25/11/2011
MARAUDE DU 22 NOVEMBRE 2011.
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18/11/2011
IMPRESSIONS SUR MA PREMIERE MARAUDE...
Par le Professeur SULZER
membre du bureau politique du FN.
Porte d'Italie, le 25 octobre à 21 heures :
je retrouve le Pasteur, son épouse,
ainsi que Stéphane, un jeune militant dévoué.
Nous voilà partis
et mon rôle est de servir la soupe et le café :
les thermos seront vite épuisés.
Stéphane vous a déjà narré ses impressions sur le site
et je partage entièrement ses constats.
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Permettez-moi donc de ne vous décrire que les faits frappants.
D'abord et surtout,
nous n'avons rencontré que des européens de souche,
à l'exception d'un maghrébin émèché .
En clair, les minorités visibles protègent les leurs.
Il est probable que leurs familles s'entassent
dans des logements à la salubrité douteuse
mais aucun des leurs n'est obligé de dormir à la belle étoile.
Seul, l'Européen blanc est obligé de coucher dans la froidure.
Au vu de cela, il ne faudra pas nous étonner
de la montée en flèche des communautarismes.
J'ai découvert ce soir là une vraie question.
D'ailleurs, les SDF eux mêmes vivent en groupes
afin sans doute d'éviter les agressions.
Les SDF que nous avons rencontrés
sont d'abord des compatriotes françaises et français.
Le dialogue avec ces concitoyens, affectueux, sans agressivité
et parfois assez cultivés
montre les ravages de la désindustrialisation dans notre économie.
Leur galère est jalonnée de fermetures d'usine :
il est temps de protéger nos frontières .
Nombreux sont également les femmes
et les hommes venus des pays de l'Est.
Ils ne pensaient pas trouver un eldorado français.
La raison de leur présence est toute autre :
pour un miséreux, la France est un pays de cocagne
où le froid nocturne ne tue pas.
Ce qui donne une idée de la détresse sociale
qui règne à l'Est de l'Europe.
Et pourtant Bruxelles a versé des milliards d'euros
aux anciens pays communistes.
Où est donc passé l'argent du Fonds Social Européen ?
Et pourtant, la France s'est lourdement endettée
pour engraisser sans doute des oligarques corrompus.
Et quid du principe de libre circulation
des personnes dans l'espace Schengen ?
L'UMPS a eu tout faux.
Reste enfin l'accueil chaleureux qui nous a été réservé.
La centaine de personnes
que nous avons secourues ce soir-là
étaient heureuses de pouvoir retisser un lien humain :
la joie se lisait dans leurs yeux.
Mais, en même temps, nous n'avons pas pu rencontrer
les dizaines de milliers de leurs compagnons d'infortune ;
lesquels peuplent les boulevards des Maréchaux
ainsi que les départements de petite ceinture.
Aucune structure caritative ou publique ne peut plus traiter
le cas de ces milliers de malheureux.
Ressaisissons nous les Amis !
Car cette effroyable montée des dérives individuelles
pourrait bien être le signe avant coureur d'un naufrage collectif .
Professeur Jean Richard SULZER
CREFIGE
Université Paris Dauphine
07:23 Publié dans Action sur le terrain | Lien permanent | Commentaires (0)
11/11/2011
LE PASTEUR PRESQUE EN DIRECT.
Le Pasteur Jean-Pierre Blanchard vous parle.
Ecoutez-le avec vos oreilles, tout votre coeur et votre raison.
Mais, d'abord cliquer ICI avec l'index droit
08:51 Publié dans Action sur le terrain | Lien permanent | Commentaires (0)
UNE MARAUDE AVEC LE PASTEUR BLANCHARD...
Par Olivier Perceval
Secrétaire Général de l'Action Française.
Mardi 8 novembre,
sortant d’une réunion plus tôt que prévu,
je m’excusais auprès des personnes présentes un peu perplexes,
leur expliquant que je me rendais à une maraude sur Paris.
Porte d’Italie, il est 21h.
Je tourne et retourne dans le quartier
avec des sens interdits toujours mal placés,
tel un maraudeur,
pour trouver enfin, avec un peu de retard,
le point de rendez-vous avec le Pasteur Blanchard,
sa femme Catherine (ben quoi, c’est pas un prêtre catholique)
et Thibault de la Tocnaye,
le fils de celui qui tenait la carabine à l’attentat du petit Clamart.
Le Pasteur, jovial et volubile,
nous prend en charge dans sa vieille Opel break remplie de vêtements
et nous voilà parti à la rencontre de la misère nocturne parisienne.
Ainsi de la porte d’Italie à Saint-Lazare,
nous distribuerons vêtements, soupe, café
et bonnes paroles à de pauvres hères couchés dehors sous la pluie
ou un peu à l’abri sous un porche.
Ce qui est frappant, c’est l’accueil qui nous est fait à chaque fois :
sourires et paroles de reconnaissance nous comblent
pour un pull ou une paire de chaussettes.
Certains sont déjà endormis
lorsque nous arrivons à minuit et demi ou une heure du matin,
mais le plus souvent c’est avec bonne humeur
et même une véritable joie dans le regard
que nos Seigneurs les pauvres reçoivent
en se réveillant péniblement, notre visite.
Je garde une forte impression de cette expérience
en direction de ceux qui "habitent" la rue.
Qu’ils soient français ou étrangers,
leur dénuement nous amène à les regarder tous de la même façon,
solidaires dans la précarité,
ils ont besoin de l’aide
de ceux qui ont un toit qui les attend chaque soir.
L’Action Française doit être capable
de prendre en compte sans arrière-pensée cette réalité
qui va en s’accroissant en cette période de crise
car c’est en France que cela se passe.
J’ai été heureux de mieux connaître ce Pasteur atypique
aux couleurs stendhaliennes, "rouge et noir"
plébéien Sorélien et Barrésien tendance Coluche,
qui a commencé son ministère
comme éducateur spécialisé à l’Armée du Salut.
Dans un flot de paroles, quasi-ininterrompu,
lorsque nous cherchions les SDF à bord de sa voiture poussive
mais désormais célèbre,
l’homme qui se raconte facilement nous expliqua son itinéraire
qui le conduisit de la Gauche Prolétarienne en 68
au Front-National aujourd’hui,
ce qui ne l’empêche pas de garder fort heureusement un réel esprit critique.
Personnage fort sympathique au demeurant dont l’épouse,
très présente auprès de lui et très discrète quant à elle,
semble constituer la source et le secret de son énergie.
Je crois que notre compagnon d’un soir Thibault de La Tocnaye,
qui était comme moi un maraudeur occasionnel
est arrivé à la même conclusion :
ces gens là font partie de ceux qu’il faut absolument connaître,
car au delà de l’affichage "idéologique",
il y a du cœur, de la spontanéité
et une profonde et salutaire générosité.
Olivier Perceval
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09/11/2011
MARAUDE DU 8 NOVEMBRE 2011.
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04/11/2011
IMPRESSION DE PREMIERE MARAUDE...
Par Stéphane
militant de l'ASP et du FN.
Mardi 25 octobre : après avoir fait quelques courses pour l'ASP,
je vais enfin voir de près à quoi ressemble une maraude.
Embarqués dans le vieux break chargé à ras bord de sacs,
nous avons rendez-vous vers 21h avec le professeur Sulzer porte d'Italie.
Un professeur de faculté et un employé de ménage, l'équipe est diversifiée.
Notre circuit se feras surtout rive gauche :
Alésia, Denfert, Italie, Austerlitz...
Le temps restera clément toute la nuit.
Jusqu'à 23h30, les sans-abri sont encore éveillés ;
beaucoup connaissent déjà le Pasteur Blanchard
et se doutaient que l'on allait passer par là ce soir.
Pendant que le pasteur leur remonte le moral,
je cherche des vêtements à leur taille.
le professeur offre soupe et café, ainsi que des boîte de sardines,
même s'ils en sont un peu lassés.
Devant l'église St Pierre de Montrouge, nous retrouvons Ulysse,
qui fait la manche toute la journée et une partie de la nuit.
Il s'y connaît un peu en économie et a de quoi causer avec le professeur.
Plus loin un groupe de cinq-six personnes, dont une femme,
occupent le terre-plein d'un carrefour ; ils nous attendaient, je pense.
Là, il y a Yves qui me parle de l'étoile du berger, Vénus, qui le protège.
Je suppose qu'il faut croire en son étoile pour tenir le coup.
Je remarque beaucoup d'immigrés de l'Est
et finalement on n'aura rencontré que deux Maghrébins,
dont un plutôt imbibé qui nous a baragouiné quelques vindictes...
Mais on n'est pas là pour que ça dégénère.
Il y a aussi pas mal de Français, et qui ne nous connaissent pas forcément,
ce qui rappelle que de plus en plus de monde est exposé,
et pas seulement les gens de l'est venus ici
espérant l'Eldorado avec un travail au noir.
Vers minuit, rue de Rivoli,
les sans-abri dorment cachés sous des couvertures
dans l'encoignure des portes des magasins de luxe.
Il s'agit alors de leur déposer des vêtements sans chercher à les réveiller.
Vers 1h, le coffre du break est vide :
retour à Athis-Mons.
Stéphane
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26/10/2011
MARAUDE DU 25 OCTOBRE 2011.
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14/10/2011
NOUVELLE CAMPAGNE DE MARAUDES... NOUS REVOILA.
Nous revoilà sur le pavé parisien,
pour la première de la nouvelle campagne de maraudes,
avec Wallerand de Saint-Just trésorier du FN
accompagné de Nathalie sa colloratrice au Carré.
Pendant l'été,
lors de nos pré-maraudes, nous avons visité de nouveaux quartiers.
Avec le temps,
certains secteurs où nous avions coutume de trouver des SDF,
ont été désertés par ceux-ci.
Pour autant rien n'a changé.
Au contraire, force est de constater
que Paris ressemble de plus en plus à une ville du tiers monde.
La lèpre s'étale dans les rues de la ville jusque dans les beaux quartiers.
Métro Sèvres Lecourbe,
nous retrouvons la sympathique bande de polonais patriotes,
ainsi que le légendaire gars du nord Stéphane,
celui qui a eu l'outrecuidance d'apostropher Edouard Balladur,
ancien premier ministre.
Démocratiquement,
afin de punir ce crime de lèse majesté,
celui-ci a appelé les forces de l'ordre,
et notre ami a écopé de trois mois de ballon.
En face de l'église d'Alésia, Ulysse, bien connu dans nos milieux,
fait toujours la manche de dix huit heures à deux heures du matin.
La recette est maigre mais les quelques euros récoltés
lui permettent de pourvoir à ses besoins.
Son histoire est le prototype du drame que traverse notre pays :
ouvrier sur machines outils à St Etienne,
licencié suite à la fermeture de son usine pour délocalisation,
ayant connu tous les plans de restructuration, puis de réinsertion,
il a fini par se trouver en fin de droits,
et finalement sans ressource.
Il s’est retrouvé à la rue, dans l'obligation de faire la manche pour survivre.
Malgré la sauvagerie d'une telle situation,
et la grande précarité qui est la sienne,
il est surprenant de trouver chez lui une telle disponibilité,
une attitude positive face à la vie.
C’est un trait que nous retrouvons
chez la majorité de ceux à qui nous venons en aide
et c’est chaque fois pour nous une leçon de courage,
celle qui, à chacune de nos sorties,
nous est donnée par le plus démunis des nôtres.
Pasteur Blanchard
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12/10/2011
MARAUDE DU 11 OCTOBRE 2011.
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23/09/2011
PERSONNE N'EST VRAIMENT A L'ABRI.
Impressions de maraude
par Jean et Béatrice Chabernaud,
membres fondateurs de l'A.S.P.
Rue d'Alésia, à côté de l'église Saint-Pierre de Montrouge, deux hommes se réchauffent sur une grille d'aération du métro. Un carton leur sert de matelas, ils ne possèdent rien d'autre. Dormir dans la rue nuit gravement à la santé. Nous leur proposons du café, de la soupe et à chacun une modeste couverture.Charité en partage : ils nous remercient d'une façon à la fois digne et respectueuse.
Vingt-deux heures, nous roulons avec le pasteur Blanchard, Catherine son épouse et Cyril Bozonnet, à la rencontre de ceux qui vivent dans la rue : écouter, parler, distribuer vêtements, chaussures linge de rechange, brosses à dents... Une maraude, c'est çà. Le périple de ce soir va en prime réunir à nouveau une partie des pionniers de l'A.S.P.
Qui peut ignorer la pauvreté qui, de plus en plus se répand dans Paris et s'insinue, peu à peu, presque partout en province ? L'aveuglement et l'indifférence ne mettront personne à l'abri. Mais, côtoyer à nouveau les yeux dans les yeux ces prisonniers de la rue remet encore plus les pendules à l'heure.
Pourtant, il faut garder espoir et s'armer de courage, comme notre ami Ulysse, ancien ouvrier du textile, qui aujourd'hui dort sous une tente, justement, à deux pas de Saint-Pierre de Montrouge. Il nous accueille avec joie, empressementet un grand désir d'échanger des idées.
A présent, nous longeons le métro aérien, ligne Nation-Etoile, de haltes sommaires en refuges plus établis. La petite colonie polonaise de Sèvres-Lecourbe est toujours là. Les uns jouent aux cartes avec animation, les autres, plus discrets, s'apprêtent à dormir car ils travaillent demain. Les chiens méditent, la caravane s'arrête. Congratulations, discussions, distributions et nous repartons.
Vers Chevaleret, nous réveillons des "roumains" qui occupent les amènagements sportifs, grillagés et empèche-misères de la ville. Ils acceptent très volontiers les vêtements que nous leur proposons et nous saluent d'un air à la fois ébahi et endormi.
Enfin, résolument installés au milieu de sacs, de vaisselle, de bouteilles, de cageots de nourriture et de peluches, un cambodgien et deux français nous reçoivent, d'un air affable, dans leur domaine sous les voûtes du métro qui, à cet endroit, rentre sous terre... Vraiment à l'abri ?
Il est minuit, peu après Cyril Bozonnet, nous profitons du dernier RER pour rentrer à la maison. Le Pasteur et Catherine continuent comme ils continuent tous les dix jours.
Jean et Béatrice Chabernaud
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