14/11/2014
MARAUDEUR UN JOUR...
Maraudeur toujours ! ? !
Le temps ne fait rien à l'affaire, les années passent la fidélité reste intacte. Nous avions, lors de cette maraude, Jérome Triomphe et sa fille Clara, qui venaient pour la seconde fois . Mais aussi pour leur début Béatrice Bourges et l'équipe de TV Libertés, pour sillonner comme avec nous les rues de la Capitale.
Certes depuis l'époque héroïque, bien de l'eau est passée sous les ponts, beaucoup de SDF sont partis dans le tourbillon de la vie, quelques-uns sont restés tels que nous les avions connus, beaucoup sont venus s'ajouter. Dans les bénévoles quelques changements aussi mais la complicité nous fait trouver les bons automatismes, comme si nous avions marauder ensemble depuis toujours.
Cette sortie est pour moi l'occasion de remercier tous ceux qui, depuis le début, alors que peu de personnes nous croyaient capables de réussir, nous ont fait confiance. Ce petit groupe a tenu bon contre vents et marées. Certes, il y a pu avoir des moments de tensions, qui n'en a pas ? Mais, à l'arrivée, force est de constater que nous avons tenu le cap et que depuis 2005 notre association tourne. Nous savons par expérience que dans ce bas monde, rien n'est jamais acquis, et que pour durer, l'humilité et la persévérance sont des vertus essentielles.
Pasteur Blanchard
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07/11/2014
MARAUDE DU 06 /11/2014
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31/10/2014
IMPRESSIONS DE MARAUDES...
Par Pierre Claude PAILHOUX
conseiller municipal FN de Rosny sous bois.
Nous avons tous eu des matins soulagés de nous réveiller après une nuit de cauchemars. C’était un peu mon espoir, lors de cette première maraude de la saison automne/hiver du Pasteur Blanchard : que mes souvenirs de janvier et février derniers n'étaient que des mauvais rêves… J’aurais tant voulu que les choses aient changé mais pas de la mauvaise façon, pas en pire. Nous avons retrouvé la même misère, la même détresse mais oui, en pire.
Alors que notre pays n'avait pas connu depuis des années une telle injustice sociale et ce, dans tous les domaines, cette injustice se multiplie dans la rue à l'encontre des plus démunis. La Mairie de Paris, le Préfet de Police ne veulent plus les voir : Volonté annoncée de nous faire un Paris tout beau, tout propre où les Vélibs et les autolibs auront remplacé les tentes de fortune des sans abris?
La situation précaire de l’emploi, la famille ringardisée par les gouvernements de droite ou de gauche, l’ouverture des frontières à tous vents, la spéculation sur les logements de plus en plus rares particulièrement à Paris, l’égoïsme ambiant : autant d’ingrédients réunis pour augmenter chaque année un peu plus le nombre des déracinés et des exclus. Ce n’est plus supportable et il faut réagir et vite !
Le courageux Pasteur Blanchard et sa femme Catherine donnent l’exemple depuis des années : en toute discrétion, sans médiatisation, ils apportent un peu de chaleur à ces malheureux qui ne correspondant pas aux clichés : souvent instruits, toujours dignes, ils ne revendiquent rien.
Je salue la générosité morale des bénévoles de droite nationale alertés par le délabrement social de notre pays et qui veulent aider l’ASP : tous ceux qui veulent aussi que cela change et se portent volontaires pour ces maraudes. Je salue l’altruisme de ces "discrets" tel Christian qui a fait faire un pantalon sur mesure pour un des SDF, ou Benoit qui œuvre dans l’ombre mais avec tant de détermination.
Mais cela ne suffit plus : il faut passer à la vitesse supérieure,que notre pays retrouve la maîtrise de ses frontières et de son économie, il faut que la solidarité nationale revive et soit une priorité politique.
Le Pasteur Blanchard ne peut plus œuvrer seul car la tâche est incommensurable. Il a besoin de vous tous afin de gonfler nos rangs communs pour une révolution sociale et patriote. Mais pas de "grand soir" à la Mélenchon, un seul moyen démocratique à notre portée : le bulletin de vote.
Le social c’est la droite nationale, et nous devons appuyer de toutes nos forces l’association de l’ASP qui fait déjà tant avec si peu de moyens.
En ce qui concerne le FN d’Ile-de-France, nous ne laisserons pas passer cet hiver sans réagir, sans engager les pouvoirs publics à trouver d’autres solutions que d’envoyer dans des foyers indignes de ce nom, ces abandonnés de la rue.
Pierre-Claude
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24/10/2014
LES FRANCAIS...
Premiers Exclus
de la crise.
De toutes les situations touchant les nombreuses personnes qui, à la recherche d'une aide matérielle ou d'un conseil, font appel à notre association, la plus grave est l'expulsion pour impayé de loyer ; surtout à la fin de la trêve hivernale.
Il y a déjà quelques mois, une militante frontiste, me téléphonant en urgence, m'informa qu'une sympathisante du mouvement, devait être prochainement expulsée. Or j'ai pu constater, lors de mes nombreuses interventions, que contrairement aux "sans papiers", les "français de souche" font trop souvent preuve d'une pudeur qui ne peut que freiner l'obtention de leurs droits. En prime, ils tombent, bien des fois, sur des travailleurs sociaux très marqués à gauche qui développent, de façon maladive, une empathie excessive pour tout ce qui vient de l'autre coté de la Méditerranée et appliquent avec allégresse la discrimination positive ; bien en phase, d'ailleurs, avec les critères d'attributions de certains droits sociaux.
Pourtant la loi impose aux services sociaux compétents de trouver une solution d'hébergement pour ceux qui se retrouvent sans domicile, à la seule condition qu'ils en fassent la demande. Ces mêmes services sont tenus de leur trouver un foyer d'hébergement. Grâce à nos conseils, c’est ce qui finit par arriver à cette personne amie. Depuis elle essaie de reconstruire sa vie, et de résoudre ses problèmes. Nous continuons à la suivre, et à l'aider de notre mieux.
Pasteur Blanchard
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22/10/2014
MARAUDE DU 21/10/2014.
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20/10/2014
ENTRETIEN AVEC...
Bernard Maçou,
bénévole de l'Action Sociale et Populaire
Question 1 : Comment avez-vous connu les actions sociales du Pasteur Blanchard ?
Réponse : Depuis des années, je suis un fidèle auditeur de radio Courtoisie. J'ai eu plusieurs fois l'occasion d'entendre sur les ondes le Pasteur Blanchard. Dès les débuts de l'ASP, j'ai été intéressé par la démarche, que j'ai suivie à chaque étape.
Question 2 : Aviez-vous précédemment entendu parler de lui ?
Réponse : La première fois, c'était à l'époque des soupes à St Lazare dans les années 90, celles-ci avaient suscité un profond écho dans la presse. A cette époque, on parlait souvent de son travail avec Madame Jany Le Pen. C’est chez son ami Serge De Beketch, où il passait régulièrement, qu'il s’est fait connaitre.
Question 3 : Quelles sont les motivations qui vous ont fait devenir bénévole de l'ASP ?
Réponse : Cela fait longtemps que je cherchais à mettre la solidarité en acte au sein d'une association caritative, j'ai trouvé que la dimension humaine de l'ASP me convenait parfaitement. Ma foi pratiquante au sein d'une Eglise protestante Evangélique me poussait dans ce sens. Depuis, j'ai le sentiment que les Chrétiens ayant des sentiments patriotiques devraient s'engager plus nombreux dans ce type d'association, nous devons être le sel de la terre, et témoigner de notre foi dans la vie de la Cité.
Question 4 : Comment sont vos relations avec les autres membres de l'ASP ?
Réponse : Excellentes. Comme j'ai pu le dire plus haut, l'ASP est une petite association, nous nous connaissons tous. Avec le temps nous sommes devenus des amis, c’est l'avantage des petites structures, où chacun se connaît par son prénom, et où tous sommes logés à la même enseigne.
Question 5 : Pensez-vous que le social soit un élément pour notre famille politique ?
Réponse : Sans le moindre doute ! Le social et la notion de solidarité envers nos compatriotes démunis est fondamentale, il nous faut aider les plus fragiles, les laissés pour compte, c’est cela qui donne sens à notre combat national et patriotique, c’est là que se trouve la véritable dignité de notre engagement.
Question 6 : Une Conclusion.
Réponse : Que le Seigneur bénisse notre action, cette Sainte Cause dont nous ne sommes que les humbles serviteurs, et qu'il donne à chaque membre de l'équipe la foi qui soulève des montagnes, dans l'espérance qui nous ouvre sur l'avenir.
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18/10/2014
LES BONS COINS ?
"[24/09/2014] La mairie de Paris met gratuitement à la disposition de tous, des bains-douches municipaux en cabine individuelle.Vous devez vous munir d'un nécessaire de toilette et d'une serviette de toilette.
Attention : les dernières entrées s’effectuent 30 min avant la fermeture de l’établissement (il est donc possible de prendre sa douche pour les personnes qui arrivent dans le créneau mentionné) "
Z'aiment pas qu'on traîne trop en fait .
Sinon avant les douches étaient crading
pcq elles allaient être détruites,
Si je me souviens, cabines petites
et pas de pression!!!!
Ont tjrs été fermées à ma connaissance.
42, rue du Rocher, 8ème
ça fait toujours plaisir
Avec une pression qui vous décolle les oreilles.
Les employés sont sympas
par contre il y a souvent la queue...
et puis si on veut éviter les toxicos
Les cabines sont clean
Des adresses
à collecter,
à vérifier,
à faire connaître dans un sens ou dans un autre,
du travail pour l'Action Sociale et Populaire
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10/10/2014
UNE NOUVELLE CAMPAGNE DE MARAUDES...
Pour la première sortie de cette nouvelle campagne de maraudes, nous saluons la présence de Bruno Gollnisch, un ami de toujours pour l'ASP. Il est accompagné de Bruno Subtil et de Gilles Clavel, fidèle soutien depuis tant d'années.
Lors de nos pré-maraudes, nous avons visité de nouveaux quartiers. Car, avec le temps, l'implantation géographique des sans-logis est sujet à des variations, des dispersions et de nouveaux regroupements.
Pour autant, rien n'a changé sur le fond. Au contraire, force est de constater que Paris ressemble de plus en plus à une ville du tiers monde. La "lèpre" se répand dans les rues de la ville et déborde la nuit jusque dans les "beaux quartiers".
Au métro Sèvres-Lecourbe, nous retrouvons la sympathique petite colonie polonaise et patriote. Elle campe depuis plusieurs années sous le métro aérien. Mais Stéphane, le légendaire ch'ti, qui, un jour, avait oser apostropher son "voisin" de quartier, l'ancien premier ministre Edouard Balladur, écopant ainsi de trois mois de prison ferme, pour crime de lèse majesté, Stéphane n'est plus là. Il nous a quitté. Repose en paix, Stéphane.
Au métro Alésia, c'est Ulysse, bien connu dans nos milieux , que nous ne verrons pas. Il faisait la manche de dix huit heures à deux heures du matin. La recette était souvent modeste mais ses besoins aussi. Les quelques euros récoltés lui permettaient de survivre. Son histoire, l'illustration du drame que traverse notre pays. Ouvrier sur machines outils à Saint-Etienne, il est licencié à la suite de la fermeture de son usine pour délocalisation. De plans de restructuration en plans de réinsertion, il avait fini par se retrouver en fin de droits, et finalement sans ressources. Le voici à la rue avec l'obligation de faire la manche pour survivre. Malgré la barbarie d'une telle situation, il restait disponible aux autres et courait les bibliothèques : une attitude droite face à la vie. Ses camarades d'Alésia supposent qu'il est décédé des suites d'une embolie cérébrale. Si en est ainsi, repose en paix, Ulysse.
Cette dignité se retrouve chez un certain nombre de ceux que nous aidons. Et c'est à chaque fois, pour nous, une leçon d'humilité et de courage. Une exemple que nous offre, parfois, les plus démunis des nôtres, à chacune de nos sorties. Et déjà, durant cette première maraude de la campagne 2014/2015 qui se poursuit ce soir...
Pasteur Blanchard
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08/10/2014
MARAUDE D'OUVERTURE DU 07/10/2014.
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03/10/2014
IMPRESSIONS DE PRE-MARAUDE...
Par Alexandre Simonnot,
Secrétaire Départemental FN du Val-d'Oise
Candidat au Comité Central du FN
Le Pasteur Blanchard nous avait donné rendez-vous à 21h. L'heure à laquelle la nuit tombe. L'heure à laquelle Paris, la capitale de notre pays, qui est notre fierté au grand jour, devient durant la nuit le Paris de la honte et de l'abandon. Le théâtre de la misère la plus scandaleuse, la plus inacceptable : celle des français sans logements, sans aides, sans ressources, sans rien.
Nous étions donc quatre, le Pasteur et son épouse, et nous, deux du Front National,Jimmy conseiller municipal à Athis-Mons et moi secrétaire départemental, venus simplement aider, assister et quelque peu soulager cette misère effroyable. Paris, ce sont des centaines de centaines d'inconnus, d'anonymes, qui dorment dehors, seuls. Cette nuit-là, ils sont pour quelques heures nos seigneurs et nous allons les servir. Un peu de café, un peu de soupe chaude, quelques vêtements, mais surtout beaucoup de réconfort, d'écoute, de solidarité. Beaucoup d'humanité et de fraternité.
Si quelqu'un veut vraiment parler de la misère en France, il doit venir en maraude avec le Pasteur Blanchard. Si quelqu'un veut connaître l'état de notre société, non au grand jour, mais en pleine nuit, il doit venir en maraude avec le Pasteur Blanchard.
Notre première impression en voyant ces malheureux à tous les coins de rue, c'est cette promesse de Nicolas Sarkozy en 2007 : "Moi Président, dans 5 ans, plus personne ne dormira dans la rue". Inutile de préciser à ceux qui nous lisent que cette promesse n'engageait que ceux à qui elle était faite!...
A l'ASP, au Front National, nous ne faisons jamais de promesses, nous agissons concrètement tout simplement. Non au grand jour sous l'oeil des caméras, mais la nuit dans l'anonymat. Voilà quelle a été notre nuit dans les rues de Paris,notre nuit à tous les quatre.
Nous avons agi. Nous avons revu le mythique Francis, véritable vedette de nos maraudes. Nous avons visité jeunes et vieux, nous avons rencontré des solitaires mais pas complètement seuls car ils ont comme compagnie leurs chiens... Nous avons rencontré de nombreuses personnes, d'horizons très divers, aux histoires très différentes. Mais ils ont tous un point commun : ils sont à la rue. La France les a abandonnés tout simplement
C'est là que l'on constate l'immense décalage entre un gouvernement socialiste et le "Social". Les socialistes n'ont de social que leur dénomination. En réalité, ils n'y connaissent rien. En réalité, leur principale préoccupation, c'est d'aider par tous les moyens les étrangers et clandestins, avant d'aider les leurs, les nôtres, les Français !
Cette pré-maraude a duré cinq heures. Cinq heures durant lesquelles nous aurions aimé aider tous ces pauvres. Mais ils sont si nombreux, partout. Il n'y a plus un seul grand boulevard dans Paris, il n'y a plus un seul quartier dans Paris où l'on ne rencontre pas des gens qui dorment seuls, dans la misère la plus totale.
Voilà le fruit de nos politiciens, voilà le fruit de nos gouvernants successifs. Toujours de l'aide pour le monde entier, mais jamais pour les nôtres, jamais pour nos pauvres!
C'est à la fois écoeurés et heureux que nous achevons cette pré-maraude avec le Pasteur Blanchard et son épouse. Ecoeurés par le désastre que nous avons pu constater de nos propres yeux, mais tellement heureux d'avoir pu pendant quelques heures être au service de ces miséreux, de ces parias de notre société, qui durant quelques heures d'une nuit froide, étaient nos maîtres et seigneurs..
09:22 Publié dans Action sur le terrain | Lien permanent | Commentaires (0)