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19/09/2011

LES AIDES AUX ENTREPRISES.

Usine à gaz.jpg

 

La presse reparle, ces temps-ci, des aides publiques aux entreprises,

le pouvoir affirmant son désir d'aider notamment les PME

dans ces temps de crise.

S'il avait vraiment le désir de les «aider»,

il les libérerait au lieu de les asservir notamment par ces prétendues aides.

C'est l'occasion de décrire rapidement ce système

qui est une nouvelle facette du désastre français.

 

Il y a quelques années un audit avait pris place à ce propos.

Le coût total s'élève à soixante-cinq milliards,

soit 4 % du PIB

et un peu plus que le budget de l'éducation nationale.

C'est, grosso modo, l'équivalent de l'impôt sur les sociétés.

 

Il existe pas moins de six mille dispositifs.

Parmi les six mille se trouvent vingt-deux aides européennes, 

sept cents trente aides nationales

et six cents cinquante aides pour l'ensemble des collectivités locales

de la seule région île de France.

Il y a deux cents vingt dispositifs différents d'aide à la création d'entreprise

et seulement 10 % des entreprises qui se créent,

en bénéficient en pratique.

Ces chiffres sont évidement très incertains et mouvants,

car dans une forêt vierge personne n'y voit vraiment goutte.

Le désordre de l'État est tel que pour arriver à ce recensement,

il a fallu mobiliser trois corps d’inspection :

finances, administrations et affaires sociales.

 

LE COUT REEL

En plus, ces chiffres doivent être fortement majorés

car ils se limitent aux montants des aides elles-mêmes.

Le coût total pour l'économie nationale doit tenir compte

des dépenses déclenchées

à la fois dans le public et dans le privé

pour la gestion de ce vrai délire bureaucratique.

Dans le public,

il faut compter avec les innombrables services qui,

tant au niveau étatique

qu'au niveau régional, départemental et municipal,

s'occupent de ces aides.

Plusieurs ministères s'y consacrent activement.

Pour ce qui concerne

les dépenses privées,

il y a lieu d'enregistrer les heures interminables

consacrées par les entreprises à l'analyse de ce maquis

avec quelquefois des services complets

et des directions importantes au sein des grandes firmes.

Ne pas oublier non plus les organisations patronales

dont une grande partie des services contribuent à ce maquis.

Cette circonstance explique, au demeurant,

une complicité de fait entre les pouvoirs publics

et les organisations patronales

en vue du maintien et de l'amplification du système.

Les organisations patronales sont souvent, hélas,

du mauvais côté partageant avec les politiques

de solides intérêts personnels

et la même idéologie dirigiste.

Les soixante cinq milliards ci-dessus doivent, donc,

pour une analyse honnête être affectés d'un coefficient de majoration inconnu

mais certainement très élevé.

 

Délocalisations.jpg

 

LA PAUPERISATION

DU PAYS

Au même moment les pleurnicheries publiques

sur le PIB désespérément plat

s'étalent dans tous les journaux,

les larmes étant versées principalement par les politiques

qui sont très précisément dans leur activisme débridé

à l'origine de la panne de croissance.

C'est le moment de rappeler, cependant, la vanité du PIB.

Cette quantité, que l'on affecte parfois d'un coefficient

pour calculer le PIB par habitant,

est devenue aux yeux des politiques de tous niveaux

la mesure prétendue juste de la prospérité du pays.

La population conditionnée par la presse suit le mouvement.

Or c'est une quantité tout à fait erronée

qui rassemble des données hétérogènes ;

de surcroît, elle est manipulée d'une façon permanente

par les statisticiens d'Etat, sans compter les manipulations internationales

en vue d'établir des comparaisons qui n'ont pratiquement aucune valeur.

L'inexactitude des chiffres est telle que lorsque le PIB,

manipulé par les statisticiens nationaux,

ne convient pas pour une raison ou une autre,

les politiques imaginent d'autres paramètres ;

c'est ainsi qu'il est devenu à la mode de parler de «bonheur national brut» :

les augures, décidément, savent se regarder sans rire !

Aux yeux des pouvoirs publics soit nationaux, soit internationaux,

la prise en compte du PIB est quelque chose d'essentiel ;

elle légitime leur interventionnisme

et le torrent réglementaire dont ils vivent en découle irrémédiablement.

 

Dans la réalité,

la richesse des nations est absolument non mesurable et ne le sera jamais.

L'on peut simplement se prononcer à la vue de certains aspects particuliers.

En France, le véritable désastre du chômage et d'une crise du logement

telle qu'un grand nombre de français en patissent,

sont deux signes évidents de la paupérisation nationale.

Même si leur inquiétude repose sur des chiffres contestables,

les pouvoirs publics réagissent ;

ils réagissent mal, au coup par coup,

puisqu'ils restent englués dans leur liturgie interventionniste,

carrefour de leur propre idéologie et de leurs avantages personnels.

 

Faillite.jpg

 

LE DESASTRE DES AIDES

Il en résulte les aides 

avec une forêt impénétrable de réglementations, de lois, de décrets,

le tout souvent obscur, plein de redondances contradictoires.

Ce sont des lacets qui étouffent.

C'est, d'ailleurs, parfaitement logique

parce qu'il n'y a pas de raison que l’esprit qui les inspire

soit supérieur à celui des aides à l'emploi ou des aides au logement.

Le «principe des calamités» 

veut que lorsque les hommes politiques ont créé une calamité,

ils en créent d'autres pour soi disant corriger la première.

En vertu de ce principe, il y a quelques années, il avait été créé le COPRA

(comité permanent pour la régulation

et l'évaluation des aides publiques aux entreprises).

Voilà un nouveau «machin» formant une nouvelle calamité en tant que telle.

J'avoue ne pas en avoir trouvé trace récente

et ignorer s'il se borne à dormir calmement dans des locaux bien au chaud

ou s'il n'a pas été véritablement créé.

Le désastre pour les entreprises est complet.

D'abord, en dehors des coûts de gestion signalés plus haut,

elles doivent payer les impôts permettant de prétendument les aider.

Le rapprochement avec l'impôt sur sociétés est significatif.

Ensuite, quand elles se lancent à la course au pactole,

elles souffrent des terribles lenteurs bureaucratiques et,

au finish, elles doivent adapter leur stratégie

aux idées propres des fonctionnaires juges des dossiers.

La richesse des nations qui n'est pas mesurable

repose sur les initiatives individuelles

soit des particuliers,

soit principalement, des entreprises

agissant librement sur les marchés.

Un gouvernement «Libérateur» devrait sans tarder supprimer ces aides

et, dans la foulée, les impôts correspondants,

ce qui serait très bénéfique pour les entreprises.

Il y a donc lieu d'être optimiste car ce facteur s'ajoute à bien d'autres

pour montrer que contrairement à la propagande officielle

la marge de manœuvre du pouvoir est très grande

comme nous l'avons souvent souligné.

Encore faut-il que quelqu'un ou quelques-uns le comprennent

et puissent la saisir.

C'est ici qu'il est permis d'être vraiment pessimiste

tout au moins à court terme.

 

Michel de Poncins

07:00 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (1)

16/09/2011

LES DERNIERS SERONT LES PREMIERS...

Ulysse et compagnie.JPG

 

"Je l 'avoue, l'auteur de ces lignes est un citoyen plutôt orgueilleux, une vilaine tare, je vous l'accorde. Et qui comme une grande majorité de Français, secrêtement hanté par la peur de finir à la rue un jour, détourne la tête quand il croise des mendiants, dans une rame de métro...Comme vous, non ?

 

Mauvais chrétien, j'ai pourtant aidé à la fondation de l'Action Sociale Populaire, vers 2005, oeuvre d'aide aux SDF crée par le pasteur Jean-Pierre Blanchard. Par égoisme, sans doute  car, fieffé catholique, je croyais sans doute ripoliner un peu mon âme en allant des mois durant porter vêtements chauds et soupes aux plus démunis de nos frères...

 

Fanatique de la charité, le pasteur Blanchard, en 2011, n'a pas changé. Les rouflaquettes qui décorent ses tempes ont un peu blanchi certes, mais le parpaillot se porte comme un charme, la faconde languedocienne débite toujours à plein régime, au plus grand plaisir des SDF régulièrement visités par le camarade Jean-Pierre.

 

Longue vie au pasteur, à son épouse Catherine, à tous les militants de l'ASP...Et qu'un beau jour, leur association puisse disparaitre, en même temps que la misère en France !"

 

Impressions de maraude par Cyril BOZONNET

dans AUBERVILLIERSBLOG

14/09/2011

PRE-MARAUDE DU 13 SEPTEMBRE 2011.

Cliquer ICI

LE POUVOIR ET LA PRESSE (1).

Poison.JPG

  Cliquer ICI

 

Je l’ai récemment écrit et je le confirme :

il est souvent très intéressant de se replonger

dans la lecture de certaines informations

fournies par l’AFP (Agence France-Presse).

 

Ainsi déjà en 1975 Jean Mauriac,

fils de…,

ancien confident de Charles de Gaulle

et agencier à l’Elysée sous Valéry Giscard d’Estaing,

nous informe que 40 % de la délinquance adolescente

est le fait de jeunes algériens

mais que ce chiffre est tenu confidentiel

pour ne pas alerter l’opinion française.

 

Pourtant il est étonné,

ainsi que ses collègues de l’AFP,

quand il apprend que cinq cents voitures ont été la proie

des flammes en Alsace,

sans que jamais aucune information n’ait été diffusée

sur ces violences urbaines

et que la France est le seul pays d’Europe

à subir cette épidémie de voitures carbonisées par des immigrés.

 

En novembre 2005,

alors que mille cinq cents voitures sont incendiées

et que la télévision américaine titre :

«Paris brûle» l’AFP reçoit l’ordre de ne pas l’ébruiter

et cet ordre émane du premier ministre Dominique de Villepin

(aujourd’hui leader de République Solidaire !!).

 

Manuel GOMEZ

09:30 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

LE POUVOIR ET LA PRESSE (2).

Quel jobard.jpg

Cliquer ICI

 

Comment la presse nationale et internationale

observe sur ordre des gouvernements

le silence sur certains sujets qu’il est préférable de ne pas diffuser ?

 

Le futur pape Jean XXIII, Monseigneur Roncalli,

nonce apostolique à Istanbul,

durant la dernière guerre mondiale, prévient le Vatican

sur la menace que fait peser l’avance nazie

sur les milliers de juifs installés en Salonique.

Expulsés d’Espagne en 1492 par les Rois Catholiques,

ils ont cependant gardé d’étroits contacts avec leurs seuls parents,

les Marranes, restés sur la péninsule ibérique

et semblant s’être convertis au catholicisme.

Sollicité par le Saint-Siège, Franco répond :

«Pour moi ils sont toujours espagnols

et je suis prêt à les accueillir

mais je n’ai pas les moyens matériels d’aller les chercher.»

 

Accrédité auprès du Saint-Siège,

Georges-Albert Salvan, agencier de l’AFP,

retrouve en 1974 dans les archives du Vatican

un document prouvant le dédain des comités juifs internationaux

et notamment celui de New York.

Alertés aussitôt, ils ont fait la sourde oreille

se désintéressant totalement du sort fatal

qui était réservé à leurs frères de Salonique.

Des milliers de juifs sont morts ainsi en camps de concentration.

La diaspora ne s’est pas rassemblée pour tenter de les sauver.

 

Il est vrai que ni les juifs, ni les pays en guerre contre le nazisme,

ni la France et le gouvernement de Philippe Pétain installé à Vichy

ne pouvaient imaginer une seule seconde

la solution finale envisagée par Hitler.

Cela n’excuse pas tout mais réclame un peu d’indulgence.

Il est très facile de condamner… «après».

 

Manuel  GOMEZ

07:00 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

12/09/2011

LE GRAND EMPRUNT : UNE MARCHE FORCEE VERS LE SOCIALISME.

Emprunt forcé.jpg

 

Le titre de ce flash peut à lui seul étonner,

voire choquer certains lecteurs.

Pourtant les faits sont têtus.

Les signes de cette marche forcée du pouvoir en vigueur depuis 2007

sont cependant, très nombreux

et nous avons souvent attiré l'attention sur eux.

 

Tout d'abord,

un peu de sémantique dissipera les malentendus.

Souvent, il est simplement question d 'interventionnisme ou d'étatisme :

ces termes sont jugés relativement acceptables

par l'électorat de droite abominablement floué depuis 2007.

Ils cachent la vraie réalité qui est une marche vers le socialisme ;

à titre de seul exemple, nous observons toujours et en toutes circonstances,

la volonté de réaliser le bonheur des gens malgré eux, parfois contre eux

et ceci à partir d'une centrale étatique.

 

Le grand emprunt qui sans cesse revient à la surface

comme un serpent de mer

en est l'une des manifestations les plus claires.

Pour l'histoire, rappelons brièvement que l'idée

fut lancée en novembre 2009 par un pur hasard.

Un courtisan en avait eu, inopinément, l'idée

et l'avait ajoutée au dernier moment

dans un discours de l'hyper-actif président :

la fusée s'était aussitôt envolée.

Le prétexte initial était la crise qu'il fallait surmonter,

les énarchos-socialos au pouvoir pensant illégitimement

que l'Etat était le seul à pouvoir agir dans ce domaine.

 

Le fait nouveau aujourd'hui est

que le président lui-même vient d'annoncer cinq priorités

pour une première tranche de 35 milliards, à savoir :

le développement durable, le numérique, l'enseignement supérieur,

la recherche, l'industrie avec les PME.

 

le portail.jpg

 

QUELS SONT

LES VRAIS CHIFFRES ?

Arrêtons-nous sur ce chiffre de 35 milliards.

D'abord,

il a annoncé que ce n'était qu'une première tranche :

combien de tranches y aura-t-il après ? Il y a lieu de s'inquiéter.

En plus,

le total des investissements publics dépasse largement les 35 milliards

car les collectivités territoriales et l'Europe sont invités à compléter.

La France dispose

et nous ne savons pas jusqu'à quand,

d'une cote flatteuse dans les agences de notation.

Cette situation toute provisoire lui permet donc de dépenser sans limites !

 

La vraie gauche ne ferait pas pire en la matière que cette fausse droite.

La crainte de se voir infliger un échec, en forme de camouflet,

conduisit vite à abandonner le projet d'un emprunt public :

regrettons le,

car un emprunt à montant déterminé dans le public

aurait limité l'effet de ruine que nous évoquerons plus loin.

En son lieu et place,

nous assistons à un droit de tirage pratiquement illimité !

Comment distribue-t-on cet argent que l'on n'a pas ?

 

portail2.jpg

 

DES CHOIX

ARBITRAIRES

Le choix des investissements n'obéit absolument pas

aux indications donnéespar un marché libre

où les investissements sont choisis, suivant leur rentabilité probable,

par des personnes responsables juridiquement

et parfois sur leur fortune personnelle.

Il se réalise dans l'esprit des «lendemains qui chantent».

 

En effet, il est livré à l'arbitraire de fonctionnaires

et d'élus dans le cadre du foisonnement des intrigues.

Pour savoir où investir,

il «fallait» ouvrir une parlotte.

Elle rassembla pendant plusieurs mois vingt-quatre membres.

Les projets, pendant la parlotte,

ont flotté au hasard de la pression des lobbies,

syndicalistes et partis politiques officiels tirant à hue et à dia.

 

Ce groupe est aidé par un comité de surveillance

qui comprend notamment des parlementaires

et des Personnalités Qualifiées («PQ» pour les intimes !).

Ce comité de surveillance doit assurer la circulation des fonds

depuis le Commissaire général jusqu'aux opérateurs existants

avec des contrats d'objectifs très précis.

Le prétendu génie fut de confier la présidence

à deux célèbres cumulards, Rocard et Juppé,

qui ont joué un rôle majeur dans l'écroulement de l'économie française.

Le travail a été gigantesque

puisque quatre cents investissements dits «d'avenir» ont été sélectionnés.

Ce qualificatif montre que ces gens ignorent

que l'on investit toujours pour l'avenir,

le tout étant de bien investir.

Un autre aspect socialiste est la création de prébendes.

C'est ainsi qu'il existe un Commissaire général à l'investissement, René Ricol.

C'est un ancien expert-comptable

et l'on se demande ce qu'il vient faire dans cette galère.

Il n'est pas «Haut Commissaire», ce qui nous économise quelques sous.

La ressemblance avec la défunte Russie soviétique est tellement frappante

que l'on ne peut pas s'empêcher de penser aux Commissaires du peuple,

dont les investissements furent bien malheureux.

Nous ne pouvons pas imaginer

qu'il travaille tout seul dans son bureau avec une assistante ;

nous supposons donc une forte bureaucratie

confortablement assise quelque part

avec tous les honneurs et frais afférents.

Une bureaucratie publique étant immortelle, nous voilà mal partis.

 

un portail comme neuf.jpg

 

LES FAUX

RAISONNEMENTS

Une autre caractéristique majeure

est le foisonnement des faux raisonnements.

Le premier est que l'Etat pourrait créer de la richesse.

Il est flatteur et élégant pour les politiques de dire

qu'en investissant de cette façon,

l'on créera de la richesse (parfois, on ajoute que c'est pour les enfants !).

 

Certes, il est possible d'affirmer

qu'une population formée créera plus de richesse

qu'une population non formée :

mais, dans ce domaine, le meilleur placement, avec rendement immédiat,

serait de porter remède dès maintenant au véritable gâchis

qu'est la prétendue éducation prétendue nationale.

Le détour par les faux raisonnements, évite de se poser les rudes questions

que l'on se pose dans les firmes privées

lorsque l'on investit avec l'argent des actionnaires ou celui des banquiers.

 

Bien entendu comme dans tout système socialisant

l'effet de ruine est plus que probable.

Ce sera la ruine par les impôts et charges nécessaires

pour rembourser l'endettement.

Le poids de cet endettement nouveau jouera éventuellement

dans le jugement des agences de notation libres.

Il faut ajouter aussi le freinage des investissements privés :

l'argent de l'endettement public réduira les possibilités d'emprunts privés.

Les industriels et acteurs privés

qui auront eu la faiblesse de tendre la main pour avoir des aides,

verront, inévitablement, leur projet freiné par les formalités abusives

et également par des exigences qu'ils n'auraient pas du accepter.

 

Ronald Reagan déclara un jour :

«Les mots les plus terrifiants dans la langue anglaise sont :

je suis le gouvernement et je suis là pour vous aider».

 

Michel de Poncins

09:19 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

02/09/2011

IMPRESSIONS DE MARAUDE...

 Christine.JPG

 

...par Christine Benaut,

responsable Administrative Fédération FN 93.

 

Jeudi 25 août, je participais pour la première fois

à une pré-maraude organisée par le Pasteur Blanchard,

avec Catherine, son épouse et des bénévoles de l’A.S.P.

Nous sommes partis au devant

de ceux que l’on appelle communément les "exclus" de notre société.

 

Notre première rencontre, ce fut un homme allongé à même le sol,

sans bagage, il nous explique que ses affaires sont en lieu sûr,

mais que s’il est dehors, c’est qu’à plusieurs reprises,

ces derniers jours, il a appelé le 115, en vain… Toujours occupé…

 

Puis d’autres découvertes…

 

Patrick, dont le visage s’est éclairé dès qu’il a reconnu le Pasteur

et n’a de cesse de le remercier, encore et encore,

de le serrer dans ses bras… et de draguer gentiment

les trois femmes présentes… 

Puis un groupe, dont Yvan «vedette» pleine d’humour,

«élégant» dans sa manière de nous baiser la main

et qui nous invite à danser sur une musique «virtuelle»…

Puis Ulysse, intarissable,

avec une analyse tellement claire sur l'état de notre société…

Enfin, en bord de Seine,

cet homme, qui démuni de tout, 

nous demande d’offrir ce que nous avons

à plus pauvre que lui…

 

Dans les alcôves des boutiques de luxe, rue de Rivoli,

où le moindre article n’est pas vendu en-dessous de centaines d’euros,

près des grands magasins,

nous trouvons des êtres d’une rare gentillesse

et d’une humilité dont beaucoup devraient s’inspirer…

 

Des personnes sans plainte, mais pleines de gaieté et d’optimisme,

qui, généreusement et pour que d’autres qu’eux puissent «recevoir» aussi,

nous disent «stop»

lorsqu’ils estiment que nous leur avons suffisamment donné…

et qui font l’effort (que ne font pas souvent les clients des boutiques)

de replier le linge que nous leur avons proposé

mais qu’ils n’ont pas pris…

Une belle leçon de vie… et d’humilité.

 

Christine

31/08/2011

AIDE A LA GRECE.

La dérive des continents.jpg

 

L'analyse des aides accordées à la Grèce

par la prétendue communauté internationale

ne doit être effectuée qu'avec une extrême prudence.

 

D'abord, il faut noter deux caractéristiques majeures

et anciennes du système grec,

qui ne sont pas mises en lumière par la presse internationale.

 

En premier lieu, la corruption :

deux familles ennemies-amies se partagent le pouvoir

depuis des lustres et exploitent le pays au profit de leur clan.

Les privilégiés qui bénéficient de leur soutien échappent à l'impôt

et placent leurs actifs dans des paradis administratifs et fiscaux.

Le résultat est que l'État n'obtient pas d'impôts des riches

et doit frapper les classes moyennes.

Mais le pays est simultanément soumis à un socialisme extrêmement virulent

et ceci quelle que soit la couleur apparente des gouvernements.

Le produit explosif de ces deux facteurs

est que l'économie grecque se traîne depuis longtemps

alors que l'ingéniosité des Grecs, célèbre dans le monde entier

ne peut s'épanouir normalement.

Inévitablement, il en résulte l'ouragan de dettes qui,

justement, conduit à l'impasse présente.

Je ne citerai pas de chiffres car ce serait perdre son temps :

ils changent tous les jours et personne ne comprend rien

à la valse des milliards ;

même s'ils ne changaient pas,

ils sont pratiquement dénués de signification réelle.

 

La déroute.jpg

 

LA DEMOCRATIE

EN DEROUTE

Devant le désastre,

cette communauté internationale s'agite pour apporter de l'aide.

Celle-ci est fournie par des Etats qui, au lieu de porter vraiment remède

se contentent de replâtrer dans l'attente

de leurs propres échéances électorales.

Que ce soit Georges Papaandreou, Merkel, Obama, ou Sarkozy

personne ne songe vraiment à une solution véritable.

Chacun a l'oeil rivé sur les prochaines élections qu'il devra subir

et sur la température de ces élections sous la forme de sondages divers.

Ils veulent échapper,

le moment venu,

à une trop grande part de responsabilités et peu importe le reste :

ce qui compte c'est la perception qu'auront les électeurs de la situation

au moment des élections.

Il faut absolument capitaliser sur une certaine image

et la valoriser quand le bulletin de vote glissera dans l'urne.

La démocratie n'est pas le gouvernement au service du peuple

mais le système qui permet au peuple d'avoir l'illusion

d'être un instant, maitre de son destin.

J'ai décrit tout cela dans un livre intitulé

« La démocratie ou le rêve en morceaux ».

Pour ce qui concerne les mesures financières à prendre pour

soi-disant, sauver la Grèce,

les mêmes prédateurs internationaux se retrouvent également.

Tous fraternellement unis, ils ont l'idée complètement folle de sauver l'euro :

le défaut éventuel de la Grèce

conduirait en effet inévitablement à sa sortie de l'euro

ce qui fragiliserait l'ensemble.

Mais l'euro n'est qu'un appendice inutile

et néfaste de la construction européenne.

En arrière-fond se trouve le projet de sauver celle-ci,

à laquelle ces prédateurs internationaux vouent un véritable culte,

pour des raisons diverses.

Ils profitent justement de cette crise

pour pousser l'idée d'une gouvernance économique européenne qui,

selon eux, la ferait avancer.

  

Pantalons.jpg

 

UNE INONDATION

D'ARGENT

Sur le plan pratique,

ils noient la Grèce sous une avalanche d'argent créé artificiellement

par divers mécanismes expliqués dans la presse

et qui d'ailleurs varient au fur et à mesure du déroulement de l'opération.

Trichet, lui-même, s'est mis de la partie.

En fait, c'est de l'argent volé aux citoyens de l'ensemble de l'Europe

et d'ailleurs bien au-delà grâce à l'intervention du FMI.

Les chiffres en ascension constante montrent

que l'on verse de l'argent dans un trou sans fond.

Le résultat certain est que l'Europe,

déjà fort malade sur le plan économique va continuer à se traîner ;

la France se signalant particulièrement avec sa panne de croissance.

L'affolement du pouvoir en France est tel

qu'il nous est promis de la « rigueur ».

La vraie rigueur serait de tailler dans le vif des dépenses publiques.

Parmi elles, se trouvent les frais extravagants

de la formidable pyramide d'élus unique au monde,

qui fait crouler l'économie :

il n'est pas question d'y toucher.

Tout tourne autour du choix de nouveaux impôts :

voir le rabotage des niches fiscales,

présenté mensongèrement comme une façon d'économiser !

Le pire est que le résultat espéré ne répond pas du tout aux attentes : 

L'incendie n'est nullement contenu,

mais se propage en Espagne, en Italie, au Portugal, à l'Irlande

et peut-être bientôt ailleurs.

Quant au marché,

il montre bien qu'il n'attache aucun crédit à ce comportement :

nul ne peut lutter longtemps contre le marché.

Le FMI, quant à lui, poursuit le rôle néfaste qu'il a toujours joué.

Il est attaché uniquement à l'équilibre des comptes de l'État

et ne se préoccupe pas de la libération nécessaire de l'économie.

L'équilibre recherché dévaste l'économie

et punit durement le peuple grec poussé au désespoir.

 

IL NE FALLAIT PAS AIDER

Dans l'hystérie générale qui agitent les prédateurs publics

et aussi l'opinion générale malaxée par la presse,

il est nécessaire pourtant de dire qu'il ne fallait pas aider la Grèce.

Deux objections peuvent être éventuellement formulées.

D'abord, il est grave qu'un État fasse défaut :

il est facile de répondre

que les méthodes choisies conduisent précisément à un défaut de la Grèce

malgré toutes les apparences.

Il y a aussi le problème des banques dont,

par exemple,

certaines banques françaises qui se sont aventurées ;

certes, cela existe

mais il est probable qu'elles peuvent parfaitement supporter ;

en outre il est bon de châtier les mauvais banquiers.

La méthode actuelle a un effet parfaitement contraire :

elle revient à délivrer à tous les banquiers du monde

une sorte de permis de mauvaise gestion

puisqu'ils croient avoir une garantie implicite des Etats,

quels que soit leurs choix.

Si la Grèce n'était pas aidée,

elle trouverait certainement, étant donné l'ingéniosité du peuple grec,

la façon de s'en sortir et même peut-être de rembourser ses dettes.

 

La sibérie à Paris.jpg

 

VERS L'INFLATION

En regard, nous avons deux perspectives.

D'abord l'incendie qui s'étend partout.

Ensuite nous nous trouvons devant une grande probabilité d'inflation

même si, par diverses combinaisons,

elle ne semble actuellement pas en vue ;

dans l'histoire, on n'a jamais vu des Etats sur-endettés

arriver à payer leurs dettes sinon par de l'inflation :

il existe des exemples fameux et pas si lointains.

 

En conclusion,

les contribuables-spectateurs de ce cirque ridicule,

seraient avisés de prévoir quelque part dans la gestion de leurs intérêts,

modestes ou non,

la probabilité d'une inflation éventuellement importante,

à une date difficile à prévoir.

 

Michel de Poncins

20:26 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

29/08/2011

ET SI LES MILLIARDAIRES DU GOLFE DONNAIENT L'EXEMPLE !!

 

On ne nous parle que des milliards de dollars ou d’euros

qui sont dépensés pour bâtir des tours de 500 mètres,

pour fabriquer des patinoires dans le désert.

On ne nous parle que des millions que coûtent ces superbes yachts

qui flottent dans les baies de St Trop, Cannes, Antibes et Monaco,

on ne nous parle que des millions investis

dans l’achat de clubs de football (PSG et bien d’autres),

dans l’acquisition d’énormes chaînes d’hôtels, de grosses entreprises,

dans la construction de mosquées

qui ressemblent davantage à des palaces qu’à des

lieux de culte.

 

Soupe populaire.jpg 

 

Eh oui !

 

On nous parle de tous ce que ces milliards du pétrole peuvent « acheter ».

Ils ont l’air de bien vivre ces musulmans là, n’est-ce pas ?

Mais à nous, pauvres français,

on nous parle chaque jour de toute la misère

de ces régions de la « corne africaine »

qui crèvent de soif, de faim, de tout,

et qu’il faudrait qu’on aide avec un « petit milliard »

sorti de notre SMIC, de nos retraites, de nos dettes !

Ces pays de la « corne africaine » sont très majoritairement musulmans

et se situent à moins d’une heure d’avion de tous les émirats du Golfe.

Nous aimerions qu’on nous dise

ce que font les pays arabes tellement riches

pour sauver ces millions de « musulmans »

qui n’ont même plus la force de prier Allah,

qui n’ont même plus le temps d’apprendre le Coran

puisqu’ils meurent avant l’adolescence,

qui n’ont même plus la « chance » d’être razziés

pour devenir esclaves et pouvoir enfin manger.

On aimerait qu’on nous dise

ce que fait le « Croissant rouge » pour ces pays musulmans ?

Et si chaque musulman d’Europe et d’ailleurs donnait un euro…

Cela fait des décennies

que ces pays sont dans la misère la plus totale

et qu’on nous culpabilise avec des images terribles

pour nous soutirer quelques euros.

A-t-on expliqué à ces femmes musulmanes

qu’il ne fallait pas faire autant d’enfants

puisqu’elles ne pourraient pas les nourrir

et surtout leur a-t-on donné les moyens de ne plus en faire ?

On cherche vainement les hommes dans ces reportages,.

Où sont-ils ?

Ils font la guerre à d’autres tribus

ou vivent ailleurs mieux nourris ?

Après avoir engrossé des gamines à peine pubères.

Devons-nous nous sentir responsables de toute cette misère ?

Si l’argent qui est offert à ces tribus

pour acheter des armes l’était

 

pour acheter du riz

et creuser des puits…

  

Manuel GOMEZ

10:26 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

26/08/2011

IMPRESSIONS DE MARAUDE, PAR FRANCOIS VIAL.

 

Gibert Jeune.jpg

 

 

L’équipe de l’ASP a effectué ce jeudi sa nécessaire

et traditionnelle  pré-maraude de rentrée,

ouverture de la saison 2011-2012

qui s’annonce rude.

Trois frontistes faisaient pour l’occasion leurs premiers pas

aux côtés du Pasteur Blanchard et de son épouse Catherine,

Christine, membre du Bureau départemental de Seine-Saint-Denis,

Stéphanie, jeune adhérente du 14e arrondissement,

et moi-même.

 

De 21h à 2h du matin, les rencontres se sont révélées tour à tour

conviviales et touchantes,

avec un point commun a priori surprenant

pour ceux qui n’ont jamais failli basculer dans cet univers de la rue :

la dignité des personnes avec qui nous avons eu la chance d’échanger…

Poignées de mains franches, regards scrutateurs :

nous avions bien évidemment en face de nous des hommes, des femmes,

et non les « épaves » que certains se complaisent à décrire.

 

Bien sûr,

nos gorges se sont nouées en voyant un solide gaillard

refuser les vêtements que nous lui offrions et,

surtout, en l’écoutant nous recommander de les donner

« à plus pauvre que [lui] » :

peut-être était-il seulement depuis peu de temps dans cette situation ?

Nous n’avons pas osé lui poser la question.

 

Plus tard dans la nuit, le Pasteur Blanchard s’est trouvé pris

par la colère sourde d’un sexagénaire maghrébin,

lequel a reporté sur lui toute l’amertume due à sa situation

– il est vrai choquante : « Mon père était un moudjahid*,

il a donné son sang pour la France.

Moi, maintenant, j’ai 60 ans et je dors dans la rue :

la France, elle fait rien pour moi, c’est normal ? »…

Non monsieur, ce n’est pas normal :

depuis 1962, les gouvernements successifs de l’Etat français

ont abandonné les pieds-noirs, les harkis, et leurs descendants.

Ce scandale, seul le Front national le dénonce régulièrement.

 

Contraste saisissant,

nous avions auparavant ressenti une vraie bouffée de joie,

en voyant le Pasteur pétri comme du bon pain

dans les bras de Patrick, polonais au regard clair…

et à l’esprit vif, puisqu’il n’a pas manqué l’occasion

de jouer les jolis cœurs avec nos demoiselles,

reparties couvertes de chastes baisers !

 

Au sein des groupes constitués, c’est l’esprit de solidarité

régnant parmi ces gens qui nous a frappés.

Un jeune homme à qui deux paquets de cigarettes venaient d’être offerts

s’est ainsi spontanément écrié :

« Non, un seul… On va le partager ».

 

Et puis, comment ne pas parler d’Ulysse ?

Bavard comme une pie, propre sur lui,

adepte des médiathèques, des livres et journaux

dans lesquels il puise des informations appelées à nourrir sa grande passion :

s’interroger sur notre société,

et coucher ses réflexions sur le papier ;

seul, le soir, dans sa tente…

 

« Chaque homme est un caractère »,

et si l’on voulait rendre justice au Peuple des ponts,

il faudrait pouvoir revenir en détail sur toutes ces vies

que nous avons furtivement croisées,

et recroiseront probablement :

ce sera chose faite dans les mois qui viennent,

puisque l’ASP travaille actuellement à la rédaction d’un ouvrage

consacré aux maraudes.

 

« L’heure du luth viendra, c’est l’heure du fourneau »…

Dans 10 jours, Catherine et Jean-Pierre Blanchard

repartiront pour 9 mois d’actions hebdomadaires.

Sans moyens, sans publicité, sans reconnaissance

autre que celle des personnes secourues :

le désintéressement à l’état brut et parfait. Le Bien.

 

 

* En arabe : combattant, résistant.

 

François VIAL, membre du FN 75 rédacteur à NPI