02/12/2016
Impresions de maraude par Jean-Michel CAUFMENT:
Le mardi 22 Novembre, le pasteur Blanchard, président de l’Action sociale et populaire m’a fait l’honneur de me convier à une maraude à Paris en compagnie de Françoise et Jimmy bénévole de l'ASP.
C’est la premiére fois que je participais à une telle expérience avec ce serviteur de Dieu qui a mis le social au bout de ses idées et qui avec une poignée de bénévoles avec le parrainage bienveillant de Jany Le Pen, sillonne Paris pour aider les plus démunis.
Jadis l’on appelait clochards ceux qui dormaient dans la rue et aujourd »hui parce que ce mot a une connotation péjorative, l’on parle pudiquement de sans domicile fixe. Derrière la sémantique il y a une augmentation d’exclus sans toit, 10.000 dans la capitale dont 3000 dans le 3ème arrondissement de Paris
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Partant de la porte d’Italie à 21h00 nous avons sillonné les différents arrondissements de la capitale, une bonne partie de la nuit. J’ai avec le pasteur et Catherine son épouse dévouée apporté des vêtements, des chaussures, de la soupe, du café, des boîtes de sardine à des sans-abris et surtout un peu de réconfort à ceux qui en marge d’une société d’opulence, à proximité des immeubles cossus vivent dans la précarité sous une tente, un carton ou parfois à même le sol.
Tous avaient à notre égard, une immense reconnaissance car nous passions un peu de temps à discuter avec eux. Ce qui m’a frappé c’est la mauvaise santé, le manque d’hygiène pour certains ou pour d’autres au contraire comme Yves essayant une paire de chaussures, des chaussettes immaculées. Surtout la solitude, l’isolement de ces personnes abandonnées cherchant refuge dans l’alcool ou dans la drogue et puis surtout l’immense pudeur de ces écorchés de la vie, fatalistes face à leur situation
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Honte à notre société, au gouvernement , à la mairie socialiste de Hidalgo. Comment accepter qu’une immigration planétaire ait droit (à un logement aidé, à des soins gratuits) alors que beaucoup de français sont dans la rue.
C’est ainsi qu’au hasard de notre pérégrination nocturne, nous avons rencontré Francis, un Lorrain, originaire de Nancy, orphelin de naissance qui après avoir servi la France dans l’armée, a aujourd’hui pour unique demeure un carton et comme compagnon d’infortune le « pinard ». Il a tenu, après nous avoir narré sa vie de galère, et notamment les pressions quotidiennes de la police municipale pour lui faire quitter son territoire.
La Droite Nationale est à la croisée des chemins et son avenir va se jouer autant au plan politique que social. Il faut aider le travail métapolitique de cette association caritative soit en donnant du temps, de l’argent ou en fournissant des vêtements. J’ai ainsi pu remettre une couverture tricotée par une grand-mère.
Comme le disait Victor Hugo dans Quatre-vingt-treize : « vous voulez les misérables secourus, moi je veux la misère supprimée ».
Si la Droite Nationale arrive au pouvoir,elle pourra combattre les causes économiques mais aussi sociales de la précarité en soutenant des associations bien ciblées, qui viendront apporter au soutien moral et financier à nos compatriotes en réduisant les subventions des associations dédiées à l’immigration et en appliquant la préférence nationale.
Jean-Michel
09:02 Publié dans Action sur le terrain | Lien permanent | Commentaires (0)
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