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15/11/2013

La Ligue Francilienne: Le Réseau Identités en Ile-de-France

 

 

 

Les maraudes du Pasteur Blanchard

Le 08 octobre dernier, une nouvelle maraude du pasteur Blanchard, à la rencontre de tous ceux que l’on oublie, que l’on ne voit pas. Tous ceux qui ne seront jamais invités au Petit Journal de Canal+ car pas assez photogéniques.

Une maraude organisée par le pasteur à la rencontre de ceux qui sont transparents pour notre société, nos intouchables. Une nouvelle traversée de Paris, celle de la misère, femme seule avec enfants dormant par terre, couples dormant par terre, SDF résignés à leur existence et dans l’incapacité de changer leur vie.

Le pasteur Blanchard dira : "On ne sort pas ou difficilement de la rue. La rue est un monde parallèle, avec ses propres codes, avec ses propres dimensions de temps et d’espace".

Nous ferons des rencontres étranges, de celles qui ne peuvent se faire que dans ses moments là. Des travailleurs sans-papiers rencontrés Rue de la Huchette, attristés par le sort des plus pauvres qui nous amèneront nous les damnés jusque dans des recoins de rue pour y apporter un peu de réconfort à ceux qui n’ont rien et qui nous remercierons ensuite de faire ce que nous faisons.

Pour plus d’info et aider l’ASP, lire l’article sur le site de l’Action Sociale Populaire (ici).

 

 

 

 

08/11/2013

Dîner FN51 du 19 octobre 2013:Thème de la soirée : le FN et le social

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Lors de la dernière assemblée générale de l’ASP Pascal ERRE (SD du 51) avait invité l’ASP à présenter son action lors d’une rencontre avec les sympathisants marnais. Le 19 octobre 2013 une soirée débat était organisée Le pasteur et Benoît Vaillant, secrétaire général, ont bien évidemment répondu à l’invitation de Pascal. A cette l’occasion la section FN de Vitry le François a remis au pasteur quatre cartons de linges pour les maraudes.

 

 

 

Pascal ERRE a introduit la soirée qui comptait une soixantaine de participants. Après avoir donné un panorama de l’actualité de la section départementale et fait un point sur les élections municipales et européennes, il a rappelé quelques faits sur les idées sociales et notamment que la gauche n’avait pas le monopole ni l’initiative des avancées sociales.

 

 

 

Benoît Vaillant est intervenu plus tard sur l’environnement politique. Le détournement des mots, la captation de la question sociale et le délitement favorisé des liens communautaires traditionnels se font au détriment des Français les plus fragiles. Le développement de la pauvreté est préoccupante, précipitant notre civilisation dans ce que le pasteur appelle un « âge de fer ». L’avènement de cette période troublée est aggravée par une volonté social-démocrate libérale, partagée par tous les politiciens, d’asservir l’homme et de le réduire à un simple consommateur irresponsable.

 

Benoît Vaillant s’est félicité du dynamisme et de la motivation de Pascal, de sa femme Edith et de la section départementale, notamment de la section de Vitry le François.

 

Pour terminer son intervention il a présenté le fonds de dotation d’aide aux familles défavorisées. La section marnaise du FN étant un exemple de mobilisation de l’aide aux plus démunis elle pourrait être la première à mettre en œuvre une structure opérationnelle.

 

 

 

Le pasteur est intervenu en fin de soirée pour présenter l’ASP. Il a rappelé qu’il a été le premier à lancer les soupes populaires à la gare St Lazare en 1993 sous le patronage du FN et de Jany le Pen, marraine de l’ASP. On se souviendra que les médias, déçus de la bonne ambiance et de la distribution à tous les nécessiteux, ont rapidement tu cette initiative.

 

Le pasteur a expliqué le déroulement des maraudes qu’il définit comme une tournée de veille sociale. Jean-Marie le Pen avait soulevé le sens un peu négatif du terme ce à quoi le pasteur avait simplement répondu qu’il en était bien évidemment dénué. Une maraude est une soirée pendant laquelle une équipe de l’ASP accompagnée de responsables politiques ou anonymes distribuent vêtement, linge et nourriture. Outre l’aspect matériel, la présence de l ‘équipe apporte un soutien moral et parfois spirituel. Cette dimension spirituelle est malheureusement oubliée. La société elle-même l’élude et préfère vouer un culte à la marchandise.

 

 

 

Une séance de dédicace a eu lieu et permis aux participants de discuter avec le pasteur.

 

 

 

Le pasteur et moi-même tenons à remercier chaleureusement Pascal, Edith et toute la section pour leur accueil. Cette soirée a été l’occasion de rencontrer des gens sympathiques, simples, aux grands cœurs voire touchants…spéciale dédicace à « Jésus » et son équipe (non, pas les apôtres !).

 

 

 

Merci à vous tous. A bientôt.

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Benoît Vaillant Secrétaire général de l'ASP

 

 

 

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06/11/2013

MARAUDE DU 5 / 11 / 2013

05/11/2013

L’intégration des immigrés extra-européens est impossible

 
 

         

Tribune libre de Paysan Savoyard

 

 

 

L’intégration satisfaisante des immigrés extra-européens dans la société française est impossible. Le temps qui passe n’y changera rien. Les moyens qu’on y mettra non plus. Ni non plus les efforts que l’on consentira le cas échéant pour se montrer « plus accueillants » ou « moins crispés ».

Nul ne nie plus que l’intégration des immigrés provoque depuis des décennies des difficultés considérables. Les immigrationnistes conservent cependant un discours optimiste. Ils affirment tout d’abord que la majorité des immigrés sont correctement insérés (ce qui nous paraît grossièrement faux).

Ils ajoutent que l’intégration demande du temps, mais qu’elle finira pas s’effectuer. Ils terminent en faisant porter sur la société française une partie de la responsabilité des difficultés d’intégration : « La société française doit faire plus, selon eux, pour lutter contre les difficultés sociales, le racisme et les discriminations ».

Les immigrationnistes les plus empathiques (on les trouve surtout chez les cathos de gauche) pensent que les immigrés s’intègrent difficilement parce qu’ils sentent qu’ils ne sont pas aimés. « Aimons les, nous disent-ils, et les immigrés s’intégreront ».

Tout ce discours bienveillant et généreux d’apparence nous paraît constituer une complète illusion. L’intégration des immigrés dans la société française ne s’est pas faite ; elle n’est pas en train de se faire ; et elle ne se fera pas. Cela vaut pour la France comme pour tous les pays européens. Il en sera ainsi pour quatre raisons également puissantes, qui convergent, s’additionnent et se renforcent l’une l’autre.

 

  • Les immigrés extra-européens sont trop différents et ces différences trop ancrées

La première raison est que les différences qui existent entre les populations immigrées et celles des pays d’accueil sont beaucoup trop importantes et ancrées.

Ces différences sont considérables. La plupart des immigrés sont issus de sociétés traditionnelles dont les structures et les codes sont dissemblables des nôtres sur des points essentiels (la langue bien sûr ; mais aussi par exemple le fait qu’en Afrique les enfants sont élevés de façon collective par les groupes de femmes ; le fait encore que les règles et les intérêts des clans et des groupes l’emportent sur les droits de l’individu).

Lorsqu’ils ne viennent pas de villages traditionnels, les immigrés sont issus des bidonvilles de l’exode rural. Dépourvus du soutien des groupes et des cadres traditionnels, ils sont alors sous l’emprise d’une sous-culture urbaine, dans laquelle la drogue et la violence jouent un grand rôle. Dans tous les cas, les immigrés sont fragilisés et déséquilibrés par le processus d’immigration qui, par lui-même, désadapte et déstructure.

Certes ces différences, considérables à l’origine, s’estompent nécessairement pour les générations suivantes nées dans les pays d’accueil. Sans nécessairement prendre à leur compte les codes et les repères culturels autochtones, ils sont du moins conduits à ne pas adopter ceux des pays ou des quartiers d’où leurs parents sont issus.

Il reste cependant deux différences majeures, qui ne sont pas gommées et qui peuvent difficilement l’être, rendant très difficile le processus d’intégration.

La première est la religion. La plupart des immigrés d’Afrique subsaharienne et d’Afrique du nord sont musulmans. Ces immigrés n’ont pas abandonné leur religion et n’ont adopté ni la religion chrétienne européenne ni non plus le comportement standard européen, mélange d’athéisme et d’indifférence religieuse. Au contraire on constate que la pratique de l’islam n’a cessé de croître en France.

Les immigrés des années soixante étaient peu pratiquants et ne réclamaient pas la construction de mosquées (il en était de même d’ailleurs dans leurs pays d’origine, par exemple en Algérie). Chacun constate aujourd’hui qu’une proportion importante et sans doute croissante des immigrés manifeste son attachement à l’islam (mosquée, port du voile ou de la barbe, pratique du ramadan et du pèlerinage…).

Or l’islam constitue une religion fortement éloignée des valeurs dominantes en Europe. Notamment sur deux points. Elle ne reconnaît pas le principe de laïcité : le principe de séparation de l’État et de la sphère religieuse, important en France par exemple, au moins depuis plus d’un siècle, n’existe pas dans l’univers musulman, où il n’y a pas de distinction entre les registres temporel et spirituel.

D’autre part l’islam est une religion fondée sur l’observance de préceptes, sans marge d’appréciation personnelle. A la différence de la religion catholique, qui considère que l’Église a pour rôle d’adapter le message évangélique à son temps, la religion musulmane proscrit toute démarche visant à interpréter le texte. C’est ainsi que les commandements du Coran doivent être appliqués à la lettre. Or de nombreuses dispositions du Coran contreviennent très directement aux codes européens, notamment en ce qui concerne le statut de la femme.

La seconde différence qui peut difficilement être gommée est la différence raciale. Or la race constitue un paramètre important, qui pèse sur les relations humaines voire qui les conditionne. Les humains dans toutes les sociétés ont tendance à privilégier les relations avec les gens de leur race et à se méfier des personnes appartenant à des races différentes.

Ce paramètre perd de l’importance, ou même peut être s’efface, lorsque des personnes de races différentes partagent en tout point la même langue, la même culture, le même mode de vie. Dès lors que ce n’est pas le cas – et précisément les immigrés non européens partagent rarement la même culture que les autochtones – la différence raciale constitue un facteur qui rend l’intégration des immigrés difficile.

Sur ce point la réponse des immigrationnistes est bien constituée : ils plaident pour un métissage le plus étendu possible de façon à diluer les différences raciales (et culturelles). Cependant on peut penser que, pendant encore une longue période de temps, les populations seront réticentes à s’engager dans un métissage de masse et auront tendance à privilégier les relations (maritales en particulier) au sein de leur groupe. La race restera donc un facteur clé qui constituera un obstacle à la pleine intégration des immigrés.

 

  • Les relations conflictuelles qu’entretiennent depuis toujours l’Occident et les pays musulmans sont un autre obstacle à l’intégration

Un second obstacle à l’intégration des immigrés est lui aussi puissant. Les Européens et les peuples d’où l’immigration est issue n’ont jusqu’à présent entretenu que des relations conflictuelles. La conquête arabe, les croisades,  Poitiers, la Reconquista, la traite négrière, la colonisation, la guerre d’Algérie…

Ces évènements occupent une place toujours considérable dans le débat public et sont évoqués sans relâche. L’esclavage et la colonisation sont présentés par les tiers-mondistes (abusivement selon nous) comme des causes importantes du sous-développement des pays africains. Les représentants du tiers monde et des associations de soutien aux immigrés évoquent régulièrement le thème des réparations qui seraient dues par les occidentaux (il en est de même de la part des domiens d’ailleurs).

Les mêmes représentants souhaitent que l’esclavage et la colonisation soient reconnus comme crime contre l’humanité et demandent aux autorités des pays esclavagistes de prononcer des excuses solennelles. L’obligation d’aider le tiers monde et d’accueillir des immigrés est de même présentée comme une obligation morale en réparation de la colonisation et de l’esclavage.

Les relations entre l’Occident et les pays d’où sont originaires les immigrés sont conflictuelles aujourd’hui également. Lorsqu’ils sont gouvernés par des nationalistes autoritaires, ces pays mettent en cause régulièrement les Européens, accusés de néocolonialisme ou de pillage des ressources du tiers-monde (c’est ainsi par exemple que la France est depuis cinquante ans régulièrement accusée  par le régime algérien).

Lorsque les gouvernements de ces pays sont islamistes, les tensions avec l’Occident deviennent encore plus fortes. Les guerres ou menaces de guerre entre pays africains ou musulmans et l’Occident sont nombreuses (Afghanistan, Irak, Syrie, Libye, Iran…). Israël allié de l’Occident constitue un chiffon rouge agité en permanence sous le nez des pays musulmans. Il est avéré en outre que de nombreux États musulmans soutiennent et financent le terrorisme en Europe.

Or les immigrés maintiennent des liens importants avec leur région d’origine. Ils conservent également l’appartenance religieuse. On peut donc penser que la plupart d’entre eux reprennent à leur compte les accusations portées contre l’Occident et ont des occidentaux une opinion négative, sinon hostile, qui ne les incite pas à adopter un état d’esprit d’intégration.

 

  • Se plaçant d’emblée en position de faiblesse, la France encourage ses immigrés à ne pas s’intégrer

La troisième raison pour laquelle l’intégration ne peut pas se faire est l’attitude des pays d’accueil, qui se placent délibérément en position de faiblesse.

Les immigrés peuvent s’intégrer s’ils en ressentent le besoin ou la nécessité : l’intégration doit présenter des avantages et la non intégration des inconvénients ; le pays d’accueil lui-même doit inciter à l’intégration. Or la situation est exactement inverse : la non intégration ne présente pas d’inconvénient ; et le pays d’accueil (la France en l’occurrence) adopte un discours qui loin de favoriser l’assimilation dissuade même l’intégration.

On a laissé tout d’abord les immigrés libres de conserver leurs différences. La règle ancestrale qui permet à des étrangers d’être accueillis dans une société est pourtant de « faire à Rome comme les Romains ». Rien de tel avec la France. D’emblée on n’a pas exigé d’assimilation mais seulement une « intégration », c’est-à-dire qu’on attendait des immigrés qu’ils travaillent et respectent les règles de la vie en société et des valeurs communes, sans attendre d’eux qu’ils deviennent aussi Français que les Français.

Cet objectif d’intégration lui même a ensuite été perçu comme trop exigeant encore, puisqu’on est en venu à consacrer « le droit à la différence ». C’est ainsi que les immigrés ont obtenu le droit de conserver une double nationalité, de construire des mosquées, de porter le voile, d’obtenir des menus spéciaux dans les cantines, des horaires réservés dans les piscines, des espaces particuliers dans les cimetières, des espaces de prière dans les entreprises, des dérogations de travail pour les fêtes religieuses… C’est le concept de la « société multiculturelle » qui a été érigé en modèle de référence, symbolisé par l’expression « le vivre ensemble ».

En outre les immigrés ont rapidement compris que l’immigration confère un grand nombre de droits. En principe les sociétés traditionnelles accordent aux étrangers des droits moindres qu’à leurs nationaux. C’est là un réflexe naturel : les étrangers doivent commencer par prouver leur volonté d’intégration avant que les générations suivantes puissent être naturalisées et accéder aux mêmes droits que les nationaux.

Rien de tel en France. Les immigrés ont bénéficié d’emblée des mêmes droits que les nationaux, au nom du principe républicain d’égalité universelle : mêmes droits au logement social, mêmes droits aux allocations et aux services publics tels que l’éducation gratuite.

En pratique les immigrés bénéficient davantage de ces allocations et services que la moyenne des Français en raison de leurs revenus faibles et de leurs familles nombreuses.

Les immigrés bénéficient même désormais de droits supérieurs à ceux des autochtones : pour faciliter leur intégration ont été mis en place en effet des mécanismes de « discrimination positive ». Les entreprises sont labellisées et subventionnées si elles recrutent des personnes d’origine immigrée (label diversité).

Rappelons aussi ce précédent célèbre : les personnes originaires des « quartiers » (qui sont dans presque tous les cas d’origine immigrée) sont dispensés de concours d’entrée à Sciences Po. Mieux encore, même les immigrés clandestins ont des droits eux aussi : en particulier le droit aux soins gratuits (AME).

Enfin la société d’accueil fait pire encore. Elle encourage les immigrés à adopter un état d’esprit de revendication voire de revanche. L’élite française dénonce les crimes et les mauvaises actions commises par la France et les occidentaux, les croisades, la traite des noirs, la colonisation, les crimes de la guerre d’Algérie.

Elle met en cause la responsabilité des occidentaux dans le sous développement des pays du sud (la colonisation, l’aide insuffisante, l’échange inégal, le néocolonialisme). Elle affirme que les immigrés sont contraints à l’immigration pour échapper à la misère dans ces pays « où l’on crève de faim ».

En France l’élite explique et excuse les difficultés engendrées par l’immigration (comme la délinquance et les incivilités) par le mauvais traitement que leur font subir nos sociétés égoïstes : « Ils sont parqués dans des ghettos, ils sont victimes du chômage, de la discrimination, du racisme ». De multiples associations se mobilisent pour appuyer les droits et les revendications des immigrés (manifestations de soutien aux sans papiers, droits au logement…).

Dans ces conditions, les immigrés se sentent encouragés à se présenter et à se considérer comme victimes ; et comme titulaires de droits dont ils peuvent à bon droit exiger le respect. Ils sont encouragés à considérer les français moyens comme des coupables, des salauds, des gens qui ont une dette à leur égard.

Dans ce contexte les immigrés n’ont aucune raison de devenir Français. La condition d’immigré est bien plus profitable. Elle procure des droits nombreux et une position moralement supérieure.

A en croire différents témoignages, il semble bien que les immigrés loin d’être reconnaissants n’éprouvent au contraire que mépris pour ce pays et cette population qui se laisse envahir, l’accepte, se flagelle et en redemande.

 

  • Sur le plan de l’identité, le communautarisme procure également aux immigrés des avantages supérieurs

Un autre facteur mérite d’être pris en compte. Par rapport à l’intégration, le communautarisme procure aux immigrés des avantages supérieurs en termes d’identité et d’estime de soi.

La condition même de l’immigré le place en effet mécaniquement dans une position généralement subalterne dans la société française (du fait de l’obstacle de la langue, de la non maîtrise des codes culturels, de la condition sociale initiale défavorable…).  S’ils choisissent de jouer le jeu de l’intégration (par le biais de l’école, des diplômes, du travail…), les immigrés extra-européens resteront dans la plupart des cas dans une position moins bonne que la moyenne de la population de souche, tant du point de vue social qu’économique et symbolique.

L’arrimage à leur communauté procure des avantages bien plus élevés : il permet des comportements de solidarité communautaire ; il permet aux immigrés d’être reconnus au sein de leur communauté ; et surtout il procure une identité plus valorisante (du fait en particulier de l’appartenance à la religion musulmane) que ne l’est celle attachée à la condition d’immigré.

L’effet de gratification que procure cette identité est renforcé par le fait que la population de souche éprouve de la crainte envers les immigrés et envers l’islam. S’il choisit la voie de l’intégration, l’immigré restera généralement dans une position de dominé : en faisant à l’inverse le choix du communautarisme, l’immigré devient celui qui fait peur et qui exerce une domination psychologique sur la population de souche.

 

  • Leur nombre élevé et croissant encourage les immigrés à refuser l’intégration

Mais la raison majeure et définitive pour laquelle les immigrés ne s’intégreront pas est leur nombre.

On peut estimer le nombre des immigrés originaires de pays non européens entre 13 et 15 millions de personnes. Chaque année, 400.000 immigrés non européens supplémentaires s’installent ou naissent en France (déduction faite des départs et des décès). Les immigrés sont d’ores et déjà majoritaires et parfois en situation de monopole dans un grand nombre de quartiers.

Compte tenu de l’importance de ces flux, l’intégration est impossible. On le constate d’ores et déjà. Dans les quartiers et dans les écoles où les immigrés sont dominants, ce n’est pas la norme du pays d’accueil qui s’impose mais à l’inverse la norme imposée par les immigrés. Les ressortissants de souche par exemple parlent avec l’accent arabe et se convertissent à l’islam.

Non seulement l’intégration devient impossible mais elle ne devient plus utile aux immigrés. Dans l’un de ses livres S. Huntington montrait que dans les États du sud des États-Unis, on ne peut pas vivre sans parler espagnol: il est en revanche tout à fait possible d’y vivre et d’y travailler sans parler un mot d’anglais. La situation est pire en France parce qu’elle concerne tout le territoire.

Il existe nous dira-t-on des immigrés parfaitement intégrés, même lorsqu’ils sont musulmans. Certains même sont paraît-il des adhérents du Front national. Cela ne changera pas pour autant nos conclusions. Ces immigrés intégrés sont de toute évidence en nombre réduit. En admettant que leur intégration soit sincère, on peut penser en outre que leur attitude positive à l’égard du pays d’accueil et des Français de souche ne résistera pas longtemps aux événements qui vont se produire. La méfiance et le ressentiment qu’éprouvent Français de souche et immigrés les uns envers les autres ne pourront que croître et évoluer vers une hostilité de plus en plus marquée. Dans ce contexte, les immigrés « intégrés » seront le moment venu conduits à effectuer un choix entre leur intégration à la France et leur appartenance à leur communauté d’origine.

On peut penser que dans la quasi-totalité des cas, ils prendront le parti de la communauté immigrée : parce que ce sera de ce côté-là que se situeront la force et la confiance ; et parce qu’ils y seront de toute façon contraints par leur communauté d’origine, le cas échéant de façon violente.

On peut douter de toute façon du bien fondé de ce postulat : « De nombreux immigrés sont très bien intégrés ». Il est possible de vérifier très facilement que ce n’est généralement pas le cas en faisant le constat suivant : lorsque la question leur est posée de connaître leur position concernant l’arrêt de l’immigration, ces immigrés bien intégrés déclarent le plus souvent qu’ils sont favorables à ce que la France reste un pays ouvert. Cela suffit à démontrer qu’ils nous sont en réalité hostiles.

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En France les immigrés peuvent se dispenser de se fixer un objectif d’intégration. Leur  nombre est tel et les flux d’arrivée sont tels que la démarche d’intégration n’est pas utile. Elle est peut même être pour eux contreproductive. Ils peuvent désormais nourrir une autre ambition, autrement plus enviable. Non pas s’intégrer mais dominer. Non pas se fondre dans le pays d’accueil mais le conquérir.

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01/11/2013

Communiqué

 

politique > marne Front national publié le vendredi 25 octobre

 

 

Le pasteur Blanchard, caution sociale du FN

 

 

 

 

Le pasteur Blanchard (à g.) et Pascal Erre. (© l'Hebdo du Vendredi)
Pascal Erre, le secrétaire de la fédération départementale du Front national, avait invité le pasteur Jean-Pierre Blanchard samedi 19 octobre. Une manière de mettre l’action sociale au cœur de la campagne des municipales, en particulier à Châlons-en-Champagne, où le patron du FN marnais est candidat. « Un conseil municipal doit être social. On ne peut pas être patriote sans être social, a-t-il expliqué, et on ne peut pas être social sans être patriote. » Ce qui a servi de raccourci pour l’idée suivante : « Il faut rétablir les frontières pour protéger les Français. »
Le pasteur luthérien à la retraite Jean-Pierre Blanchard sert donc de caution sociale au FN. S’il ne cache pas « avoir fait ses classes » au sein de mouvements d’extrême-gauche (LCR, maoïstes, Lutte ouvrière), Jean-Pierre Blanchard embrasse le FN avec les Le Pen, Jean-Marie et son épouse Jany, dans les années 90. « Je n’ai pas de lien officiel avec le FN », explique ce pasteur sans église, « parce que j’ai eu des problèmes avec mon synode ; je suis rattaché aujourd’hui à une église du Wisconsin, aux Etats-Unis ». Disons qu’il n’a plus de lien officiel avec le FN. Parce qu’en 1997, sur décision de Jean-Marie Le Pen, il entre au comité central du parti, dont il sort des suites de la division Le Pen - Mégret. Après avoir créé l’Action sociale populaire (distribution de vivres, de couvertures, de petit électroménager dans les rues de Paris) en 2005, aidée par « des militants FN, y compris des cadres, qui viennent faire les maraudes avec moi », explique-t-il, Jean-Pierre Blanchard réintègre l’organigramme officiel du parti comme responsable des actions sociales. Il n’a effectivement plus de fonctions officielles aujourd’hui.
Un pasteur qui a une vision effectivement très « national-populiste », comme il l’exprime, de l’action sociale : « L’échec des printemps arabes va amener une immigration massive que nous ne pouvons pas accueillir. » Opinion quelque peu contrastée avec un autre propos : « La préférence nationale, c’est un programme. Moi, je fais du social, je sers tout le monde. »
La préférence - qui a remplacé la priorité, lifting du FN oblige - nationale est revenue sans cesse durant le point presse de Pascal Erre et du pasteur Blanchard, comme un surf sur le climat actuel. Et le candidat à Châlons a pratiquement regretté que « la préférence nationale n’était pas dans la loi ; moi, maire de Châlons, j’appliquerai la loi ». Pascal Erre a également expliqué que, « maire de Châlons », il « réduirait l’assistanat, contrôlerait mieux l’action du CCAS (centre communal d'action sociale) », et qu’une fois « représenté au conseil municipal », il exigerait « plus de transparence ». Avant de promettre : « Si je deviens maire de Châlons, tout le monde pourra s’adresser à moi, je ne laisserai personne sur le bord de la route, et je créerai un service communal de fraternité française. »
Non seulement le pasteur Blanchard soutient Pascal Erre dans sa campagne électorale, mais il le voit « déjà gagnant, parce qu’il a envie ; il n’est pas dans le verbe, il est dans le concret ». Jusqu’à présent, pourtant, n’ayant jamais eu de mandat exécutif, Pascal Erre n’a pu être que dans le verbe.

 

10:48 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

31/10/2013

Avec Jean-Marie

Jean-Marie le 29 10 13.JPG

 

"Jean-Marie Le Pen était hier celui qui disait tout haut ce que la France pensait tout bas.Aujourd'hui Le- Pen dit tout haut ce que tout le monde dit tout haut."

Jean-Marie Le Pen

 

29/10/2013

Immigrationnisme : le mensonge à trois temps

Tribune libre de Paysan Savoyard

 

 

 

 

Pour mener à bien leur entreprise d’invasion massive, les immigrationnistes ont adopté, afin d’abuser l’opinion, une tactique du mensonge constituée de trois étapes : négation, relativisation, déresponsabilisation. Ils ont en quelque sorte utilisé dans le registre de la mauvaise foi une forme de gamme descendante : « c’est pas vrai, c’est pas grave, c’est pas nous« .

Cette opération d’enfumage par replis tactiques successifs a été appliquée aux deux volets du dossier : l’ampleur des flux migratoires d’une part, les difficultés engendrées par l’immigration de l’autre.

  • La négation : « C’est pas vrai »

La négation a constitué le premier temps de l’entreprise de mensonge immigrationniste. Les immigrationnistes ont ainsi nié pendant des décennies l’importance des flux migratoires, affirmant que les arrivées d’immigrés n’étaient pas considérables.

Ils ont mis par exemple en avant le fait que la proportion des étrangers dans la population n’est pas supérieure à ce qu’elle était au début du siècle précédant. Cet argument est doublement falsificateur. D’une part les immigrationnistes font semblant de croire que l’immigration européenne de la première moitié du 20e siècle est de même nature que l’immigration maghrébine et africaine. Surtout le raisonnement fondé sur la proportion d’étrangers est évidemment sans valeur pour rendre compte de l’ampleur de l’immigration puisqu’un grand nombre d’immigrés sont de nationalité française.

Autre mensonge de la même eau. Pour faire croire que les flux restent limités, les immigrationnistes mettent en avant le « solde migratoire » qui n’est que de 54 000 par an (Source INSEE). Or le solde de l’INSEE, en dépit de son nom, ne mesure pas l’immigration puisqu’il concerne aussi les Français. Ainsi un Français partant travailler quelques années à Londres réduit le solde migratoire, tandis qu’il l’augmente à son retour. En réalité le flux annuel d’immigrés supplémentaires, naissances comprises, est de l’ordre de 400.000.

Même stratégie du mensonge concernant l’intégration des immigrés. Les immigrationnistes ont nié pendant des décennies que l’immigration créait de graves difficultés. Ils ont nié notamment qu’elle était la source majeure de la délinquance, en faisant valoir là encore que les délinquants étrangers ne représentaient qu’une minorité (or les délinquants, quoique le plus souvent originaires de l’immigration, possèdent fréquemment la nationalité française).

De même on a longtemps entendu les immigrationnistes affirmer que les difficultés concernaient les immigrés des premières générations mais que l’intégration s’opèrerait d’elle-même avec le temps. La réalité est exactement inverse. La première génération d’immigrés venue dans les années soixante pour travailler (sans leur famille) n’a pas créé de grosses difficultés.

Ce sont précisément les générations suivantes qui posent des problèmes croissants, alors même qu’il s’agit le plus souvent de personnes de nationalité française et nées en France. Du coup, les immigrationnistes ont depuis longtemps abandonné l’argument.

 

  • La relativisation : « C’est pas grave »

Élément majeur pendant des décennies de l’entreprise de mensonge organisé, la négation pure et simple continue à être utilisée. Cependant les immigrationnistes ont dû mettre en œuvre, de façon complémentaire ou alternative, une seconde étape : celle de la relativisation.

L’opinion en effet a fini par ne plus être tout à fait dupe des mensonges immigrationnistes : il est devenu progressivement évident pour tout le monde que les flux migratoires étaient considérables ; qu’ils ne se tarissaient nullement ; et que l’intégration était un échec flagrant. La propagande immigrationniste se heurte au constat quotidien que chacun est amené à faire en observant la composition de la population d’une rame de métro prise au hasard.

Pour relativiser l’ampleur des flux, les immigrationnistes affirment désormais que « l’immigration a toujours existé, la France ayant de tout temps été un pays d’immigration ». Il s’agit là encore d’un mensonge. De même les immigrationnistes affirment que « l’immigration est comparable à ce qu’elle est dans les autres pays européens ». Ce qui n’est pas faux, certes, pour le coup : c’est d’ailleurs précisément pourquoi les autres européens connaissent les mêmes considérables difficultés !

Les immigrationnistes cherchent également à relativiser l’impact du phénomène en faisant valoir que l’entrée de « quelques dizaine de milliers d’immigrés par an » représente peu de chose pour la population d’un pays de 63 millions d’habitants. Cet argument manipulatoire est parfaitement malhonnête puisqu’il omet de préciser que ces entrées supplémentaires viennent s’ajouter à un stock de population immigrée déjà considérable (nous évaluons pour notre part le nombre des immigrés non européens à un niveau compris entre 13 et 15 millions de personnes).

Concernant l’intégration, la négation des difficultés devenait également difficile, le nombre des Français ayant eu maille à partir avec les immigrés étant devenu considérable (Qui désormais n’a pas été au moins une fois toisé, menacé, humilié, frappé ou volé ou n’a pas été du moins le témoin d’une scène de ce genre ?). Les immigrationnistes ont dû là aussi mettre en œuvre une argumentation visant à relativiser les difficultés.

Ils ont d’abord affirmé que « l’intégration se fait dans la plupart des cas de façon globalement satisfaisante, les immigrés posant problème ne représentant qu’une infime minorité ». Cet argument est une fois de plus grossièrement mensonger. Les chiffres officiels de la délinquance suffisent à prouver que les « difficultés d’intégration » des immigrés ne concernent pas qu’une petite minorité.

Il y a 3,5 millions de crimes et délits par an, pour lesquels 1 million de coupables, le plus souvent originaires de l’immigration, sont identifiés (encore faut-il rappeler que ces chiffres officiels ne représentent qu’une partie de la réalité, les statistiques de « victimation » montrant que la délinquance réelle est trois fois supérieure).

La lecture des faits divers confirme que les délinquants des cités loin d’être quelques poignées sont au contraire très nombreux. Les émeutes d’importance variable qui se produisent tous les jours dans telle ou telle des 800 ZUS que compte le territoire mettent ainsi chaque fois la police aux prises « avec des dizaines de jeunes » (des centaines à Trappes au mois de juillet 2013).

Les immigrationnistes avancent un dernier argument relativiste. « Certes il y a des difficultés: mais les choses finiront pas s’arranger avec le temps, si nous consentons des efforts suffisants pour lutter contre le racisme, les discriminations et les handicaps sociaux ». Là encore l’argumentaire ne correspond en rien à la réalité.

D’abord parce que les efforts consentis par la société française au bénéfice des immigrés sont d’ores et déjà considérables. Ensuite parce que la poursuite de l’immigration rend illusoire l’enclenchement de tout processus d’intégration.

 

  • La déresponsabilisation : « C’est pas nous »

Les immigrationnistes n’ont pas encore fait mouvement vers la position de repli de leur tactique argumentative : la déresponsabilisation.

Elle constituera la ligne de défense ultime, lorsqu’il sera devenu évident que les affirmations négatrices et relativistes sont mensongères. Lorsqu’il sera devenu patent que les flux migratoires sont énormes ; qu’ils sont sans précédent historique ; que la France et l’Europe sont envahies par des populations venues essentiellement d’Afrique ; que les Français et les Européens sont en train de devenir minoritaires et d’être marginalisés dans leur propre pays.

Lorsque que tous les Européens éprouveront chaque jour que l’immigration invasive signifie pour eux appauvrissement continu, implosion des services publics et de la protection sociale, hausse ininterrompue des impôts, dégradation de l’environnement, hausse continue du prix du logement.

Lorsque les Français auront bien conscience qu’en devenant progressivement minoritaires, face à une population immigrée jeune, en pleine santé, arrogante et agressive, ils devront à tout moment baisser les yeux, descendre du trottoir et limiter leurs déplacements dans le temps et dans l’espace. C’est à ce moment que les immigrationnistes se replieront sur la ligne de défense finale : « C’est pas nous ».

Les immigrationnistes nieront alors qu’ils ont pu avoir une responsabilité dans la catastrophe. Ils rejetteront même la faute sur la population française. Ils diront que l’immigration est une conséquence du comportement des Français qui ont laissé aux immigrés « les sales boulots » et de l’aide insuffisante des pays riches obligeant les immigrés à quitter les pays « où l’on crève de faim ». Ils ajouteront que « si les choses se passent mal, c’est parce que les immigrés, en butte au racisme, n’ont pas été bien accueillis ».

Les immigrationnistes achèveront de se défausser en prétendant que de toute façon tout cela était inévitable : « Quelles qu’aient pu être les politiques mises en œuvre, il était de toute façon impossible de s’opposer aux flux migratoires, consécutifs à la démographie mondiale et aux écarts de richesses ».

Or tous ces arguments ne sont que poudre aux yeux : loin d’être inévitable, l’immigration est le résultat d’une politique délibérée, constante, continue, conduite par l’oligarchie depuis cinquante ans, pour servir ses intérêts économiques ou ses visées idéologiques.

Cette politique a donné lieu à de nombreuses décisions parfaitement identifiées, assumées et confirmées par les gouvernements successifs: autorisation du regroupement familial, lois créant des nouvelles modalités d’accession à la nationalité française, création de l’AME pour les clandestins, interdiction de la « double peine », régularisations de clandestins, etc.

C’est sans doute la première fois dans l’Histoire qu’en provoquant, accompagnant et organisant une immigration invasive, les dirigeants d’un pays trahissent aussi délibérément leur peuple et organisent sa disparition.

**

Les immigrationnistes ont abandonné pour l’essentiel la négation et en sont à l’étape de la relativisation. Ils avancent aussi de temps à autres des arguments du troisième type, en affirmant par exemple que « c’est l’extrême droite qui, en mettant de l’huile sur le feu, est responsable des tensions ».

Il faut apporter cette précision. Quand ils en seront à tenir le discours du « C’est pas nous », les immigrationnistes le feront probablement depuis un pays étranger. Lorsqu’en effet la France aura été définitivement envahie, tiers-mondisée et ensauvagée, les chefs immigrationnistes auront depuis longtemps plié bagage.

 

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25/10/2013

Impressions de maraude par Julien Sanchez

                      

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Mardi dernier, j'ai fait quelque chose que j'avais envie de refaire depuis ma premiére sortie en 2010.

Le Pasteur Blanchard, Président de l'Action Sociale Populaire (l'ASP), m'a fait le plaisir de m'inviter, avec mon ami, Gilles Clavel (secrétaire départemental du FN de Seine Saint Denis), à participer à la campagne  de maraudes pour nos sans abris.

Pendant toute l'année, le Pasteur et ses quelques bénévoles, parfois entourés d'élus et cadres du Front National ou de la généreuse et très humaine Jany Le Pen, vont tourner dans Paris.

Le but de ces maraudes : Bien plus que d'apporter de la soupe, du café, des couvertures, des vêtements ou des chaussures à nos sans abris (qui vont dans quelques semaines affronter des températures indécentes) : leur apporter avant tout de la chaleur humaine, de l'amitié, mais aussi un suivi.

 

Mardi, toute la soirée et une bonne partie de la nuit, c'est ce que nous avons fait ensemble.

Et j'en garde un souvenir ému et positif.

Le souvenir de rencontres.

Rencontres avec ces gens (Stéphane, Yves, Igor, Romain, Adrien et les autres…), ces gens qui ne possèdent rien, qui vivent dehors, à quelques pas des immeubles cossus et de la jeunesse dorée parisienne, et qui ont pourtant l'essentiel : une grandeur d'âme et la chaleur humaine.

Pour chacun d'eux ce soir-là, nous avons pu nous rendre utiles. En leur donnant des aliments ou en leur faisant choisir des vêtements, mais nous avons aussi parlé, discuté.

Certains ne quitteraient pour rien au monde la rue. D'autres vont ou aimeraient changer.

Tous nous ont accueillis avec le sourire et des regards qui en disaient long.

 

Regards de détresse, de gens perdus pour les uns.

Regards dignes, pétillants, souriants, généreux et chaleureux malgré leur situation précaire pour les autres.

 

De Sèvres à la Porte d’Orléans, de Denfert-Rochereau à Austerlitz en passant par Place d’Italie, le Jardin des Plantes, Saint-Michel ou encore rue de Rivoli, cette soirée a permis de constater à nouveau qu'une autre société, parallèle, existe dans nos rues. Celle de ces gens (« 10 000 à Paris, dont 3 000 dans le XIIIe arrondissement » selon les bénévoles) qui n'ont rien, qui ne demandent rien mais qui ont une richesse : l'indépendance par rapport à notre société de consommation devenue égoïste et individualiste (indépendance qu'ils paient le prix fort).

 

L'autre élément marquant de cette soirée est le manque de moyens accordé par l'Etat au suivi des sans abris.

Comme pour le Téléthon, comme pour le Sidaction, force est de constater que l'Etat compte sur la générosité des gens, sur les bénévoles, sur les dons.

Mais à vrai dire, si tout cela n'existait pas, que seraient nos sans abris aujourd'hui ? Quels dispositifs aidés sont réellement efficaces pour ces sans abris qui, selon les bénévoles, sont de plus en plus chassés et humiliés par la Préfecture de Police car l'Etat veut cacher la misère sans la résoudre (Souvenez vous des déclarations du Député UMP Patrick Balkany qui, croyant répondre à une télévision américaine, indiquait il y a quelques années qu'il n'y avait plus aucun sans abri à Paris - cachez cette misère dont je suis responsable et que je ne saurais voir -).

 

Il serait temps aujourd'hui en France de revoir complètement notre politique sociale.

Comment accepter en effet qu'une immigration qui vient d'arriver ait droit à tout (logements aidés, soins gratuits, etc.) alors que nombre de Français et d'européens sont dans le froid dans nos rues, sans soutien et que quelques uns en arrivent par exemple à la solution extrême de devoir soigner leurs problèmes de dents en se les arrachant à vif, comme nous l'a raconté en détails ce soir-là une bénévole de « La Croix Rouge » (croisée pendant notre tournée), ce qui a eu le don de nous glacer le sang.

Si un soutien leur était apporté dès le départ, presqu’aucun ne nous dirait faire le choix volontaire de rester dans la rue.

Car bien souvent, l'élément déclencheur est une dépression, une rupture, un mal être : autant de causes sociales et/ou économiques qui pourraient être traitées et solutionnées si on en prenait la peine, si on s'intéressait aux gens, au lieu de se détourner de l'humain.

 

Parce qu'ils prennent justement la peine (et le plaisir) de leur venir en aide avec leurs petits moyens, je voudrais en conclusion apporter un grand coup de chapeau au Pasteur Blanchard et à ses bénévoles de l'ASP, tous authentiques et humains, connaissant un nombre impressionnant de sans abris parisiens par leurs prénoms, connaissant leurs vies, leurs parcours, parce qu'eux font l'effort malgré le fait qu'ils soient bénévoles, de s'intéresser à ceux à côté de qui beaucoup passent sans s'arrêter, sans répondre à un "bonjour" par un "bonjour", ni même sans se retourner pour savoir s'ils sont simplement en vie.

En attendant que le Front arrive au pouvoir et prenne des mesures efficaces, si vous le pouvez, aidez cette association à se développer. Si vous ne pouvez le faire financièrement, faîtes-le un soir humainement en donnant de votre temps, ou donnez simplement des couvertures, des grandes chaussures ou des vêtements chauds. Dans la rue, un vêtement ne dure pas bien longtemps et les besoins sont importants. Avec l'équipe du Pasteur, c’est sûr, ils trouveront preneurs !

 

Julien SANCHEZ.

Membre du Comité Central du FN

Elu au Conseil Régional du Languedoc-Roussillon

Candidat aux élections municipales de mars 2014

 

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23/10/2013

MARAUDE DU 22 / 10 / 2013

22/10/2013

Sortir du système partisan

 Pour entrer dans une vision politique au service du bien commun

 

Béatrice Bourges est interrogée dans Présent. Extraits :

 

"[...] Ma conviction est que tous les partis politiques existants ne sont pas intrinsèquement porteurs d’une véritable vision anthropologique, et que la vie politique à venir connaîtra une rupture à son sujet, précisément. D’un côté, il y aura ceux qui se reconnaissent dans la forme de société individualiste et hédoniste portée par le gouvernement actuel, mais initiée par les gouvernements précédents, quels qu’ils soient. L’homme y est réduit à un producteur-consommateur qui se suffit à lui-même et qui n’a plus de transcendance. Le désir y devient un droit. C’est très exactement le germe du totalitarisme, car ce sont toujours les plus faibles qui en font les frais. De l’autre côté, il y aura ceux qui reconnaissent l’homme dans son essence et dans sa transcendance. Celui-là sait qu’il n’est qu’un maillon de l’humanité, et il accepte la faiblesse et la fragilité de l’homme en tant que force de la société.

C’est un paradoxe ? Mais je suis persuadée que la force d’une société réside dans l’accueil qu’elle fait aux plus faibles. C’est aussi chrétien. Mais dans ce monde où prévaut le mythe du surhomme, et même du super-enfant, de l’enfant parfait, donc déshumanisé, la société ne tient dans son humanité que par la place qu’elle fait aux plus faibles et aux plus fragiles, en reconnaissant qu’elle a un Créateur. Que l’homme ne se suffit pas à lui-même. Il a cette relation verticale, mais aussi une relation horizontale qui lui fait dire : « Je ne suis rien sans les autres. »

La rupture se fera là-dessus, elle pourra se faire dans chacun des partis actuels. La politique de demain sera de l’ordre du « métapartisan » : ce à quoi je travaille maintenant, c’est de savoir comment traduire ces convictions en langage politique et aider ceux qui, dans chaque parti politique, pensent cela. Pour qu’ils puissent en toute liberté sortir de leur système partisan pour entrer dans une vision politique au service du bien commun.

Il faut reconnaître que c’est difficile pour les hommes politiques, car pour le moment rien d’autre n’est proposé. Il faut leur demander d’être des héros, mais tout le monde en a-t-il l’étoffe ? Il faut donc travailler à leur offrir la plate-forme nécessaire, mais aussi la pensée nécessaire. Notre objectif est de faire tomber le système, de reprendre le pouvoir, et c’est sur cela que je mets des mots. Si nous voulons que notre concept devienne réalité, il faut essayer de reprendre le pouvoir, et essayer de le reprendre rapidement pour éviter que les dégâts ne soient encore plus grands. [...]

Il faut d’abord fluidifier les relations entre les partis et en finir avec la rupture artificielle : faire sauter ce « front républicain » absurde, insensé, inventé par Mitterrand qui doit d’ailleurs se frotter les mains car c’était un plan de génie. Le système s’effondrera alors de lui-même. A l’intérieur de l’UMP, on voit déjà les divisions entre Copé et Fillon, les pas en avant et en arrière, mais à l’intérieur du Front national on observe aussi ces divisions. Je crois que le FN tient grâce au système qu’il appelle « UMPS » – c’est d’ailleurs joliment dit parce que c’est vrai – mais si l’UMPS n’existait pas je ne sais pas ce que deviendrait le Front national puisque, je pense, il est lui-même traversé par cette rupture. Quand ce système tombera, il va bien falloir que le Front national se questionne sur ces sujets qui sont les vrais sujets, il y sera obligé.

Ce que je reproche aux partis politiques, quels qu’ils soient, c’est de ne pas avoir de colonne vertébrale. Ils proposent des mesures cosmétiques comme solutions à de vrais problèmes : l’insécurité, la nation, la justice, l’économie, la dette… Mais ils oublient la colonne vertébrale du bien commun : cet équilibre très subtil entre l’intérêt général et le respect des personnes.

Lorsque le système s’effondrera, le Front national sera obligé de se poser ces questions, puisqu’il deviendra le seul parti dominant. Se bornera-t-il à proposer des mesures contre l’immigration, contre l’insécurité, contre l’Europe ? A ce propos, je ne dis pas du tout qu’il a tort – mais ce n’est pas un programme, c’est du « contre ». Quelle est la société de l’espérance qu’il proposera ? [...]"

 

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