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10/10/2014

UNE NOUVELLE CAMPAGNE DE MARAUDES...

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Nous revoilà

sur le pavé parisien,

Pour la première sortie de cette  nouvelle campagne de maraudes, nous saluons la présence de Bruno Gollnisch, un ami de toujours pour l'ASP. Il est accompagné de Bruno Subtil et de Gilles Clavel, fidèle soutien depuis tant d'années. 

 

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Lors de nos pré-maraudes, nous avons visité de nouveaux quartiers.  Car, avec le temps, l'implantation géographique des sans-logis est sujet à des variations, des dispersions et de nouveaux regroupements.

Pour autant, rien n'a changé sur le fond. Au contraire, force est de constater que Paris ressemble de plus en plus à une ville du tiers monde. La "lèpre" se répand dans les rues de la ville et déborde la nuit jusque dans les "beaux quartiers".

Au métro Sèvres-Lecourbe, nous retrouvons la sympathique petite colonie  polonaise et patriote.  Elle campe depuis plusieurs années sous le métro aérien. Mais Stéphane, le légendaire ch'ti, qui, un jour, avait oser apostropher son "voisin" de quartier, l'ancien premier ministre Edouard Balladur, écopant ainsi de trois mois de prison ferme, pour crime de lèse majesté, Stéphane n'est plus là. Il nous a quitté. Repose en paix, Stéphane.

 

Le Pasteur et son équipe.JPG

 
Au métro Alésia, c'est  Ulysse, bien connu dans nos milieux , que nous ne verrons pas. Il faisait la manche de dix huit heures à deux heures du matin. La recette était souvent modeste mais ses besoins aussi.  Les quelques euros récoltés lui permettaient  de survivre. Son histoire, l'illustration du drame que traverse notre pays. Ouvrier sur machines outils à Saint-Etienne, il est licencié à la suite de la fermeture de son usine pour délocalisation. De plans de restructuration en plans de réinsertion, il avait fini par se retrouver en fin de droits, et finalement sans ressources. Le voici à la rue avec l'obligation de faire la manche pour survivre. Malgré la barbarie d'une telle situation,  il restait disponible aux autres et courait les bibliothèques : une attitude droite face à la vie. Ses camarades d'Alésia supposent qu'il est décédé des suites d'une embolie cérébrale. Si en est ainsi, repose en paix, Ulysse.

Cette dignité se retrouve chez un certain nombre de ceux que nous aidons. Et c'est à chaque fois, pour nous, une leçon d'humilité et de courage. Une exemple que nous offre, parfois, les plus démunis des nôtres, à chacune de nos sorties. Et déjà, durant cette première maraude de la campagne 2014/2015 qui se poursuit ce soir...

 

Pasteur Blanchard  

08/10/2014

MARAUDE D'OUVERTURE DU 07/10/2014.

Cliquer ICI

03/10/2014

IMPRESSIONS DE PRE-MARAUDE...

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Par   Alexandre Simonnot,

Secrétaire Départemental FN du Val-d'Oise

Candidat au Comité Central du FN

Le Pasteur Blanchard nous avait donné rendez-vous à 21h. L'heure à laquelle la nuit tombe. L'heure à laquelle Paris, la capitale de notre pays, qui est notre fierté au grand jour, devient durant la nuit le Paris de la honte et de l'abandon. Le théâtre de la misère la plus scandaleuse, la plus inacceptable : celle des français sans logements, sans aides, sans ressources, sans rien.

Nous étions donc quatre, le Pasteur et son épouse, et nous, deux  du Front National,Jimmy conseiller municipal à Athis-Mons et moi secrétaire départemental, venus simplement aider, assister et quelque peu soulager cette misère effroyable. Paris, ce sont des centaines de centaines d'inconnus, d'anonymes, qui dorment dehors, seuls. Cette nuit-là, ils sont pour quelques heures nos seigneurs et nous allons les servir. Un peu de café, un peu de soupe chaude, quelques vêtements, mais surtout beaucoup de réconfort, d'écoute, de solidarité. Beaucoup d'humanité et de fraternité.

Si quelqu'un veut vraiment parler de la misère en France, il doit venir en maraude avec le Pasteur Blanchard. Si quelqu'un veut connaître l'état de notre société, non au grand jour, mais en pleine nuit, il doit venir en maraude avec le Pasteur Blanchard.

Notre première impression en voyant ces malheureux à tous les coins de rue, c'est cette promesse de Nicolas Sarkozy en 2007 : "Moi Président, dans 5 ans, plus personne ne dormira dans la rue". Inutile de préciser à ceux qui nous lisent que cette promesse n'engageait que ceux à qui elle était faite!...

 

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A l'ASP, au Front National, nous ne faisons jamais de promesses, nous agissons concrètement tout simplement. Non au grand jour sous l'oeil des caméras, mais la nuit dans l'anonymat. Voilà quelle a été notre nuit dans les rues de Paris,notre nuit à tous les quatre. 

Nous avons agi. Nous avons revu le mythique Francis, véritable vedette de nos maraudes. Nous avons visité jeunes et vieux, nous avons rencontré des solitaires mais pas complètement seuls car ils ont comme compagnie leurs chiens... Nous avons rencontré de nombreuses personnes, d'horizons très divers, aux histoires très différentes. Mais ils ont tous  un point commun : ils sont à la rue. La France les a abandonnés tout simplement 

C'est là que l'on constate l'immense décalage entre un gouvernement socialiste et le "Social". Les socialistes n'ont de social que leur dénomination. En réalité, ils n'y connaissent rien. En réalité, leur principale préoccupation, c'est d'aider par tous les moyens les étrangers et clandestins, avant d'aider les leurs, les nôtres, les Français ! 

Cette pré-maraude a duré cinq heures. Cinq heures durant lesquelles nous aurions aimé aider tous ces pauvres. Mais ils sont si nombreux, partout. Il n'y a plus un seul grand boulevard dans Paris, il n'y a plus un seul quartier dans Paris où l'on ne rencontre pas des gens qui dorment seuls, dans la misère la plus totale.

Voilà le fruit de nos politiciens, voilà le fruit de nos gouvernants successifs. Toujours de l'aide pour le monde entier, mais jamais pour les nôtres, jamais pour nos pauvres!

C'est à la fois écoeurés et heureux que nous achevons cette pré-maraude avec le Pasteur Blanchard et son épouse. Ecoeurés par le désastre que nous avons pu constater de nos propres yeux, mais tellement heureux d'avoir pu pendant quelques heures être au service de ces miséreux, de ces parias de notre société, qui durant quelques heures d'une nuit froide, étaient nos maîtres et seigneurs.. 

 
 

26/09/2014

IMPRESSION DE PRE-MARAUDE...

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par Jimmy MINGOT

conseiller municipal FN à Athis-Mons

La première chose qui m’a frappé c’est la mauvaise santé et le manque d’hygiène  bien sûr, mais surtout  le dénuement affectif de ces personnes abandonnées. C’est leur isolement vis-à-vis de toute famille et de tout proche qui émeut plus que leur misère apparente. On comprend des brèves discussions que l’on peut avoir avec eux que la raison de leur présence sur le trottoir est à chercher dans les malheurs de la vie courante :

Abandon d’une femme ou d’un mari

Décès de l’un ou l’autre

Dégout vis à- vis du comportement inacceptable de leurs proches.

Licenciement abusif…

Cela en fait des êtres particulièrement à fleur de peau parce qu’écorchés vifs dans leur cœur. A l’origine ils étaient sans doute des personnes déjà trop sensibles pour supporter les saloperies de la vie. C’est cette image qu’ils ont gardée de l’autre vie qui fait que l’envie d’y repartir n’existe pas.

Un autre sentiment qui envahit, c’est justement notre impuissance à les convaincre de remonter la pente. Ils ne souhaitent plus retrouver une vie normale ; dégoût ou fatalisme ? Ils ont retrouvé là, au-delà de la violence qui règne sans cesse, une espèce de fraternité avec ceux qui partagent leur sort. J’en ai vu un qui avait décider  de rester là, bien qu’en pleine forme physique, propre, habillé correctement et instruit, uniquement parce qu’il ne pouvait pas imaginer d’abandonner les autres : belle leçon d’humilité et de don de soi.

Honte à notre société, honte à nos gouvernants quels qu’ils soient  de ne pas porter secours à ces malheureux. Pourquoi ne laisser qu’à des associations le devoir de s’occuper d’eux ? Quel renoncement aux valeurs essentielles de la vie en société.

 

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Il faudrait bien peu de moyens financiers pour leur prodiguer un toit individuel et de quoi se laver et s’habiller dignement. Au lieu de cela on se contente de leur offrir des centres d’hébergement où ils ne veulent pas aller car il y règne la pire des violences. Pourtant, même si leur parcours personnel est pour quelque chose dans leur situation, la responsabilité de l’Etat est largement engagée : avec plus de 5 millions de chômeurs, une immigration invasion, des salaires de misère  quelle solution pérenne pouvons nous leur proposer ?

La gauche bien pensante qui a voté les traités qui ont détruit notre outil de production porte une énorme responsabilité dans cette affaire. Alors, pour ne pas voir en face les résultats de leur politique mortifère,  la seule action qu’ils savent mettre en œuvre est de cacher et de repousser cette misère loin de leurs yeux, en témoigne ce que notre, désormais, ami Francis subit jour après jour de la police du 14ème arrondissement, Boulevard Saint Jacques : destruction systématique et répétée de ses maigres avoirs, et incitation à partir.

Honte aux socialistes de la Mairie de Paris !

Mais respect au Pasteur Blanchard et à son association qui régulièrement apporte quelques biens, nourriture, et boisson chaude, mais surtout du réconfort à ces hommes et ces femmes qui mériteraient mieux de notre société de consommation

 

Jimmy

24/09/2014

PRE-MARAUDE DU 23/09/2014

Cliquer ICI

19/09/2014

ASP : L'ETERNEL RETOUR...

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Notre combat

¶ contre la misère sociale

¶ et pour la préférence nationale

n’a jamais été aussi juste !

 

Mardi 7 octobre

s'ouvre la campagne 2014/2015 des maraudes du pasteur Blanchard.


Les Maraudes, ces tournées nocturnes à la rencontre des sans-abris parisiens, sont pour chacun de ceux qui les vivent une expérience sans commune mesure, de celles de nature à vous transformer, en tout cas qui ne vous laissent pas indifférents.


La majorité de nos accompagnants reviennent de ces maraudes « touchés » par la dignité des personnages rencontrés, « émus » par les situations de grande détresse, « surpris » par la grande culture de certains et dans tous les cas « révoltés » par l’injustice grandissante d’une société dans l’incapacité d’offrir à ses propres compatriotes les voies de la réussite sociale.

Durant cette nouvelle saison, un grand nombre de nos amis de droite nationale, provenant de toute la France, se succéderons aux côtés du Pasteur Blanchard  pour, l’espace d’une nuit,  venir en en aide à nos compatriotes délaissés.

Qu’ils en soient  tous remerciés !

La rue parisienne, c’est une caisse de résonance implacable des maux de la société française,  dont nous ne cessons de dénoncer les dérives, seuls  depuis des années :

Démantèlement du système de soins et de protection sociale

Paupérisation des travailleurs

Impossibilité d'accéder à un logement décent

Préférence étrangère dans les centres d’hébergement

Perte du sens de la solidarité entre les générations

Insécurité grandissante

Ouverture incontrôlée des frontières 

Un dernier exemple, alors que le gouvernement tente de nous endormir sur le pseudo contrôle des frontières aux portes de Schengen, nous pouvons témoigner du tsunami migratoire qui est en cours et qui voit affluer à Paris des centaines de migrants irréguliers.

 

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Cette nuit du 7 octobre nous retrouverons des sans-abris  provenaient de  tout horizon…. Autant d’individus déboussolés à qui l’idéologie mondialiste a promis un eldorado, qu’ils ne trouveront finalement pas chez nous car notre pays n’en a plus les moyens.

Cette nuit du 7 octobre nous nous répétons que nos moyens sont dérisoires, que la tâche est immense pour sortir nos compatriotes de la misère.

Mais cette nuit du 7 octobre, nous partons en fin de nuit, convaincus que notre combat est juste et que nous parviendrons demain à changer la société

 

Benoit  VAILLANT
Secrétaire Général de l’ASP

05/09/2014

MAIS QUE FONT-ILS ? (2)

 

Mise à Jour du 02/06/2018

Nouvelle Plaquette !

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page 1/4

 

 

 

 

 

Ancienne Plaquette

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ILs "boîtent" des plaquette de présentation de l'Action Sociale et Populaire qu'ils ont acquises pour la modique somme de 0.10 euros pièce, port compris, en envoyant un chèque à :

 

 

Action Sociale et Populaire

BP 7

91201 Athis-Mons Cedex

 

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UN CAS SOCIAL EPINEUX.

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Il m'arrive souvent, et de plus en plus, suite à des articles dans la presse amie, ou à des passages sur les ondes de radio Courtoisie, de recevoir des appels téléphoniques qui sont de véritables SOS. Comme celui de cette famille de province, obligée d'accueillir un oncle marginal revenant d'Amérique, cet extravagant leur rendait la vie impossible, je pus, grâce au bon soin d’Oscar, lui trouver un hébergement en région parisienne.

 

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Quelque mois plus tard, je reçois un appel d'une des filles de la famille qui vit dans la capitale. Elle me téléphone pour me dire qu'il avait quitté le centre de réinsertion où il ne se plaisait pas, pour venir squatter chez elle. Elle lui avait trouvé une chambre chez un particulier, mais il refusait d'y aller, sous prétexte que la propriétaire ne voulait pas que l'on fume à l'intérieur. Elle était désemparée. Ne sachant que faire, je lui dis qu'il ne fallait pas céder au chantage, c'était la chambre ou le retour en foyer. N'ayant pas d'autre choix, il accepta. Elle me téléphona pour me remercier. Il fallait entendre les mots de gratitude et de soulagement de cette femme, pour être conforter dans la conviction que nos modestes actions et conseils ont leur utilité.


  
Pasteur Blanchard   

29/08/2014

SUITE A UNE PRE-MARAUDE...

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Réflexions de Bruno Raju,

Membre de l'ASP 

Le mardi 19 Août 2014, le Pasteur Blanchard et son épouse, infatigables dans leur volonté de venir en aide aux plus pauvres d'entre nous, nous embarquent dans leur arche de Noé de la pauvreté. Tout est prêt, nous voilà sur le pont pour notre maraude nocturne. Le Seigneur nous accompagne sans que nous nous en apercevions. Les premiers sans domicile fixe sont dans votre visée, c'est l'arrêt et les premières distributions, vêtements, chaussures, café, soupe et thé. Les pauvres hères sont contents de voir celui qui depuis 2005 leur vient en aide, sans aucune subvention, puisant dans ses propres deniers pour faire face. Des visages connus se réjouissent de voir leur ami, le pasteur Blanchard, et les nouveaux se pressent pour recevoir ces quelques dons qui sont pour eux comme un cadeau de Noël .

 

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Nous terminons notre virée dans le monde de la grande pauvreté à l'Opéra. Nous avons rencontré des hommes, des femmes, des jeunes, des vieux, des enfants qui vivent dans la rue sur des matelas ou dans des cartons. Mais qui les regarde? la pauvreté est devenue tellement commune dans notre pays. Levez-vous âmes de bonne volonté et rejoignez l'arche de Noé que le Pasteur Blanchard a mise sur pied et qui ne vit que grâce à l'amour pour ses frères. 

 

Bruno   

22/08/2014

IMPRESSIONS DE PRE-MARAUDE PAR...

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Par Alexis

Perrin Montlouis

 

Le mardi 19 Août, j'ai fait quelque chose que j'avais envie de faire depuis longtemps.Le Pasteur Blanchard, Président de l'Action Sociale Populaire (l'ASP), m'a fait le plaisir de m'inviter,, à participer à une pré-maraude en préparation de la prochaine campagne annuelle  pour nos sans abris.

 

Pendant toute l'année, le Pasteur et de nombreux bénévoles des droites nationale, vont tourner dans Paris. Le but de ces maraudes : Bien plus que d'apporter de la soupe, du café, des couvertures, des vêtements ou des chaussures à nos sans abris (qui vont dans quelques semaines affronter des températures indécentes) : leur apporter avant tout de la chaleur humaine, de l'amitié, mais aussi un suivi.

Mardi, toute la soirée et une bonne partie de la nuit, c'est ce que nous avons fait ensemble. Et j'en garde un souvenir ému et positif. Le souvenir de rencontres.

Rencontres avec ces gens (Stéphane, Yves, Igor, Romain, Adrien et les autres…), ces gens qui ne possèdent rien, qui vivent dehors, à quelques pas des immeubles cossus et de la jeunesse dorée parisienne, et qui ont pourtant l'essentiel : une grandeur d'âme et la chaleur humaine. Pour chacun d'eux ce soir-là, nous avons pu nous rendre utiles. En leur donnant des aliments ou en leur faisant choisir des vêtements, mais nous avons aussi parlé, discuté. Certains ne quitteraient pour rien au monde la rue. D'autres vont ou aimeraient changer. Tous nous ont accueillis avec le sourire et des regards qui en disaient long. Regards de détresse, de gens perdus pour les uns. Regards dignes, pétillants, souriants, généreux et chaleureux malgré leur situation précaire pour les autres.

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De Sèvres à la Porte d’Orléans, de Denfert-Rochereau à Austerlitz en passant par Place d’Italie, le Jardin des Plantes, Saint-Michel ou encore rue de Rivoli, cette soirée a permis de constater à nouveau qu'une autre société, parallèle, existe dans nos rues. Celle de ces gens (« 10 000 à Paris, dont 3 000 dans le XIIIe arrondissement » selon les bénévoles) qui n'ont rien, qui ne demandent rien mais qui ont une richesse : l'indépendance par rapport à notre société de consommation devenue égoïste et individualiste (indépendance qu'ils paient le prix fort).

L'autre élément marquant de cette soirée est le manque de moyens accordé par l'Etat au suivi des sans abris.Comme pour le Téléthon, comme pour le Sidaction, force est de constater que l'Etat compte sur la générosité des gens, sur les bénévoles, sur les dons.

Mais à vrai dire, si tout cela n'existait pas, que seraient nos sans abris aujourd'hui ? Quels dispositifs aidés sont réellement efficaces pour ces sans abris qui, selon les bénévoles, sont de plus en plus chassés et humiliés par la Préfecture de Police car l'Etat veut cacher la misère sans la résoudre - cachez cette misère dont je suis responsable et que je ne saurais voir -).

Il serait temps aujourd'hui en France de revoir complètement notre politique sociale. Comment accepter en effet qu'une immigration qui vient d'arriver ait droit à tout (logements aidés, soins gratuits, etc.) alors que nombre de Français et d'européens sont dans le froid dans nos rues, sans soutien et que quelques uns en arrivent par exemple à la solution extrême de devoir soigner leurs problèmes de dents en se les arrachant à vif, comme nous l'a raconté en détails ce soir-là une bénévole de « La Croix Rouge » (croisée pendant notre tournée), ce qui a eu le don de nous glacer le sang.

Si un soutien leur était apporté dès le départ, presqu’aucun ne nous dirait faire le choix volontaire de rester dans la rue. Car bien souvent, l'élément déclencheur est une dépression, une rupture, un mal être : autant de causes sociales et/ou économiques qui pourraient être traitées et solutionnées si on en prenait la peine, si on s'intéressait aux gens, au lieu de se détourner de l'humain.

Parce qu'ils prennent justement la peine (et le plaisir) de leur venir en aide avec leurs petits moyens, je voudrais en conclusion apporter un grand coup de chapeau au Pasteur Blanchard et à ses bénévoles de l'ASP, tous authentiques et humains, connaissant un nombre impressionnant de sans abris parisiens par leurs prénoms, connaissant leurs vies, leurs parcours, parce qu'eux font l'effort malgré le fait qu'ils soient bénévoles, de s'intéresser à ceux à côté de qui beaucoup passent sans s'arrêter, sans répondre à un "bonjour" par un "bonjour", ni même sans se retourner pour savoir s'ils sont simplement en vie. vous le pouvez, aidez cette association à se développer. Si vous ne pouvez le faire financièrement, faîtes-le un soir humainement en donnant de votre temps, ou donnez simplement des couvertures, des grandes chaussures ou des vêtements chauds. Dans la rue, un vêtement ne dure pas bien longtemps et les besoins sont importants.

 

Alexis