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23/12/2016

REFLEXIONS SUR LA MARAUDE DE NOËL...

 

 

 

 

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La dernière maraude de l’année civile est aussi l’une des plus touchantes. La période des fêtes accentue en effet le fossé séparant M. et Mme Tout-le-monde des sans-abri soumis au froid, à l’humidité et à la solitude. Plus que jamais, l’ASP doit donc jouer son rôle de réconfort matériel mais surtout moral, tant la vue des badauds vaquant à leurs achats de Noël semble décalée par-rapport au quotidien des centaines de SDF qui survivent dans les rues de Paris. Eux ne sont jamais à la "fête", quelle que soit la date fixée sur le calendrier.

 

 

 

L’esprit de Noël reste heureusement présent dans le cœur des responsables et bénévoles de l’ASP, qui savent qu’en cette période un supplément d’âme doit être offert à ceux qui souffrent de la faim et d’une absence de toit. Cette année, c’est un fidéle parmis les fidéles que le Pasteur Blanchard a invité une personnalité désireuse de se mettre, pour une nuit, au service des sans-abri de la capitale : membre  du Front national et universitaire reconnu, Bruno Gollnisch a en effet tenu – malgré des obligations professionnelles tardives – à participer à cette maraude représentative du travail effectué par l’association.

 

 

 

 

 

 

Ce 20 décembre, c’est donc aux côtés du pasteur et de son épouse Catherine, avec Emmanuel sa belle mére et moi même que Bruno Gollnisch a participé à sa cinquiéme maraude. Comme ses camarades d’équipée, le député européen a évidemment été frappé au cœur par une misère humaine insoupçonnable et inacceptable dans une ville à l’étranger symbole de rêve et de richesse. Cadre frontiste ou pas, intellectuel ou non, Bruno Gollnisch a rempli son rôle avec application, bonhommie et bienveillance, distribuant sans souci de différences sociales soupe, café, boîtes de conserve, vêtements, couvertures et menus cadeaux aux SDF.

 

 

 

Entre deux points de localisation de sans-abri, les participants ont évidemment refait le monde, à commencer par la France et son étrange gestion des drames sociaux… Le dernier SDF réconforté, c’est en grand seigneur que Bruno Gollnisch a terminé la maraude, en conviant les membres de l’équipe à partager un casse-croûte avec lui : même en l’absence de "bouchons" gourmands, la convivialité reste une priorité. 

 

 

Françoise Pitault,

 

 

membre du  de l'ASP. 

 

 

 

 

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