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28/02/2014

Impresions de maraude par Pierre-Claude PAILHOUX militant FN

 

Le mardi 25 Février, le pasteur Blanchard, président de l’Action sociale et populaire m’a fait l’honneur de me convier à une maraude à Paris en compagnie de Oscar et Gilles

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 bénévoles de l'ASP.

 

C’est la deuxiéme fois que je participais à une telle expérience avec ce serviteur de Dieu qui a mis le social au bout de ses idées et qui avec une poignée de bénévoles avec le parrainage bienveillant de Jany Le Pen, sillonne Paris pour aider les plus démunis.

 

Jadis l’on appelait clochards ceux qui dormaient dans la rue et aujourd »hui parce que ce mot a une connotation péjorative, l’on parle pudiquement de sans domicile fixe. Derrière la sémantique il y a une augmentation d’exclus sans toit, 10.000 dans la capitale dont 3000 dans le 3ème arrondissement de Paris.

 

Partant de la porte d’Italie à 21h00 nous avons sillonné les différents arrondissements de la capitale, une bonne partie de la nuit. J’ai avec  le pasteur et Catherine son épouse dévouée apporté des vêtements, des chaussures, de la soupe, du café, des boîtes de sardine à des sans-abris et surtout un peu de réconfort à ceux qui en marge d’une société d’opulence, à proximité des immeubles cossus vivent dans la précarité sous une tente, un carton ou parfois à même le sol.

 

 

Tous avaient à notre égard, une immense reconnaissance car nous passions un peu de temps à discuter avec eux. Ce qui m’a frappé c’est la mauvaise santé, le manque d’hygiène pour certains ou pour d’autres au contraire comme Yves essayant une paire de chaussures, des chaussettes immaculées. Surtout la solitude, l’isolement de ces personnes abandonnées cherchant refuge dans l’alcool ou dans la drogue et puis surtout l’immense pudeur de ces écorchés de la vie, fatalistes face à leur situation

.

Honte à notre société, au gouvernement UMP, à la mairie socialiste de Delanoë. Comment accepter qu’une immigration planétaire ait droit (à un logement aidé, à des soins gratuits) alors que beaucoup de français sont dans la rue.

 

C’est ainsi qu’au hasard de notre pérégrination nocturne, nous avons rencontré Francis, un Lorrain, originaire de Nancy, orphelin de naissance qui après avoir servi la France dans l’armée, a aujourd’hui pour unique demeure un carton et comme compagnon d’infortune le « pinard ». Il a tenu, après nous avoir narré sa vie de galère, et notamment les pressions quotidiennes de la police municipale pour lui faire quitter son territoire.

 

Le Front National est à la croisée des chemins et son avenir va se jouer autant au plan politique que social. En attendant qu’il arrive au pouvoir et prenne des mesures efficaces il faut aider le travail métapolitique de cette association caritative soit en donnant du temps, de l’argent ou en fournissant des vêtements. J’ai ainsi pu remettre une couverture tricotée par une grand-mère

Comme le disait Victor Hugo dans Quatre-vingt-treize : « vous voulez les misérables secourus, moi je veux la misère supprimée ».

 

Le Front National lorsqu’il sera au pouvoir, pourra combattre les causes économiques mais aussi sociales de la précarité en soutenant des associations bien ciblées, qui viendront apporter au soutien moral et financier à nos compatriotes en réduisant les subventions des associations dédiées à l’immigration et en appliquant la préférence nationale.

 

 

Pierre-Claude

 

 

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26/02/2014

Maraude du 25 / 02 / 2014

21/02/2014

Impressions de maraude, par le pasteur Blanchard, et Catherine Blanchard Vice-présidente de l'ASP

 

 

 

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Ce jeudi 6 février, c’était la première fois que Jérome Clara et Bruno faisaient une maraude. Comme bien d’autres, ils avaient en mémoire l’image traditionnelle des « clochards » : des alcoolos, qui font la manche pour aller de bouteille en bouteille. Des « S.D.F. », nous en voyons régulièrement dans les rue de la Capitale, et ils inspirent à la fois pitié et méfiance :

 

 

* pitié, car comment des Français qui sont chez eux en France peuvent-ils être abandonnés à ce point par la communauté nationale ?

 

 

* et méfiance, en raison de leur attirance supposée pour l’alcool et l’oisiveté.

 

 

Mais cette nuit-là ils n’auraient jamais imaginé que cette maraude allait changer leur regard sur ces « S.D.F. », qui vivent (ou survivent) en marge de leur communauté nationale (pour les SDF français), ou carrément en dehors (pour les Européens rencontrés, et qui sont loin de leur patrie : polonais, russes).

Dorénavant, et grâce a l'ASP, ils ne me se feront plus la même idée de ceux qu’on appelle les « S.D.F. », un terme impersonnel, inhumain, certainement inventé par un technocrate de service, pour cacher la personnalité éminemment humaine de ces « clochards » des temps modernes.

 

 

Oui, ces gens que nous avons rencontrés sont avant tout des êtres humains, vivant en marge de notre « société » (ou « dis-société » ?), et qui désormais ne me sont plus inconnus : ils ont un prénom, en tout cas un visage. Pour beaucoup d’entre eux, je connais maintenant leur prénom et j’ai échangé avec eux quelques mots, des sourires ou des gestes. Nous leur avons apporté un pantalon, un pull ou du café, et à chaque fois c’était toujours un merci, un regard, un sourire. A chaque fois, c’était le regard d’une personne rendue heureuse par un petit geste pour nous si banal : le simple fait de proposer un gobelet de soupe ou de café, et voilà un homme ou une femme qui vous regarde et se met à vous sourire. Un petit geste, certes, mais un grand moment de joie ou de bonheur dans les yeux de ceux que vous rencontrez. Un moment intense, qui vous prend aux tripes.

 

 

Cette nuit-là, ces petits gestes ont rendu des gens heureux, et c’est l’essentiel. Pendant quelques instants, ils n’étaient plus des « S.D.F. » mais des Hommes. Nous ressentions une impression nouvelle : d’offrir une tasse de café ou un pull, mais c’était le « S.D.F. » qui m’apportait quelque chose ! Lui qui ne possédait rien, ou si peu, m’apportait beaucoup plus que ce que moi je pouvais lui apporter : il m’irradiait de ce moment de bonheur que lui procurait  notre rencontre. Un véritable échange, même quand on ne parlait pas la même langue. Un échange bref, mais intense, grâce à de petits gestes si banals.

 

 

 

 

Alors comment ne pourrais-je pas penser à vous, vous que je n’ai rencontré que le temps d’une maraude, et dont je me souviens par le prénom :

Frédéric, si fier de nous parler de sa rencontre avec Jany LE PEN.

 

Igor, son voisin, lui aussi fervent supporter du FN, et qui disait n’avoir besoin de rien.

 

George, qui se tient régulièrement au courant de l’actualité, et qui fréquente tous les jours une bibliothèque publique. Ouvrier textile pendant 38 ans, il n’a plus qu’un seul espoir : que Marine LE PEN et le FN arrivent enfin au pouvoir, et qu’un désir : créer une entreprise en participation, pour aider ceux qui veulent s’en sortir. Il est écoeuré par les attaques contre Marine LE PEN : « Oui, nous disait-il, Marine a un programme économique, et c’est elle qui a raison : on peut rétablir les frontières et produire en France tout ce dont on a besoin »

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Ahmed, le vieux « chaoui », si digne dans sa veste de costume, et qui fait la manche devant une supérette ouverte tard le soir, qui semble être un haut lieu de la discrimination positive…

 

 

Francis de Nancy (tu avais longuement discuté avec notre ami Jean-Luc Manoury, secrétaire départemental de Meurthe-et-Moselle), l’ancien militaire toléré par les habitants d’une belle résidence, et pourtant persécuté par les services de M. Delanoë, qui aimerait bien débarrasser son Paris « bobo » des « S.D.F. ».

 

 

Nicolas, l’ancien combattant russe d’Afghanistan, qui est tombé amoureux de Paris, et qui a simplement demandé au Pasteur une carte téléphonique pour appeler en Russie.

 

 

Josef, le vieil artiste polonais, hélas méconnu, qui a offert à chacun d’entre nous un de ses magnifiques dessins, que je garderai précieusement.

 

 

Michel, du quartier latin, lui aussi très heureux de rencontrer les « maraudeurs » de l’A.S.P. (Action sociale et populaire).

Et il y a tous ceux dont je ne connais pas le prénom, mais dont je me souviens, parce qu’eux aussi m’ont touché :

 

 

A Palais-Royal, devant les magasins de luxe et des « bobos » faisant la fête, ce couple polonais, dont la femme s’est précipitée vers nous : elle avait reconnu la voiture du Pasteur ! Nous avons échangé par regards et gestes interposés. Je lui ai proposé un châle, je le lui ai mis sur ses épaules : elle rayonnait de bonheur; du coup, je lui en ai donné un autre. Son compagnon me faisait signe : il était fier de sa femme.

 

 

 

 

Toujours à Palais-Royal, et toujours allongés contre des magasins de luxe, devant de jeunes fêtards argentés : deux vieilles femmes russes, avec un foulard autour de la tête. De vraies « mamouchkas » ! Elles ne parlaient pas français, et je ne parlais pas russe, et pourtant, on s’est compris. Je leur ai proposé du café (« café », un mot international, que tout le monde comprend !) : elles l’ont bu, et pour me remercier, elles m’ont fait des baisers avec leurs mains.

 

 

Plus loin, aux Capucines, en face d’un établissement de luxe : deux femmes russes également, deux couples polonais, et un homme seul, tous heureux de recevoir des habits et du café.

 

 

Et non loin du Printemps, deux hommes allongés contre un mur. L’un d’eux a 78 ans : il n’avait rien sur le torse. Nous leur avons donné des pulls. C’étaient des Français…que la France a oubliés.

 

 

Tous ces « S.D.F. » que nous avons rencontrés sont bien loin des caricatures habituelles (tous ne boivent pas de l’alcool !), et tous ne parlent pas français, mais tous sont heureux qu’une association charitable vienne les visiter toutes les semaines, prendre de leurs nouvelles et leur donner ces petits riens qui les rendent heureux pendant un moment (habits, café, soupe, sardines, rasoirs…). Chacun appartient à une communauté nationale qui les a laissés sur le bord de la route, et c’est l’honneur de l’A.S.P. que de nouer des liens réguliers avec eux : tous ont leur dignité de Français ou d’Européen, qu’ils retrouvent spontanément quand on leur prête un peu d’attention. Voilà qui est riche d’enseignement politique pour un militant du FN : « il faut renouer les liens sociaux au lieu de les briser» (Joseph de Maistre), car « Les pauvres n’ont que la patrie » (Jean Jaurès).

 

 

C’est une des grandes leçons que nous tirons de cette maraude ; c’est donc bien volontiers que nous ferons d’autres maraudes, ,si le Pasteur  et son équipe veulent bien  nous y convier.

 

 

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14/02/2014

Impressions de maraude par Bruno Raju auditeur de radio courtoisie

 

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Une expérience qu'il faut accomplir au moins une fois dans sa vie, accompagner dans leur maraude nocturne le Pasteur Blanchard et son épouse.
A travers Paris s'étale la pauvreté, le pasteur Blanchard et son épouse ont empli leur voiture de vêtements et ont préparé des boissons chaudes à distribuer aux plus pauvres , à ceux que le commun des mortels ne regardent même plus. Mais c'est plus qu'ils apportent à ces laissés pour compte de notre société, c'est une chaleur humaine, un réconfort toujours simple mais sincère.

Ce 6 février 2014, ils étaient accompagnés dans leur maraude de l'espoir d'un jeune et brillant avocat parisien et de sa jeune fille.
N'hésitez pas à les contacter pour offrir une de vos nuits à ceux que l'on nomme pudiquement des SDF , pour ceux qui ne le peuvent pas à leur donner vêtement, couverture etc. ou à faire un don à leur association qui depuis de nombreuses années réconforte nos frères dans la misère. 
 
salutations amicales
 
bruno 

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07/02/2014

Maraude du 06/02/2014.

Cliquer ICI

Impressions de maraude d’Yvon Flahaut, SD de la Somme, de Laure Simonnot et d’Alexandre Simonnot, SD du Val-d’Oise

 

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Le rendez-vous a lieu porte d’Italie ce mardi 21 janvier, et il est 21 heures. Nous nous retrouvons avec le pasteur BLANCHARD, son épouse Catherine. Florence, une adhérente de la Somme s’est jointe également à nous.

Nous partons non pour une visite de Paris by Night, mais pour parcourir les grandes rues de la capitale à la recherche de personnes qui n'ont que des abris de fortunes, une tente, un carton, une couverture et même parfois rien juste leurs habits, pour les préserver du froid de l'hiver.

Nous commençons par la rue d'Alésia, ou là nous croisons le SAMU social qui s'occupe d'un sans-abri. Nous descendons, nous lui proposons des habits et du café. L'homme tousse beaucoup, une personne du SAMU nous dit qu'ils vont l'emmener dans un centre pour la nuit.

Nous repartons dans les rues, là arrêt au métro aérien, trois hommes dorment sur des grilles d’air chaud. Nous sortons de la voiture et nous allons les voir. La joie sur leurs visages d'avoir un peu de chaleur humaine. Vêtements, chaussures et café sont distribués. Nous discutons un peu avec eux mais non ne pouvons pas trop nous attarder, parce que nous devons continuer notre route dans la capitale.

Nous retrouvons la vedette de nos maraudes qui est devenu notre ami, Francis, un homme d’une soixantaine années. Cela fait dix-huit ans qu’il n’a comme abri que l’entrée du garage d’un immeuble. Un peu plus loin nous voyons un groupe de quatre personnes sur une bouche de chauffage, nous distribuons habits, chaussures et café.

Nous voilà arrivés Gare d’Austerlitz, là sur une bouche de chaleur une tente. L’homme qui dort dedans, nous le connaissons bien, c’est Michel qui vit dans la rue depuis des années aussi. Un groupe de personnes vient à notre rencontre. Eux aussi ont besoin d’habits, nous leur donnons des habits, des chaussures, des écharpes et des bonnets. Quelle misère nous voyons en si peu de temps !

Mais nous n’avons pas fini direction place Saint Michel. Où là nous voyons une scène des plus dures : une famille avec deux enfants, un de 3 ans et l’autre encore plus jeune ! La maman nous demande des couches, mais nous n’en avons pas de couche, comment pouvions nous savoir qu’une famille entière puisse dormir dehors... Nous leurs donnons habits et tout ce que nous pouvons, pour aider cette famille dans la misère.

Direction les quartiers chics, rue de Rivoli et là un jeune homme vient nous voir et nous propose des baguettes de pain toutes chaudes que nous donnons aux personnes qui dorment sur les arcades dans des duvets à même le sol sans matelas.

Comment peut-on en dire davantage, de la misère encore et toujours dans toutes les rues que nous avons sillonnées. De la misère à tous les coins de rues. Nous finissons notre maraude devant les grands magasins où là aussi nous distribuons des habits aux sans-abris qui dorment devant les portes.

Nous finissons ainsi notre maraude vers une heure du matin avec plein de joie dans nos cœurs, pour avoir donné en quelques heures une peu de réconfort à toutes ces personnes qui sont regardées la plupart du temps comme des bêtes curieuses alors que ce sont des femmes et des hommes comme nous. Leur seule différence, c’est la rue avec son cruel et impitoyable quotidien...

 

Yvon, Laure, Alexandre

 

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31/01/2014

Mais où est donc passé Flahaut ?

Publié le 25/01/2014 à 16:49 par fninfos80
 
 

Nous l'avons retrouvé en pleine nuit avec ses amis de l'action sociale populaire en train de distribuer des vêtements chauds, du café et du thé aux SDF dormants malheureusement dehors. 

 

De gauche à droite : Laure, Yvon Flahaut, le Pasteur Blanchard, Florence et Alexandre Simonnot

 

Lui, il a l'habitude de nous voir. Très lucide il a même participé au tournage d'un film !

 

Les deux enfants de trois et quatre ans dorment à même le sol...

 

Mais surtout un peu de dialogue : ça réchauffe le coeur

 

24/01/2014

PERSONNE N'EST VRAIMENT A L'ABRI.

 

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Impressions de maraude

par Jean et Béatrice Chabernaud,

membres fondateurs de l'A.S.P.

 

 

 

Rue d'Alésia, à côté de l'église Saint-Pierre de Montrouge, deux hommes se réchauffent sur une grille d'aération du métro. Un carton leur sert de matelas, ils ne possèdent rien d'autre. Dormir dans la rue nuit gravement à la santé. Nous leur proposons du café, de la soupe et à chacun une modeste couverture.Charité en partage : ils nous remercient d'une façon à la fois digne et respectueuse.

 

 

Vingt-deux heures, nous roulons avec le pasteur Blanchard, Catherine son épouse  à la rencontre de ceux qui vivent dans la rue : écouter, parler, distribuer vêtements, chaussures linge de rechange, brosses à dents... Une maraude, c'est çà. Le périple de ce soir va en prime réunir à nouveau les pionniers de l'A.S.P, depuis les  repérages dans l'Essonnne, à la toute premiére maraude en 2007.

 

Qui peut ignorer la pauvreté qui, de plus en plus se répand dans Paris et s'insinue, peu à peu, presque partout en province ? L'aveuglement et l'indifférence ne mettront personne à l'abri. Mais, côtoyer à nouveau les yeux dans les yeux ces prisonniers de la rue remet encore plus les pendules à l'heure.

 

 

Pourtant, il faut garder espoir et s'armer de courage, comme notre ami Françis ancien ouvrier , qui aujourd'hui dort à l'entrée d'un garage, à cinq cent métre de la place d'Italie. Il nous accueille avec joie, empressementet un grand désir d'échanger des idées.

 

 

A présent, nous longeons le métro aérien, ligne Nation-Etoile, de haltes sommaires en refuges plus établis. La petite colonie polonaise de Sèvres-Lecourbe est toujours là. Les uns jouent aux cartes avec animation, les autres, plus discrets, s'apprêtent à dormir car ils travaillent demain. Les chiens méditent, la caravane s'arrête. Congratulations, discussions, distributions et nous repartons.

 

 

Vers Chevaleret, nous réveillons des "roumains" qui occupent les amènagements sportifs, grillagés et empèche-misères de la ville. Ils acceptent très volontiers les vêtements que nous leur proposons et nous saluent d'un air à la fois ébahi et endormi.

 

 

Enfin, résolument installés au milieu de sacs, de vaisselle, de bouteilles, de cageots de nourriture et de peluches, un cambodgien et deux français nous reçoivent, d'un air affable, dans leur domaine sous les voûtes du métro qui, à cet endroit, rentre sous terre... Vraiment à l'abri ?

 

 

Il est une heure du matin, on nous dépose à deux pas de chez nous. Le Pasteur et Catherine continuent comme ils continuent tous les dix jours.

 

 

Jean et Béatrice Chabernaud

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22/01/2014

MARAUDE DU 21 / 01 / 2014

17/01/2014

Impressions de maraude de Jean PICOT, dit "Jeannot" du FN 51 (Marne)


 

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Très très bonne impression.
 
 
J'ai été surpris par le bon accueil des SDF, qui, parfois, parlaient plus que nous, alors que la logique aurait voulu que ce soit le contraire.
 
 
Surpris aussi de voir l'immense barda de certaines personnes, surtout des deux femmes russes, et j'aurais aimé savoir comment elles faisaient pour transporter toutes leurs affaires.
 
 
Etonné aussi que certaines personnes ne voulaient qu'une boisson chaude et pas de vêtement.
 
 
J'ai passé une soirée inoubliable où je n'ai pas vu le temps passer : je ne me suis pas ennuyé.
 
 
Seul petit bémol : l'organisation des sacs pour la distribution. J'en ai d'ailleurs parlé au pasteur Blanchard.
 
 
Autrement tout était très bien.
 
 
Jean PICOT
 
 

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