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20/12/2013

REFLEXIONS SUITE A UNE MARAUDE.

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La maraude est un rendez-vous. Avant l’heure ce n’est pas l’heure mais après l’heure ce n’est plus l’heure. La ponctualité (la politesse des rois…) a son importance même si nos amis qui dorment dehors nous accueillent toujours avec le sourire. Je me dois de leur présenter mes excuses. J’ai retardé, bien involontairement, la maraude de 45 minutes avec pour conséquence de décaler la tournée.

Il faisait froid ce 3 décembre. Nous avions des vêtements chauds et un véhicule chauffé. On ne mesure pas assez ce confort. C’est facile de pousser un bouton pour avoir de la chaleur. Imaginerions-nous de dormir dans des cartons, sous une arcade ou contre un réverbère ? Cette idée revient à chaque arrêt pour distribuer soupe, café et couverture. Certains arrêts sont l’occasion de s’apercevoir que notre perception est aussi engourdie notamment quand on croit voir un sans-abri dans une cabine téléphonique (où il n’y a qu’un carton) ou deux sur un banc (deux scooters garés devant une poubelle)… Mieux vaut s’arrêter pour rien que de passer sans regarder.

 

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La rue attend n’importe qui. On y rencontre aussi des européens. A la question de Paul-Marie un Anglais répondra qu’il est venu à Paris parce que c’était la capitale. Homme discret arrivé il y a un trimestre qui ne voulait ni café chaud ni vêtement, qui veut se faire oublier quelques temps et dormait complètement enveloppé dans du plastic d’emballage. Nous n’insisterons pas.

Il y a aussi un Allemand qui nous a longuement observé avant de venir à notre rencontre malgré le barrage de la langue. Il n’avait sur lui qu’un petit sac dans lequel il y avait un simple nécessaire de couchage. Il avait besoin d’une parka avec des poches, d’un sac à dos ou de lunettes-loupe qu’il s’était fait récemment dérobées. Poussé par le chômage il avait échoué à Paris. Consternant et préoccupant. Rendez-vous a été pris le 23 pour lui apporter un sac à dos.

En cette période de l’Avent le contraste est frappant entre les vitrines des Grands Magasins, les décorations de Noël et l’alignement des cartons, chariots et sacs en tout genre. Si si des hommes et des femmes dorment là ! Cette situation n’est pas nouvelle mais elle est choquante sur l’instant.

Après une maraude chacun rentre chez soi. Nous allons retrouver avec joie un lit chaud, de l’eau courante, un frigo et quelques réserves. Tout le monde n’aura pas cette chance.

Nous rentrons lentement mais sûrement dans ce que le pasteur appelle « l’âge de fer ». Qu’il me soit permis en cette période de l’Avent et comme secrétaire général de l’ASP de lancer un appel. Que vous soyez isolé ou en groupe, si vous voulez nous aider ou vous investir dans nos actions, constituez des comités locaux qui se chargent de récolter vêtements, couvertures, duvets, produits d’hygiène et nourriture sèche. Nous ne pouvons pas nous déplacer dans toute l’Ile-de-France, nous ne disposons pas d’un vaste local de stockage. Idéalement deux ou trois relais par département de la petite et de la grande couronne parisienne pourraient s’organiser. Nous nous organiserons tournée afin de trouver une solution pour récupérer les différent dons. Je tiens ici à féliciter la section FN de la Marne qui fait preuve d’une grande motivation et récolte de nombreux vêtements. Les personnes qui souhaitent monter le réseau peuvent me contacter à l’adresse électronique de l’association.

 

Bonne fête de Noël à toutes et tous.

 

Benoît VAILLANT

secrétaire général de l’ASP 

06/12/2013

Impressions de maraude par le Pasteur Blanchard

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Depuis toutes ces années, que nous suivons l’évolution de la misère dans les rues de la Capitale, dans une société qui change à chaque instant, les constats ne peuvent être que paradoxaux, pour autant certain repères restent stable, parmi ceux la le légendaire Françis.

 

 

 

Il y a bien des années que nous le connaissons, à l’époque ou il dormait dans le renfoncement d’un bâtiment à  la sortie d’un garage, il y avait amoncelé des tas d’objets sur une hauteur de deux mètre , il dormait au milieu de ce fatras. Le temps passant il devint un point de repère incontournable de nos sorties, à un tel point qu’il était devenue un point nodal, ou chacun a son passage recevait une véritable légitimité

 

 

 

Puis un jour nous ne l’avons plus rencontré, cela faisait un certain temps qu’il était malade, à chaque sortie il décollait  à vue d’œil, ce qui l’amena à faire plusieurs séjours à l’hôpital, avant de disparaître tout à fait dans la nature, à chacun de nos passage dans son secteur, nous ne pouvions nous empêcher de nous interroger sur ce qu’il était devenue.

 

 

Lors de cette  maraude  en présence de  Paul-Marie, Alban ,Benoit et sa maman, de retour un peu par hasard dans son secteur , nous l’avons retrouvé, il était de retour au bercail, sortant d’un long séjour d’hospitalisation, depuis cette date, ces chaque fois le même rituel, des qu’il me voit, il s’écrit tiens voila le pasteur, rajoutant tout de go en parlant de Catherine et la photographe, dans un monde instable, il reste égal à lui-même tel que l’éternité le change.

 

 

 

 

                                                 Pasteur  Blanchard  

 

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04/12/2013

MARAUDE DU 3 / 12 / 2013

29/11/2013

Impressions de maraude par Pascal Erre, secrétaire départemental du FN de la Marne, membre du Bureau Politique, conseiller régional Champagne-Ardenne,

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Sous l'égide du Pasteur Blanchard et de sa fidèle épouse Catherine est organisée par cette nuit glaciale une maraude dans les rues de Paris.Trois volontaires ont accepté d'être de la partie. Jacky trésorier du FN 51, Jean et Edinne militants, et votre serviteur Pascal Erre, conseiller régional de Champagne-Ardenne et secrétaire départemental Front National de la Marne, menbre du BP. Le Pasteur Jean-Pierre Blanchard, pour ceux qui ne le connaîtraient pas est une figure de la droite nationale prolétarienne française. Chapelain de Madame Jany Le Pen, il est à l'origine des mémorables "soupes de Saint-Lazare".

Pour revenir à ce soir, la température moyenne frôle les moins cinq degrès et la tournée bat son plein. Jacky offre des soupes chaudes, du café ou du thé tandis que je m'attèle à distribuer les vêtements confortables, bienvenus contre ce froid qui perdure.

Un coup de poing : le nombre de SDF qui dorment à même le sol et doivent braver l'hiver. En majorité, ils sont français de souche ou polonais et connaissent bien le Pasteur Blanchard qui leur apporte ce soir-là un peu de chaleur inespérée...

La distribution est une chose mais ce que nos yeux voient et ce que nos oreilles entendent en est une autre. Cela dépasse l'imagination. D'abord, tous ces hommes, ces femmes, ces enfants qui dorment sur le trottoir devant les vitrines des boutiques chics du quartier de l'Opéra. Ensuite, un peu plus loin, comme pour préserver une  certaine intimité, ces hommes jeunes ou moins jeunes qui, le visage livide et cachés sous de misérables couvertures nous interpellent..."Soupe !" "Soupe SVP !" "Café ?"...

Des images poignantes se gravent à vie dans nos mémoires... Celles de ces bagnards du dehors, prisonniers de la manche et figés dans le froid de cette nuit du mois de novembre. Une énigme ? 

 

 

 

"....L'argent, les femmes..., j'ai tout eu soupire, Gérard, mais tout a foutu le camp ! J'ai tout perdu et je suis devenu une loque ! Sans famille, c'est dur !"  Xavier, quarante-cinq ans nous fait savoir qu'il a les moyens de travailler et qu'il peut s'en sortir seul mais le problème : "avoir un logement, c'est très difficile. Pouvez-vous m'aider ? Je ne suis pas du tout raciste mais il faut d'abord donner la priorité aux francais... car il y a de plus en plus de profiteurs venus de l'étranger !" Il est 1h00 du matin, sur le conseil du Pasteur, j'appelle le 115. Au bout d'une quarantaine de minutes, toujours le même refrain : "Bonjour, toutes les lignes de votre correspondant sont occupées. Veuillez rappeler ultérieurement."

1h30 du matin sous le pont de Grenelle, Patrick est heureux de nous voir et nous demande d'emblée un café et un pantalon.  Nous lui rajoutons un pull bien épais. Sur un ton agressif, il s'emporte contre le système d'hébergement d'urgence qui privilégie les étrangers "qui ne parlent même pas le français.". Il  rajoute que la visite de Madame Jany Le Pen, un soir d'hiver l'avait ému aux larmes.

2h00 du matin, sur un trottoir qui longe le ministère des finances (tout un symbole), un homme dort sur des ordures. Son visage est tuméfié, rongé par la tristesse. Lui aussi nous appelle "Soupe !" "Soupe !"  Farid Smahi, bouleversé par son état de délabrement s'empresse de le servir deux fois.  Tout aussi ému, je pose la question : "combien de SDF comme celui-ci dans toute la France ?" .  

Comment des femmes et des hommes peuvent-ils tomber si bas ? La rupture du lien familial est-elle la caractéristique des sans-logis ? En France, nous avons tendance à sacrifier la solidarité familiale naturelle au profit d'une solidarité d'Etat, souvent artificielle et parfois inaccessible. Cette maraude pour laquelle Farid Smahi et moi remercions le Pasteur a été riche d'évènements et d'enseignements. Nous sommes d'accord pour dire que renforcer la cellule familiale française est un remède primordial. 

 

Pascal

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27/11/2013

MARAUDE DU 26 / 11 / 2013

15/11/2013

La Ligue Francilienne: Le Réseau Identités en Ile-de-France

 

 

 

Les maraudes du Pasteur Blanchard

Le 08 octobre dernier, une nouvelle maraude du pasteur Blanchard, à la rencontre de tous ceux que l’on oublie, que l’on ne voit pas. Tous ceux qui ne seront jamais invités au Petit Journal de Canal+ car pas assez photogéniques.

Une maraude organisée par le pasteur à la rencontre de ceux qui sont transparents pour notre société, nos intouchables. Une nouvelle traversée de Paris, celle de la misère, femme seule avec enfants dormant par terre, couples dormant par terre, SDF résignés à leur existence et dans l’incapacité de changer leur vie.

Le pasteur Blanchard dira : "On ne sort pas ou difficilement de la rue. La rue est un monde parallèle, avec ses propres codes, avec ses propres dimensions de temps et d’espace".

Nous ferons des rencontres étranges, de celles qui ne peuvent se faire que dans ses moments là. Des travailleurs sans-papiers rencontrés Rue de la Huchette, attristés par le sort des plus pauvres qui nous amèneront nous les damnés jusque dans des recoins de rue pour y apporter un peu de réconfort à ceux qui n’ont rien et qui nous remercierons ensuite de faire ce que nous faisons.

Pour plus d’info et aider l’ASP, lire l’article sur le site de l’Action Sociale Populaire (ici).

 

 

 

 

08/11/2013

Dîner FN51 du 19 octobre 2013:Thème de la soirée : le FN et le social

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Lors de la dernière assemblée générale de l’ASP Pascal ERRE (SD du 51) avait invité l’ASP à présenter son action lors d’une rencontre avec les sympathisants marnais. Le 19 octobre 2013 une soirée débat était organisée Le pasteur et Benoît Vaillant, secrétaire général, ont bien évidemment répondu à l’invitation de Pascal. A cette l’occasion la section FN de Vitry le François a remis au pasteur quatre cartons de linges pour les maraudes.

 

 

 

Pascal ERRE a introduit la soirée qui comptait une soixantaine de participants. Après avoir donné un panorama de l’actualité de la section départementale et fait un point sur les élections municipales et européennes, il a rappelé quelques faits sur les idées sociales et notamment que la gauche n’avait pas le monopole ni l’initiative des avancées sociales.

 

 

 

Benoît Vaillant est intervenu plus tard sur l’environnement politique. Le détournement des mots, la captation de la question sociale et le délitement favorisé des liens communautaires traditionnels se font au détriment des Français les plus fragiles. Le développement de la pauvreté est préoccupante, précipitant notre civilisation dans ce que le pasteur appelle un « âge de fer ». L’avènement de cette période troublée est aggravée par une volonté social-démocrate libérale, partagée par tous les politiciens, d’asservir l’homme et de le réduire à un simple consommateur irresponsable.

 

Benoît Vaillant s’est félicité du dynamisme et de la motivation de Pascal, de sa femme Edith et de la section départementale, notamment de la section de Vitry le François.

 

Pour terminer son intervention il a présenté le fonds de dotation d’aide aux familles défavorisées. La section marnaise du FN étant un exemple de mobilisation de l’aide aux plus démunis elle pourrait être la première à mettre en œuvre une structure opérationnelle.

 

 

 

Le pasteur est intervenu en fin de soirée pour présenter l’ASP. Il a rappelé qu’il a été le premier à lancer les soupes populaires à la gare St Lazare en 1993 sous le patronage du FN et de Jany le Pen, marraine de l’ASP. On se souviendra que les médias, déçus de la bonne ambiance et de la distribution à tous les nécessiteux, ont rapidement tu cette initiative.

 

Le pasteur a expliqué le déroulement des maraudes qu’il définit comme une tournée de veille sociale. Jean-Marie le Pen avait soulevé le sens un peu négatif du terme ce à quoi le pasteur avait simplement répondu qu’il en était bien évidemment dénué. Une maraude est une soirée pendant laquelle une équipe de l’ASP accompagnée de responsables politiques ou anonymes distribuent vêtement, linge et nourriture. Outre l’aspect matériel, la présence de l ‘équipe apporte un soutien moral et parfois spirituel. Cette dimension spirituelle est malheureusement oubliée. La société elle-même l’élude et préfère vouer un culte à la marchandise.

 

 

 

Une séance de dédicace a eu lieu et permis aux participants de discuter avec le pasteur.

 

 

 

Le pasteur et moi-même tenons à remercier chaleureusement Pascal, Edith et toute la section pour leur accueil. Cette soirée a été l’occasion de rencontrer des gens sympathiques, simples, aux grands cœurs voire touchants…spéciale dédicace à « Jésus » et son équipe (non, pas les apôtres !).

 

 

 

Merci à vous tous. A bientôt.

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Benoît Vaillant Secrétaire général de l'ASP

 

 

 

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06/11/2013

MARAUDE DU 5 / 11 / 2013

25/10/2013

Impressions de maraude par Julien Sanchez

                      

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Mardi dernier, j'ai fait quelque chose que j'avais envie de refaire depuis ma premiére sortie en 2010.

Le Pasteur Blanchard, Président de l'Action Sociale Populaire (l'ASP), m'a fait le plaisir de m'inviter, avec mon ami, Gilles Clavel (secrétaire départemental du FN de Seine Saint Denis), à participer à la campagne  de maraudes pour nos sans abris.

Pendant toute l'année, le Pasteur et ses quelques bénévoles, parfois entourés d'élus et cadres du Front National ou de la généreuse et très humaine Jany Le Pen, vont tourner dans Paris.

Le but de ces maraudes : Bien plus que d'apporter de la soupe, du café, des couvertures, des vêtements ou des chaussures à nos sans abris (qui vont dans quelques semaines affronter des températures indécentes) : leur apporter avant tout de la chaleur humaine, de l'amitié, mais aussi un suivi.

 

Mardi, toute la soirée et une bonne partie de la nuit, c'est ce que nous avons fait ensemble.

Et j'en garde un souvenir ému et positif.

Le souvenir de rencontres.

Rencontres avec ces gens (Stéphane, Yves, Igor, Romain, Adrien et les autres…), ces gens qui ne possèdent rien, qui vivent dehors, à quelques pas des immeubles cossus et de la jeunesse dorée parisienne, et qui ont pourtant l'essentiel : une grandeur d'âme et la chaleur humaine.

Pour chacun d'eux ce soir-là, nous avons pu nous rendre utiles. En leur donnant des aliments ou en leur faisant choisir des vêtements, mais nous avons aussi parlé, discuté.

Certains ne quitteraient pour rien au monde la rue. D'autres vont ou aimeraient changer.

Tous nous ont accueillis avec le sourire et des regards qui en disaient long.

 

Regards de détresse, de gens perdus pour les uns.

Regards dignes, pétillants, souriants, généreux et chaleureux malgré leur situation précaire pour les autres.

 

De Sèvres à la Porte d’Orléans, de Denfert-Rochereau à Austerlitz en passant par Place d’Italie, le Jardin des Plantes, Saint-Michel ou encore rue de Rivoli, cette soirée a permis de constater à nouveau qu'une autre société, parallèle, existe dans nos rues. Celle de ces gens (« 10 000 à Paris, dont 3 000 dans le XIIIe arrondissement » selon les bénévoles) qui n'ont rien, qui ne demandent rien mais qui ont une richesse : l'indépendance par rapport à notre société de consommation devenue égoïste et individualiste (indépendance qu'ils paient le prix fort).

 

L'autre élément marquant de cette soirée est le manque de moyens accordé par l'Etat au suivi des sans abris.

Comme pour le Téléthon, comme pour le Sidaction, force est de constater que l'Etat compte sur la générosité des gens, sur les bénévoles, sur les dons.

Mais à vrai dire, si tout cela n'existait pas, que seraient nos sans abris aujourd'hui ? Quels dispositifs aidés sont réellement efficaces pour ces sans abris qui, selon les bénévoles, sont de plus en plus chassés et humiliés par la Préfecture de Police car l'Etat veut cacher la misère sans la résoudre (Souvenez vous des déclarations du Député UMP Patrick Balkany qui, croyant répondre à une télévision américaine, indiquait il y a quelques années qu'il n'y avait plus aucun sans abri à Paris - cachez cette misère dont je suis responsable et que je ne saurais voir -).

 

Il serait temps aujourd'hui en France de revoir complètement notre politique sociale.

Comment accepter en effet qu'une immigration qui vient d'arriver ait droit à tout (logements aidés, soins gratuits, etc.) alors que nombre de Français et d'européens sont dans le froid dans nos rues, sans soutien et que quelques uns en arrivent par exemple à la solution extrême de devoir soigner leurs problèmes de dents en se les arrachant à vif, comme nous l'a raconté en détails ce soir-là une bénévole de « La Croix Rouge » (croisée pendant notre tournée), ce qui a eu le don de nous glacer le sang.

Si un soutien leur était apporté dès le départ, presqu’aucun ne nous dirait faire le choix volontaire de rester dans la rue.

Car bien souvent, l'élément déclencheur est une dépression, une rupture, un mal être : autant de causes sociales et/ou économiques qui pourraient être traitées et solutionnées si on en prenait la peine, si on s'intéressait aux gens, au lieu de se détourner de l'humain.

 

Parce qu'ils prennent justement la peine (et le plaisir) de leur venir en aide avec leurs petits moyens, je voudrais en conclusion apporter un grand coup de chapeau au Pasteur Blanchard et à ses bénévoles de l'ASP, tous authentiques et humains, connaissant un nombre impressionnant de sans abris parisiens par leurs prénoms, connaissant leurs vies, leurs parcours, parce qu'eux font l'effort malgré le fait qu'ils soient bénévoles, de s'intéresser à ceux à côté de qui beaucoup passent sans s'arrêter, sans répondre à un "bonjour" par un "bonjour", ni même sans se retourner pour savoir s'ils sont simplement en vie.

En attendant que le Front arrive au pouvoir et prenne des mesures efficaces, si vous le pouvez, aidez cette association à se développer. Si vous ne pouvez le faire financièrement, faîtes-le un soir humainement en donnant de votre temps, ou donnez simplement des couvertures, des grandes chaussures ou des vêtements chauds. Dans la rue, un vêtement ne dure pas bien longtemps et les besoins sont importants. Avec l'équipe du Pasteur, c’est sûr, ils trouveront preneurs !

 

Julien SANCHEZ.

Membre du Comité Central du FN

Elu au Conseil Régional du Languedoc-Roussillon

Candidat aux élections municipales de mars 2014

 

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23/10/2013

MARAUDE DU 22 / 10 / 2013