de son foyer.

 

 

Rares sont les anciens djihadistes français à reconnaître leur participation aux combats, la plupart admettant de simples patrouilles. L’un d’eux raconte ainsi avoir « sécurisé » avec un groupe de combattants des villages chiites ou kurdes en abattant toutes les personnes qu’il pouvait croiser. Une dizaine de Français ont par ailleurs perdu la vie dans des attentats suicide. Si l’EI sollicite des volontaires, le choix final des candidats au martyre procéderait d’une « volonté personnelle ».

 

 

  • Décapitations, flagellations et défenestrations

 

 

Il est établi, précise la DACG, que des Français « ont pris part à des exactions » à l’encontre de la population syrienne, notamment dans les villes de Rakka et Azzaz. L’un d’eux, « particulièrement marqué par son expérience », a avoué avoir participé à des séances d’égorgements publics en application de la charia. Il a reconnu avoir lui-même tenu la tête d’un prisonnierpendant sa décapitation. D’autres ont été témoins d’exécutions, de lapidations, d’amputations et de séances de flagellation « filmées » sur la place publique d’Azzaz où, deux à trois fois par semaine, « les têtes de personnes accusées d’apostat étaient coupées et exposées ».

 

 

A en croire le témoignage d’un ancien membre de la police islamique, les vendeurs de cannabis ou de cigarettes reçoivent des coups de fouet, tandis que les vendeurs d’héroïne, les homosexuels, les rebelles, les personnes accusées de sorcellerie ou d’adultère sont exécutés en pleine rue, leur cadavre restant exposé pendant plusieurs jours « avec une étiquette indiquant le motif de leur exécution ». Ce Français cite les exemples d’un garçon de 14 ans égorgé pour avoir arrêté la prière, d’un vieux sorcier décapité au sabre et d’un homosexuel défenestré.

 

 

  • Qui sont les djihadistes qui rentrent en France ?

 

 

Si les conditions semblent s’être durcies ces derniers mois pour les candidats au retour, certains ont néanmoins pu rentrer en France avec la permission de leur organisation au début du conflit syrien. Lors de leurs auditions, beaucoup ont fait part de leur désillusion face à la « lutte fratricide » entre l’EI et Jabbat al Nosra, qui motiverait un nombre croissant de retours.

 

Un Français dit ainsi déplorer que les combattants se trompent d’adversaireet se perdent dans des luttes intestines au lieu de se concentrer sur la chute de Bachar Al-Assad. D’autres retours sont motivés par la nécessité d’obtenir des soins médicaux ou, pour les femmes, par l’imminence d’un accouchement.

 

 

Mais la grande inquiétude des services antiterroristes réside aujourd’hui dans les retours « autorisés et validés » par l’EI depuis la mise en place de sa politique anti-désertion. Un djihadiste interpellé récemment décrit en effet la Syrie comme uneusine à terroristes, formés pour frapper la France et l’Europe dans un avenir très proche.

 

 

C’est aujourd’hui toute l’ampleur du défi auquel fait face la justice antiterroriste : parvenir à distinguer les authentiques repentis - parfois traumatisés par leur expérience syrienne - des terroristes envoyés à dessein par l’organisation pour poursuivre leur combat en Europe. Un exercice d’autant plus complexe que l’EI conseillerait aujourd’hui à ses membres de frapper dans des pays différents du leur pour éviter d’être repérés.

 

 

 

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22/04/2016

Mort d’un SDF dans les quartiers chics de Paris : les leçons d’une tragédie

 

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Il y a les tragédies qui font la une des journaux télévisés. Et d’autres, plus discrètes, passées sous boisseau par manque de temps ou d’intérêt.
 
 
 
 
 

 
 
 
 
 
      

Il y a les tragédies qui font la une des journaux télévisés. Et d’autres, plus discrètes, passées sous boisseau par manque de temps ou d’intérêt. Ces dernières n’en sont pas moins révélatrices de l’actuel état de notre société. Ainsi, Michal, un SDF tchèque de 66 ans, est mort de froid dans la nuit de mercredi à jeudi, en plein dans un parking souterrain de l’avenue Matignon, en plein « Triangle d’or » parisien.

 

 

Relaté par Le Parisien, ce témoignage : « Venu d’Europe de l’Est pour étudier à Paris, cet homme qui parlait français “avec un fort accent” était tombé dans la précarité “très probablement à la suite d’un non-renouvellement de titre de séjour”, raconte Cédric Lautard, de l’association Les Enfants du Canal, qui lui venait en aide. » 

 

 

Le Michal en question, apprend-on de même source, n’avait pas osé, durant longtemps, demander un hébergement d’urgence, se contentant de vivre au jour le jour, et puis il avait fini par s’y décider récemment, car « il commençait à fatiguer ». Voilà qui est donc emblématique de la dinguerie et du délitement ambiant.

 

 

De deux choses l’une : ou cet homme devait être renvoyé chez lui, sachant que la République tchèque, ce n’est pas non plus l’enfer sur Terre, loin s’en faut. Ou il avait vocation à obtenir le statut d’immigré en situation régulière, voire celui d’une éventuelle régularisation ; il avait appris le français et son profil n’était pas exactement celui d’un djihadiste de combat.

 

 

Comme de plus en plus souvent, les autorités publiques ont choisi de ne pas choisir, de regarder ailleurs tout en laissant pourrir la situation. On voit le résultat. C’est la même logique infernale de l’immobilisme si « bien » incarnée par la jungle de Calais. On ne fait rien, on laisse faire tout en se disant que, jusque-là, ça va. Jusqu’au jour où cela ne va plus. Ou de pauvres hères meurent en tentant de se faire la belle par le tunnel sous la Manche ou en viennent à découdre avec les forces de l’ordre. En attendant d’autres morts, d’autres drames.

 

 

Un vieux débat léonin oppose de longue date ceux, persuadés les uns que l’injustice conduit au désordre, et les autres que le désordre mène à l’injustice. La vérité oblige à dire que les deux ont raison. Lors d’un récent « Bistro Libertés », émission phare de la chaîne dissidente TV Libertés, l’abbé Guillaume de Tanouärn revenait sur les émeutes de ces « gens du voyage » ayant bloqué une autoroute et mis à sac un quartier entier parce que l’un des leurs, emprisonné, n’avait pu se rendre aux obsèques de son frère.

 

 

Il affirmait en substance : « Il est injuste qu’une telle faveur lui ait été refusée, mais si ses proches n’avaient pas commis tant de désordre, tout cela aurait évidemment pu s’arranger. Quant à l’État, en refusant de faire régner l’ordre, il a été conduit à commettre une injustice. » Et comme à chaque nouveau drame, le gouvernement adopte des lois d’urgence au nom des grands principes, lois qu’il se refuse à faire appliquer au nom des bons sentiments. Ou quand le serpent se mord la queue…

 

 

 

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20/04/2016

Maraude du 16 / 05 / 2013..............

 

 

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Marie-Christine  ARNAUTU

19/04/2016

Loi renseignement : Valls désignera le juge chargé de valider ses méthodes…

 

 

 

 

Verrouillage total. Le président de la formation spécialisée du Conseil d’Etat en charge du contentieux sur les techniques de renseignement sera désigné par le Premier ministre lui-même, alors qu’il aura à trancher sur la légalité des méthodes autorisées par le Premier ministre.

 

 


La possibilité pour les citoyens de faire valoir leur droit à la vie privée devant la Justice était déjà très limitée dans la loi Renseignement, mais elle pourrait l’être encore plus avec les modalités du contentieux de la mise en oeuvre de techniques de renseignement, décrites par le décret n° 2015-1211 du 1er octobre 2015 publié ce vendredi au Journal Officiel.

 

 

Rappelons que la loi sur le Renseignement promulguée cet été a créé un article L841-1 du code de la sécurité intérieure qui prévoit la possibilité de saisir le Conseil d’Etat pour « toute personne souhaitant vérifier qu’aucune technique de renseignement n’est irrégulièrement mise en œuvre à son égard« . Cette personne devra d’abord s’adresser à la Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement (CNCTR) pour demander qu’il soit procédé aux vérifications, sans en connaître le résultat, et par applications des principes généraux du droit, devra démontrer devant le Conseil d’Etat qu’elle a un « intérêt à agir ». C’est à dire qu’elle devra apporter des éléments concrets justifiant de ne pas croire que les vérifications ont été faites correctement, ou de prouver qu’il n’a pas été tenu compte des conclusions obtenues (dont elle n’aura par connaissance).

 

 

 

C’est déjà un sacerdoce en théorie, ce pourrait être plus compliqué encore en pratique. Car le gouvernement a parfaitement verrouillé les choses. La loi a en effet prévu la création d’une formation spécialisée au sein du Conseil d’Etat, chargée de traiter (sauf question de droit appelant à se dessaisir) le contentieux de la mise en oeuvre des techniques de Renseignement. Or l’article R. 773-9 créé par le décret du 1er octobre 2015 dispose que « le président de la formation spécialisée (…) est désigné par arrêté du Premier ministre« , officiellement « sur proposition du garde des sceaux, ministre de la justice« .

 

 

L’article R-773-18 du décret ajoute que concernant les pouvoirs du président de la formation spécialisée, « les dispositions de l’article R. 122-12 du code [de justice administrative] sont applicables« . Or cet article donne la possibilité d’écarter des requêtes avant tout jugement, notamment si elles sont « manifestement irrecevables » ou manifestement infondées, et permet de statuer sur les requêtes si elles font partie d’une « série » de requêtes similaires en droit et en fait, déjà tranchées par la juridiction — ce qui serait le cas de toute tentative de « spammer » le Conseil d’Etat avec des milliers de demandes de vérification.

 

 

On sera donc en présence d’un président de formation spécialisée désigné par le Premier ministre, qui sera capable de filtrer et de pré-juger des requêtes formées à l’encontre de mises en oeuvre de techniques de renseignement autorisées par le Premier ministre.

 

 

Par ailleurs l’article L853-3 du code de la sécurité intérieure dit que lorsque le Premier ministre fait installer des micros ou des caméras dans un lieux d’habitation privé contre l’avis de la CNCTR (laquelle est déjà présidée par une personnalité désignée par le Président de la République), celle-ci doit obligatoirement saisir le Conseil d’Etat. Mais le même article de loi prévoit que « le président de la formation restreinte », désigné par le Premier ministre lui-même, peut alors statuer seul dans les 24 heures.

 

Source : Numerama

 

 

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