19/10/2011
LES FEMMES ET LES ENFANTS D'ABORD...
Dans un article du quotidien Le Figaro
en date du 08 avril,
confirmé par le journal communiste La Marseillaise
le 29 de ce même mois,
on apprend avec horreur, par le témoignage du jeune Tarek, vingt ans,
qu’il s’est embarqué à Kairouan
sur une embarcation pouvant supporter soixante personnes
et qu’ils étaient cent cinquante à bord à destination de Lampedusa (Italie).
A quelques milles marins de son but
l’embarcation était sur le point de chavirer.
Il fallait donc délester et sans aucun état d’âme les «héros»
qui fuyaient la Tunisie ont jeté à la mer une «douzaine de femmes».
On souhaiterait que cette «horrible anecdote» soit fausse
mais si elle s’avérait exacte on ne pourrait avoir
que mépris pour la bassesse de nos médias français
qui l’ont passée sous silence.
Manuel GOMEZ
08:21 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (1)
17/10/2011
DSK ET LA PAUPERISATION.
Les signes de la paupérisation du peuple français
s'accumulent de plus en plus.
Les statistiques officielles montrent qu'en 2009
8,2 millions de personnes,
soit 13% de la population,
vivaient en dessous du seuil de pauvreté.
En 2008, c'était moins :
7,84 millions.
Un Français sur deux vit
avec moins de mille cinq cent quatre vingt euros par mois.
Certes ces statistiques doivent être lues avec prudence :
il est plus évident d'être pauvre à Paris lorsque l'on a peu de revenus
qu'en province avec les mêmes revenus,
si par ailleurs on dispose d'une maison et d'un jardin.
Des indices plus sûrs et concluants existent
comme la « prospérité » des restos du cœur
et celle du secours catholique.
Les politiques qui pilonnent l'économie française,
soit pour détruire les industries et services,
soit pour les chasser ailleurs,
ont au moins une production qui marche bien
c'est justement celle des restos du cœur.
Au même moment, DSK fait un retour quasi triomphal à Paris
et les médias le montrent avec gourmandise
pénétrant dans son magnifique logis de la place des Vosges.
Ses innombrables camarades et amis de la fausse droite
et de la vraie gauche sont, certes, fort embarrassés par ce retour.
La présomption d'innocence existe dans le domaine pénal,
ce qui n'empêche pas les rumeurs et les chuchotements.
Pour sauver l'honneur,
les voici chantant ses prétendus talents et sa prétendue compétence.
Mais il se trouve que la présomption d'innocence
n'existe pas dans le domaine économique.
Dans les multiples fonctions
qu'il a rempli au plus haut niveau en France,
il a décidé et orchestré les plus grandes calamités :
semaine de trente cinq heures,
retraite à soixante ans,
enrichissement fabuleux des politiciens, déluge fiscal,
dépenses publiques illimitées, endettement en folie.
Le résultat pitoyable est connu :
chômage, crise du logement, délocalisations des entreprises,
retraites insuffisantes, panne de la croissance
et bien d'autres manifestations
qui ont conduit précisément à la paupérisation rappelée ci-dessus.
Certes, pour sa défense, il pourrait dire qu'il n'était pas le seul
et que ses amis sont étroitement solidaires de la catastrophe générale.
Il ajouterait que la fausse droite, en dehors de quelques aménagements,
a poursuivi la course folle
et n'a nullement arrêté le double bolide des impôts et de l'endettement.
S'il avait, au tribunal de l'histoire, un avocat aussi talentueux
que celui qui lui a permis d'éviter d'être jugé,
il pourrait aussi affirmer
qu'il était ignorant du mal qu'il créait par ses actions.
Étant donné le degré élevé d'intelligence de ces gens,
la présomption d'ignorance n'a aucun sens.
Il y a eu agression contre l'économie française et agression volontaire.
Une autre ligne de défense pourrait être d'évoquer
le consentement du peuple français s'exprimant par les votes ;
cela voudrait dire qu'il n'y a pas eu de viol,
comme cela aurait pu se produire
dans la suite 2806 du Sofitel de New-York,
si la victime n'était pas consentante.
L'ORCHESTRE
MEDIATIQUE
Que se passe-t-il dans l'isoloir ?
C'est là qu'intervient dans l'analyse un autre facteur,
à savoir l'orchestre médiatique.
Les médias en France sont à la fois créateurs
et complices des calamités publiques ;
ils sont étroitement imbriqués avec les politiques
et forment avec ces derniers un ensemble cohérent,
imposant une censure d'autant plus impitoyable
qu'elle est apparemment douce.
La situation est donc étrange :
il n' y pas eu viol puisque le peuple a voté.
Mais le consentement a été obtenu
grâce à la complicité de l'orchestre médiatique,
lui-même arrosé généreusement par les impôts
arrachés aux victimes-contribuables-électeurs.
La même propagande célèbre le rôle de DSK à la tête du FMI.
Les tribulations récentes ont permis d'admirer sur les écrans
la magnificence de cette organisation qui,
avec ses quatorze mille employés,
n'est que l'une des multiples et luxueuse succursales
du pouvoir totalitaire mondial en voie d'édification rapide.
Au même moment, nous avons le spectacle de la misère
que ce FMI impose cruellement au peuple grec,
soi-disant pour le «sauver».
C'est une pratique courante de cette organisation.
Là aussi la présomption d'ignorance n'existe pas.
Comment ce personnage incompétent est-il arrivé à la tête du FMI ?
Peu de gens se souviennent que pendant plusieurs mois
les affaires étrangères de la France
ont été mises au service de sa nomination et,
de même, récemment de celle de Madame Christine Lagarde.
Dans les affaires étrangères rien n'est gratuit et tout se paye ;
personne ne peut connaître les contreparties
que la France a du donner pour ces deux nominations
correspondant aux caprices et intérêts du pouvoir en place.
LES IMPOTS FRAPPENT
SURTOUT
LES PAUVRES
La paupérisation évidente du peuple français
met en évidence un fait que peu admettent,
à savoir que les impôts frappent en priorité les pauvres.
En effet, ces derniers deviennent pauvres précisément à cause des impôts
qui détruisent les créateurs de richesse,
ceux qui font tourner la machine.
Les simples précaires, qui arrivent seulement à vivoter
risquent à leur tour de tomber dans la trappe de la pauvreté.
A mesure que les gens s'élèvent dans la richesse,
l'impôt devient de moins en moins pesant.
S'ils accèdent à la grande richesse, l'impôt n'existe plus
puisqu'ils peuvent s'évader parfaitement légalement
pour échapper à l'enfer fiscal.
La France en ruine, le désastre du FMI :
décidément les camarades ont bien de l'audace
à essayer de redonner du lustre à leur encombrant ami.
En fait, ce n'est que le reflet de leur propre solidarité à la fois
dans l'incompétence et dans ses résultats.
Michel de Poncins
07:48 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
14/10/2011
NOUVELLE CAMPAGNE DE MARAUDES... NOUS REVOILA.
Nous revoilà sur le pavé parisien,
pour la première de la nouvelle campagne de maraudes,
avec Wallerand de Saint-Just trésorier du FN
accompagné de Nathalie sa colloratrice au Carré.
Pendant l'été,
lors de nos pré-maraudes, nous avons visité de nouveaux quartiers.
Avec le temps,
certains secteurs où nous avions coutume de trouver des SDF,
ont été désertés par ceux-ci.
Pour autant rien n'a changé.
Au contraire, force est de constater
que Paris ressemble de plus en plus à une ville du tiers monde.
La lèpre s'étale dans les rues de la ville jusque dans les beaux quartiers.
Métro Sèvres Lecourbe,
nous retrouvons la sympathique bande de polonais patriotes,
ainsi que le légendaire gars du nord Stéphane,
celui qui a eu l'outrecuidance d'apostropher Edouard Balladur,
ancien premier ministre.
Démocratiquement,
afin de punir ce crime de lèse majesté,
celui-ci a appelé les forces de l'ordre,
et notre ami a écopé de trois mois de ballon.
En face de l'église d'Alésia, Ulysse, bien connu dans nos milieux,
fait toujours la manche de dix huit heures à deux heures du matin.
La recette est maigre mais les quelques euros récoltés
lui permettent de pourvoir à ses besoins.
Son histoire est le prototype du drame que traverse notre pays :
ouvrier sur machines outils à St Etienne,
licencié suite à la fermeture de son usine pour délocalisation,
ayant connu tous les plans de restructuration, puis de réinsertion,
il a fini par se trouver en fin de droits,
et finalement sans ressource.
Il s’est retrouvé à la rue, dans l'obligation de faire la manche pour survivre.
Malgré la sauvagerie d'une telle situation,
et la grande précarité qui est la sienne,
il est surprenant de trouver chez lui une telle disponibilité,
une attitude positive face à la vie.
C’est un trait que nous retrouvons
chez la majorité de ceux à qui nous venons en aide
et c’est chaque fois pour nous une leçon de courage,
celle qui, à chacune de nos sorties,
nous est donnée par le plus démunis des nôtres.
Pasteur Blanchard
09:00 Publié dans Action sur le terrain | Lien permanent | Commentaires (0)
12/10/2011
MARAUDE DU 11 OCTOBRE 2011.
Cliquer ICI
09:50 Publié dans Action sur le terrain | Lien permanent | Commentaires (0)
10/10/2011
MON AMI LOUIS.
Depuis tout ce temps que nous nous connaissons,
Il a gardé l'accent que j'ai perdu dans les brumes du nord.
07:02 Publié dans Les copains | Lien permanent | Commentaires (0)
07/10/2011
DE LA MONTAGNE A LA FORÊT NOIRE.
J'ai eu une adolescence sans histoire, mais je ne trouvais pas ma voie. Le travail en usine me déplaisait. Pour assurer mon avenir, je signais un contrat d'apprenti garçon de restaurant au Grand Balcon, l'hôtel le plus huppé de Mazamet. Mon engagement lors des événements de 68 inquiéta ma famille. Mon père, militaire de carrière, pensa qu'il n'y avait rien de plus sûr que l'armée. Je signais à Toulouse en septembre de la même année un contrat de trois ans dans l'armée de l'air.
Je me retrouvais à faire mes classes à Nîmes Garons : un total naufrage ! L'armée, ne sachant que faire de moi, se souvint que j'avais été garçon de restaurant et m'envoya au mess des officiers en plein cœur de la forêt noire en Allemagne à Hornisgrinde. Ce fût un véritable cauchemar où j’étais isolé dans une petite station couverte de neige pendant plus de six mois de l'année. Insupportable à un tel point que comme on le dit familièrement, je "pétais les plombs" au point de me faire expulser de l'armée.
De retour à la maison, ce fut la grande révolte. Deux mois plus tard, j'étais à l'Isle de Whight, avant de vivre toutes les dérives de ma génération.
Pasteur Blanchard
09:00 Publié dans Biographie | Lien permanent | Commentaires (0)
03/10/2011
POUR UNE MONNAIE FORTE.
Plaider pour une monnaie forte et,
encore mieux, réputée pour telle sur la longue durée,
est une entreprise difficile et nécessaire
tant l'idée erronée des dévaluations réputées compétitives
est ancrée dans les esprits par une propagande incessante.
La Suisse encore une fois, vient à notre secours.
Un des facteurs principaux du succès suisse
est l'existence d'une monnaie forte.
Depuis des lustres et très régulièrement,
le franc suisse se trouve réévalué dans les faits
par rapport aux autres monnaies
et ceci pour le bien de la richesse nationale.
D'ailleurs, ces temps-ci, cela n'empêche pas des industriels suisses
de protester contre une nouvelle appréciation du franc :
personne ne leur reprochera de céder aux difficultés du court terme.
L'intérêt d'une monnaie forte est double.
D'abord, dans la compétition mondiale,
que la Suisse ne refuse pas bien au contraire,
les entrepreneurs sont conduits à l'excellence à la fois dans les décisions
et dans les investissements :
c'est cette course à l'excellence qui crée la vraie richesse.
Le petit pays est à l'origine de firmes tout à fait considérables
dans le domaine pharmaceutique,
dans la haute technologie ou dans d'autres domaines :
ce n'est pas un hasard.
Un autre avantage est de donner aux acteurs économiques
la possibilité de faire des investissements à l'étranger
dans des conditions perpétuellement favorables
étant donnée la force de la monnaie nationale.
Là aussi, la compétitivité issue de la liberté joue un rôle
et permet justement aux firmes suisses
de devenir des géants mondiaux sans payer trop cher la place à conquérir.
Ce point est essentiel car la richesse d'une nation repose largement
sur des investissements en capital bien conduits.
Un de mes livres s'intitule «Tous capitalistes ou la réponse au socialisme».
LES DEVALUATIONS
INEFFICACES
Il faut ajouter un point essentiel et que personne ne met en lumière.
Les dévaluations pratiquées par le pouvoir politique sont immorales.
Il y a bien longtemps, Moïse reçut sur le Mont Sinaï
les commandements de Dieu,
dont le célèbre : «Tu ne voleras pas».
Depuis ce fait historique, toutes les législations ont imposé,
à la fois aux croyants et aux incroyants,
le respect des contrats privés et de la propriété.
Or, la dévaluation imposée par les pouvoirs politiques
est une rupture de contrat et une atteinte à la propriété.
Comme l'exemple de la Suisse le montre, elle est inopérante ;
ceci est une conséquence de cela et ce n'est donc pas non plus un hasard.
Le capitalisme réussit par ses qualités intrinsèques
et aussi parce qu'il est moral, reposant sur la fiabilité des contrats.
En outre, la dévaluation revient
à donner la clé de la monnaie aux politiques
et c'est donc ouvrir la boite de Pandore,
ceux-ci agissant selon leur bon plaisir momentané et changeant,
avec toutes les combines possibles.
Ces constatations sont fort utiles dans l'actualité immédiate.
En effet, beaucoup parlent de sortir de l'euro et,
dans la foulée, de l'Europe avec comme argument principal
le prétendu avantage de dévaluer la nouvelle monnaie.
Or tenter ces sorties en pratiquant une dévaluation,
serait courir droit à l'échec.
LA RUINE
PAR L'EURO
Nous partageons, certes, le jugement négatif sur l'euro
mais pas du tout à cause de la politique de Trichet,
très souvent vilipendée.
La ruine générée par l'euro est venue
d'abord des formidables investissements de départ.
A l'époque, j'avais montré comment ce déluge d'investissements
avaient été considérablement minoré
par les adorateurs de la nouvelle idole.
L'argent perdu ne se retrouve jamais et,
à présent, la faiblesse des économies européennes
porte toujours les traces du gaspillage initial.
La ruine est venue aussi par la tendance à l'inflation.
Malgré les calculs lénifiants et trafiqués de la BCE,
chacun a bien l'impression que l'euro pousse à l'inflation,
ne serait-ce que par le «coup de pouce» inévitable que les professionnels
ont su utiliser en alignant les prix vers le haut.
La fixation des parités initiales avec la monnaie de chaque pays
fut une décision arbitraire ne pouvant en aucun cas correspondre
à la réalité des prix consacrée partout par l’usage :
il y eut nécessairement des moyennes de moyennes.
Le désordre ainsi créé a facilité ces «coups de pouce».
Vient maintenant un véritable ouragan dévastateur.
Le parapluie de l’euro a permis, hélas, la poursuite de la ruine organisée
par les pouvoirs successifs par le truchement des trente-cinq heures
et celui de la retraite à soixante ans,
ainsi que d’autres folies ordinaires.
Une monnaie indépendante aurait du subir des sanctions brutales
conduisant à des révisions déchirantes.
C'est à ce moment même que les statistiques officielles
montrent qu'en 2009,
8,2 millions de personnes, soit 13% de la population,
vivaient en dessous du seuil de pauvreté.
En 2008, c'était 7,84 millions et 13%.
Certes, cette situation intolérable a d'autres raisons en plus de l'euro
mais la coïncidence est troublante.
Monsieur Trichet, soi-même,
ne s’apercevant sans doute pas de l’aveu tragique qu’il prononçait,
a déclaré, il y a deux ans, que sans l’euro la France
n’aurait pas pu faire les trente-cinq heures !
Monsieur Giscard d’Estaing a écrit, le 12 novembre 1997,
dans le Herald Tribune :
"Je ne vois pas à quoi l'euro va servir
sinon à perturber gravement le monde des affaires.
A chaque fois que je pose la question de savoir
si c'est une bonne chose de réaliser la monnaie commune,
j'entends toujours la même réponse :
il faut le faire parce que nous ne pouvons pas nous permettre le luxe
d'être laissés de côté.
Les responsables des gouvernements portugais, espagnols et italiens
m'ont tous fait cette réponse, sans m'apporter la moindre explication.
Je n'ai jamais entendu sur ce problème que de mauvais arguments".
Si cette phrase condamnait le projet,
cela n’a pas empêché son auteur
de promouvoir l’euro quand son intérêt personnel l’y invitait !
Investissements immenses et création de foyers de pertes,
la «rentabilité» est négative en quelque sorte
et il est légitime de parler de ruine.
D'ailleurs, un rapport de Bruxelles, peu diffusé,
vient de décrire en détail la catastrophe.
Les trois premiers pays d’Europe pour la compétitivité
sont la Suède, la Grande-Bretagne et le Danemark,
pays en dehors de l’euro.
La France, l’Allemagne et l’Autriche sont les lanternes rouges.
Dans l’Euroland, l’inflation est relancée.
Pour faire bonne mesure ajoutons que la création de l’euro
est le type de l’action révolutionnaire par laquelle un quarteron de politiques
imposent leurs volontés propres à des millions de personnes
au lieu de laisser jouer les marchés.
LE POUVOIR
TOTALITAIRE
MONDIAL
Elle s’inscrit fort bien dans la mise en place accélérée
d’un pouvoir totalitaire mondial,
à forte connotation socialiste, dont l’Europe n’est qu’un élément,
et qui vise à la disparition des nations.
Sortir de l'euro et, le cas échéant de l'Europe supranationale
seraient des objectifs raisonnables.
Il serait indispensable que l'équipe en charge soit crédible dans la durée
pour maintenir à un niveau élevé la valeur de la monnaie
et, ceci, par le choix de techniques adéquates.
Indépendamment de cette crédibilité personnelle, il est une autre condition.
Il faut renoncer au socialisme, à ses pompes et à ses oeuvres.
Depuis des décennies, fausse droite et vraie gauche
parlent à tort et à travers de défendre la compétitivité des entreprises.
Ayant ainsi bien dit, les mêmes tirent à vue
sur les entreprises, les industries, l'emploi, les propriétaires, les riches
et écrabouillent la nation par leurs impôts et charges.
Beaucoup de pays ont inversé la tendance avec succès
par une réduction très forte des dépenses publiques.
Citons, à titre d'exemples, le Canada, la Suède, la Finlande, le Danemark.
Les proverbes chinois sont bien commodes.
L'un d'entre dit «Quand le riche maigrit, le pauvre meurt de faim» !
Michel de Poncins
06:38 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
27/09/2011
TOUS A VOS POSTES !
C'est lors de l'émission de Gérard Marin,
Fréquences FM de Radio Courtoisie en Mhz :
Paris et Ile-de-France, 95,6 |
Caen, 100,6 | Chartres, 104,5 | Cherbourg, 87,8 |
Le Havre 101,1 | Le Mans, 98,8.
Ecoutez radio Courtoisie en ligne en cliquant ICI
09:57 Publié dans Présentation de l'Action Sociale et Populaire | Lien permanent | Commentaires (0)
26/09/2011
LA RIGUEUR... POUR LES AUTRES.
Les faits sont clairs.
Après beaucoup de va et vient,
le gouvernement Sarkozy-Fillon a abattu les cartes.
Cela ne se passe pas sans minauderies,
le mot rigueur étant encore tabou alors qu'il s'agit bien de rigueur.
En résumé, le projet se traduit par un ouragan d'impôts.
Saluons, au passage, les gros mensonges :
la presse qualifie d'économies ce qui n'est que des impôts
comme le rabotage des niches fiscales.
Autre mensonge : les mesures ne casseraient pas la croissance ;
c'est faux car tout impôt quel qu'il soit nuit à la croissance.
Rappelons-en quelques-uns, bien que la presse
soit inondée de l'énumération.
-Taxation des complémentaires santé ;
à l'intérieur de cette pure agression vis-à-vis des malades,
se trouve un piège supplémentaire :
les contrats jugés «non responsables» seront frappés davantage,
la définition d'un contrat responsable
étant parfaitement embrouillée et ridicule.
- Hausse des prélèvements sociaux sur les revenus du capital,
intégration des heures supplémentaires
dans le calcul des allégements de charges,
relèvement du forfait social
qui frappe déjà abusivement les employeurs
versant à leurs employés la participation salariale,
augmentation de l'impôt sur les sociétés pour les grandes entreprises.
- Hausse des prix du tabac et taxe «obésité» sur les boissons sucrées,
fin des exonérations sur les plus-values immobilières
au-delà de quinze ans,
taxe sur les très gros revenus.
Nous arrêtons là l'énumération qui confirme
que le pouvoir depuis 2007 s'est engagé dans une fiscalité galopante
se traduisant en particulier par une inventivité permanente
avec la création de nouveaux impôts
car il en a déjà imaginé beaucoup avant ces plus récents.
DES EXPLICATIONS
QUI NE SONT PAS
DES EXCUSES
Momentanément,une apparence de rigueur
peut être payante sur le plan électoral,
notamment sous les gros yeux de la «sondagerie»,
nouvelle forme de traficotage de la prétendue démocratie.
C'est une première explication.
S'ajoute la panique devant les agences de notation ;
cette panique est telle qu'à Bruxelles certains ont proposé sans rire
de leur imposer une réglementation.
Quelle étrange idée !
Jouer les Cassandre n'est pas de tout repos
avec le risque bien connu de générer le malheur
que l'on veut précisément éviter.
Ces agences sont d'ailleurs d'une gentillesse fort suspecte ;
elles viennent de noter AAA la sécurité sociale française,
sous le prétexte que l'État français la garantissait en fait !
La non gestion de ce monstre qu'est la «sécu»,
source inépuisable de ruine pour le peuple français,
est ainsi sacralisée !
Autre erreur :
pour réduire les déficits,
objectif louable en soi,
il faudrait se contenter de taper sur le contribuable
et de prendre l'argent où il est,
d'où la taxation sur les hauts revenus et les entreprises.
Parallèlement et principalement,
se trouve comme à l'habitude le refus de tailler
vigoureusement dans les dépenses.
LES «FROMAGES»
DES POLITIQUES
SONT EPARGNES
Un dernier aspect parfaitement essentiel se trouve,
à savoir la volonté absolue de ne pas toucher aux avantages extravagants
des camarades politiciens :
la rigueur, oui, mais pour les autres.
Il y a, en France, un élu pour cent habitants
ce qui nous met au tout premier rang parmi les grands États.
Cette surcharge en nombre est accrue d'une façon dramatique
par la voracité de ce personnel politique.
Ce nombre et cette voracité réunis expliquent
en grande partie la panne de croissance
et la paupérisation du pays, avec tous les problèmes en découlant,
comme l'écroulement des retraites, le chômage,
la désindustrialisation, le désastre du logement, etc.
Cette «République Fromagère (R.F.)»
dépasse largement le problème des élus ;
par exemple, il y a un certain nombre
d'anciens premiers ministres en circulation ;
le statut de ces personnages est absolument princier
et ils ne sont pas les seuls ;
que dire des innombrables camarades logés bien au chaud
dans des fonctions inutiles et innombrables ?
N'oublions pas une pratique courante,
à savoir le droit absolu d'un ministre débarqué
à obtenir sa vie durant un autre fromage de la R.F
à la hauteur de ses ambitions
et créé parfois ex nihilo ;
ce droit s'étend aux membres des cabinets
quand ils sont licenciés dans la foulée.
En préservant absolument le fromage des camarades
et en tapant sur le peuple, le pouvoir a perdu définitivement
le peu de crédibilité qui lui restait.
Il aurait pu, au moins, se rattraper sur le plan
de cette crédibilité non seulement
en arrêtant le flot des dépenses, en les réduisant radicalement.
Mais il n'en n'est rien.
En témoigne l'annonce récente
de deux cent trente mesures (sic) pour adapter la France au réchauffement.
L'explication officielle de ce déluge se réfère à la chimère
du réchauffement climatique,
nouvelle religion d'État.
Ce flot impétueux de mesures déclenchera dans toute l'économie
l'effet de ruine habituel.
Le flot de dépenses s'écoule également
par le réveil abusif de l'Union pour la Méditerranée, autre chimère ;
n'oublions pas les guerres multiples menées d'ailleurs
sans les procédures normales pour une déclaration de guerre.
Également, à signaler les efforts continus
pour une gouvernance économique de l'Europe
qui alourdira dramatiquement l'économie française.
Dans le rappel de tous ces faits,
il ne faut jamais oublier les effets pervers du déluge des lois, qui,
en lui-même, est une autre cause majeure et permanente
de la paupérisation du pays.
Ce que la presse baptise pudiquement du nom de détricotage
en désignant l'annulation de lois antérieures,
est une illustration de ce phénomène avec toutes les incertitudes en résultant.
↓
VERS UNE NOUVELLE
DEGRADATION
DE L'ECONOMIE
Le résultat de toute cette rigueur parfaitement abusive
qui s'abat sur le peuple français ne peut être
que la poursuite de la dégradation de l'économie.
Les économistes connaissent bien la seule méthode
qui pourrait sortir le pays de l'ornière.
Outre la destruction de l'enrichissement personnel fantastique
des prédateurs publics,
il faut libérer la création de richesse
par les entreprises seules capables de créer cette richesse.
Le problème est que la classe politique tout entière
est renfermée dans une bulle idéologique et financière.
La bulle idéologique est la croyance erronée
que l'État peut créer de la richesse.
La bulle financière est le formidable confort financier
qui en résulte pour cette classe politique.
Si le «noyau dirigeant» du gouvernement
et de la prétendue opposition comprenait tout cela,
ce serait la rigueur pour les politiques et la prospérité pour tous.
Au moment même où le plan est enfin officialisé,
la réalité le rattrape sans tarder.
87 % des Français toutes tendances confondues
pensent qu'il faut tailler dans les dépenses.
Les marchés réagissent brutalement
montrant le fossé croissant entre la classe politique et les autres.
Le chômage se rappelle cruellement au souvenir du pouvoir,
les jeunes étant particulièrement frappés.
Le «noyau dirigeant» ferait bien de regarder ce qui se passe au sud,
quand les peuples se réveillent brusquement,
fatigués d'être à la fois bernés et pillés par une camarilla réduite.
Michel de Poncins
08:07 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
23/09/2011
PERSONNE N'EST VRAIMENT A L'ABRI.
Impressions de maraude
par Jean et Béatrice Chabernaud,
membres fondateurs de l'A.S.P.
Rue d'Alésia, à côté de l'église Saint-Pierre de Montrouge, deux hommes se réchauffent sur une grille d'aération du métro. Un carton leur sert de matelas, ils ne possèdent rien d'autre. Dormir dans la rue nuit gravement à la santé. Nous leur proposons du café, de la soupe et à chacun une modeste couverture.Charité en partage : ils nous remercient d'une façon à la fois digne et respectueuse.
Vingt-deux heures, nous roulons avec le pasteur Blanchard, Catherine son épouse et Cyril Bozonnet, à la rencontre de ceux qui vivent dans la rue : écouter, parler, distribuer vêtements, chaussures linge de rechange, brosses à dents... Une maraude, c'est çà. Le périple de ce soir va en prime réunir à nouveau une partie des pionniers de l'A.S.P.
Qui peut ignorer la pauvreté qui, de plus en plus se répand dans Paris et s'insinue, peu à peu, presque partout en province ? L'aveuglement et l'indifférence ne mettront personne à l'abri. Mais, côtoyer à nouveau les yeux dans les yeux ces prisonniers de la rue remet encore plus les pendules à l'heure.
Pourtant, il faut garder espoir et s'armer de courage, comme notre ami Ulysse, ancien ouvrier du textile, qui aujourd'hui dort sous une tente, justement, à deux pas de Saint-Pierre de Montrouge. Il nous accueille avec joie, empressementet un grand désir d'échanger des idées.
A présent, nous longeons le métro aérien, ligne Nation-Etoile, de haltes sommaires en refuges plus établis. La petite colonie polonaise de Sèvres-Lecourbe est toujours là. Les uns jouent aux cartes avec animation, les autres, plus discrets, s'apprêtent à dormir car ils travaillent demain. Les chiens méditent, la caravane s'arrête. Congratulations, discussions, distributions et nous repartons.
Vers Chevaleret, nous réveillons des "roumains" qui occupent les amènagements sportifs, grillagés et empèche-misères de la ville. Ils acceptent très volontiers les vêtements que nous leur proposons et nous saluent d'un air à la fois ébahi et endormi.
Enfin, résolument installés au milieu de sacs, de vaisselle, de bouteilles, de cageots de nourriture et de peluches, un cambodgien et deux français nous reçoivent, d'un air affable, dans leur domaine sous les voûtes du métro qui, à cet endroit, rentre sous terre... Vraiment à l'abri ?
Il est minuit, peu après Cyril Bozonnet, nous profitons du dernier RER pour rentrer à la maison. Le Pasteur et Catherine continuent comme ils continuent tous les dix jours.
Jean et Béatrice Chabernaud
07:05 Publié dans Action sur le terrain, C'était hier | Lien permanent | Commentaires (0)