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08/03/2016

Entretien avec Alain de Benoist :

 

 

« Le refus de désigner l’ennemi ne le fait pas disparaître. »
 

De longue date, la guerre obéissait à des règles plus ou moins écrites. Au cours de l’histoire, théologiens chrétiens et musulmans ont même théorisé le concept de « guerre juste ». Aujourd’hui, malgré la révérence obligée au « droit international », la plupart des États semblent s’en affranchir complètement. La guerre a-t-elle changé ?

 

 

Le trait le plus frappant, par rapport à la « guerre en forme » dont parlait Vattel au XVIIIe siècle, c’est la fin des distinctions traditionnelles entre les combattants et les civils, le front et l’arrière, la police et l’armée, l’intérieur. La distinction entre combattants et civils s’effaçant, la proportion de civils tués au cours des guerres augmente de façon drastique. L’armée conduit des guerres qualifiées désormais d’« opérations de police internationale », tandis que les policiers se voient de plus en plus confier des tâches militaires. Finalement, c’est la frontière entre l’état de guerre et l’état de paix qui disparaît, puisque les guerres ne font plus l’objet d’une déclaration en bonne et due forme, et qu’elles se poursuivent une fois que les armes se sont tues, par le biais des diverses formes de « réparations » ou de « rééducation » des populations.

 

 

L’une des causes de ce brouillage, c’est le retour des « guerres justes », c’est-à-dire des guerres à « juste cause » (justa causa), par opposition aux guerres classiques de l’ère westphalienne, qui étaient des guerres à « juste ennemi » (justus hostis). Dans les guerres justes, l’ennemi n’est plus un adversaire du moment, dont on peut éventuellement comprendre le point de vue, mais une figure du Mal, un criminel qu’on ne cherche pas seulement à vaincre, mais à éradiquer. La guerre juste des temps modernes, c’est la guerre idéologique où chaque camp se considère comme l’unique représentant du Bien. Contre le Mal, tout est permis, puisqu’on ne saurait négocier ou conclure un accord de paix avec lui. L’attaque préventive devient du même coup justifiée, tandis que le respect mutuel devient coupable : « Aucun respect mutuel ne peut unir des combattants bien près de se dénier les uns aux autres la qualité d’hommes » (Hervé Juvin).

 

 

Les stratèges calquent souvent l’idée des conflits à venir sur le modèle de ceux qui ont déjà eu lieu, ce qui leur vaut en général de grands déboires. Quelles seront les guerres de demain ?

 

 

De même que le refus de désigner l’ennemi ne le fait pas disparaître, la fuite hallucinée devant l’idée même de puissance ne nous fait pas aller vers la paix, mais vers une transformation de la guerre. Les guerres inter-étatiques ne sont déjà plus les plus nombreuses. S’y ajoutent les guerres intra-étatiques, infra-étatiques ou para-étatiques, tous conflits dits « de basse intensité » qui n’ont pas fait moins de 30 millions de morts depuis 1945. Ajoutons-y les guerres asymétriques, les guerres pour les ressources naturelles, les guerres spatiales, les guerres cybernétiques. La récente cyberattaque contre TV5 a déjà donné une idée des conséquences d’une offensive similaire contre la tour de contrôle d’un aéroport, ou contre une place boursière internationale, voire la « déconnexion » brutale d’une ville ou d’un pays tout entier.

 

 

En dépit de son organisation en réseaux, qui équivaut à une déterritorialisation, le terrorisme se situe dans le sillage de la « petite guerre », ainsi qu’on dénommait autrefois la guerre des partisans. Terroristes et partisans sont des « irréguliers », qui ne portent pas d’uniforme et ne peuvent être immédiatement distingués du reste de la population, ce qui leur vaut d’être considérés comme des criminels ou des « pirates », contre qui les forces armées sont tenues d’entreprendre des opérations de police. Le terrorisme frappe les esprits, non en raison du nombre de ses victimes (qui est relativement peu élevé en comparaison des autres conflits armés), mais de son caractère spectaculaire et insaisissable (les terroristes peuvent être partout), son principe étant que le message se confond avec le dommage. « Un attentat terroriste fait toujours moins de victimes qu’il n’a de spectateurs, d’où la relation intime et traumatisante qui s’établit entre le terrorisme et l’opinion […] Ce qui veut dire que les médias font eux-mêmes partie de la terreur. En ce sens, le terrorisme est bien le fils de la société de consommation et du spectacle », écrit très justement Georges Maurice.

 

 

Les guerres « économiques » ne seraient-elles pas les plus meurtrières, parce que généralement plus discrètes ?

 

 

La théorie « de la paix démocratique », qui remonte au Projet de paix perpétuelle (1795) de Kant, repose sur l’idée souvent répétée que les démocraties ne se font pas la guerre entre elles. Les auteurs libéraux en déduisent que la démocratisation est intrinsèquement facteur de paix (sans trop s’attarder sur les moyens belliqueux employés par ceux qui prétendent apporter la démocratie à des pays réputés l’ignorer, avec pour seul résultat d’instaurer la guerre civile et le chaos). C’est ignorer à la fois la réalité historique (la guerre anglo-américaine de 1812, la guerre hispano-américaine de 1898) et l’importance des guerres économiques et commerciales qui opposent tous les jours les démocraties, démentant du même coup les rêveries sur les effets pacificateurs du « doux commerce ». Et ne disons rien de la guerre résultant du soft power, de l’invasion technologique, des flux d’images, de la captation des imaginaires. Les affaires sont bien la poursuite de la guerre par d’autres moyens. Le même mouvement qui universalise le contrat et le marché conduit à la guerre de tous contre tous.

 

 

Entretien réalisé par Nicolas Gauthier

 

09:12 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

04/03/2016

Suite à une maraude le 23 février 2016 par Renée Asselin membre de l'ASP

 

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Ce soir-là, il ne faisait pas beau ! Des sceaux d’eau étaient tombés toute l’après-midi et bien que plus faiblement, cela a continué toute la nuit.

 

 

Alors, le spectacle de ces pauvres malheureux couchés sur une bouche de métro, trempés jusqu’aux os a quelque chose de déprimant, voire d’insoutenable.

 

 

Et tout le monde passe à côté, sans sourciller ! Tout le monde ? Non, pas le Pasteur et son association « Action Sociale Populaire » qui depuis 10 ans déjà sillonne les rues de Paris plusieurs fois par mois pour réconforter, apporter un peu de chaleur (amitié, boissons chaudes et vêtements) à ces pauvres malheureux blessés par la vie.

 

 

Ce soir-là, nous étions 3 à accompagner le Pasteur et sa charmante épouse : deux soeurs dont c’était la première maraude,et un retraité  qui en avait déjà plusieurs à son actif. C’était une bonne équipe, enthousiaste et chaleureuse, chacun avait son rôle.

 

 

Compte tenu du temps pluvieux, beaucoup de sdf n’étaient plus à leurs places habituelles, ayant préféré s’abriter ou demander un hébergement dans un centre pour la nuit.

 

Dans la première partie de la tournée, nous avons retrouvé des personnes vues l’an dernier, de plus en plus marquées physiquement, mais ne voulant rien, ni boisson, ni vêtement, juste un peu de chaleur humaine. Les français vivent souvent seuls, les étrangers en groupe ou en famille. (Je revois encore ce père et ce fils seuls l’an dernier, rejoints par la mère et un autre fils cette année ; le trottoir à Paris doit être meilleur que la misère dans leur pays d’origine !) Nous avons rencontré aussi quelques visages inconnus, souvent étrangers, se « ruant » sur les vêtements. Ici aussi la mode est importante : il faut des jeans, des baskets et tee shirts blancs…

 

 

Dans la deuxième partie, nous n’avons rencontré que des étrangers enfouis derrière des bâches plastiques pour se protéger de la pluie. Nous ne les avons pas réveillé, mais avons laissé des vêtements chauds. Deux visages me marquent cependant: une hollandaise, la quarantaine, très reconnaissante pour le pauvre jean donné (elle avait visiblement très froid) et une dame sans âge, française, dormant assise, la tête dans un sac plastique pour se réchauffer.

 

 

Vers 2 heures du matin, n’ayant plus rien à distribuer, nous terminons cette nouvelle maraude.

 

 

Comme à chaque fois, ce fut un grand moment, difficile bien sûr ! Mais la faconde et le charisme du Pasteur (toujours aussi volubile) et la gentillesse de son épouse permettent « d’accepter l’inacceptable ». D’autant que nous avons pu mesurer l’impact et les bienfaits de leur action sur le terrain.

 

 

Alors, pourquoi attendre ? Il faut soutenir l’Action Sociale Populaire !

 

 

Renée

 

 

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02/03/2016

Assemblée Générale 12 juin 2010

 

 

 

 

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01/03/2016

Entretien avec Alain de Benoist :

 

 

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La suppression des normes fait disparaître le subtil plaisir de la transgression

 

 

         

En bonne logique, la démocratie équivaut au règne, parfois passager, mais institutionnellement légitime, de la majorité. Et pourtant, grande est l’impression que les minorités auraient aujourd’hui vocation à devenir dominantes. Simple vue de l’esprit ?

 

 

La démocratie est le régime qui repose sur la souveraineté populaire et sur le principe de l’égalité des droits politiques entre ces sujets démocratiques que sont les citoyens, le principal de ces droits étant la possibilité donnée à chacun de participer aux affaires publiques. Le suffrage, qui n’est pas l’essence de la démocratie, n’est qu’une technique permettant de constater l’ampleur de l’accord ou du désaccord entre les gouvernants et les gouvernés. La majorité est fondée à exercer le pouvoir parce qu’elle est le reflet de la volonté populaire. Il ne s’ensuit pas que les minorités comptent pour rien, ne serait-ce que parce qu’elles peuvent devenir la majorité de demain. Mais les minorités dont il est question ici sont généralement des minorités d’opinion.

 

À côté de cela, nous avons vu à date relativement récente toute une série de minorités d’un genre différent jouer un rôle grandissant dans les affaires publiques : minorités ethniques, minorités sexuelles, groupes de pression, ligues de vertu, lobbies confessionnels, etc. Ces minorités compensent leur infériorité numérique par des interventions bruyantes ou spectaculaires, qui visent à sidérer l’opinion et à imposer leur point de vue par le relais des médias et des réseaux. Un bon exemple nous a été fourni par le projet de mariage homosexuel, qui a suscité des débats sans fin dans l’opinion publique, alors qu’il s’agit d’un problème qui ne concerne qu’une minorité de minorité, soit moins de 1 % de la population.

 

Un vecteur privilégié du pouvoir des minorités réside dans le politiquement correct. Nombre de contraintes linguistiques imposées par la novlangue contemporaine visent à faire disparaître les expressions jugées offensantes par certaines minorités. Le mot « nègre », courant dans l’entre-deux-guerres (« l’art nègre »), est désormais jugé péjoratif, les aveugles sont devenus des « mal-voyants », les estropiés se sont transformés en infirmes, puis en handicapés, puis en « personnes-en-situation-de-handicap ». Ces tournures de langage, forgées pour la plupart aux États-Unis, visent à refaçonner la langue pour la corriger dans le sens d’un nouveau conformisme qui, lorsqu’il ne tombe pas purement et simplement dans le ridicule, refaçonne les rapports sociaux à l’enseigne de l’hypocrisie et d’un prodigieux refoulement du non-dit. On imagine ce que Michel Audiard, Alphonse Boudard, Albert Paraz ou Paul Chambrillon auraient dit de cette moraline… Là encore, il n’est pas exagéré de parler de dépossession de la majorité.

 

 

La marginalité a toujours existé. Mais finalement, n’était-ce pas une norme communément admise qui lui assurait sa pérennité ? Et cela ne serait-il pas en train de changer ?

 

 

Le mot « normal » peut se comprendre de deux manières totalement différentes, et que l’on a trop tendance à confondre : au sens statistique ou au sens moral. Au sens statistique, il est tout aussi « anormal » d’être génial que d’être débile : l’écart par rapport à la moyenne est le même. Que l’homosexualité soit statistiquement moins « normale » que l’hétérosexualité ne veut pas dire qu’elle est moins naturelle, ni qu’elle soit moralement plus contestable.

 

Aucune société ne peut vivre sans normes. Mais on s’imagine trop souvent, quand on parle de normes, que seuls s’opposent ceux qui veulent les maintenir et ceux qui veulent les faire disparaître. En réalité, la première catégorie se dédouble : il y a d’un côté ceux qui tiennent aux normes parce qu’ils veulent s’y soumettre et ceux qui y tiennent au contraire pour le plaisir de les transgresser. Cette dernière position était, par exemple, celle de Georges Bataille. La transgression ne veut pas voir disparaître l’interdit ; elle en a au contraire besoin, car c’est l’interdit qui donne sa valeur à ce qu’il frappe. La suppression des normes fait évidemment disparaître le subtil plaisir de la transgression.

 

 

On parle du « peuple », des « gens », de la « majorité silencieuse »… Mais ces notions recouvrent-elles une réalité sociologique ? Vu de droite (la Manif pour tous) comme de gauche (les défilés eu 1er mai), le « peuple majoritaire » ne serait-il qu’un simple fantasme ?

 

 

La « majorité silencieuse », expression que l’on n’emploie plus guère aujourd’hui, ne voulait pas dire grand-chose dans la mesure où elle n’était majorité que comme silence. Mais il n’en va pas de même du peuple majoritaire, qui est une réalité que l’on voit s’affirmer pour autant qu’on lui en donne l’occasion. Bien entendu, le peuple reste partagé entre des courants différents. Mais lorsque l’on constate que les partis de gouvernement, représentants de la Nouvelle Classe, ne recueillent plus qu’un tiers des suffrages, toutes tendances confondues, on voit bien que les choses sont en train de changer.

 

Le problème est que la démocratie représentative d’inspiration libérale a été conçue de façon telle que le peuple y soit tenu en laisse et sa souveraineté ramenée à la portion congrue. Démocratie et libéralisme ne sont nullement synonymes, comme l’ont bien montré Carl Schmitt, Chantal Mouffe ou Marcel Gauchet. Un peuple a en effet d’autant moins besoin d’être représenté qu’il peut être politiquement présent à lui-même. Le régime parlementaire, disait récemment Jacques Julliard, c’est la « distillation fractionnée de la volonté générale et sa dilution dans le pouvoir des assemblées ». C’est sans doute pour cela que ses jours sont comptés. Le corps électoral est aussi un corps désirant !

 

Entretien réalisé par Nicolas GAUTHIER

 

 

 

 

09:13 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

27/02/2016

Action Sociale et Populaire dans les médias

On en parle sur TV Liberté : c'était en novembre 2015 cliquez ici

On en parle aussi sur Radio Courtoisie : c'était la semaine dernière
podcast

http://www.tvlibertes.com/

http://www.radiocourtoisie.fr

26/02/2016

Le bon Docteur Merlin:

 

 

 

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Quand je découvris les milieux de la droite nationale, il y avait comme chanteur Jean-Pax Meffret, le pied noir de choc qui a si bien parlé de Camerone et de Dien bien phu, et puis le bon Docteur Merlin, dont l'impertinence des textes, sur des musiques balançant entre le franchouillard et la caricature américaine, en faisait une référence musicale de notre famille politique.


 
Chaque année il se produisait aux BBR, c’est là que je fis sa connaissance, c’est là que fut scellée notre amitié, même si à cette époque certains textes paganisant, violemment anti-chrétien, pouvaient me choquer. Depuis, en prenant de l'âge, il a gagné en nuance et plasticité. Il m'est arrivé dans d'autres articles de parler de son indéfectible amitié : à l'époque de ma grande galére, où j’étais dans un total dénuement, il fut un des rare à venir me chercher dans le réduit où je vivais, m'amenant manger chez lui pour me changer les idées. L'accueil de son épouse Sophie et des enfants, cette chaleur amicale aux milieux de la grande adversité, me fut une aide précieuse que je ne suis pas prêt d'oublier. Merci Christophe pour ton sens du partage, ta générosité, ta fidélité authentique à nos valeurs national-populiste.


  
  
                   Pasteur  Blanchard

 

 

INSOUMIS enfin dans les bacs !

 

 

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"Insoumis" enfin disponible !

Quinze ans sans CD ... Comme le temps passe !
Ne me dites pas qu’il s’agit de l’album de la maturité.

Voilà juste 13 chansons, écrites sans précipitation (c’est le moins qu’on puisse dire), sans canevas précis, au gré d’une inspiration paresseuse, pour la famille, les amis, les fidèles.

 

 

 

 

24/02/2016

Maraude du 23 / 02 / 2016..............

23/02/2016

Les consignes de sécurité de l’EI pour mener des attentats en France:

 

 

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Dans le dernier numéro de son magazine en langue française (Dar Al-Islam), L’État islamique donne des consignes à respecter pour mener « des opérations » sur notre sol sans se faire attraper par la police. Si certains conseils sont basiques, d’autres sont moins conventionnels (l’EI préconise l’apparence « jeune de cité »). Il y a également une liste de cibles à attaquer : « les lieux touristiques, les grandes surfaces, les synagogues, les églises, les loges maçonniques, les permanences des partis politiques, les lieux de prêche des apostats , le but étant d’installer la peur dans leur cœur. »

 


Enfin les rédacteurs donnent l’ordre aux apprentis jihadistes de ne pas se laisser prendre vivant par la police mais de mourir l’arme à la main.

Honte à ceux qui ont favorisé l’expansion de ce groupe de barbares en combattant Bachar el-Assad.

 

 

Voici le texte :

 

 

Pour éviter les filatures, ne pas prendre tout le temps les mêmes trajets lors de vos déplacement, regarder toujours les rétroviseurs en remarquant bien les voitures et surtout les motos (engins favori du tâghoût durant les
filatures). Vérifier toujours l’intérieur de sa voiture pour détecter un éventuel tracker[4]. Il peut aussi y avoir des
micros dans les appartements il faut donc ne pas parler à haute voix de vos projets chez vous, mais si vous devez
impérativement en discuter, écrivez sur du papier et brûlez-le par la suite. Ne parlez pas de votre projet à votre entourage, car peut être qu’une personne proche à la même croyance théorique, mais quand il faudra agir, elle montrera son vrai visage et ne sera plus du tout prête. Cela peut nuire à votre projet.

 

 

Utiliser la dissimulation des signes religieux extérieurs[5] est obligatoire pour effectuer des achats d’armes par exemple vous devez absolument adopter un aspect « jeune de cité » qui recherche à faire un casse avec une arme. Surtout ne pas être pris d’un excès d’enthousiasme et de parler de votre véritable objectif.

 


Lors de vos achats d’armes il vous faut garder un box ou plusieurs que vous louerez pour une longue période[6] et de les stocker dans ces box. Ne jamais y rendre visite si ce n’est pour stocker de nouvelles armes. Ce box doit être loin de chez vous, dans une ville où vous n’avez aucun lien et dans laquelle vous n’êtes pas connu. Lors de vos déplacement vers celui-ci, n’emprunter jamais les mêmes chemins et surveiller toujours vos arrières, quitte à aller plus loin que le lieu en question et faire demi-tour ensuite pour voir qui potentiellement vous suit.

 

 

Pour la location du box, vous pouvez le faire avec des fausses fiches de payes, ainsi que des fausses assurances habitations que demande les propriétaires, il suffit juste de quelque recherche Google avec votre ordinateur sécurisé. Celui qui ne peut stocker des armes dans un box et est obligé de les stocker chez lui doit être prêt à les utiliser contre la police si elle vient l’arrêter.
La place de celui qui combat pour élever la parole d’Allâh n’est pas dans ces lieux d’humiliation et la mort au combat est la plus belle des morts[7].

 

 

Le bel exemple de Mohammed Merah, Louis Sidney, Aboû Bassîr Amédi Coulibaly (qu’Allâh leur fasse miséricorde) est à garder constamment à l’esprit. Vous devez [dans le meilleur des cas] essayer de vous procurer des faux papiers, afin de récolter des butins faciles, comme ouvrir un compte et faire des chèques dans des sociétés qui ont peu de restrictions. Lors de vos opérations, vous devez déjà être sûr de ce que vous allez viser, et avoir aussi des plans de secours pour chacun de vos plans principaux.

 

 

Toujours viser les endroits fréquentés, tel que les lieux touristiques, les grandes surfaces, les synagogues, les églises, les loges maçonniques, les permanences des partis politiques, les lieux de prêche des apostats , le but étant d’installer la peur dans leur coeur. Si vous vous procurez un deux roues, il sera plus facile pour vous de vous échapper afin de vous diriger directement vers votre deuxième cible éventuelle. Ne pas oublier que la victoire vient uniquement par la grâce d’Allâh le Très-Haut, et ce avec n’importe quel moyen qui est à votre disposition ne serai-ce qu’avec un simple couteau de cuisine ou un autre objet tranchant comme des cutters, comme l’a fait notre frère Michael Adebolajo en tuant un soldat du tâghoût britannique.

 

 

Notes de bas de page

 

 

4 – Cet appareil est mis par la police du Tâghoût dans les voitures des frères pour connaitre leurs mouvements. Il est facile à poser et il est relié au démarreur de la voiture (sous le volant), disposant aussi d’une batterie simple pour une petite autonomie.

 

 

5 – Comme la barbe, le qamîs, le fait de raccourcir le vêtement au-dessus de la cheville. Délaisser ces obligations religieuses en terre de guerre est autorisé pour un intérêt religieux comme l’a cité Ibn Taymiyah lorsqu’il dit : « Si un musulman est en terre de guerre ou de mécréance il ne lui ai pas ordonné de se différencier des mécréants dans l’apparence extérieure, car cela peut causer un mal. Mais il est même recommandé et parfois obligatoire que le musulman soit en apparence comme le mécréant s’il y a en cela un intérêt religieux. » [Iqtidâ as-Sirât al-Moustaqîm p.163].

 

 

6 – Afin de ne pas devoir venir se déplacer tous les mois pour payer le loyer au propriétaire.

 

 

7 – L’Imâm Ahmed a dit : « Je n’aime pas que le musulman soit fait prisonnier et je préfère qu’il combatte. La prison est dure et tout le monde doit mourir. ‘Ammâr a dit : Celui qui se laisse faire prisonnier n’a plus de protection, pour cela al-Âjourrî a dit Celui qui se laisse faire prisonnier a commis un péché.» [Al-Insâf 4/125]. cours pour chacun de vos plans principaux. Toujours viser les endroits fréquentés, tel que les lieux touristiques, les grandes surfaces, les synagogues, les églises, les loges maçonniques, les permanences des partis politiques, les lieux de prêche des apostats , le but étant d’installer la peur dans leur coeur. Si vous vous procurez un deux roues, il sera plus facile pour vous de vous échapper afin de vous diriger directement vers votre deuxième cible éventuelle.

 

 

09:11 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

19/02/2016

NE JETEZ PLUS !

 

 

 

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 DONNEZ, VOUS FEREZ DES HEUREUX


(vêtements usagés, savons, nourriture)

Que de beaux moments vécus !


De toute ma vie, je n’ai jamais reçu tant de sourires dans une seule journée. Des sourires qui illuminaient des visages, dont certains se réveillaient tout juste.

Vendredi, grâce au Pasteur Blanchard, j’ai eu la chance d’aller distribuer, pendant 5 heures, vêtements, savons, rasoirs, soupe et café à ceux qui dorment dans la rue.

Une gentille dame avait fait plus d’une heure de transports en commun, pour apporter quelques vêtements, qui devaient rejoindre ceux collectés par le Pasteur.

 

 

Nous partîmes à 5, le Pasteur, Catherine, son épouse, Emmanuel, un jeune policier, ma grande fille de 15 ans et moi. « 5 » était également le nombre de degrés qu’ils faisaient dehors…

Le premier contact fut incroyable. Nous fûmes accueillis par un grand Monsieur à l’accent polonais, qui dormait avec ses compagnons, allongé sur une bouche d’air chaud. Sa joie et ses paroles de bienvenues étaient extrêmement touchantes, serrant le Pasteur dans ses bras et nous tendant ses deux mains, comme si nous étions de proches amis, qu’il n’avait pas vus depuis longtemps. Nous venions pourtant lui apporter si peu... Avec son camarade couché près de lui, ils protégeaient une dame plus âgée, bien malade. Cette dernière avait reçu du white spirite sur le visage, que le propriétaire d’un magasin de fleurs avait eu la bonne idée de leur lancer pendant leur sommeil, pour les éloigner de sa devanture.

 


Notre grand ami, qui n’avait vraiment plus rien (pas même un sac avec quelques vêtements), fut d’une reconnaissance si touchante, remerciant pour lui et pour ses amis.

Si vous saviez le bonheur qu’un vieux jean peu faire… Alors GARDEZ LE, GARDEZ VOS AFFAIRES USAGÉES : couvertures, chaussures, chaussettes, pantalons, pull, tee-shirt, blouson, couvre-chef, etc.

 

 

Je puis vous assurer que contrairement aux idées reçues, chacune des personnes rencontrées prit avec un immense plaisir le morceau de savon et rasoirs que nous leur proposions…

Chaque personne rencontrée cette nuit-là, polonais, russes, roumains, péruviens, français, … nous ont accueilli d’une façon on ne peut plus touchante et reconnaissante. Ces sourires, ces joies, ces paroles, cette reconnaissance vous touchent au plus profond de vous. On se dit en partant que l’on a reçu mille fois ce que l’on a donné, ...un petit peu de son temps et d’attention aux autres.

 

 

Chacun dans la rue à son histoire qui l’a amené là, que l’on découvre parfois au détour de paroles échangées. Des histoires touchantes et blessantes, qui nous rappellent combien notre société individualiste et consumériste est gravement malade.

 

 

Bien entendu, il n’y a rien à juger, combien le pourrions-nous, mais à agir. Agir simplement en faisant parvenir : couvertures, chaussures, chaussettes, pantalons (jean c’est encore mieux), pull, tee-shirt, blousons, couvre-chef, etc. (en particuliers pour homme et des grandes tailles). Mais aussi quelques rasoirs jetables neufs, du savon et des boîtes de sardines. Pour cela vous pouvez contacter le Pasteur Jean-Pierre Blanchard, qui fait un travail extraordianire : 06 74 03 18 15

 

 

La phrase de Saint Augustin n’a jamais été autant d’actualité : « Prendre sa joie dans celle des autres, voilà le secret du bonheur ».

 

 
 

 

 

 

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Laurent Poultier du Mesnil

 

17/02/2016

Maraude du 23 / 10 / 2012..............

 

 

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Erick  FAURAUT