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11/02/2014

Clause de conscience des maires :

 

 Ce que ne dit pas le Conseil Constitutionnel

                                                                                       
 
 

La décision du Conseil Constitutionnel de refuser l'exercice d'une clause de conscience par les maires opposés au mariage unisexe a été jugée par certains "contraire aux engagements du président de la République", lors de son intervention au congrès des maires de France il y a un an.

Des élus ont annoncé leur intention de déposer une proposition de loi pour rendre légale une telle clause de conscience. Certains évoquent un recours contre la circulaire Valls qui menace de sanctions judiciaires les maires récalcitrants. D'autres veulent saisir la Cour européenne de droits de l'homme... Ces réactions sont généreuses : elles manifestent une volonté de ne pas abandonner le combat. Mais elles démontrent aussi une erreur de jugement qui, dans les circonstances extrêmes que nous vivons, les condamnent à l'échec.

Le Conseil Constitutionnel a affirmé par deux fois qu'il n'y a rien dans la constitution qui puisse protéger la République de l'idéologie du genre : en juin lorsqu'il s'est prononcé sur la loi Taubira, et hier lorsqu'il a statué sur la clause de conscience des maires. Ni le droit de l'enfant à être éduqué par un père et une mère, conformément aux traités internationaux ratifiés par la France, ni l'interdiction d'être poursuivi pour ses opinions, conformément à la déclaration universelle des droits de l'homme, n'auront constitué des remparts légitimes contre une loi injuste. Le Conseil Constitutionnel l'a confirmé : la République est légalement sans défense face à une idéologie qui s'est infiltrée jusqu'au sommet de l'Etat. La loi Taubira, la circulaire Valls, la réforme Peillon, les nominations au Comité d'éthique par François Hollande : tout cela relève d'une même idéologie qui vise à imposer en France une société trans-genre.

Le Printemps Français n'exprime aucune surprise face à la décision des sages, car il n'a jamais confondu la légalité avec la légitimité. Peu importe à ses yeux que la loi soit conforme à la constitution. Cette base juridique, humaine et passagère, ne l'emporte pas sur les données intangibles de la nature humaine. Celle-ci porte en elle-même une dignité que la constitution n'a pas le droit de nier. Notre tâche de citoyens libres et conscients est de le rappeler.

Dans quelques mois, les français seront appelés à élire leurs maires. Ils savent désormais qu'ils n'éliront qu'un agent d'Etat privé de toute conscience. De telles élections ne pourront être qu'une parodie de démocratie. Il appartient à chacun d'en tirer les conséquences.

 

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07/02/2014

Maraude du 06/02/2014.

Cliquer ICI

Impressions de maraude d’Yvon Flahaut, SD de la Somme, de Laure Simonnot et d’Alexandre Simonnot, SD du Val-d’Oise

 

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Le rendez-vous a lieu porte d’Italie ce mardi 21 janvier, et il est 21 heures. Nous nous retrouvons avec le pasteur BLANCHARD, son épouse Catherine. Florence, une adhérente de la Somme s’est jointe également à nous.

Nous partons non pour une visite de Paris by Night, mais pour parcourir les grandes rues de la capitale à la recherche de personnes qui n'ont que des abris de fortunes, une tente, un carton, une couverture et même parfois rien juste leurs habits, pour les préserver du froid de l'hiver.

Nous commençons par la rue d'Alésia, ou là nous croisons le SAMU social qui s'occupe d'un sans-abri. Nous descendons, nous lui proposons des habits et du café. L'homme tousse beaucoup, une personne du SAMU nous dit qu'ils vont l'emmener dans un centre pour la nuit.

Nous repartons dans les rues, là arrêt au métro aérien, trois hommes dorment sur des grilles d’air chaud. Nous sortons de la voiture et nous allons les voir. La joie sur leurs visages d'avoir un peu de chaleur humaine. Vêtements, chaussures et café sont distribués. Nous discutons un peu avec eux mais non ne pouvons pas trop nous attarder, parce que nous devons continuer notre route dans la capitale.

Nous retrouvons la vedette de nos maraudes qui est devenu notre ami, Francis, un homme d’une soixantaine années. Cela fait dix-huit ans qu’il n’a comme abri que l’entrée du garage d’un immeuble. Un peu plus loin nous voyons un groupe de quatre personnes sur une bouche de chauffage, nous distribuons habits, chaussures et café.

Nous voilà arrivés Gare d’Austerlitz, là sur une bouche de chaleur une tente. L’homme qui dort dedans, nous le connaissons bien, c’est Michel qui vit dans la rue depuis des années aussi. Un groupe de personnes vient à notre rencontre. Eux aussi ont besoin d’habits, nous leur donnons des habits, des chaussures, des écharpes et des bonnets. Quelle misère nous voyons en si peu de temps !

Mais nous n’avons pas fini direction place Saint Michel. Où là nous voyons une scène des plus dures : une famille avec deux enfants, un de 3 ans et l’autre encore plus jeune ! La maman nous demande des couches, mais nous n’en avons pas de couche, comment pouvions nous savoir qu’une famille entière puisse dormir dehors... Nous leurs donnons habits et tout ce que nous pouvons, pour aider cette famille dans la misère.

Direction les quartiers chics, rue de Rivoli et là un jeune homme vient nous voir et nous propose des baguettes de pain toutes chaudes que nous donnons aux personnes qui dorment sur les arcades dans des duvets à même le sol sans matelas.

Comment peut-on en dire davantage, de la misère encore et toujours dans toutes les rues que nous avons sillonnées. De la misère à tous les coins de rues. Nous finissons notre maraude devant les grands magasins où là aussi nous distribuons des habits aux sans-abris qui dorment devant les portes.

Nous finissons ainsi notre maraude vers une heure du matin avec plein de joie dans nos cœurs, pour avoir donné en quelques heures une peu de réconfort à toutes ces personnes qui sont regardées la plupart du temps comme des bêtes curieuses alors que ce sont des femmes et des hommes comme nous. Leur seule différence, c’est la rue avec son cruel et impitoyable quotidien...

 

Yvon, Laure, Alexandre

 

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04/02/2014

Facebook surveille même ce que vous avez « failli » publier…

 

Que savait-on déjà de Facebook ? Que ce que l’on y mettait n’avait de privé que le nom. Que cette photo de vous, roulant sous la table, à l’issue de la soirée d’intégration de votre école de commerce, destinée à l’origine à n’être partagée qu’avec vos copains de biture, finirait peut-être, cinq ans plus tard, par être examinée par celui qui, sans elle, aurait pu devenir votre employeur.


 

On savait aussi que ce qui était publié l’était pour la vie. Ces blagues graveleuses, ces prises de position à l’emporte-pièce que vous avez publiées avec l’inconséquence de vos 18 ans, puis supprimées en rentrant dans la vie active parce qu’elles ne siéent plus avec votre condition de cadre respectable, n’ont pas réellement disparu pour qui se donnerait les moyens de les retrouver.

 

On le savait et on l’avait accepté. Parce qu’on ne peut rien y faire. Parce que Facebook est plus fort que vous. Le symbole même de la servitude volontaire.

 

Ce que l’on ne sait pas – ce que l’on vient d’apprendre –, c’est que ce flicage à perpétuité concerne aussi ce que vous n’avez jamais publié. Seulement à peine esquissé. Ces mots tapés en vitesse sous le coup de l’émotion. Ces insultes outrancières, ces déclarations ampoulées, ces réponses mal torchées et mal ficelées qui, d’un coup, vous ont fait honte et que vous avez effacées avant de les poster comme on roule en boule une lettre que l’on n’enverra jamais, sont conservées par Facebook. À la manière de ces brouillons qui s’enregistrent au fur et à mesure sur Gmail…

 

On dit qu’avec Facebook, on n’a pas de vrais amis. Mais on a, semble-t-il, un vrai ennemi.

C’est ce que révèle une étude publiée par deux Américains travaillant pour Facebook et ayant précisément étudié le comportement « d’autocensure » de cinq millions d’utilisateurs anglophones. Parce que vous pensiez peut-être qu’une boîte ambitieuse comme Facebook n’avait pas de service Recherche & Développement ? Qu’elle se contenterait de vivoter ad vitam sur le concept d’amitié virtuelle sans chercher d’autres débouchés pour tout ce qu’elle peut stocker, comme un équarrisseur qui se contenterait de brûler les carcasses sans vendre le cuir ni la fourrure ?

 

Au Zuckerbergland, pas de droit à l’oubli, au repentir, aux mots qui dépassent la pensée. Et ces non-dits, ou plutôt ces non-écrits, ont évidemment un prodigieux intérêt puisqu’ils sont le reflet de votre impulsivité primaire avant qu’elle ne soit bridée par la raison. Le début du flicage de l’esprit, en somme, car ce que l’on a manqué écrire, c’est ce que l’on a pensé très fort… à l’état brut, avant d’être aseptisé, limé, arrondi, contrôlé et déclaré bon pour l’exportation vers les amis. Un prodigieux intérêt commercial, mais aussi – pourquoi pas ? – judiciaire… Vous avez le droit de garder le silence, tout ce que vous posterez, mais aussi tout ce que vous avez failli poster, pourra être retenu contre vous.

 

On dit qu’avec Facebook, on n’a pas de vrais amis. Mais on a, semble-t-il, un vrai ennemi. Par un curieux paradoxe, les réseaux sociaux risquent bien, à terme, d’aliéner aussi puissamment la parole qu’ils l’ont libérée ces dernières années.

 

Gabrielle Cluzel dans Boulevard Voltaire

10:00 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

31/01/2014

Mais où est donc passé Flahaut ?

Publié le 25/01/2014 à 16:49 par fninfos80
 
 

Nous l'avons retrouvé en pleine nuit avec ses amis de l'action sociale populaire en train de distribuer des vêtements chauds, du café et du thé aux SDF dormants malheureusement dehors. 

 

De gauche à droite : Laure, Yvon Flahaut, le Pasteur Blanchard, Florence et Alexandre Simonnot

 

Lui, il a l'habitude de nous voir. Très lucide il a même participé au tournage d'un film !

 

Les deux enfants de trois et quatre ans dorment à même le sol...

 

Mais surtout un peu de dialogue : ça réchauffe le coeur

 

28/01/2014

La République veut pouvoir endoctriner tous les enfants : vers la fin de l’école à domicile ?

 

 

 

 

Tout est dit dans l’introduction de cette proposition de loi déposée au Sénat le 18 décembre 2013 (par des membres de l’UMP) :

 

« L’un des buts de la scolarisation de l’enfant est sa socialisation. Celle-ci nécessite une éducation qui ait une dimension collective, qui lui permette de découvrir la diversité des conditions et des cultures des enfants de son âge et de rendre son développement plus harmonieux.

Dans cet esprit, l’éducation à domicile par la famille ne peut être qu’une situation exceptionnelle, liée à l’état de santé ou à l’incapacité permanente ou temporaire de l’enfant.

 

Elle ne peut être le prétexte d’une désocialisation volontaire, destinée à soumettre l’enfant, particulièrement vulnérable, à un conditionnement psychique, idéologique ou religieux.

 

La présente proposition de loi, qui respecte l’esprit de la convention internationale relative aux droits de l’enfant, ratifiée par la France en 1990 (et notamment les articles 3, 13, 14 et 29 alinéas 1er a) et d) vise donc à redimensionner cette possibilité en la limitant aux cas d’incapacité et à la soumettre à un contrôle de professionnels agréés par l’Éducation Nationale sans faire pour autant disparaître l’enquête sociale de la commune ».

 

Sous prétexte que les parents ne doivent pas « endoctriner » leurs enfants (alors que c’est leur droit le plus strict de les éduquer et leur transmettre ce qu’ils veulent), la République totalitaire entend leur bourrer le crâne avec ses lubies idéologiques ! Cosmopolitisme, « gender », shoahtisme, immoralité, etc.

 

Source LSB

09:42 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

24/01/2014

PERSONNE N'EST VRAIMENT A L'ABRI.

 

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Impressions de maraude

par Jean et Béatrice Chabernaud,

membres fondateurs de l'A.S.P.

 

 

 

Rue d'Alésia, à côté de l'église Saint-Pierre de Montrouge, deux hommes se réchauffent sur une grille d'aération du métro. Un carton leur sert de matelas, ils ne possèdent rien d'autre. Dormir dans la rue nuit gravement à la santé. Nous leur proposons du café, de la soupe et à chacun une modeste couverture.Charité en partage : ils nous remercient d'une façon à la fois digne et respectueuse.

 

 

Vingt-deux heures, nous roulons avec le pasteur Blanchard, Catherine son épouse  à la rencontre de ceux qui vivent dans la rue : écouter, parler, distribuer vêtements, chaussures linge de rechange, brosses à dents... Une maraude, c'est çà. Le périple de ce soir va en prime réunir à nouveau les pionniers de l'A.S.P, depuis les  repérages dans l'Essonnne, à la toute premiére maraude en 2007.

 

Qui peut ignorer la pauvreté qui, de plus en plus se répand dans Paris et s'insinue, peu à peu, presque partout en province ? L'aveuglement et l'indifférence ne mettront personne à l'abri. Mais, côtoyer à nouveau les yeux dans les yeux ces prisonniers de la rue remet encore plus les pendules à l'heure.

 

 

Pourtant, il faut garder espoir et s'armer de courage, comme notre ami Françis ancien ouvrier , qui aujourd'hui dort à l'entrée d'un garage, à cinq cent métre de la place d'Italie. Il nous accueille avec joie, empressementet un grand désir d'échanger des idées.

 

 

A présent, nous longeons le métro aérien, ligne Nation-Etoile, de haltes sommaires en refuges plus établis. La petite colonie polonaise de Sèvres-Lecourbe est toujours là. Les uns jouent aux cartes avec animation, les autres, plus discrets, s'apprêtent à dormir car ils travaillent demain. Les chiens méditent, la caravane s'arrête. Congratulations, discussions, distributions et nous repartons.

 

 

Vers Chevaleret, nous réveillons des "roumains" qui occupent les amènagements sportifs, grillagés et empèche-misères de la ville. Ils acceptent très volontiers les vêtements que nous leur proposons et nous saluent d'un air à la fois ébahi et endormi.

 

 

Enfin, résolument installés au milieu de sacs, de vaisselle, de bouteilles, de cageots de nourriture et de peluches, un cambodgien et deux français nous reçoivent, d'un air affable, dans leur domaine sous les voûtes du métro qui, à cet endroit, rentre sous terre... Vraiment à l'abri ?

 

 

Il est une heure du matin, on nous dépose à deux pas de chez nous. Le Pasteur et Catherine continuent comme ils continuent tous les dix jours.

 

 

Jean et Béatrice Chabernaud

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22/01/2014

MARAUDE DU 21 / 01 / 2014

21/01/2014

Pourquoi manifester ces prochains dimanches ?

 

 

Pourquoi manifester ?


Pris par une certaine fatigue, on peut se demander à quoi tout cela peut bien servir. Et oublier alors qu’il est difficile de se plaindre qu’on n’est pas entendu si on ne cherche pas à se faire entendre. Les médias ont bien du mal à comprendre les désapprobations silencieuses. Ils ne connaissent que les grands nombres et les agitations visibles.
La répétition et la constance jouent aussi un rôle dans l’espace public. Ne pas avoir été écouté une première fois ou une première année ne suffit pas à expliquer qu’on rentre chez soi. Certains pensent qu’une protestation massive ne sera pas oubliée. Il faut au contraire beaucoup de répétitions pour que les médias accordent un petit espace à la résistance.
Il n’est pas non plus nécessaire d’avoir une perspective de succès rapide pour s’engager. Il peut y avoir bien de l’honneur dans une action pour une cause juste, même si elle semble inutile. Ceux qui ont lu le Seigneur des anneaux de Tolkien se souviennent certainement de la bataille de Pelennor, quand les cavaliers venus du nord chargent à l’heure de la plus profonde obscurité, sans espoir visible, mais pour rester fidèles à leur alliance et à l’esprit de jeunesse et de liberté qu’ils ont su retrouver.

Pourquoi manifester pour la Vie ?


L’avortement continue à déchirer en silence la société française. Un quart des femmes y passeraient au cours de leur vie et le profond malaise qu’elles éprouvent à propos de l’avortement n’est jamais écouté dans l’espace public. Le gouvernement veut même aller encore plus loin en étouffant le plus possible la voix méconnue du réel à propos de « l’IVG » qui n’est pas une interruption mais une suppression, qui ne supprime pas une grossesse mais un homme et qui bien souvent se fait à contre cœur. C’est avec notre argent que le gouvernement a payé un site internet prétendument neutre et objectif. On n’y trouve pas un mot sur les douleurs de l’avortement, et pas un mot non plus sur les alternatives possibles pour celles qui veulent y échapper.
Manifester est donc un moyen de faire entendre un peu la voix des oubliés et des inconsolables. C’est une possibilité de parler de tous ces enfants interrompus, transformés en déchets et en matériau de laboratoire. Parler pour eux, c’est aussi parler pour ceux qui ne sont plus désirés et qu’on méprise si facilement, les isolés, les grands malades, les prisonniers méprisés et les vieux abandonnés.


Appeler au changement de la loi, c’est un début insuffisant mais nécessaire. Cela peut en effet être un début de mouvement vers un grand effort de charité en faveur des mères, des pères et des enfants du mauvais moment. L’avortement se nourrit bien souvent de la gêne matérielle et des obstacles pratiques à l’éducation d’enfants quand on est jeune et précaire. Qui dira comment les jeunes mères réagiront si elles savent qu’elles pourront trouver de l’aide après la naissance. Un peu d’argent mais surtout des structures de solidarité et de garde d’enfants offertes par des familles bénévoles, par exemple pour pouvoir sortir le soir quand on a un enfant abandonné par son père, et qu’on cherche à fonder une famille, ou quand on est une famille pauvre qui a des horaires de travail décalés et pas de possibilité de vacances.

 

Pourquoi manifester pour un « jour de colère » ?
La colère n’est pas bonne conseillère ! A quoi mènerait une démission du président de la république ? Ces arguments ne sont pas sans portée, mais … Ils laissent de côté la situation politique générale. Les grands médias ont besoin d’une manifestation visible d’opposition politique aux actions du gouvernement et les grands partis politiques en place, UDI, UMP ou FN ne font pas leur travail de mobilisation visible d’une opposition cohérente. Alors, faute de mieux, il me semble qu’il faut aller porter une protestation politique sur des sujets qui ne sont ni la famille ni la vie.
Les bonnets rouges portent en effet une nécessaire protestation sociale, contre un gouvernement qui avait promis qu’il ne serait pas celui des « riches » et qui fait l’inverse : ouverture encore plus large du travail du dimanche, pas de TVA anti délocalisations, politique en faveur des grandes entreprises monopolistiques, déficits incontrôlés, augmentation des charges sur les petites entreprises créatrices d’emploi.


Dieudonné n’est pas un modèle pour ce qu’il dit. Il montre le visage inversé de la propagande des socialistes Mitterrandiens qui prétendaient être les meilleurs défenseurs des Juifs ; mais la persécution qu’il subit est un moyen de resserrer encore un peu plus le nœud coulant qui étouffe la liberté d’expression. Les paroles devraient pouvoir se réfuter par d’autres paroles, et surtout par la Parole de Dieu bien plus que par des actions de basse police.

 

Pourquoi continuer à manifester pour la famille et contre le mariage homosexuel ?
Le sens du vent peut changer, l’abrogation de la loi Taubira n’est pas pour tout de suite, mais rien n’est impossible à Dieu et à ceux qui persévèrent. Depuis les grandes mobilisations de l’an dernier, la nature du combat entre le gouvernement et les amis de la famille devient plus claire. Il oppose le parti de la déliaison, de l’individu sans relations et sans engagements à ceux qui prennent les relations humaines et la solidarité au sérieux. Solidarité envers les enfants qu’on voudrait priver d’un père ou d’une mère, mais aussi solidarité pour les familles nombreuses par des allocations et des retraites justes. Solidarité aussi de la nation envers ceux qui se sont engagés l’un envers l’autre et qui ont apporté au pays plus d’enfants et donc plus de personnes capables d’échanger de l’amour.


Le comportement privé du président est tout à fait en harmonie avec sa politique non familiale. Il fait encore plus peser les charges de l’Etat sur ceux qui donnent et qui partagent directement par leurs familles. Il allège par contre le poids des impôts et des cotisations sur ceux qui font le choix de l’isolationnisme personnel.
Toutes les plus grandes espérances sont permises contre une politique aussi desséchée. Tous les blessés de la famille, les enfants de parents séparés, ceux qui essaient de construire au temps du divorce banalisé, mais aussi tous ceux qui se précipitent sur les réseaux sociaux et plébiscitent le lien familial dans les sondages espèrent mieux.

Continuer le mouvement pour une politique de respect du lien familial est aussi un moyen de faire pression sur les hommes politiques, en montrant qu’ils risquent de perdre leurs précieuses fonctions s’ils négligent encore et toujours la question relationnelle et familiale.

 

Source ndf

10:34 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (1)

20/01/2014

Retrouvez la presse nationale à Paris

Nous apprenons que l’on retrouve désormais la presse non-conformiste à la Librairie française (Paris XVe), profitez-en !

 

 

Entre autres titres : Rivarol, Faits & Documents, L’Action française, Synthèse nationale, Politique magazine, L’Héritage, Livr’arbitres, Civitas, la Nouvelle revue universelle, le Sel de la Terre, la Nouvelle revue d’histoire, Mémoires d’Empire,  le CEP, etc.