08/03/2013
MARAUDE DU 07/03/2013.
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01/03/2013
IMPRESSIONS DE MARAUDE...
directeur national du FNJ
Depuis sept ans, le pasteur Blanchard et sa femme arpentent la capitale pour venir en aide aux démunis. Sept ans sans bruit, humblement, du social, du vrai, loin de mots et des postures, seulement la volonté d’être utile, véritablement, concrètement, et de tenir, d’être constant, tous les dix jours, des pluies d’octobre au soleil naissant de mai, chaque année, inlassablement. Ma première impression de maraude, c’est une leçon de persévérance et d’humilité, celle que donnent le pasteur et son épouse au premier coup d’œil, nous rappelant que, loin des vaines expressions médiatiques et vaniteuses, le vrai, le réel, le palpable, c’est une action continue, courageuse et au service des autres.
Ma deuxième impression, c’est évidemment le rappel qu’une misère dramatique existe dans notre beau pays. Oh, on le sait bien, on en a tous entendu parler, mais ça reste du concept, la voir en vrai est une toute autre chose… Combien de ces hommes et femmes dehors, la peau burinée et durcie par le froid, les yeux vides et pâles, nous disent plus sur l’état de notre pays que des statistiques abstraites sur la pauvreté en France ! Il est complètement inadmissible qu’on laisse des gens dormir dehors par ce froid d’hiver, cela prouve qu’il n’y a aucune volonté politique en France, pour quoi que ce soit, que nos dirigeants laissent faire, ne s’occupent de rien, et, avec un cynisme et une désinvolture révoltante, évoquent nos sans domicile fixe dans leur discours sans jamais ni les voir ni s’occuper d’eux. Cette caste politique est à vomir.
Gaëtan Dussausaye, responsable FNJ de Paris et moi-même, avons bien volontiers accompagnés, comme régulièrement des cadres du Front National, le pasteur Blanchard dans ses maraudes. Nous avons distribué café chaud, thé, soupe, vêtements et couvertures. Et puis nous avons discuté, appris beaucoup de choses de la souffrance quotidienne de pauvres êtres sans aucune perspective sinon celle de la rue, jusqu’à ce qu’ils crèvent dans l’indifférence totale au coin d’un boulevard. Nous avons entendu les plaintes de beaucoup d’entre eux qui se font voler au petit matin les affaires qui leur permettent de survivre par les agents de la mairie de Paris, qui expédient couvertures, livres, nourritures et autres expédients dans des beines à ordures, afin les chasser et de les désespérer. On ne peut pas ne pas penser que la mairie de Paris est une mairie « de gauche », et ressentir dès lors un immense mépris pour tous ces socialistes bobos parisiens qui s’attachent beaucoup plus au bon déroulement de la gay pride ou au financement de je ne sais quelle association culturelle de merde, plutôt que de s’occuper des pauvres parisiens qui se multiplient chaque jour.
J’appelle tous les militants du Front National de la Jeunesse à prendre contact avec le pasteur Blanchard, pour l’aider un soir de maraude, pour lui fournir du matériel et des moyens s’ils le peuvent, et de faire partager ce double sentiment, d’abord celui de l’admiration pour une cause et un homme qui sait véritablement ce que le social veut dire, et puis celui du rejet des politiques menées par nos dirigeants tant de la droite que de la gauche, qui jettent un peu plus chaque jour des hommes et des femmes dans la rue.
Julien
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22/02/2013
MARAUDE DU 21/02 /2013.
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21/02/2013
IMPRESSIONS DE MARAUDE...
membre fondateur de l'ASP
Jeudi 7 février, je participe pour la deuxième fois à une maraude.
Mon ami le Pasteur Blanchard, président de l'Action Sociale et Populaire, m'a fait l'honneur de m'inviter à collaborer à cette sortie, pour venir en aide à nos compatriotes sans-abri, avec notre ami commun Oscar Wesley.
Pendant toute l'année, le Pasteur et ses fidéles bénévoles, parfois accompagnés d'élus et de cadres du Front National, mais aussi d'autres personnes de tous les milieux de notre famille politique.
Bien plus que d'apporter de la soupe, du café, des couvertures, des vêtements ou des chaussures aux nôtres sans-abri, ces maraudes ont aussi pour but d'ébaucher des liens d'amitié, de tisser un suivi fait de chaleur humaine.
Jeudi, toute la soirée et une bonne partie de la nuit, c'est ce que nous avons fait ensemble. Et je garde un souvenir ému de toutes ces rencontres , ces discussions avec Stéphane, Yves, Igor, Romain, Adrien et les autres…. Ils ne possèdent rien. Ils vivent dans la rue, à quelques pas des immeubles cossus et de la jeunesse dorée de Paris. Ils ont pourtant beaucoup, un peu de grandeur d'âme et un peu de chaleur humaine. Et, c'est une joie d'avoir pu se rendre utile en leur donnant un peu de nourriture, quelques couvertures et d'avoir échangé quelques paroles ce soir-là.
A force, si l'on peut dire, certains ne quitteraient pour rien au monde la rue, d'autres la détestent, quelques-uns pourront en sortir. Tous nous ont accueillis avec le sourire ; des regards qui en disaient long, faits de la détresse de gens perdus pour les uns, emprunts de dignité, pétillants, souriants et chaleureux pour les autres.
De Sèvres à la Porte d’Orléans, de Denfert-Rochereau à Austerlitz en passant par la Place d’Italie, du Jardin des Plantes à Saint-Michel ou encore rue de Rivoli, cette soirée nous a dévoilé, une fois de plus, qu'un monde parallèle existe dans nos rues. Ils sont dix mille à Paris, trois mille dans le XIIIe arrondissement, qui n'ont rien et qui parfois ne demandent rien. Leur seule richesse : peut-être un certain détachement par rapport de notre société de consommation ? tellement égoïste et trop individualiste. Mais une indépendance qu'ils paient au prix fort.
Une autre constatation choquante durant cette soirée est l'évident manque de moyens accordé par l'Etat à l'aide des sans-abri. L'Etat semble plus compter sur la générosité privée que sur lui-même : "cachez cette misère dont je suis responsable et que je ne saurais voir".
Il serait temps aujourd'hui en France de revoir complètement notre politique sociale. Comment accepter en effet qu'une immigration qui vient d'arriver ait droit à tout (logements aidés, soins gratuits, etc.) alors que nombre de Français et d'européens sont dans le froid dans nos rues, sans soutien et que quelques-uns en arrivent par exemple à la solution extrême de devoir soigner leurs problèmes de dents en se les arrachant à vif.
Si un soutien leur était apporté avant la chute presque irréversible, combien nous déclarait faire le choix volontaire de rester dans la rue ? Car bien souvent, l'élément déclencheur est une dépression, une rupture, un mal être, autant de causes sociales et/ou économiques qui pourrait être traité et endigué si on en prenait la peine ; si on s'intéressait aux gens, au lieu de se détourner de l'humain.
Je voudrais, en conclusion, parce qu'ils prennent justement la peine (et le plaisir) de venir en aide à ces personnes avec de petits moyens, donner un grand coup de chapeau au Pasteur Blanchard et aux militants de l'ASP. Sincères et humains, ils connaissent un nombre impressionnant de sans-abri parisiens par leur prénom, savent un peu de leur vie, de leur parcours parce qu'ils font gratuitement l'effort de s'intéresser en vérité à ceux qu'ils croisent durant leurs maraudes.
Si vous souhaitez cette association à se développer, si vous ne pouvez le faire financièrement, faites-le un soir en donnant de votre temps. Et puis, vous pouvez aussi nous procurer des couvertures, des chaussures de grande pointure et des vêtements chauds. Les besoins sont importants car ou dans la rue, un vêtement ne dure pas bien longtemps.
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14/02/2013
IMPRESSIONS DE MARAUDE...
membre fondateur de l'ASP.
Francis, Isabelle, Yves, François, Raymond… : des héros anonymes en bas de chez nous ! Le blessé, le pauvre, la victime, le malade sont au cœur de nos villes. La société les nomme sans domicile fixe. Accidentés de la vie ou simplement mal partis, poussés par le malheur sur le bord du chemin, ils sont réellement là. Ce sont des enfants du Bon Dieu.
Avec Thierry, autre membre historique de l'association, j’ai passé une soirée de grande fraternité avec ces gens plein d’honneur, de dignité et de gentillesse dans le cadre de la maraude de l’Action Sociale et Populaire. Tous les dix jours, le Pasteur Blanchard, son épouse Catherine et une équipe de maraudeurs bénévoles partent dans les premiers arrondissements de Paris, à la rencontre de ces hommes et de ces femmes qui dorment dehors.
Mais ces maraudes sont plus qu’une distribution de soupe, de café chaud ou de vêtements ; le Pasteur Blanchard écoute ces français ou ces étrangers qu’il embrasse et réconforte chaleureusement par des paroles magnifiques. Affublé de son col romain, notre homme de Foi part à la reconnaissance de l'autre au-delà de sa situation de vulnérabilité.
Bravo à toi Pasteur : tu fais honneur à ta foi et à ces gens. Merci à toute cette généreuse équipe, cheville ouvrière des opérations et à Louis Aliot qui me succèdera pour la maraude de clôture en apportant un peu de joie à tous ces "anonymes" de la rue. Merci à toi cher Pasteur pour ce grand moment de charité. Sois remercié au nom de tous les nôtres.
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08/02/2013
MARAUDE DU 07/02/2013.
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IMPRESSIONS DE MARAUDE...
secrétaire départemental FN du Rhône,
membre du bureau politique
La Maraude du Pasteur Blanchard..., rendez-vous est pris Porte d'Italie où le Pasteur m'attend en compagnie de son épouse, Catherine et de mon homologue responsable départemental du FN 93, Gilles Clavel.
Il est déjà 21h et une nuit de maraude, de partages avec ceux qui n'ont plus rien m'attend. C'est Noël, une nuit de gala est devant nous !
Qui se trouvent sous les piles de cartons ? A bien y regarder, ce sont des dizaines et dizaines de pauvres gars dont la forme recroquevillée se détache soudain des trottoirs parisiens. Privilégiant les grilles d'aération du métro ou les portes cochères, nos amis semblent soudain sugir de partout. Ils cherchent le sommeil malgré le froid et le vacarme incessant des véhicules qui, parfois, les frôlent.
Les rôles sont bien répartis. Bruno Gollnisch qui arrive du Portugal nous ayant rejoint est préposé à la distribution des chocolats de NoëlS Ses connaissances linguistiques vont nous être bien utiles, il peut parler six ou sept langues. Gilles distribuera les boites de sardines et le café pendant que je fouillerai dans les sacs à la recherche des vêtements et chaussures à la bonne taille.
Nous abordons un petit groupe : des polonais. Ils connaissent bien le Pasteur qui les aide régulièrement. Celui-ci sait les détendre et lance un bon mot pour chacun. Patrick qui vit sous ce pont près des Invalides depuis dix-sept ans, un autre plus loin , Michel qui a arrêté de boire s'étant mal remis du décès d'un camarade. Et puis, il y a Yves. Celui-ci lit un pavé de huit cents pages, "l'homme convenable" à la maigre lueur d'un panneau publicitaire.
Maintenant, nous abordons un autre quartier et voilà Francis, une célèbrité locale. Il sort de l'hôpital mais a de nouveau rassemblé ses cartons, ses couvertures. Il demande des tee-shirts, des rasoirs. Catherine qui a l'habitude rassemble tout cela. Gilles lui trouve même une paire de chaussures à sa taille. Francis est heureux et son sourire est notre récompense. Parfois, la police de la ville vient le chasser ou pire l'oblige à dormir dans les centres d'accueil de Montrouge ou Nanterre. "Ils sont trop loin et nous accueillent dans la saleté et l'insécurité. De toute façon, ils nous remettent dehors à 5H30 du matin. Même pas le temps de se réchauffer..." déclare-t-il avec une certaine résignation.
Puis la voiture roule sur les quais de la Seine, tout à coup, près de Bercy se dresse un campement assez hétéroclite. Des jeunes roumains échoués là nous font signe. Ils cherchent des chaussures, certains sont pieds-nus, nous leur donnons aussi des pulls et des manteaux. Une jeune fille sort de sa tanière de cartons et de bâches multicolores. Elle n'a pas plus de seize ans. Nous lui trouvons un joli blouson bien chaud, elle le prend sans mot dire avec une paire de bottes. Quelques minutes après, je repasse près d'eux et remarque que le blouson n'est plus sur ses épaules mais sur celui de son compagnon.
Il est 1h30, nous approchons de la fin. Les énormes sacs de couvertures, pulls, chaussures... préparés par le Pasteur et son épouse sont presque vides. Nous repérons un groupe de gens couchés à l'entrée d'un magasin de chaussures de marque, boulevard des Capucines. Une femme âgée se réveille à notre bonsoir. Les autres dorment, elle me demande des chaussures. Miracle ! La paire de bottes fourrées qui reste est à sa taille. L'éclair de joie qui brille dans ses yeux me comble. Puis, très vite, elle se rendort après avoir remercié le Pasteur et toute l'équipe pour leur gentillesse.
Il est 2h30, Bruno Gollnisch nous invite à terminer la soirée dans une brasserie ,rue de la paix près de l'Opéra. Un café et la conversation devient philosophique. Au bout d'une heure de discussion intense sur la pauvreté en France et sur l'aide sociale que, nous patriotes pouvons apporter à ces malheureux, chacun se quitte en se promettant de se revoir bien vite pour recommencer.
Merci au Pasteur à son épouse, à Bruno et à Gilles. Cette nuit-là, nous avons simplement aidé et réchauffé un peu les coeurs de ces naufragés de la vie qui vivent par milliers sous nos fenêtres et que nous ne voyons plus...
Christophe Boudot
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25/01/2013
MARAUDE DU 24/01/2013.
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17/01/2013
IMPRESSIONS DE MARAUDE...
...Boulevard des Capucines, sous les auvents alambiqués d'une devanture de luxe, toute une famille, hommes, femmes, enfants et chien, des russes sans doute qui dormaient blottis les uns contre les autres pour se protéger du froid, accepte comme de sompteux trésors les quelques lainages, les quelques chemises que nous leur proposons. Des sourires, des signes de la main et deux ou trois mots, mais pas plus car nous ne parlons pas la même langue. Et puis, les deux derniers bols de soupe, la maraude se termine, les sacs sont vides. Nous rentrons nous coucher.
Un crachin, tombé durant toute la journée, imprègne, ce soir, d'une humidité grasse et collante les trottoirs de la capitale. Nous retrouvons, une fois de plus, le Pasteur Jean-Pierre Blanchard et son épouse Catherine pour traverser Paris à la rencontre des forçats de la rue. La nuit froide et détrempée, les embouteillages, la foule qui se presse Porte d'Orléans, tout semble sinistre mais la vue de quelques jeunes qui distribuent des tracts appelant à la manif contre le mariage dit pour tous, nous réchauffe le coeur. La voiture démarre et c'est parti.
Les maraudes c'est la joie de donner un peu, de découvrir des personnes si différentes ou si proches de nous et peut-être, d'une certaine manière, un petit frisson d'aventure ; mais c'est aussi, recommencer tous les dix jours, pendant sept mois par an, un lourd et pesant travail. Ce labeur de fourmi est à mettre au compte de l'Action Sociale et Populaire en général mais du Pasteur et de son épouse en particulier. Et cela dure depuis six ans.
Ce soir, nous ne croiserons pas Francis. Non loin de son refuge, les joueurs de basket catégorie troisième génération, qui discutent du match fini avant de rejoindre leurs HLM ne savent pas où il se trouve. Mais nos amis polonais qui campent sous le métro aérien, quelques stations plus loin et leurs voisins du trottoir d'en face, Yves et son camarade d'infortune, sont au rendez-vous. Certains mangent, certains lisent, certains dorment... Qui veut de la soupe ? Qui veut du café ? Yves qui s'est rasé la barbe réclame par plaisanterie du thé. Nous les visitons depuis longtemps, ils nous connaissent bien.
Au-revoir les gars ! Le Pasteur rameute sa petite troupe et nous rédémarrons. Chacun scrute les porches, les grilles du métro, les abri-bus pour découvrir d'autres sans-logis connus ou inconnus. Nous passons la Seine et atteignons la rive-droite, le stock de vêtements a diminué, les thermos sont presque vides : voici le boulevard des Capucines...
Jean Chabernaud,
membre du CA de l'ASP
et Béatrice Chabernaud,
tous deux membres historiques de l'ASP
et coordinateurs du blog
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11/01/2013
MARAUDE DU 10/01/2013.
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