11/10/2012
ASSEMBLEE GENERALE DU 29/09/2012.
Comme l'année dernière, l'équipe et les amis de l'ASP se sont retrouvés pour notre Assemblée Générale à la bibliothèque Jeanne d'Arc Paris 13ème. Cette année, pour cause d'élections présidentielles et législatives, elle a été retardée. Ce qui n'a pas empêché l'assistance d'écouter avec grand intérêt les diverses interventions des membres de l'équipe.
Interviennent en premier, Jean Chabernaud et son épouse Béatrice, membres historiques qui font des maraudes depuis les origines. Jean a tracé le bilan de celles-ci en expliquant que l'écho rencontré dans nos milieux en est de plus en plus important. Alors que nous tournons depuis plus de cinq ans et que par ailleurs, la situation dans les rues de Paris se dégrade sans cesse.
Ensuite, notre président, le Pasteur Blanchard trace le bilan de l'année écoulée, constatant la montée en puissance et la reconnaissance dont nous sommes l'objet. Il remarque aussi que l'équipe s'étoffe de gens compétents et dynamiques qui assurent de mieux en mieux leurs tâches.
Puis Thierry Auriat a donné son sentiment sur les actions menées envers les patriotes défavorisés, auxquelles il a participé ; insistant sur ces points : elles correspondent à un réel besoin, elles sont une des priorités fondamentales pour l'avenir de notre association.
A son tour, François Vial s'est exprimé. Evoquant l'ouvrage collectif sur les maraudes dont il est le coordinateur, il souligne que celui-ci ne faisait qu'accroître notre crédit en répercutant le sérieux du travail que nous menons.
A la place de notre trésorier, Gaël Fouilleul (excusé), Thierry Auriat dans le bilan financier montre que nous nous portons bien et que nos finances progressent, modestement mais sûrement, d'année en année.
Pour continuer, j'ai pu évoquer l'aspect constructif des invitations de cadres et de militants du Front National qui touchent, ainisi, du doigt les réalités existentielles de la misère et qui se font les "missi dominissi" de la cause des pauvres.
Pour terminer, notre secrétaire général et Marie- Christine Arnautu ont parlé du projet de fonds de dotation, notre prochain jalon ;es réseaux que nous avons tissés devant nous permettre de venir en aide aux nôtres dans tout le pays.
Pour l'avenir, ce n'est pas le travail qui manque. Toute l'équipe est en ordre de bataille pour relever ces défis.
Catherine Blanchard,
Vice-présidente de l'ASP
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10/10/2012
MARAUDE D'OUVERTURE DU 09/10/2012.
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04/10/2012
IMPRESSIONS DE PRE-MARAUDE...
Par Emmanuel Camoin,
Secrétaire Départemental FN de l'Eure
et Alexandre Simonnot,
Secrétaire Départemental FN du Val-d'Oise
Le Pasteur Blanchard nous avait donné rendez-vous à 21h. L'heure à laquelle la nuit tombe. L'heure à laquelle Paris, la capitale de notre pays, qui est notre fierté au grand jour, devient durant la nuit le Paris de la honte et de l'abandon. Le théâtre de la misère la plus scandaleuse, la plus inacceptable : celle des français sans logements, sans aides, sans ressources, sans rien.
Nous étions donc quatre, le Pasteur et son épouse, et nous, deux secrétaires départementaux du Front National, venus simplement aider, assister et quelque peu soulager cette misère effroyable. Paris, ce sont des centaines de centaines d'inconnus, d'anonymes, qui dorment dehors, seuls. Cette nuit-là, ils sont pour quelques heures nos seigneurs et nous allons les servir. Un peu de café, un peu de soupe chaude, quelques vêtements, mais surtout beaucoup de réconfort, d'écoute, de solidarité. Beaucoup d'humanité et de fraternité.
Si quelqu'un veut vraiment parler de la misère en France, il doit venir en maraude avec le Pasteur Blanchard. Si quelqu'un veut connaître l'état de notre société, non au grand jour, mais en pleine nuit, il doit venir en maraude avec le Pasteur Blanchard.
Notre première impression en voyant ces malheureux à tous les coins de rue, c'est cette promesse de Nicolas Sarkozy en 2007 : "Moi Président, dans 5 ans, plus personne ne dormira dans la rue". Inutile de préciser à ceux qui nous lisent que cette promesse n'engageait que ceux à qui elle était faite!...
A l'ASP, au Front National, nous ne faisons jamais de promesses, nous agissons concrètement tout simplement. Non au grand jour sous l'oeil des caméras, mais la nuit dans l'anonymat. Voilà quelle a été notre nuit dans les rues de Paris,notre nuit à tous les quatre.
Nous avons agi. Nous avons revu le mythique Francis, véritable vedette de nos maraudes. Nous avons visité jeunes et vieux, nous avons rencontré des solitaires mais pas complètement seuls car ils ont comme compagnie leurs chiens... Nous avons rencontré de nombreuses personnes, d'horizons très divers, aux histoires très différentes. Mais ils ont tous un point commun : ils sont à la rue. La France les a abandonnés tout simplement
C'est là que l'on constate l'immense décalage entre un gouvernement socialiste et le "Social". Les socialistes n'ont de social que leur dénomination. En réalité, ils n'y connaissent rien. En réalité, leur principale préoccupation, c'est d'aider par tous les moyens les étrangers et clandestins, avant d'aider les leurs, les nôtres, les Français !
Cette pré-maraude a duré cinq heures. Cinq heures durant lesquelles nous aurions aimé aider tous ces pauvres. Mais ils sont si nombreux, partout. Il n'y a plus un seul grand boulevard dans Paris, il n'y a plus un seul quartier dans Paris où l'on ne rencontre pas des gens qui dorment seuls, dans la misère la plus totale.
Voilà le fruit de nos politiciens, voilà le fruit de nos gouvernants successifs. Toujours de l'aide pour le monde entier, mais jamais pour les nôtres, jamais pour nos pauvres!
C'est à la fois écoeurés et heureux que nous achevons cette pré-maraude avec le Pasteur Blanchard et son épouse. Ecoeurés par le désastre que nous avons pu constater de nos propres yeux, mais tellement heureux d'avoir pu pendant quelques heures être au service de ces miséreux, de ces parias de notre société, qui durant quelques heures d'une nuit froide, étaient nos maîtres et seigneurs..
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27/09/2012
IMPRESSIONS DE PRE-MARAUDE...
Après le relatif calme de la période estivale, avec le mois de septembre et la rentrée, nous retrouvons le bitume parisien, avec cette frénésie automobile propre à la capitale. A nouveau, nous maraudons au milieu de la même circulation intense et tendue. Mais, les SDF qui dorment à même le trottoir, ne semblent guère touchés par cette agitation, comme si tout ce bruit assourdissant, tous ces gaz d'échappement ne les concernaient pas.
Quel paradoxe ! Pourtant, nous le retrouvons à tous les coins de rues.
La clef de ce paradoxe, c'est l'alcool.
L'alcool est un substitut qui permet à certains SDF de supporter leur situation inhumaine. Avec le temps, ils perdent tous les repères sociaux. La journée de ces malheureux se déroule dans un état second. Ils n'ont plus conscience de leur corps, ils perdent la notion du temps et de la durée. Imbibés au dernier degré, ils anesthésient leurs souffrances, morales et physiques, sombrent petit à petit et perdent tout sens de la dignité. Leur seul objectif devient : combler le manque.
Terrible expérience de beaucoup de ceux qui, dans la durée, subissent la morsure de la rue ! Chaque fois que je rencontre un de ces cas épineux, en voie de marginalisation, je dois me gendarmer pour lui éviter cette chute fatidique, la plupart du temps définitive.
Quel jugement porter sur la responsabilité de chacun, sur son manque de volonté ? Je ne sais que dire, si ce n'est "qui peut rester indifférent à une telle détresse tant physique que psychologique ?"
Cette détresse qui nous renvoie au tragique de la condition humaine.
Pasteur Blanchard
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21/09/2012
PRE-MARAUDE DU 20 SEPTEMBRE 2012.
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06/09/2012
IMPRESSIONS DE PRE-MARAUDE...
Par Michel Canu
secrétaire départemental FN du Cher
et Danielle Avon
trésorière FN du Cher
N’ayant jamais participé à une maraude, il nous tardait que cette soirée du 23 août arrive.
Un rendez-vous avait été pris avec le Pasteur Blanchard et son épouse à Paris pour 20 h précises, Porte d’Italie. Nous sommes arrivés un bon quart d’heure en avance... le Pasteur était déjà là.
Dès la première prise de contact, le courant est vite passé. Puis les questions sur le déroulement de cette maraude ont été abordées : comment allons-nous travailler ? Dans quels quartiers ? Les SDF sont-ils déjà connus ? Changent-ils d’endroit ? Sont-ils accueillants, etc ?…
Enfin chacun se voit attribuer un rôle. Le Pasteur Blanchard et moi devons distribuer les vêtements, Danielle servira la soupe et le café. Catherine, l’épouse du Pasteur, prendra les photos.
Nous sommes prêts, chacun est à sa place, le break Volvo roule vers le premier site d'intervention.
Premier arrêt, le numéro 18 de la rue d'Alésia où deux habitués sont allongés devant la vitrine d'un magasin. A cette heure-là, ils sont encore éveillés et nous accueillent avec gentillesse. Danielle propose de la soupe et du café. Pendant ce temps-là, le Pasteur Blanchard et moi-même distribuons des vêtements et des chaussures. Comme prévu, Catherine prend des photos. Nous sentons que nos amis d'un soir sont heureux de cette visite. Tout en savourant le café, ils nous parlent de leur vie dans la rue. Ils choisissent pantalons, chemises et chaussures. Ils en ont vraiment besoin.
Nous repartons à la recherche d’autres personnes en détresse. C’est la rentrée, les vacances ont bouleversé bien des choses. Il faut donc agencer de nouveaux parcours : c’est le programme du Pasteur.
Deuxième arrêt, le quartier Montparnasse où nous rencontrons "Moustic", une "star" de la rue. Il est tout heureux de notre arrivée. Nous attendait-il ? Très loquace, il parle de ses déboires de santé, plus d’un an d’hospitalisation l'on tenu éloigné de "sa place". Aujourd’hui, tout va bien. Il a repris ses habitudes dans ce quartier qu’il aime. Son compagnon d’infortune, lui, a l’air de souffrir. Il nous avoue qu’il n’arrive pas à se faire une piqûre d’insuline pour son diabète. Danielle se propose de l’aider, bien qu’elle n’ait jamais fait de piqûre de sa vie. Un peu stressée, elle s’acquitte de sa mission. Puis, à la demande de nos deux SDF, le Pasteur téléphone au 115, l'attente sera longue.
Maintenant le break Volvo roule en direction du 15ème arrondissement.
Troisième arrêt, Sèvres-Lecourbe, sous le pont du métro, là où vivent Igor et ses deux copains. Ils nous reçoivent avec une joie certaine. Et, tout en buvant leur café, ils examinent vêtements et chaussures. Igor travaille tous les jours. Depuis longtemps sans-logis, il semble accepter de vivre dans la rue et déclare n'avoir aucune contrainte. "Il se sent libre, c'est sa vie." Ses deux camarades réclament des sardines que le Pasteur a oubliées dans son dépôt. Cela sera pour le prochain passage.
Quatrième arrêt, nous sommes au métro Glacière. Près d’un gros pilier réside Francis, bien connu du Pasteur. Assis sur un grand matelas il lève les bras au ciel à notre arrivée. Lui aussi, nous raconte sa vie : "j’ai soixante et un ans, j’ai travaillé treize ans dans le 13ème, j'y suis attaché. Je fréquente une femme qui habite à trois cents mètres, dans un appartement, mais moi je préfère mon coin, je m’y sens plus à l’aise. Le seul problème, c’est la police qui me chasse et me confisque toutes mes affaires." Nous lui donnons des vêtements et il prend un café.
Mission accomplie, nous filons vers les beaux quartiers, du côté du boulevard des Capucines et de la Madeleine.
Cinquième arrêt, face à l'Olympia, un grand nombre de gens sont couchés devant les vitrines et les portes des beaux magasins de mode. Nous sortons de la voiture et déballons nos grands sacs. Danielle propose, à nouveau soupe et café. Mais, là notre tâche devient plus difficile. Nous sommes surpris de l’accueil, certains acceptent notre aide et tout se passe bien mais d’autres nous repoussent et sont même incorrects. Ils ne veulent rien, sauf de l’argent. Ils sont même arrogants.
Nous n’insistons pas et empruntons le boulevard Haussmann. Sur le trottoir en face du Printemps et des Galeries Lafayette, partout, c'est le même spectacle troublant, bien éloigné des quartiers plus périphériques.
Sixième arrêt, il est tard, nous approchons de 2 heures du matin. Nous faisons le maximum mais nous commençons à manquer de tout. Les sans-logis dorment. Nous déposons les vêtements près de leur tête. Nous remarquons qu’il y a beaucoup de femmes par rapport aux autres quartiers. L’une d’entre elles et son compagnon acceptent soupe et café, malgré l’heure avancée de la nuit. Ils avaient, sans doute, besoin de se réchauffer.
3 heures du matin, nous arrêtons.
Il faut avouer que nous avons passé une nuit dont nous ne supposions pas au départ la portée : cette joie intérieure que nous a procurée la rencontre et le sourire de ces pauvres gens dans la détresse, souvent malgré eux. Beaucoup ne se plaignent pas et trouvent encore un certain bonheur de vivre dans ces conditions déplorables. Quelle leçon d’humilité !
MERCI Pasteur. Bravo pour votre dévouement et votre travail.Nous sommes à votre disposition pour une prochaine maraude.
Michel Canu
Danielle Avon
20:18 Publié dans Action sur le terrain | Lien permanent | Commentaires (0)
31/08/2012
IMPRESSIONS DE PRE-MARAUDE...
Par le Pasteur
Blanchard.
Comme chaque année, à partir de la fin août, mon épouse Catherine et moi-même organisons des pré-maraudes. Certains secteurs de notre circuit ayant été désertés par les sans-logis ou évacués par la police, il nous faut découvrir de nouveaux trajets, trouver les nouveaux "refuges" de nos amis.
Ce mois d'août assez clément nous a permis de sillonner les rues de la capitale et d'établir une nouvelle carte routière de la pauvreté. Par exemple, nous avons innové en descendant l'avenue des Gobelins à partir de la place d'Italie, puis en suivant le boulevard Arago (où siège la prestigieuse faculté de théologie protestante).
Tout au long de notre chemin, la pauvreté s'affiche. Elle s'installe et les personnes dormant dans la rue sont de plus en plus nombreuses. Certaines sont surprises que nous venions de notre lointaine banlieue pour leur venir en aide. Mais, nous retrouvons, à nouveau, une attitude empreinte de gentillesse et de reconnaissance de la part des SDF. Rares sont les réactions agressives. Vêtements et couvertures sont toujours autant demandés. Les besoins sont énormes et même si les moyens de l'Action Sociale et Populaire sont limités, ils répondent à une attente réelle.
Nos amis du FN, Michel Canu et Daniéle Avon (respectivement secrétaire départemental et trésorière du Cher) ont vécu cet été leur première expérience de maraude. Ils en ont tiré une grande "leçon existentielle" qu'ils n'oublieront pas de si tôt.
Tard dans la nuit , de retour chez nous, à Athis-Mons, nous nous couchons , partagés entre le sentiment du devoir accompli et un pincement au coeur.
Pasteur Blanchard
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24/08/2012
PRE-MARAUDE DU 23 AOÛT 2012.
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09:06 Publié dans Action sur le terrain | Lien permanent | Commentaires (0)
17/07/2012
L'ASP : L'ETE, ON STOCKE.
08:15 Publié dans Action sur le terrain | Lien permanent | Commentaires (0)
05/07/2012
HIER, AUJOURD'HUI ET DEMAIN...
Hadrien Blandin,
fidèle de l'Action Sociale et Populaire
Depuis les débuts héroïques de notre association, votre générosité ne s’est jamais démentie. Alors que notre structure était encore embryonnaire, nous avons pu constater, grâce à la magie de radio Courtoisie que les bonnes volontés ne manquaient pas. C'était le commencement d'un élan fantastique de solidarité agissante.
Hadrien Blandin fut un des premiers à répondre présent. Ce jeune étudiant, fort sympathique, est le voltigeur du tri et du don de linge. Chaque année, quand se prépare la saison d'hiver, solidaire pour nos compatriotes les plus démunis, il nous apporte sa cargaison de vêtements. Cette habitude a fini par tisser des liens d'amitié. Lors de nos retrouvailles, nous évoquons le temps passé, les caps franchis. Il est bon de constater le chemin parcouru et de pouvoir dresser un bilan positif, malgré les difficultés.
J'espère que nous continuerons de la même manière. Cela sera le signe que notre combat pour plus de justice sociale, envers les Nôtres, avance et se construit pas à pas.
Pasteur Blanchard
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