24/01/2012
JEAN CAU, FILS DU LANGUEDOC.
Il a été un des rares à avoir croqué l'image paradisiaque de notre midi,
et de l'Espagne qu'il aimait tant.
Ce fou de la langue Française , à la plume flamboyante,
a si bien décrit ce qui fait le sel de nos vies,
le soleil, la vie, la mort, l'amour et la cruauté !
Je ne l'ai jamais rencontré
mais suite à divers liens épistolaires,
il m'a remercié par une jolie lettre manuscrite.
Après sa mort, je me suis rendu en pèlerinage à Bram,
son village natal sur la route de Toulouse,
ainsi que sur sa tombe au cimetière de Carcassonne.
C’est l'époque où j'ai fait la connaissance de sa sœur et de son neveu,
qui m'ont invité à la bergerie qu'il avait aménagé au-dessus de l'étang de Bage.
J'ai eu aussi le privilège de visiter son petit appartement rue de Seine.
Il était certainement un des derniers à porter en lui "l'esprit de tradition",
âme de notre Languedoc,
cette vertu si précieuse que la modernité a fini par détruire.
Toute son œuvre est un cri contre ce monde délétère
qui efface toute dignité et tout sens de l'honneur,
terreau sur lequel prospère notre société décadente.
Pasteur Blanchard
07:05 Publié dans Biographie | Lien permanent | Commentaires (0)
21/01/2012
21 JANVIER 2012 : UNE NOUVELLE ACTION...
20:52 Publié dans Action sur le terrain | Lien permanent | Commentaires (0)
20/01/2012
IMPRESSIONS DE MARAUDE...
Par Bernard Chauvet
Secrétaire départemental FN du Loiret
Elodie, je t'ai rencontrée dans la nuit du 12 janvier
avec le Pasteur Blanchard et son épouse Catherine !
T'en souviens-tu ?
Tu étais assise en tailleur sur le trottoir,
sous le métro aérien du côté de la station Sèvres-Lecourbe.
Tu avais l'air frigorifiée sous ta couverture à fleurs et ta capuche noire !
Je sais pourquoi je t'ai repérée.
Tu es blonde et j'ai un petit penchant pour les blondes....
Tu as vingt-cinq ans environ mais je me trompe peut-être
car ton visage est tellement fatigué,
tes yeux sont mangés par des cernes sans fin.
Je t'ai proposé du café ou du potage
pendant que mes amis t'habillaient ou te couvraient.
Tu as choisi du café avec un sourire las.
En te voyant je lisais une immense détresse
et je me demandais les raisons de ce "camping sauvage".
Pourquoi es-tu là ? Tu n'es pas venue du néant ?
Tu as une famille sans doute ?
T'as-t-elle rejetée ou l'as-tu quittée pour vivre ta vie ?
Car enfin, cette nuit-là, tu avais froid et nous avions chaud.
Tu avais faim et nous étions rassasiés.
Nous avions pris une bonne douche le matin
et toi peut-être il y a huit jours.
A ton âge, les filles guinchent, toi tu végètes.
Vers quatre heures du matin, nous irons retrouver notre lit douillet,
toi ton bout de macadam, froid, dur, humide.
Tu étais avec ton compagnon d'infortune,
nous avec nos amis Jean-Pierre, Catherine et David.
Nous sommes quelquefois fatigués de rire et toi, rire te fatigue.
Comment, comment, comment en es-tu arrivée là ?
Nous connaissons, la tendresse, l'amour, la chaleur du foyer familial,
toi tu connais sans doute la solitude, la solitude et encore la solitude !
Pourquoi, pourquoi, pourquoi cette situation ?
Cette nuit-là, même à mon âge,
je n'ai pas osé entamer la conversation,
connaître ta vie, les raisons de ton état, de ton désarroi, de ton drame.
Par pudeur par timidité ?
Tu n'as sans doute plus de souvenirs heureux.
Tu les oublies peut-être dans l'alcool
mais je ne crois pas, dans la drogue peut-être ?
Tu sais l'alcool et la drogue ne règlent rien,
ce sont des plaisirs artificiels trompeurs et mortels.
Quand je vais raconter ton aventure à mon entourage,
je sais que certains, sans coeur, vont se gausser :
"n'a quà bosser" !
Ils ne savent pas que la vie est bizarre et peut réserver des surprises.
Je ne te jugerai pas. Sans cesse je m'interrogerai sur tes mobiles.
Mais cette nuit là, la seule satisfaction
que j'ai eue grâce au Pasteur Blanchard, son épouse,
à l'ASP (Action Sociale et Populaire),
"c'est que tu avais faim et que nous t'avons donné à manger,
c'est que tu étais nue et que nous t'avons habillée."
J'étais heureux !
Merci Elodie ! ! !
Bernard
06:44 Publié dans Action sur le terrain | Lien permanent | Commentaires (0)
13/01/2012
MARAUDE DU 12 JANVIER 2012.
Cliquer ICI
10:15 Publié dans Action sur le terrain | Lien permanent | Commentaires (0)
09/01/2012
LES PREDATEURS PUBLICS (1).
"Prolétaires de tous les pays : unissez-vous".
On se souvient de la célèbre apostrophe.
Les évènements économiques tragiques
que connaissent les pays occidentaux
mettent en lumière une autre maxime :
de tous les pays :
unissez-vous ".
Nous allons montrer la réalité de ce principe
avec toutes ses conséquences néfastes.
L'actualité est brûlante à ce sujet.
Le journal espagnol, "la Razon"
nous apprend que Papandréou avant de quitter le pouvoir en Grèce
a commandé quatre cents chars aux USA pour un milliard de dollars.
Il est impossible qu'il n'y ait pas de commissions à l'appui.
Silence radio dans le monde entier sur ce vrai scandale.
Par ailleurs, une députée grecque, Hara Kefalidou,
a écrit au journal "Kathimerini" pour appeler ses collègues
à renoncer à certains de leurs incroyables avantages,
comme les voitures gratuites,
les trois cents dix euros accordés pour assister aux commissions
et les doubles retraites.
Elle s'est faite fortement rabrouer par son parti ;
seules des mesurettes ont été adoptées.
Au moment où toute l'Europe vole au secours de la Grèce,
aucun gouvernement ne demande l'abandon massif des privilèges des élus :
la solidarité entre prédateurs publics est manifeste.
07:14 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
LES PREDATEURS PUBLICS (2).
les privilèges des politiciens
sont tellement considérables
que leur groupe est couramment désigné par le terme de "Caste".
Le symbole est si fort que celui qui n'appartient pas à la "Caste"
est considéré comme
inexistant.
En dix ans, le budget de la chambre des députés a gonflé
de sept cents cinquante millions à un milliard d'euros,
celui du Sénat de trois cents quarante neuf millions
à cinq cents soixante quatorze millions.
Il y a cents dix provinces
qui font double emploi avec vingt régions.
Les salaires flambent ;
les membres de la Caste disposent de privilèges insensés,
comme des voitures gratuites,
des droits aux voyages gratuits,
la nourriture gratuite
et la disposition
d'un grand nombre de collaborateurs.
Le tout nouveau premier ministre a-t-il annoncé
qu'il porterait le fer rouge dans cette situation inadmissible
qui a conduit le pays à perdre pratiquement son indépendance ?
Les prétendus experts qui font le voyage à Rome
pour lui imposer des mesures draconiennes
n'ont pas du tout la mission de réduire de façon douloureuse
les privilèges de la "Caste".
Or, pourtant, récupérer cet argent public
serait un élément essentiel du programme de redressement du pays.
07:10 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
LES PREDATEURS PUBLICS (3).
En France, la situation n'est pas meilleure,
les lecteurs habituels de ces flashs connaissent
l'étendue des prélèvements abusifs
des grands prédateurs publics sur le PIB.
L'omerta qui protège la "Caste" en France est totale.
François Hollande a pris l'engagement
en cas de succès à l'élection présidentielle de réduire
de 30% sa propre rémunération.
Proposition très intéressante !
Il n'a encouru que les moqueries de ses adversaires
et n'a pas généralisé le projet à tous les élus...
Quant à Bruxelles,
les eurocrates sermonnent à qui mieux mieux
les pays qui ne font pas les efforts réclamés.
Mais ils se gardent bien de renoncer eux mêmes
à une part importante de leurs propres privilèges.
Ce qui serait un argument de poids pour leurs discours.
Parmi les gouvernements des États membres,
personne ne demande cette mesure évidente et, ceci,
p-a-r-s-o-l-i-d-a-r-i-t-é-.
07:05 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
LES PREDATEURS PUBLICS (4).
Comment expliquer à la fois le pillage organisé
et la solidarité internationale des prédateurs ?
La force fiscale alimente sans fin le butin public.
Il existe trois destinations possibles
pour ce gigantesque amas d'argent :
♠ l'enrichissement personnel
des membres de la "Caste".
L'observation montre que cette première destination
s'accroît à vitesse grand V,
pratiquement sans aucune limite.
+ les abcès de fixation grandissent,
+ leur croissance s'accélère,
voir l'Europe et l'empire onusien.
Les vrais contrôles à ces niveaux deviennent impossibles.
Mais reconnaissons que cet enrichissement
s'avère parfaitement légal
puisque ce sont les bénéficiaires
qui en élaborent eux-mêmes les règles.
La conséquence inévitable est le carriérisme politique.
Gagner sa vie sur un marché libre
nécessite de rendre de vrais services aux autres
dans un effort d'adaptation permanent.
Avoir accès aux trésors du butin étatique,
c'est détenir la corne d'abondance
pourvoyeuse de richesses illimitées.
Un autre choix de vie avec ses propres exigences
mais qui n'implique pas de servir véritablement la communauté.
06:55 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
LES PREDATEURS PUBLICS (5).
POURQUOI
ET COMMENT LA RUINE
évaporé, pulvérisé à tout jamais.
Le pillage et la solidarité dans le pillage
ont un effet "boule de neige" sur la ruine.
Si les membres de la "Caste"
empochaient l'argent et les privilèges sans s'activer,
les impôts seraient lourds mais ce serait, paradoxalement,
le prix à payer pour la liberté du peuple !
L'amplification de la ruine découle de ce que,
pour justifier leur formidable statut,
ces privilégiés s'activent et se disent "débordés".
C'est alors un déluge de lois qui nous tétanisent de tous côtés.
Une loi n'est jamais complète avant que sortent ses décrets d'application,
ses circulaires, ses interprétations jurisprudentielles.
Il existe au moins soixante et un codes avec dix millions de mots !
Il est impossible d'exercer n'importe quelle activité
sans encourir le risque d'être englouti par ce véritable tsunami.
Une loi qui n'a pas reçu ses dépendances est une loi inapplicable,
une sorte de loi qui reste en suspens.
Il est des lois, qui n'auront jamais leurs dépendances,
ce sont les lois mortes aussitôt que nées.
Les experts comptent que depuis 2007
peut-être 30 % des lois votées sont ainsi des lois mort-nées.
D'autres lois sont inapplicables car inintelligibles.
La lecture des rapports de la Cour des comptes est édifiante à cet égard.
Un grand nombre de lois sont contradictoires avec d’autres.
Certaines sont rétroactives et il y a des lois en "coma avancé".
Une foule d'organismes est aux aguets pour détruire les lois après coup.
Ainsi en est-il du conseil d'État ou du conseil constitutionnel et de l'Europe.
Le mal créé aux entreprises par le déluge des lois
explique en grande partie la panne de croissance.
Après l'énoncé de ces faits communs, peu ou prou,
à beaucoup de pays occidentaux,
ne nous étonnons pas que dans ces pays
un véritable fossé se creuse entre les prétendues élites politiques et les autres...
A suivre...
06:50 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
LES PREDATEURS PUBLICS (6).
♠ une utilité réelle
pour des groupes déterminés
ou pour la collectivité.
Les perspectives à ce sujet ne sont pas brillantes.
Si aucun État européen ne réclame
que les eurocrates rendent leur gigantesque butin,
c'est bien parce que de nombreux dirigeants
espèrent un jour se glisser dans la peau d'un eurocrate :
c'est l'expression de leur solidarité.
Envolons nous vers l'ONU,
centre nerveux du pouvoir totalitaire mondial.
Qui peut jamais connaître à la fois le nombre,
le nom et les activités de sa galaxie d'agences ?
Idem quant à leurs richesses.
Certains pays ont des excédents budgétaires.
La Suisse, en particulier, se plaint que ses excédents
ne soient pas suffisamment forts.
Ils étaient prévus 2,5 milliards de francs pour 2011
et ils reviennent à 1,4 milliards :
en cause une diminution des recettes fiscales
et des dépenses engagées (peut-être à tort)
pour lutter contre la cherté de la monnaie.
Rassurons-nous, nos voisins ne sont pas prêts de déposer leur bilan !
Nous rappelons que leurs élus sont si peu payés
qu'ils doivent pour la plupart continuer leur métier
afin de boucler leurs fins de mois.
Le bénéfice est double, moins d'impôts et surtout moins de lois.
Quant aux ministres, ils n'ont pas de voitures officielles
et seul le président de la Confédération dispose d'une voiture de fonction.
Il est vrai que le peuple suisse a une arme redoutable,
à savoir le référendum d'initiative populaire.
L'idéal serait que, dans au moins un pays occidental,
un politicien crédible et ses amis comprennent
qu'en abandonnant une partie importante de leurs privilèges
ils pourraient à la fois rallier des suffrages
et libérer le peuple en l'enrichissant.
L'exemple ferait tâche d'huile.
Est-ce trop demander ?
Michel de Poncins.
06:27 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)