19/12/2012
MARAUDE DE NOËL, LE 18/12/2012.
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14/12/2012
IMPRESSIONS DE MARAUDE...
de la 5ème circonscription du Loiret
Les maraudes du pasteur Blanchard sont un rendez-vous récurrent, souvent médiatisé et parfois critiqué…
Cette fameuse nuit de maraude prévue depuis plusieurs mois est enfin arrivée. Je découvre mes compagnons de route, le Pasteur Blanchard, son épouse Catherine et Perceval Noët. Les thermos bien chauds, du café, de la soupe, attendent. Les vêtements débordent du coffre de la voiture. Une question, que vais-je découvrir de plus que ce que l’on en dit ? Je vous livre mon témoignage après cette première expérience.
Deux arrêts m’ont particulièrement marquée.
Le premier a été un réel moment de joie. Sous une arche du métro aérien, au vu et au su de tout le monde, demeurent trois hommes. Leur fidèle compagnon est un chien qui les réchauffent à tour de rôle et les rassurent en permanence. Ces hommes ont un accent venu des pays de l’est. Je ne comprends pas tout ce qu'ils disent mais cette rencontre fut une lumière dans toute cette nuit. Ce sont des habitués du Pasteur. Ils se lèvent pour lui faire une accolade. Perceval cherche des écharpes, des bonnets... pendant que je sers le café. Un de ces hommes qui était resté allongé, semble reprendre vie à la vue de Perceval. Celui-ci lui rappelle sa jeunesse, le temps où il faisait de la boxe. A ma grande surprise, je reçois un cadeau, un père Noël en chocolat. Eux aussi ont pensé au Pasteur.
Le second moment marquant a été la découverte de Michel, un petit homme d’une cinquantaine d’années. Il s’est bricolé un lit sur une palette. Son peu de biens est parfaitement rangé. Il a même un balai et un balai-brosse. On imagine alors que sa vie était certainement bien en ordre... auparavant. Que fait-il à la rue ? Nous avons discuté un peu, il semblait s’excuser d’être là, gêné de vivre de charité et d’être le centre d’intérêt pendant quelques minutes. Tout en parlant, il savoure sa soupe et son café chaud et nous demande timidement des rasoirs pour la prochaine fois.
Michel ou le premier groupe d’hommes usent des mêmes mots et éprouvent les mêmes peurs. Ils vivent dans la hantise des forces de police qui, soudain, arrivent avec des camions poubelles et les dépouillent de leurs affaires. Ils ressentent comme une injustice l’arrivée de familles entières, de ces "roumains", comme ils disent qui rognent sur leur petit territoire et ne semblent pas subir les mêmes pressions de la part des autorités.
Humainement, qui pourrait rester indifférent au sort de ces malheureuses familles ? Cependant, je comprends la révolte de mes nouveaux amis d’un soir… avec eux nous ont parlé, partagé, échangé... Ils ne demandent qu'une boisson chaude, une paire de chaussettes, une écharpe, des gants, des rasoirs, voire des livres... quand d'autres, connaissant la réputation de la france, "terre d’accueil de toute la misère du monde", nous réclamaient des chaussures Adidas et des vêtements de marque.
Alors que beaucoup de nos compatriotes SDF semblent résignés à ne pas pouvoir se soigner, les avantageux documents de l’AME (Aide médicale d’Etat) sont serrés dans les poches de visiteurs prétendues sans papiers. Mais, ce soir, que faire devant celui qui souffre d’une crise de diabète ? Ou face à un autre qui a probablement contracté une maladie parasitaire et contagieuse comme la gale ? Sinon appeler le 115…
Toi, l’UMPS (Union Minoritaire pour la Précarité Sociale) qui glorifie la notion de repentance , qu'as-tu à dire sur toute cette misère ? N’as-tu pas honte, aveuglé par les intêrets de ta caste, de laisser tes compatriotes s'engloutir dans la rue ? Dors-tu sur tes deux oreilles, en favorisant une immigration massive et incontrôlée qui aggrave bien des choses.
En plus de l’inéluctable colère induite par ce triste spectacle des rues parisiennes, deux pensées m’ont accompagnée toute cette nuit.
• D'une part, il existe une misère des villes et une misère des champs. L’exclusion et la précarité sociale revêtent des habits différents à Paris et dans les zones rurales. Je vis en pleine Beauce; des champs et un chapelet de bourgs et de hameaux. La misère, nous la trouvons au bout d’un chemin, dans un village déjà perdu au milieu des champs. C'est souvent un logement insalubre, mal chauffé.
Les taux du parc privé potentiellement insalubre dépassaient 10 % en 2007 dans certains cantons ruraux. A Fleury-les-Aubrais, la principale ville de la 5ème circonscription du Loiret, il s’est accru de 13 % entre 2005 et 2007.
• D'autre part, une pensée pleine d’espoir. Que ce soit lors de cette maraude avec Perceval ou dans notre vie militante avec le FNJ, je suis fière de constater que nos jeunes ont conscience de la nécessité d’agir contre la précarité et l’exclusion.
Alors que les 18-24 ans sont les plus touchés par la pauvreté (22,5 % sont en dessous du seuil de pauvreté en 2009), nos jeunes font preuve d’une belle générosité. Eux ne théorisent pas la Fraternité mais l’appliquent.
Merci au pasteur Blanchard, à sa précieuse Catherine et à Perceval pour cette soirée. L’urgence et le bien-fondé de votre combat sont indéniables. Alors, en remerciement pour votre travail, les adhérents et militants du Loiret, jeunes et moins jeunes, vous garantissent que les heures passées auprès des oubliés que nous croiserons au fil des semaines, ne seront pas pour nous un sacrifice mais un honneur.
Jeanne Beaulier
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05/12/2012
MARAUDE DU 04/12/2012.
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30/11/2012
IMPRESSIONS DE MARAUDE...
secrétaire départemental FN du Val-d'Oise
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27/11/2012
DOMINIQUE DELEPINE...
En passant
par la Lorraine
Les ondes de Radio Courtoisie sont toujours aussi précieuses pour notre association. Il y a en Lorraine, à deux pas de l'Alsace, un couple de retraités qui écoutent assidûment les émissions. Un jour, suite à l'un de mes appels, profondément touchés par la détresse de nos compatriotes, ils ont vivement souhaité leur venir en aide.
Dominique Delépine, frère de l’auditrice habite dans l'Essonne à deux pas de chez moi. Chaque fois qu'il va rendre visite à sa soeur et à son beau-frère, il revient avec un important chargement de vêtements et de nourriture. Il est touchant de voir ces lorrains se préoccuper de la misère de leurs compatriotes de la capitale.
La solidarité nationale n'est pas un vain mot. Nous ne pouvons que constater que si les français sont les véritables laissés pour compte de notre système social, il y a au sein du peuple de France un esprit de réelle solidarité. La notion de justice sociale envers ceux qui souffrent n'est pas un vain mot.
Pasteur Blanchard
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21/11/2012
MARAUDE DU 20/11/2012.
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16/11/2012
IMPRESSIONS DE MARAUDE...
Pour ma deuxième maraude, j'ai suggéré au Pasteur de convier mon ami et homologue de la Manche, Jean-Jacques Noël. Ce dernier accepta avec enthousiasme. Nous nous retrouvons donc, le jour J, à l'heure H, avec le Pasteur et Catherine pour assurer "notre tournée".
Dès le début, je retrouve des sans-logis rencontrés lors de ma première maraude, dans la même situation, au même endroit et j'en suis étonné. Mais, tout bien réfléchi, quel changement, politique et social, pourrait les avoir tirés de leur misère ? L'arrivée cahotante d'un socialisme de substitution, davantage issu du dégout de Sarkozy que d'une véritable adhésion idéologique ? Tout cela n'est que fumée et poudre aux yeux. Cette nuit, encore, nous allons le comprendre...
Les étapes se succèdent. Nous entendons ces petites histoires du quotidien de ceux qui vivent, sur le trottoir, aux pieds des autres. Comme tout le monde, ils souffrent de l'insécurité : ils sont même particulièrement exposés. L'un d'eux nous explique qu'on lui a dérobé le caddy de supermarché dans lequel il gardait ses derniers biens !
Notre périple se poursuit, les stocks de nourriture et de vêtements diminuent peu à peu.
Nous croisons des familles, dormant sous des cartons et des couvertures près des grands magasins. Comment supporter le contraste qui oppose luxe commercial et misère totale ? Un mot de Maurras me revient : "Ni aujourd'hui ni jamais, la richesse ne suffit à classer un homme, mais aujourd'hui plus que jamais la pauvreté le déclasse."
Durant cette maraude, une fois encore, le Pasteur est d'excellente humeur. Cela me semble un tour de force. Mais, je sais à quel point il est essentiel d'assurer un contact chaleureux, humain et décontracté. Certains de nos protégés nous l'ont fait remarquer l'an dernier. C'est même une des différences notables entre l'ASP et d'autres organismes de secours social.
La nuit s'achèvera près de la gare Saint-Lazare. Tout a été distribué, vêtements et couvertures, produits de toilette et nourriture. La voiture est vide...
Notre mission est remplie. Pourtant, l'aspect dérisoire de cette action, face à l'ampleur de la demande nous pèse. Où sont les promesses de campagne du candidat Sarkozy ? La rue est loin d'être vide...
Nous quittons le Pasteur et Catherine en prenant rendez-vous pour l'année prochaine. Et cette fois, j'ai conscience que je reverrai certains visages.
Erik Faurot
PS : quelques jours ont passé et j'apprends qu'un homme de la rue est mort en région parisienne ; le premier de l'hiver qui s'annonce. C'était un ancien légionnaire. Cet homme a mis sa vie au service de notre pays. Il a placé nos trois couleurs au-dessus de sa propre existence. Est-ce la France que j'aime tant qui l'a laissé mourir dans la misère, à même le sol?
Y-avait-il sur son cercueil le drapeau national ? Sa famille a-t-elle reçu les condoléances de quelque représentant de l'Etat ? A l'heure de toutes les reconnaissances, de toutes les repentances, quel fonctionnaire empressé s'est penché sur le sort de cet homme ?
Souvent dans la vie d'un militant du Front National, il y a des signes comme celui-là, qui montre l'évidence et la nécessité de notre combat.
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07/11/2012
MARAUDE DU 06/11/2012.
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02/11/2012
IMPRESSIONS DE MARAUDE...
Force est de constater que la présence de nombreux sans-logis dans les rues de Paris gêne le maire et ses adjoints. Les témoignages de certains SDF sont accablants. Un exemple, chaque semaine, le vendredi, ici ou là, la police arrive et signifie à ces malheureux qu'ils ont cinq minutes pour déguerpir. Aussitôt, les éboueurs suivent et jettent leur barda. En un instant, nos amis se retrouvent encore plus bas. Bien sûr, cette démarche est faite avec le secret espoir que de guerre lasse, ils décamperont à jamais.
Cette méthode hypocrite mais ponctuellement efficace de déplacer la misère, ne tient pas compte du fait que, comme tout un chacun, les SDF s'accrochent aux repères qui sont devenus leur espace vital. Et, c'est un puits sans fond que les autorités creusent.
Une autre remarque, aussi éloquante, m'a été faite par un ami venu de province pour déposer des vêtements. Il me dit sa surprise de voir la capitale de plus en plus submergée par les SDF. En particulier, les avenues "chics".
Oui ! Sur le prestigieux boulevard des Capucines, on croise après l'Olympia et jusqu'à l'Opéra des familles entières dormant devant les entrées des grands magasins. Et, durant nos maraudes, la nuit, ces abcès de fixation de la misère sont encore plus éclatants. Chaque fois, nous découvrons un mélange indécent de beauté et de misère.
Nos gouvernants, si occupés par le mariage homosexuel baissent les bras devant un problème aussi terrible et massif. Leurs seules réponses sont le silence et le déni. Ils éludent un problème qui ne fait que s'amplifier comme ils chassent les SDF, le vendredi, d'un trottoir à l'autre.
Nous avons l'écoeurante conviction que moins les choses se résolvent, plus la communication règne en maître. Mais, l'Action Sociale et Populaire reste un témoin lucide. C’est à ce prix que nous continuerons à apporter notre contribution au combat contre la véritable exclusion.
Pasteur Blanchard
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25/10/2012
IMPRESSIONS DE MARAUDE...
SD/FN de la Marne, membre du BP
et conseiller régional Champagne-Ardenne
Mardi 9 octobre, c'est la première fois qu'Edith participe à une "maraude". Une expérience nouvelle pour elle, en tout cas sur Paris (à Châlons-en-Champagne, nous avons déjà aidé des personnes qui dormaient sur le trottoir par un froid glacial, avec de très jeunes enfants).
Paris, la "ville lumière", oui, mais avec ses parts d'ombre : tout ce qu'on ne voit pas, ou qu'on ne veut pas voir... Des gens à la rue, nous en voyons par dizaines, un peu partout, mais dans tout Paris, il y en a certainement des centaines... Et ce soir, il pleut à torrent, ce qui n'arrange pas les choses, surtout pour les sans-logis. Beaucoup s'abritent comme ils peuvent, souvent à l'entrée des magasins.
Pendant cette maraude, nous rencontrons surtout des français, mais aussi des gens qui arrivent des pays de l'est. Mais que viennent-ils faire en France, où nous avons déjà tant de malheureux ?
Premier arrêt : Patrick, Grégor et Youri. Deux polonais et un russe. Ils sont propres et rasés, ils sont bien corrects, eux, que la France laisse dans la rue depuis plus de vingt ans, quand d'autres, à peine débarqués, obtiennent tout de suite un toit. Quand nous sommes arrivés, Patrick était perdu dans ses pensées. Edith a mis sa main sur son front : Patrick est très fièvreux. Leurs regards se sont croisés, Edith lui a dit quelques mots et on a vu des étincelles dans ses yeux... Il était si heureux qu'Edith le prenne dans ses bras : oui, tout être a d'abord besoin de réconfort et de chaleur humaine, de ces petits gestes qui vous réchauffent le coeur.
Deuxième arrêt : un peu plus loin, Harvey, un anglais je crois, très digne, sous son parapluie. C'est manifestement quelqu'un qui avait une situation plus élevée autrefois. Harvey nous observe en train de servir Yves qui veut du thé...et réclame le nouveau testament. Harvey est à la rue mais il est exigeant, il n'accepte que des vêtements en peau, en daim ou en mouton. Et il aura les deux ! Gilles et Jimmy, deux autres SDF veulent, aussi, du daim. Ils ont de la chance, le Pasteur a encore des vestes de ce modèle.
Troisième arrêt : sous la pluie toujours, une tente habitée par deux polonais qui ont dû partir de la rue de Rivoli. Comme tous les autres sans-abri, ils dérangent les amateurs de luxe.
Quatrième arrêt : nous retrouvons Francis, qui, ancré dans son 13ème arrondissement, se plaint des nouveaux venus des pays de l'est "qui veulent lui prendre sa place". Il défend son pré-carré, son petit "chez soi" qu'il s'est constitué avec des cartons, un caddie, des habits et des couvertures.
Mais, cinquième arrêt : celui qui nous fait mal au coeur, c'est Michel, Michel et son chariot, tout ce qu'il possède. Allongé sur une bouche d'aération du métro, il tente de dormir sous cette pluie torrentielle et nous dit que les commerçants de Saint-Michel l'ont viré. Depuis, Michel passe ses journées à marcher dans Paris, avec son chariot. Michel espère encore et attend ses papiers pour la retraite.
Sixième arrêt : le coeur encore plus serré, nous l'avons en voyant ce jeune de 18 ans dormant sur des escaliers en marbre, froids et humides. Nous récupérons un grand carton pour le séparer du sol et nous lui donnons des couvertures. Nous lui demandons d'où il vient : il se met à pleurer. Où sont ses parents ? La famille, dernier refuge avec la Patrie, de ceux qui n'ont rien. Mais ce jeune homme a-t-il encore ses parents ? Que de malheurs et de désespoir dans ses yeux. Si jeune et déjà à la rue. Souhaitons qu'on ne le retrouvera pas un jour drogué ou mort de froid...
Bientôt l'hiver sera là...et à NOËL et le 31 décembre, ils seront seuls, comme tant d'autres.
Cette maraude ne peut que nous amener à relativiser nos problèmes, quand on voit tous ces gens à la rue. Des français abandonnés par le pouvoir alors qu'ils devraient être chez eux les premiers servis et des gens de l'est, qui croyant arriver au paradis, sont victimes de la "machine à broyer les peuples" : le mondialisme.
STOP, il faut dire STOP, à tant de misère ! Qu'on loge déjà ceux qui sont ici depuis longtemps au lieu de "laissez faire, laissez passer" !
Edith et Pascal Erre
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