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04/12/2015

Il y a 93 ans : La mort de notre maître Maurice Barrés.

 

 

 

Le grand écrivain patriote Maurice Barrès s’est éteint le 3 décembre 1923 à son domicile de Neuilly.
Il fut l’un des principaux fondateurs du nationalisme français moderne.
«A ma mort, il faudra me conduire dans l’ombre du clocher de Sion (...) J’ai soif d’éternité». «C’est une colonne qui s’écroulait» selon le mot de Maurras.
Régionaliste lorrain et nationaliste français, il laisse une œuvre littéraire conséquente et un riche héritage politique.
Nous recommandons la lecture Des déracinés, pour le bagage de tout Français cultivé.
Yves Chiron a écrit une solide biographie, disponible ici.

 

 

 

[Maurice Barrès occupe aujourd’hui, dans le panthéon des pères du nationalisme français, une place de premier plan que nul n’ignore ni ne conteste, et le peuple de ses admirateurs s’étend bien au delà des confins de notre famille de pensée (on peut citer André Gide ou Louis Aragon, par exemple). Mais sa vie et son oeuvre, toutes deux imposantes, restent souvent peu connues. Pourtant, Barrès, cas exceptionnel dans l’histoire contemporaine, assuma les multiples destinées de fondateur de doctrine, d’homme politique actif et élu, d’écrivain, de journaliste et de voyageur. Quelques lignes ne seront donc pas de trop pour esquisser le portrait de cette monumentale figure. 

 

Né le dix-neuf août 1862 à Charmes, petite ville du département des Vosges, Maurice Barrès assiste, en août 1870, âgé de huit ans, au reflux des troupes françaises et à l’invasion par les Prussiens de sa région natale . Ses parents, des notables, devront héberger pendant plusieurs années un militaire ennemi ; ces événements marquèrent vivement le jeune Barrès, alimentant un sentiment hostile à la nouvelle nation allemande et fournissant la trame d’un de ses futurs romans. Après des études de droit et de lettres à Nancy, il s’installe à vingt-et-un ans à Paris, où il commence à publier dans diverses revues littéraires. En 1888, il fait la connaissance du général Boulanger et de Charles Maurras. Il se lance alors en politique, et obtient rapidement son premier succès, en étant élu, à vingt-sept ans, député boulangiste de Nancy. L’épopée boulangiste, qui se termina tragiquement, prête aujourd’hui à sourire quand elle ne révèle pas les abyssales lacunes de nos contemporains en matière historique ; c’est cependant à cette occasion que Barrès développe et structure sa doctrine nationaliste, doctrine radicalement innovante à l’époque, rompant avec les courants légitimistes ou contre-révolutionnaires dominant alors la pensée de droite. Le nationalisme de Barrès est une synthèse originale, alliant un socialisme sincère et réaliste à un certain autoritarisme (républicain toutefois), à un certain sentimentalisme aussi, qui inclut un attachement viscéral au terroir lorrain, et d’où l’antigermanisme et l’antisémitisme sont loin d’être absents. Rappelons, pour replacer ces deux opinions dans la perspective de l’époque, qu’elles étaient couramment répandues, dans la population comme dans la classe politique, toutes tendances confondues, et que Barrès peut faire en la matière figure de modéré, au regard de la virulence verbale de ce temps.

 

Rescapé du feu de paille boulangiste, Barrès poursuit sa carrière en indépendant, se présentant infructueusement à une élection législative à Neuilly, où il réside désormais (les actuels habitants ont-ils conscience de l’insigne honneur qui leur a été fait par le grand homme?). Sa pièce «Une journée parlementaire», dénonçant le scandale de Panama, est interdite par le pouvoir. Il publie en 1897 «Les Déracinés», une de ses plus fameuses oeuvres, éloge de l’âme lorraine, et critique acerbe de la vie politique, mondaine et intellectuelle de son temps.

 

 

 

 

En 1898, Emile Zola, avec le fameux «j’accuse», parvient à une fracassante réouverture du débat sur l’affaire Dreyfus. Au grand dépit de la gauche (dont certaines de ses idées, et surtout des amitiés littéraires et intellectuelles le rapprochaient), qui espérait son ralliement, Barrès s’engage activement aux côtés des antidreyfusards, avant de prendre part à une nouvelle et rocambolesque aventure : la tentative de putsch de Paul Déroulède. Cette aventure, qui elle aussi peut paraître peu réaliste (alors que nombre de mouvements actuels la surpassent de loin dans le grotesque), fait partie des prémisses de l’action nationaliste. Mélange de poujadisme avant la lettre, d’antiparlementarisme, s’appuyant sur un réel sentiment populaire, favorable au plébiscite, le mouvement insufflé par Paul Déroulède a mobilisé de considérables énergies et fait trembler plus d’un ponte du régime(1). Ce mouvement, après quelques agitations, sera réprimé sans violence inutile, répression qui épargnera Barrès, probablement en raison de sa notoriété littéraire.

 

 

En 1906, Barrès est élu député du premier arrondissement parisien, ainsi qu’à l’Académie française (deux sièges qu’il conservera jusqu’à son dernier soupir). Quelques-unes de ses interventions à la Chambre méritent d’être relevées, qu’elles illustrent bien la pensée de Barrès ou qu’elles le montrent sous un jour inhabituel : l’année de son élection, il fustige violemment la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat, et défend le catholicisme «au nom de l’intérêt national» (il avait toujours, jusqu’à présent, manifesté une certaine indifférence aux questions religieuses). En 1908, il s’exprime en faveur de la peine de mort, et contre le transfert des cendres d’Emile Zola au Panthéon. Bien plus tard, en 1922, Barrès, que l’on taxe souvent de sentimentalisme et d’irrationalisme, intervient avec vigueur pour réclamer une augmentation des crédits à la recherche scientifique, sujet sur lequel il est plusieurs fois revenu. Comme on le voit, Barrès, bien qu’ayant participé activement à certaines actions antiparlementaires, fut un député assidu autant qu’éclectique.

 

 

Il a cinquante-cinq ans lorsqu’éclate la Grande Guerre. Après s’être incliné devant la dépouille de Jean Jaurès, qu’il avait toujours sincèrement estimé, au lendemain de son assassinat, il décide de rester à Paris et de publier un article quotidien sur la guerre. Il visite à plusieurs reprises les tranchées, y compris les troupes britanniques, et les terres reconquises. Son fils Philippe est blessé lors de l’assaut du Mont Morel. En juillet 1917, Barrès interrompt le ministre Malvy à la tribune de la Chambre, et l’interpelle sur ses liens, par la suite avérés, avec le rédacteur d’une feuille défaitiste, le « bonnet rouge ». C’est le début du plus grand scandale politique de la guerre. Des membres du gouvernement sont reconnus coupables d’avoir sciemment pris le parti de l’ennemi en pleine bataille, au nom d’un internationalisme socialiste illusoire et délétère.

 

 

 

  

Après la guerre, Barrès s’éloigne un peu du combat politique. Multipliant les séjours en Lorraine et en Rhénanie, il effectue semble-t-il un retour à la Foi, et avec certitude sur ses racines régionales et familiales. Il décède le 4 décembre 1923, au retour d’un déjeuner de la Ligue des Patriotes, dont il fut membre fondateur. Il est inhumé à Charmes, et le deuil national est conduit par le président Millerand et Raymond Poincaré.

 

 

De l’oeuvre prolifique de Maurice Barrès, il serait vain de chercher à faire une anthologie ou même une recension. Quelques titres, accessibles et aisés à se procurer pourront aider à une première approche : «le roman de l’énergie nationale», trilogie à laquelle appartient «Les déracinés», qui décrit le destin de sept jeunes Lorrains venus à Paris; «Colette Baudoche», roman nuancé sur l’occupation allemande en Moselle ; «Scènes et doctrines du nationalisme», qui recueille articles et chroniques sur la vie politique de l’époque ; «La colline inspirée», roman historique sur la colline de Sion, haut lieu de la spiritualité catholique en Lorraine.

La pensée nationaliste de Barrès, les principes qu’il a édictés sont quant à eux bien vivants aujourd’hui et figurent, sans qu’il soit toujours nommé, parmi les fondements de l’idée nationaliste actuelle. De l’homme, méditons l’exemple sur ces points : une personnalité talentueuse, pour cela respectée de tous, engagée concrètement et efficacement dans son temps, sur les plans culturel et politique. Son héritage, qui a tant contribué à faire de certains de nous ce que nous sommes, peut être fièrement revendiqué, au service de la France.]

 

 

 

  

1 : curieusement, une place du quinzième arrondissement de Paris porte le nom de ce si peu consensuel personnage, non loin de l’ex-rue Alexis Carrel.

Livre : Jean-Pierre Blanchard : Aux sources du national populisme : Maurice Barrès, Georges Sorel  L'aencre  1998

 

                                                       

 

10:26 Publié dans Biographie | Lien permanent | Commentaires (0)

02/12/2015

Maraude du 06 / 12 / 2011..............

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Marie-Christine  ARNAUTU

 

 

01/12/2015

Être Français:

 

 

 

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Non, chers amis martiens, tout le monde n’est pas Français !n

 

 

 

 

Être Français suppose une alchimie merveilleuse.

 

 

Être Français, c’est être de langue française ; « la langue française notre mère » est le merveilleux outil d’exercice de notre intelligence et de découverte des « humanités ». Un Français, c’est un Européen d’expression française.

 

 

Être Français, c’est appartenir à une lignée qui vient du fond des âges. Le peuple français demeure l’héritier des Gallo-Romains. Selon le grand démographe Jacques Dupâquier, la composition ethnique du territoire national est restée quasiment inchangée jusqu’au début des années 1970.

 

 

Être Français, c’est appartenir à une civilisation : la civilisation européenne et chrétienne.

 

 

Être Français, c’est partager la mémoire des poèmes homériques, des légendes celtes, de l’héritage romain, de l’imaginaire médiéval, de l’amour courtois. Que l’on soit chrétien ou non, les valeurs chrétiennes du monde sont un élément de l’identité française.

 

 

Être Français, c’est partager une histoire, une mémoire ; être français, c’est partager la fierté de la grande épopée nationale de la Monarchie, de l’Empire et de la République. « La patrie, c’est la terre et les morts ».

 

 

Être Français, c’est partager l’amour d’un territoire : de ses terroirs différents, de ses paysages variés, de ses hauts lieux merveilleux.

 

 

Être Français, c’est partager des musiques et des sons, de la lyre à la cornemuse, du piano à la guitare, de l’accordéon à l’orchestre symphonique.

 

 

Être Français, c’est partager des goûts et des odeurs. Etre français, c’est partager à table des moments de bonheur.

 

 

Être Français, c’est partager « Le désir de vivre ensemble ». « Avoir des gloires communes dans le passé, une volonté commune dans le présent ; avoir fait de grandes choses ensemble, vouloir en faire encore, voilà les conditions essentielles pour être un peuple. » (Renan)

 

 

Être Français, c’était hier allier la puissance et les arts ; c’est aujourd’hui réussir la synthèse entre la performance technique et un certain art de vivre, qui laisse une place au beau, au léger et au sensible. C’est cette voie que suivent aujourd’hui les cadres et ingénieurs français partout dans le monde.

 

 

Être Français, c’est une identité singulière qui donne du sens dans le grand fracas du monde. Bien sûr, les hommes et les femmes qui viennent d’autres mondes peuvent devenir français culturellement s’ils veulent et parviennent à s’assimiler. Mais ce n’est évidemment pas à eux de changer l’identité nationale !

 

« C’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu’elle a une vocation universelle. Mais à condition qu’ils restent une petite minorité. Sinon, la France ne serait plus la France. Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. » (Charles De Gaulle)

 

 

Écoutons aussi Renan « Le chant spartiate : “Nous sommes ce que vous fûtes ; nous serons ce que vous êtes” est dans sa simplicité l’hymne abrégé de toute patrie. »n

09:35 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

30/11/2015

A 22 MINUTES ET 31 SECONDES...

 

L'Action Sociale et Populaire du Pasteur Jean-Pierre Blanchard 

en maraude dans les rues de Paris avec Anne Brassié.

 

Filmé par

TV Liberté.jpg

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 cliquer sur l'image.

27/11/2015

Maraude du 26 / 11 / 2015..............

Jean-Pierre Blanchard : 45 ans de combat contre la précarité:

 

 

 

 

  

 

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Qui est le Pasteur Blanchard ?

 

 

Depuis des années, le Pasteur Blanchard se dévoue corps et âmes pour soulager la misère en Île-de-France. De la Cité de refuge de l’Armée du Salut dans les années 70, à l’actuelle présidence de l’Action Sociale Populaire (ASP), en passant par les médiatiques « soupes de la Gare Saint-Lazare » dans les années 90, il aura été de tous les combats contre la précarité.

 

 

Le combat continue depuis 2006 par le biais de maraudes organisées par l’ASP dans les rues de Paris. Une équipe soudée qui ont foi en l’engagement caritatif du Pasteur et de son épouse Catherine qui anime les activités de l’association. Depuis 2008, les actions ont été élargie à la visite de personnes âgées et en 2011 à l’aide de familles  défavorisés.

 

 

 

Comment peut-on les aider ?

 

 

Par vos dons en argent CCP : 601 0275 Y 033 (délivrance de reçus fiscaux) ou matériels, duvets, couvertures, vêtements.

 

 

 

Contact :

 

 

Adresse postale : ASP BP7 91201 Athis-Mons Cedex

 

Téléphone : o6 74 03 18 15

24/11/2015

Entretien avec Alain de Benoist:

 

 

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Immigration : Besancenot-Laurence Parisot, même combat !

 

 

         

Entretien réalisé par Nicolas Gauthier

 

 

Autrefois, il y avait l’infernal tandem libéral-libertaire incarné par Daniel Cohn-Bendit et Alain Madelin. Il y a aujourd’hui celui formé par Najat Vallaud-Belkacem et Emmanuel Macron, avec cette particularité qu’ils appartiennent l’un et l’autre au même gouvernement. Alliance contre-nature ?

 

 

Alliance parfaitement naturelle, au contraire, puisque le libéralisme économique et le libéralisme sociétal dérivent tous deux de la même conception d’un « homme économique » fondamentalement égoïste ayant pour seul but de maximiser rationnellement son utilité, c’est-à-dire son meilleur intérêt. Ce qu’on appelle l’axiomatique de l’intérêt n’est rien d’autre que la traduction en termes philosophiques de cette disposition naturelle de l’être humain à l’égoïsme. Le libéralisme pose l’individu et sa liberté supposée « naturelle » comme les seules instances normatives de la vie en société, ce qui revient à dire qu’il fait de l’individu la seule et unique source des valeurs et des finalités qu’il se choisit. La liberté libérale suppose ainsi que les individus puissent faire abstraction de leurs origines, de leur environnement, du contexte dans lequel ils vivent et où s’exercent leurs choix, c’est-à-dire de tout ce qui fait qu’ils sont tels qu’ils sont, et non pas autrement. La vie sociale, dès lors, n’est plus affaire que de décisions individuelles, de négociations procédurales et de choix intéressés.

 

 

Historiquement parlant, le libéralisme économique s’est certes le plus souvent exprimé « à droite », tandis que le libéralisme sociétal se situait « à gauche ». C’est ce qui a permis à une certaine gauche de présenter le capitalisme comme un système autoritaire et patriarcal, alors qu’il est tout le contraire. Marx voyait plus juste quand il constatait le caractère intrinsèquement révolutionnaire de l’illimitation capitaliste, qui revient à noyer toute valeur autre que la valeur marchande dans les « eaux glacées du calcul égoïste ». Par là s’explique le rapprochement de ces deux formes de libéralisme. Pour étendre le marché, le libéralisme économique ne peut que détruire toutes les formes traditionnelles d’existence, à commencer par la famille (qui est l’un des derniers îlots de résistance au règne de la seule valeur marchande) ; tandis qu’à l’inverse, ceux des héritiers de Mai 68 qui voulaient « interdire d’interdire » et « jouir sans entraves » (deux slogans typiquement libéraux) ont fini par comprendre que c’est le capitalisme libéral qui pouvait le mieux satisfaire leurs aspirations.

 

 

On sait depuis longtemps que, si la gauche a trahi le peuple, la droite, elle, a fait de même avec la nation. Et les deux de se réconcilier dans le même culte du marché. Quelle réalité derrière ce constat probablement un brin hâtif ?

 

 

La nation n’acquiert un sens politique qu’au moment de la Révolution. Ce qui revient à dire qu’elle est née « à gauche » avant de passer « à droite ». La façon dont un fossé, qui ne cesse de s’élargir, s’est creusé entre la gauche et le peuple est un des traits majeurs du paysage politique actuel. La raison majeure en est que la « gauche », qui s’était rapprochée du mouvement socialiste et ouvrier au moment de l’affaire Dreyfus, s’est aujourd’hui ralliée à la société de marché, renouant du même coup avec ses origines libérales (idéologie du progrès, religion des droits de l’homme et philosophie des Lumières). Comme l’a fait remarquer Jean-Claude Michéa, il ne serait jamais venu à l’idée de Proudhon ou de Sorel, et moins encore de Karl Marx, de se définir comme des « hommes de gauche » !

 

 

Même le travail est devenu un marché puisqu’on raisonne désormais en termes de « marché du travail ». Mais ce « marché » marche-t-il aussi bien que le prétendent ses infatigables promoteurs ?

 

 

Selon la vulgate libérale, le marché est à la fois le lieu réel ou s’échangent les marchandises et l’entité virtuelle où se forment de manière optimale les conditions de l’échange, c’est-à-dire l’ajustement de l’offre et de la demande et le niveau des prix. Il est donc supposé autorégulateur et autorégulé, ce qui veut dire qu’il fonctionne d’autant mieux que rien ne fait obstacle à son fonctionnement « spontané », ce qui implique que rien n’entrave la libre circulation des hommes et des marchandises, et que les frontières soient tenues pour inexistantes. Adam Smith explique cela très bien quand il écrit que le marchand n’a d’autre patrie que celle où il réalise son meilleur profit. L’idée générale, en arrière-plan, est que l’échange marchand constitue la forme « naturelle » de l’échange. Étonnez-vous après cela que le patronat veuille toujours plus d’immigration ! Besancenot-Laurence Parisot, même combat !

 

 

La forme d’échange propre aux sociétés traditionnelles n’est en réalité pas le troc (dont on ne retrouve la trace nulle part), mais la logique du don et du contre-don. Loin d’être « spontané », le marché, au sens moderne de ce terme, a été institué par l’État, comme l’a bien montré Karl Polanyi dans La Grande Transformation. L’idée d’une concurrence « pure et parfaite », enfin, n’est qu’une vue de l’esprit : les échanges commerciaux ne peuvent s’épargner de prendre en compte les phénomènes de pouvoir qui sont à l’œuvre dans toute société humaine. Le libéralisme prend fin dès l’instant où, face à la théorie libérale d’une « harmonie naturelle des intérêts », on reconnaît l’existence d’un bien commun primant sur les intérêts particuliers.

 

 

 

 

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20/11/2015

DE LA MONTAGNE A LA FORÊT NOIRE.

 

 

 

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J'ai eu une adolescence sans histoire, mais je ne trouvais pas ma voie. Le travail en usine me déplaisait. Pour assurer mon avenir, je signais un contrat d'apprenti garçon de restaurant au Grand Balcon, l'hôtel le plus huppé de Mazamet. Mon engagement lors des événements de 68 inquiéta ma famille. Mon père, militaire de carrière, pensa qu'il n'y avait rien de plus sûr que l'armée. Je signais à Toulouse en septembre de la même année un contrat de trois ans dans l'armée de l'air.

 

 

 

Je me retrouvais à faire mes classes à Nîmes Garons : un total naufrage ! L'armée, ne sachant que faire de moi, se souvint que j'avais été garçon de restaurant et m'envoya au mess des officiers en plein cœur de la forêt noire en Allemagne à Hornisgrinde. Ce fût un véritable cauchemar où j’étais isolé dans une petite station couverte de neige pendant plus de six mois de l'année. Insupportable à un tel point que comme on le dit familièrement, je "pétais les plombs" au point de me faire expulser de l'armée.

 

 

 

De retour à la maison, ce fut la grande révolte. Deux mois plus tard, j'étais à l'Isle de Whight, avant de vivre toutes les dérives de ma génération.

 

 

 

Pasteur Blanchard

 

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18/11/2015

Maraude du 07 / 04 / 2011..............

 

 

 

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Philippe  LOISEAU

17/11/2015

Massacre en plein Paris : ce n’est qu’un tout début…

 

 

Arnaud Raffard de Brienne 

 

 

 

 

L’immense avantage d’accepter la pouillerie du monde entier sur notre territoire n’aura pas tardé à se révéler au grand jour. En préambule, ne craignons pas d’affirmer que la classe politique, droite et gauche confondues, porte l’entière responsabilité du drame survenu à Paris ce soir et pour lequel on décompte déjà plus de 60 morts à cet instant précis (23h30). Notons que nous sommes passés de 18 morts, puis 30 à au moins 40 en moins d’une heure puis à 60 (23h45), sans parler des blessés dont certains dans un état grave. Le bilan risque de s’alourdir encore dans le courant de la soirée.

 

 

Plusieurs fusillades ont donc éclaté ce soir à différents endroits de la capitale et des explosions dues à des attentats suicides auraient aussi fait un certain nombre de victimes aux abords du Stade de France. Une prise d’otages est en cours au Bataclan sans qu’on sache très bien combien de personnes sont ainsi retenues. Il y aurait eu sept attaques simultanées et par conséquent concertées : le Bataclan, République, Les Halles, Trocadéro, Stade de France, Belleville, Paris 10è, Paris 11è.

 

 

Alors que Valls éructe contre le Front national et en perd les pédales, au point de proposer des listes communes UMPS (LRPS maintenant) avec pour seule obsession de « faire barrage au Front national », ne ferait-il pas mieux de faire barrage au terrorisme, à la submersion migratoire qui en est la cause, au chômage et à l’inexorable montée de la pauvreté et de la précarité ?

Les Français doivent maintenant se préparer à reprendre en main leur destin, au prix de grandes souffrances et de grands sacrifices mais que jamais aucun ne vienne dire « nous ne savions pas ». Ils doivent maintenant s’organiser et se préparer à assurer leur défense.

 

 

Espérons qu’il n’y aura pas, dans les jours à venir, de marche blanche et autres grandes déclarations sur les valeurs républicaines, le « pas d’amalgame » et autres « Je suis Charlie. Le retour ». Cela ajouterait l’odieux à l’horreur. La folle immigration et la politique de soumission à Washington et à sa folie belliciste aboutissent aux résultats que de nombreux patriotes annoncent et prédisent depuis des décennies malgré la hargne de la classe politique gamellarde, essentiellement soucieuse de se partager l’assiette au beurre. Même l’obscurantiste Arabie Saoudite dont la seule religion autorisée est pourtant l’islam, se garde bien d’accueillir ces fameux « migrants » qui ne sont rien d’autre que des immigrés illégaux. Elle refuse énergiquement d’accueillir des réfugiés en provenance des pays en état de guerre civile et surtout pas venant de Syrie. Tout juste propose-t-elle benoîtement de financer 200 mosquées en Allemagne, à coups de pétro-dollars, ce qui comporte infiniment moins d’inconvénients.

 

 

La seule attitude digne du gouvernement consiste à démissionner pour laisser place à un gouvernement de salut public.

09:23 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)