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14/02/2014

Impressions de maraude par Bruno Raju auditeur de radio courtoisie

 

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Une expérience qu'il faut accomplir au moins une fois dans sa vie, accompagner dans leur maraude nocturne le Pasteur Blanchard et son épouse.
A travers Paris s'étale la pauvreté, le pasteur Blanchard et son épouse ont empli leur voiture de vêtements et ont préparé des boissons chaudes à distribuer aux plus pauvres , à ceux que le commun des mortels ne regardent même plus. Mais c'est plus qu'ils apportent à ces laissés pour compte de notre société, c'est une chaleur humaine, un réconfort toujours simple mais sincère.

Ce 6 février 2014, ils étaient accompagnés dans leur maraude de l'espoir d'un jeune et brillant avocat parisien et de sa jeune fille.
N'hésitez pas à les contacter pour offrir une de vos nuits à ceux que l'on nomme pudiquement des SDF , pour ceux qui ne le peuvent pas à leur donner vêtement, couverture etc. ou à faire un don à leur association qui depuis de nombreuses années réconforte nos frères dans la misère. 
 
salutations amicales
 
bruno 

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07/02/2014

Maraude du 06/02/2014.

Cliquer ICI

Impressions de maraude d’Yvon Flahaut, SD de la Somme, de Laure Simonnot et d’Alexandre Simonnot, SD du Val-d’Oise

 

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Le rendez-vous a lieu porte d’Italie ce mardi 21 janvier, et il est 21 heures. Nous nous retrouvons avec le pasteur BLANCHARD, son épouse Catherine. Florence, une adhérente de la Somme s’est jointe également à nous.

Nous partons non pour une visite de Paris by Night, mais pour parcourir les grandes rues de la capitale à la recherche de personnes qui n'ont que des abris de fortunes, une tente, un carton, une couverture et même parfois rien juste leurs habits, pour les préserver du froid de l'hiver.

Nous commençons par la rue d'Alésia, ou là nous croisons le SAMU social qui s'occupe d'un sans-abri. Nous descendons, nous lui proposons des habits et du café. L'homme tousse beaucoup, une personne du SAMU nous dit qu'ils vont l'emmener dans un centre pour la nuit.

Nous repartons dans les rues, là arrêt au métro aérien, trois hommes dorment sur des grilles d’air chaud. Nous sortons de la voiture et nous allons les voir. La joie sur leurs visages d'avoir un peu de chaleur humaine. Vêtements, chaussures et café sont distribués. Nous discutons un peu avec eux mais non ne pouvons pas trop nous attarder, parce que nous devons continuer notre route dans la capitale.

Nous retrouvons la vedette de nos maraudes qui est devenu notre ami, Francis, un homme d’une soixantaine années. Cela fait dix-huit ans qu’il n’a comme abri que l’entrée du garage d’un immeuble. Un peu plus loin nous voyons un groupe de quatre personnes sur une bouche de chauffage, nous distribuons habits, chaussures et café.

Nous voilà arrivés Gare d’Austerlitz, là sur une bouche de chaleur une tente. L’homme qui dort dedans, nous le connaissons bien, c’est Michel qui vit dans la rue depuis des années aussi. Un groupe de personnes vient à notre rencontre. Eux aussi ont besoin d’habits, nous leur donnons des habits, des chaussures, des écharpes et des bonnets. Quelle misère nous voyons en si peu de temps !

Mais nous n’avons pas fini direction place Saint Michel. Où là nous voyons une scène des plus dures : une famille avec deux enfants, un de 3 ans et l’autre encore plus jeune ! La maman nous demande des couches, mais nous n’en avons pas de couche, comment pouvions nous savoir qu’une famille entière puisse dormir dehors... Nous leurs donnons habits et tout ce que nous pouvons, pour aider cette famille dans la misère.

Direction les quartiers chics, rue de Rivoli et là un jeune homme vient nous voir et nous propose des baguettes de pain toutes chaudes que nous donnons aux personnes qui dorment sur les arcades dans des duvets à même le sol sans matelas.

Comment peut-on en dire davantage, de la misère encore et toujours dans toutes les rues que nous avons sillonnées. De la misère à tous les coins de rues. Nous finissons notre maraude devant les grands magasins où là aussi nous distribuons des habits aux sans-abris qui dorment devant les portes.

Nous finissons ainsi notre maraude vers une heure du matin avec plein de joie dans nos cœurs, pour avoir donné en quelques heures une peu de réconfort à toutes ces personnes qui sont regardées la plupart du temps comme des bêtes curieuses alors que ce sont des femmes et des hommes comme nous. Leur seule différence, c’est la rue avec son cruel et impitoyable quotidien...

 

Yvon, Laure, Alexandre

 

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31/01/2014

Mais où est donc passé Flahaut ?

Publié le 25/01/2014 à 16:49 par fninfos80
 
 

Nous l'avons retrouvé en pleine nuit avec ses amis de l'action sociale populaire en train de distribuer des vêtements chauds, du café et du thé aux SDF dormants malheureusement dehors. 

 

De gauche à droite : Laure, Yvon Flahaut, le Pasteur Blanchard, Florence et Alexandre Simonnot

 

Lui, il a l'habitude de nous voir. Très lucide il a même participé au tournage d'un film !

 

Les deux enfants de trois et quatre ans dorment à même le sol...

 

Mais surtout un peu de dialogue : ça réchauffe le coeur

 

24/01/2014

PERSONNE N'EST VRAIMENT A L'ABRI.

 

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Impressions de maraude

par Jean et Béatrice Chabernaud,

membres fondateurs de l'A.S.P.

 

 

 

Rue d'Alésia, à côté de l'église Saint-Pierre de Montrouge, deux hommes se réchauffent sur une grille d'aération du métro. Un carton leur sert de matelas, ils ne possèdent rien d'autre. Dormir dans la rue nuit gravement à la santé. Nous leur proposons du café, de la soupe et à chacun une modeste couverture.Charité en partage : ils nous remercient d'une façon à la fois digne et respectueuse.

 

 

Vingt-deux heures, nous roulons avec le pasteur Blanchard, Catherine son épouse  à la rencontre de ceux qui vivent dans la rue : écouter, parler, distribuer vêtements, chaussures linge de rechange, brosses à dents... Une maraude, c'est çà. Le périple de ce soir va en prime réunir à nouveau les pionniers de l'A.S.P, depuis les  repérages dans l'Essonnne, à la toute premiére maraude en 2007.

 

Qui peut ignorer la pauvreté qui, de plus en plus se répand dans Paris et s'insinue, peu à peu, presque partout en province ? L'aveuglement et l'indifférence ne mettront personne à l'abri. Mais, côtoyer à nouveau les yeux dans les yeux ces prisonniers de la rue remet encore plus les pendules à l'heure.

 

 

Pourtant, il faut garder espoir et s'armer de courage, comme notre ami Françis ancien ouvrier , qui aujourd'hui dort à l'entrée d'un garage, à cinq cent métre de la place d'Italie. Il nous accueille avec joie, empressementet un grand désir d'échanger des idées.

 

 

A présent, nous longeons le métro aérien, ligne Nation-Etoile, de haltes sommaires en refuges plus établis. La petite colonie polonaise de Sèvres-Lecourbe est toujours là. Les uns jouent aux cartes avec animation, les autres, plus discrets, s'apprêtent à dormir car ils travaillent demain. Les chiens méditent, la caravane s'arrête. Congratulations, discussions, distributions et nous repartons.

 

 

Vers Chevaleret, nous réveillons des "roumains" qui occupent les amènagements sportifs, grillagés et empèche-misères de la ville. Ils acceptent très volontiers les vêtements que nous leur proposons et nous saluent d'un air à la fois ébahi et endormi.

 

 

Enfin, résolument installés au milieu de sacs, de vaisselle, de bouteilles, de cageots de nourriture et de peluches, un cambodgien et deux français nous reçoivent, d'un air affable, dans leur domaine sous les voûtes du métro qui, à cet endroit, rentre sous terre... Vraiment à l'abri ?

 

 

Il est une heure du matin, on nous dépose à deux pas de chez nous. Le Pasteur et Catherine continuent comme ils continuent tous les dix jours.

 

 

Jean et Béatrice Chabernaud

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22/01/2014

MARAUDE DU 21 / 01 / 2014

17/01/2014

Impressions de maraude de Jean PICOT, dit "Jeannot" du FN 51 (Marne)


 

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Très très bonne impression.
 
 
J'ai été surpris par le bon accueil des SDF, qui, parfois, parlaient plus que nous, alors que la logique aurait voulu que ce soit le contraire.
 
 
Surpris aussi de voir l'immense barda de certaines personnes, surtout des deux femmes russes, et j'aurais aimé savoir comment elles faisaient pour transporter toutes leurs affaires.
 
 
Etonné aussi que certaines personnes ne voulaient qu'une boisson chaude et pas de vêtement.
 
 
J'ai passé une soirée inoubliable où je n'ai pas vu le temps passer : je ne me suis pas ennuyé.
 
 
Seul petit bémol : l'organisation des sacs pour la distribution. J'en ai d'ailleurs parlé au pasteur Blanchard.
 
 
Autrement tout était très bien.
 
 
Jean PICOT
 
 

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11/01/2014

MARAUDE DU 10/01/2014.

Cliquer ICI

10/01/2014

Impressions de maraude de Jacky RENARD trésorier FN de la Marne (51)

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Pardonne-moi si mes oreilles n'ont pas retenu la douce mélodie de ton prénom : Zouhan, Zowang, Son-Han ? Qu'importe ! Tes yeux brillaient d'un éclat que je n'ai pas reconnu de prime abord. Le grain de ta peau avait du mal à cacher le masque imposé par une vie d'errances et d'obstacles. Mais tu m'as dit : "Je tiens à garder une éternelle jeunesse au fond de mon coeur".
 
 
 
Cette lumière, c'était cela : le feu d'une éternelle jeunesse.
 
 
 
Puis j'ai vu tes mains fines, racées, aux doigts recourbés propres aux danseuses indonésiennes. A cette remarque tes mains et tes poignets se sont mis d'eux-mêmes à reproduire ces gestes séculaires avec une grâce incomparable. Merveilleux instants où la grâce et la tradition l'emportent sur le froid du pavé; J'ai pris ces mains dans les miennes, puis, comme le chante un troubadour de la chanson : "moi, j'ai trouvé les mains d'une reine, et je les ai gardées". Puis, j'ai vu tes ongles, délicats, joyaux ornés d'un vernis soigneusement étalé, sans éclaboussures, sans aucune écaille à l'inverse de ton quotidien si aléatoire. A ce moment, tes paroles ont été celles-ci : "Je tiens à garder ma féminité". Sois remerciée, petite fleur, pour cette leçon de courage et de respect de Soi. Qui se respecte, respecte autrui.
 
 
 
Petite fleur poussée entre deux pavés, rose de Sharon,, rose de Jéricho, rose des sables dont les doux reliefs rendent moins âpre le vent du désert, rose parmi les épines, petite fleur poussée sur les ruines de la grande ville qui cache sa laideur sous les lumières criardes des néons et les devantures tapageuses des boutiques de luxe, et je dédie ces quelques lignes d'un écrivain un peu poète, un peu idéaliste aussi, qui avait encore foi en l'humanité : "C'est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante à tes yeux" (Le Petit Prince, Antoine de Saint Exupéry) *.
 
 
 
Dors tranquille, petite fleur, petite soeur, la Providence veille sur toi.

 
Jacky
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

 
 
 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

03/01/2014

Impressions de maraude d'Eddine ZEGHIDA menbre du FN 51


 

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Donc nous nous sommes rendus à Paris pour la maraude du 26 novembre 2013 : le Pasteur Blanchard, accompagné de sa femme, nous attendait avec le matériel prévu pour la maraude (vêtements, couvertures, et nourriture).
 
Nous nous sommes rassemblés vers les coups de 21h/21h30, le temps que je finisse de manger.
Ensuite, le Pasteur nous a bien expliqué les conditions à suivre pour la maraude, et enfin nous avons démarré la maraude dans Paris la nuit.

J'avoue, quand on voit des gens s'attacher à la rue, vivre dans la rue, faire leur preuve dans la rue, bah c'est qu'on se dit : déjà Paris le jour c'est pas Paris la nuit, mais c'est vrai, quand on voit des sans-abris vivre dans la rue depuis au moins 18 années, c'est que c'est pas évident, et surtout pour ceux qui n'osent pas aller voir les aides sociales, car ils ne veulent pas se compliquer la vie, et surtout qu'il y a des gens étrangers qui sont eux-mêmes sans abris, ou qui pour x raisons ont droit au social, et non les Français ou jeunes Français qui vivent sur les trottoirs.
 
J'espère refaire une maraude avec le pasteur et sa femme.
 
 
 

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