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06/04/2012

IMPRESSIONS DE MARAUDE...

 Maraude du 22 03 2012 Philippe Lecoq.JPG

 

Par Philippe Lecoq,

secrétaire départemental adjoint FN 45 Loiret

et conseiller régional région Centre

 

4 heures pour une réponse... Ici le 115... Un Samu Social débordé et toujours plus de demandes.Cela ne semble pas trop déranger la mairie de Paris, le désarroi des oubliés de la capitale, le calvaire des sans logis, la fuite en avant de ceux qui survivent dans ces conditions d'hygiène inacceptables.

A la vue de cette soirée du 22 mars dernier, de cette maraude en compagnie du Pasteur Blanchard,de son épouse Catherine et de Pascal Erre, c'est la conclusion qui s'impose. 

Nous avions rendez-vous pour accorder un moment, simplement quelques heures, à ceux qui n'ont plus rien ou presque... A ceux qui sont plongés dans la détresse morale, sociale et physique.

 

La belle équipe.jpg



Au fil des rues, je découvre que beaucoup d'entre eux sont de pauvres gens qui, attirés par le miroir aux alouettes de notre "prospérité",  se retrouvent finalement dans des conditions inhumaines.

Notre démarche durant cette maraude : essayer de les réconforter par des gestes, des paroles, un peu de gentillesse...

Créer un lien et sensibiliser à un projet de vie, le blessé, l'offensé, le pauvre ou le maladeceux que le "malheur" a poussé sur le bord de la route tel est bien le paradoxe ! Mais, on peut toujours offrir un café...

La misère cachée éclate de plus en plus dans notre société si développée et si rassasiée et qui se veut tellement celle de la solidarité...

J'accuse...

 

Philippe

05/04/2012

"JE SUIS LE BON BERGER...

Agnellini Da Salvare..jpg

 

Je connais mes brebis

et mes brebis me connaissent."

 

Jean 10-14

19:19 Publié dans Religion | Lien permanent | Commentaires (0)

02/04/2012

"L'ISLAMISME S'ENRACINE DANS L'ISLAM...

Le Paradis et l'Islam.jpg

 

N'EN DEPLAISE A CERTAINS."

 

"Lorsque Jésus déclare : Abraham a eu un ardent désir de voir mon jour et il l'a vu, nous touchons au coeur des longues controverses qui structurent l'évangile de S. Jean. Affirmation que ses auditeurs prennent pour une antériorité temporelle incompréhensible et une supériorité personnelle intolérable : cet homme qui n'a pas même 50 ans (50, chiffre de perfection) serait plus important que le patriarche de qui procède tout le peuple ! Alors Jésus va plus loin et lève le voile : Avant qu'Abraham fût, je suis. Jésus change radicalement de registre : il ne se range plus parmi les partenaires humains de l'Alliance, il s'identifie au partenaire divin. Ce Je suis, ce présent intemporel, c'est justement l'expression par laquelle Dieu se désigne lui-même à Moïse dans le désert. En prononçant le nom divin et en se l'attribuant, Jésus révèle son identité profonde : il est Dieu, Dieu venu dans la chair. Mais cette révélation n'est pas reçue, car trop choquante : on ramasse des pierres pour le lapider... C'est pourtant cette révélation qui est au principe de la confession de foi chrétienne. C'est ce que montre l'épître : Jésus est le médiateur d'une Alliance nouvelle et meilleure parce que son sacrifice, offert une fois pour toutes, est efficace. Au seuil du temps de la passion, la liturgie nous rappelle ainsi solennellement la dignité de celui qui va apparaître comme la victime d'un acte ignoble, d'un acte qui jette une tache sur toute l'humanité. Toute l'humanité puisque l'évangile a soin de noter qu'Hérode et Pilate d'ennemis deviennent amis. Le monde romain et le monde juif, le monde religieux et le monde politique. La passion apparaît comme le centre de l'histoire : la violence qui court depuis Caïn est confondue par le silence de l'Agneau. Dans le creuset de la passion, Dieu forge le nouvel Adam, celui qui devient la matrice de l'humanité nouvelle. Celui qui pardonne en mourant à ses bourreaux est l'archétype de l'humanité nouvelle, le dernier mot de Dieu sur l'homme. En son Fils, Dieu nous a tout dit. Il n'a plus rien à ajouter à l'histoire, il n'a plus qu'à en révéler l'accomplissement final à travers ces accomplissements partiels que sont nos propres vies. D'une certaine manière, il n'y a pas d'après Jésus-Christ : il n'y a plus que la dilatation jusqu'à l'éternité de ce point d'orgue du temps qu'est Pâques, par l'incorporation progressive de tous les hommes à l'homme par excellence qu'est le Christ.

Qu'est-ce à dire ? Que de notre point de vue, qui est celui de la vérité révélée, toute doctrine, et en particulier toute doctrine religieuse, qui relativise la centralité du Christ dans l'histoire est fausse. La croix juge toute doctrine religieuse comme elle juge aussi tout comportement humain. Et à cet égard les événements de la semaine écoulée méritent réflexion. : Depuis deux mille ans, et malgré leurs infidélités dans l'histoire, les chrétiens savent qu'on rend gloire à Dieu et qu'on travaille à l'extension de son règne non en usant des armes de ce monde, dont le prince est homicide et mensonger dès l'origine, mais en imitant celui qui n'a eu d'autres armes que la vérité et la charité. Le témoignage que le Fils rend au Père sur la croix, la marturia suprême, c'est celle que les chrétiens doivent rendre à Dieu. Elle va jusqu'au sang comme tant et tant de nos frères de par le monde et, à des degrés divers en France, ne cessent de le montrer. Une doctrine religieuse qui conduit si souvent à des actes horribles et ignobles comme l'a déclaré le porte-parole du Saint-Siège en qualifiant les crimes de Montauban et de Toulouse, montre qu'elle n'est qu'une imposture humaine. L'islamisme radical se ramène à l'islamisme tout court, et l'islamisme s'enracine dans l'islam, n'en déplaise à certains. On voudrait nous faire croire que c'est une exception doctrinalement aberrante et numériquement insignifiante. C'est faux. L'islam repose sur un corpus scripturaire qui est une juxtaposition de dits qui ne possèdent pas, à la différence du judaïsme et encore plus du christianisme, avec ses deux Testaments, de différentiation interne, de relectures interprétatives autorisées qui permettent de relativiser certains passages. Si nous continuons à lire certains récits cruels, c'est parce que nous les savons réinterprétés au cours des siècles par des auteurs inspirés, parce que surtout nous les savons réinterprétés par la vie même du Christ, clé d'interprétation de toutes les Ecritures. Et, pour prendre un seul exemple, on accepte d'entendre se réjouir les Hébreux contemplant les cadavres des Egyptiens, c'est parce que nous savons qu'il ne s'agit pas tant d'un modèle à célébrer que d'une figure qui annonce la vraie libération de l'esclavage, celle obtenue sur la croix. Ces Egyptiens lancés à la poursuite des Hébreux, diront les Pères, ce sont les vices qui menacent l'âme dans sa marche vers la Terre promise qu'est la sainteté. Ce changement de regard justifie le passage de l'Ancien au Nouveau Testament. Quiconque interpréterait ces textes au pied de la lettre passerait à côté de l'exemplarité normative du Christ sur nos comportements.

Or, dans le Coran, il n'y a pas cette structuration historique : tout est intemporel, tout est sur le même plan. Et, à l'instar du protestantisme, comme il n'y a pas de magistère, d'autorité reconnue par tous pour interpréter authentiquement ces textes, ceux qui leur accordent foi en sont réduits au libre examen. Chacun est libre de privilégier un élément et d'en minimiser un autre. Il y a bien des écoles, mais aucune ne jouit d'une autorité infaillible. Si bien que des appels à la violence peuvent être pris à la lettre tandis qu'en vertu de l'herméneutique chrétienne les mêmes, contenus dans l'Ancien Testament, ne le peuvent plus pour nous : à cause de l'exemplarité du Christ. C'est pourquoi l'islamisme radical est une option légitime de l'islam et non une de ses déformations, quoi qu'en disent les médias. Même s'il y a des écoles qui réduisent le spectre des possibilités, il y a potentiellement autant d'islams qu'il y a de mahométans. En outre, certaines de ces écoles prônent ouvertement la conquête du monde par le moyen de la guerre sainte. C'est d'ailleurs, historiquement, la base même de l'expansion islamique dans le monde. Le succès étonnant de cette voie, me disait un carme égyptien, s'explique par le déséquilibre entre l'énergie mobilisée d'un côté – toute l'énergie religieuse qui aboutit à faire des saints chez nous – et de l'autre l'impossibilité d'orienter verticalement, sur Dieu, dans la mystique, cette énergie. Dans l'islam, on ne sait rien de Dieu et Dieu ne nous invite pas à une communion avec lui où l'absolu du désir humain trouverait son apaisement. Alors cette énergie religieuse formidable se répand horizontalement, investissant les réalités terrestres. Elle se fait politique. Et la religion idéologie. C'est pourquoi dans l'islam, à la différence du christianisme, on ne distingue pas l'Église et l'Etat, Dieu et César. Ce n'est pas la religion qui absorbe le politique, en fait c'est le politique qui absorbe la religion.

Et j'en arrive au dernier point que je voulais aborder ce matin : notre attitude chrétienne face à de tels comportements. Le chrétien se sait citoyen de deux patries, la communauté terrestre à laquelle il appartient et le royaume des cieux auquel il aspire. Citoyen du ciel, il a pour modèle le Christ et doit refuser de répondre au mal par le mal, à la violence par la violence, même s'il y est tenté. Citoyen de la terre, il doit se soucier de préserver partout ces réalisations embryonnaires du royaume des cieux que sont les valeurs conformes au droit naturel. Toutes les civilisations en effet ne se valent pas. Certaines sont des structures de péché qui étouffent l'âme et la nôtre a tendance à le devenir de plus en plus. Mais elle porte encore aussi les valeurs inestimables de la chrétienté. A cet égard, elle mérite d'être défendue par les moyens qui relèvent de l'ordre politique et qui incluent la force militaire. C'est d'ailleurs cette dimension qui a été explicitement visée et qui constitue ainsi un acte de guerre. Si Jeanne d'Arc s'est levée jadis au nom de la justice contre les Anglais qui n'étaient pas à l'époque de pires chrétiens que les Français, si les Français se sont battus contre les Allemands de Guillaume II, qui n'étaient pas de plus mauvais Européens qu'eux, a fortiori avons-nous le droit de nous opposer, en tant qu'Européens et en tant que chrétiens à l'emprise d'une civilisation à bien des égards plus inquiétante par les valeurs sociales et religieuses qu'elle véhicule. Les moyens que nous avons à utiliser sont religieux et ils passent par l'évangélisation. Ils sont aussi politiques et, eu égard à la pression démographique sans précédent que connaît notre continent, cette question est devenue cruciale. S'il affirme que les nations mieux pourvues sont tenues d'accueillir autant que faire se peut l'étranger en quête de la sécurité et des ressources vitales qu'il ne peut trouver dans son pays d'origine, le Catéchisme de l’Église Catholique dispose aussi : que les autorités politiques peuvent en vue du bien commun dont elles ont la charge subordonner l'exercice du droit d'immigration à diverses conditions juridiques, notamment au respect des devoirs des migrants à l'égard du pays d'adoption. L'immigré est tenu de respecter avec reconnaissance le patrimoine matériel et spirituel de son pays d'accueil, d'obéir à ses lois, de contribuer à ses charges (CEC 2.241). La question de l'accueil de l'étranger, contrairement à ce que croient certains, n'est pas simplement une question compassionnelle, c'est aussi une question d'ordre public qui relève du bien commun national et donc de l'ordre politique.

 

Homélie de l'abbé Iborra

donnée à l'église Sainte-Eugène à Paris.

29/03/2012

UNE MARAUDE DANTESQUE....

A toi chef d'équipe.jpg


A coeur Vaillant, rien d'impossible.


 
Il en est des maraudes comme de la vie, elles ne sont pas toujours un long fleuve tranquille. Et, si en général, nous sommes bien accueillis par les SDF, nos périples nocturnes ne sont pas sans tribulations, notamment d'origine mécanique.

La triste fin de notre vieille Opel en est la parfaite illustration. Un soir, quelques heures avant le début de notre action, des fumées de mauvaises augures sortaient déjà du moteur. "Une légère fuite de la pompe à eau", déclara l'un de mes collaborateurs, "On peut encore rouler ce soir sans trop de risques mais les yeux rivés sur l'indicateur de niveau".

Ah oui ! La maraude battait son plein, quand je vis l'aiguille témoin tomber. Une fois en route, à la moitié de notre périple, le niveau d'eau baissait dangereusement ! Dieu merci, j'avais dans le coffre un bidon de deux litres de liquide de refroidissement ; pourtant une forte inquiétude m'envahissait.

 

Piste en enfer.jpg

 

A juste titre, puisqu'arrivé gare d'Austerlitz je vidais d'urgence dans le circuit la totalité du bidon... qui s'évapora en un clin d'oeil ! 

Quid de la maraude et trois heures pour rentrer chez nous, en roulant à dix kilomètres à l'heure en cette nuit d'hiver. Trois heures fatales pour le joint de culasse, malgré les nombreux arrêts quand le moteur chauffait trop. Les trois dernières heures de notre chère Opel ! 

 

Que faire ? Comment marauder et mener à bien nos actions sans véhicule ? Mais l'ami Thierry (notre mécanicien amateur) avec sa gentillesse coutumière nous prêta sa voiture. Cela ne pouvait être qu'une solution provisoire.

Mais la providence faisant bien les choses, c'est à cette époque qu'arriva notre nouveau secrétaire général  Monsieur Benoît Vaillant. Il fit preuve de débrouillardise et d'efficacité : une annonce pour proposer l'Opel... qu'un collectionneur vint chercher, une Volvo V 40... trouvée en un temps record. Celle-ci remplace magnifiquement notre ancienne voiture depuis la première maraude de l'année 2012.

 

Le Prince Vaillant.jpg

 

C’est la preuve qu’à cœur Vaillant, rien n’est impossible. Merci mon cher Benoît, vous êtes un prince et nous avez déjà sorti d'une situation délicate.

 

Pasteur  Blanchard

23/03/2012

MARAUDE DU 22 MARS 2012

Cliquer ICI

IMPRESSIONS DE MARAUDE...

Les dormeurs.jpg

 

Par Jean Chabernaud,

membre du C.A de l'Action Sociale Populaire.

 

Allo ! Ici, les sapeurs-pompiers...

Ce soir, il y a pas mal de remue-ménage à Sèvres-Lecourbe, sous les voûtes du métro aérien, au croisement de la rue Lecourbe, de la rue de Sèvres, du boulevard Garibaldi et du boulevard Pasteur.

Je suis le Pasteur Blanchard ! Un SDF est blessé, très malade sa jambe gauche est gonflée, ulcérée, elle saigne... Pouvez-vous venir ?...

Nous arrivons !

L'homme a peut-être une phlébite, il souffre et il est agité ; nous l'aidons à s'asseoir sur une couverture. A quelques mètres, un autre sans-logis installé sur une bouche d'aération du métro, où grouillent des poissons d'argent s'entretient avec un riverain compatissant.

 Valise.jpg

 

Nous continuons à distribuer des vêtements et du café. Le Pasteur trie quelques paires de chaussures tout en gardant un oeil attentif sur le blessé.

Soudain, une voiture s'arrête ! La police ?... Non, c'est Alexandre Simonnot  qui, de retour de la pêche aux signatures pour Marine passe par hasard dans le coin et vient nous saluer. Pin pon, pin pon... Les pompiers arrivent. Nous reprenons notre route.

 

Caddie.jpg 

 

Une grande partie de l'équipe sont des anciens de l'A.S.P, dont Gérard, l'intrépide chauffeur de nos premières maraudes, de nos repérages et pérégrinations du début. 

Le temps passe et cela tourne au cauchemar. Certaines rues deviennent de véritables dortoirs. Beaucoup de personnes reposent à même le trottoir. La nuit, tout un monde hétéroclite s'agglutine ou s'isole pour dormir dans la rue.

Sur les pavés, ce n'est pas la plage.

 

Jean 

PS. 2ème jour sans facebook  pour le Pasteur Blanchard et ses "3600" amis ! ? !

22/03/2012

DISPARITION ? ! ?

WANTED

Le Pasteur.jpg

On a "perdu" la page facebook

du Pasteur Blanchard.

20/03/2012

ABUS ET FICELLES...

Pas honte.JPG

Croqués par YDEL.

Depuis plusieurs mois, déjà, le dessinateur YDEL honore l'A.S.P  de son trait plein de mordant et de tendresse.

A quand les "impressions de maraude" façon YDEL ?

19/03/2012

"HEUREUX QUI PENSENT AUX PAUVRES."

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Le 15 mars dernier, les catholiques célébraient le jour natal ou jour de naissance à la vie bienheureuse de Sainte-Louise de Marillac.

 

"Originaire d'Auvergne, Louise de Marillac, devenue parisienne par son mariage avec Antoine Le Gras, le resta, après la mort de son mari, par une vie toute entière au service des pauvres et des malades de la capitale. Elle est la fondatrice et fut la première supérieure des Filles de la Charité, servantes des pauvres, qu'à la demande de Saint-Vincent de Paul, elle initia à leur mission... Quand elle mourrut, le 15 mars 1660, les Filles de la Charité comptaient déjà plusieurs fondations... Ses reliques sont conservées  à la chapelle de la rue du Bac, où elles sont exposées à la vénération des fidèles."

 

Missel quotidien et vespéral par Dom Gaspar Lefebvre et le chanoine Emile Osty.

16/03/2012

IMPRESSIONS DE MARAUDE...

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Par Gérard Dominé,

membre historique de l'A.S.P

 

Cinq ans déjà, que l’UMPS et blabla... Non, je voulais vous parler d’une maraude avec le Pasteur Blanchard, de la maraude du 9 mars 2012. Je suis allé retrouver ce dernier et sa femme Catherine au lieu de rendez-vous convenu.

Mais cela tombe mal car ce soir j’ai le “blues”... Bon sang, c’est bien sûr ! Les séquelles de la retransmission du débat à la télé entre genre de figure et figure de genre de l’UMPS : à ma droite Rachido, pas encore larguée par Sarko, tant qu’elle peut toujours servir, (cela ne vous rappelle rien ? Duracel et Bernard Tapie...) ; à ma gauche, Hidalga et sa comparse Buffet, pour meubler confortablement l’émission. Quelques-unes qui sont bien à leurs places dans le décorum du plateau mais complètement décalées comme immigrées de service. Suivez mon regard, cela n'a rien à voir avec les pauvres qui avaient peut-être faim et froid ce soir du 9 mars ? Tiens, j’avais le blues il y a quelques minutes, lorsque la voix de Maître Collard se fait entendre à la télé... et me redonne du baume au coeur.

  

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Je me remets à l’ouvrage. Vite, il faut que je termine ce petit papier pour notre cher Pasteur. Non je n’ai pas oublié Jean et Béatrice. Après cinq ans, ils n’ont -presque- pas changé. Nos “amis visités” se souviennent encore de Jean qu’ils prennaient pour l’Abbé Pierre. Sans vouloir blesser le Pasteur, sans eux, cela n’aurait été que du passé la maraude de ce soir. De moi, certains se souviennent encore, ils m’appellent “Joe le Taxi”.

 

En effet, avant mon infactus, j’étais un “Nuiteux”dans le jargon de la profession et dans celui des noctambules... A présent, je vais plagier Raffarin : “Ceux d’en Bas” et “Ceux d’en Haut” se voient sans se voir. "Ceux d’encore plus Bas” dorment d’un sommeil fiévreux car avinés et “Ceux d’en Haut se grisent à “coût” de whisky. Le jour venu, “Ceux d’en Haut” sortent des bouches du métro et “Ceux d’en Bas” s'y cachent le mieux qu’ils peuvent ; l'enfer déjà à moitié consommé et consummé.

Je me souviens quand je travaillais, je repassais par le même chemin pour rentrer chez moi au petit matin. Combien de fois j’ai pleuré en voyant Isabelle ! Pardonnez-moi d’être trivial, Isabelle qui dormait sur un matelas, “cul nu”, je dis bien “cul nu”.

  

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Cette nuit du 8 mars, Isabelle n’était plus là. J’ai posé la question à mes compagnons... Le silence s'est fait lourd ! J’avais compris...

 

Le “blues” me revient, j’ai les lunettes embuées. Je me plonge sur “le Meilleur des Mondes”, d’Aldous huxley. Et blablabla....ZZZZ... Demain sera un autre jour.

 

Gérard