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Action sur le terrain - Page 86

  • ENTRETIEN AVEC LE PASTEUR BLANCHARD (1).

    Maraude du 8 11 2011 (14).JPG

     

    Par Olivier Perceval pour le journal de

    l'Action Française.
     
     
     
    Question 1Monsieur le Pasteur, pourriez-vous dévoiler pour nos lecteurs votre itinéraire spirituel et politique ?
     
     
    Réponse : Mon éducation s’est faite à Mazamet, ville qui se trouve dans le prolongement des Cévennes où le protestantisme a été longtemps majoritaire. Mon éducation a été d'une extrême rigueur. J'ai eu le parcours classique d'un fils du peuple. Après mon certificat d'étude, j'ai travaillé en usine. A cette époque, ma cité était la capitale mondiale du délainage. Mai 68 va me sortir de la condition ouvrière. Je découvre le social à travers les MJC et je passe une équivalence au bac qui me permet d'entrer à l'école d'éducateur (l'Institut Parmentier à Paris). A partir de 1978, j'entreprends une carrière de travailleur social (Cité de Refuge de l'Armée du Salut Paris).
     
    Les "événements" ont eu une autre conséquence, ma révolte contre mon père et ma famille. J'ai connu toute les errances de ma génération, de la vie en communauté aux festivals rock, en passant par la politique, de la ligue communiste à la gauche prolétarienne maoïste (tendance spontanéiste, situationniste). Mon retour à la foi, mes études de théologie, mon ordination, mon engagement avec Madame Jany Le Pen, c’est une autre histoire.
     
     
    Question 2 : Parlez-nous de votre association caritative.
     
     
    Réponse: Notre association l'Action Sociale Populaire est régie par la loi 1901. Nous sommes une équipe de bénévoles et n'avons pour aide financière que la générosité des auditeurs de Courtoisie et des lecteurs de la presse amie. En plus de nos activités de maraudes où pendant plus de sept mois nous venons en aide aux SDF dans les rues de Paris, nous visitons des personnes âgées isolées et essayons de répondre aux attentes de personnes en difficulté que nos amis nous signalent. Nous débutons cet hiver une nouvelle action pour les familles de patriotes défavorisés par une aide concrète (achat de machines à laver, gazinières etc).

     

     

    Progression du nombre de SDF....jpg



    Question 3 : Pensez-vous qu'il y a un vrai problème de répartition des richesses dans notre pays ?
     

    Réponse : Je pense que dans notre pays, il se trouve une profonde injustice à faire porter le principal effort du plan de rigueur sur le petit peuple et les classes moyennes. Mais il est une autre injustice choquante, le syndrome rousseauiste qui fait que,  beaucoup d'hommes politiques et de travailleurs sociaux ont tendance à considérer les populations originaires de l'autre côté de la Méditerranée comme ne pouvant être que des victimes du système ; ce qui bien souvent leur profitent en termes de prestations sociales.
    Alors que la majorité d'origine Française et Européenne, qui a du mal à quémander , qui ne connait pas bien les réseaux pour faire valoir ses droits, se retrouve de plus en plus marginalisée et précarisée? C’est pour cela, même, si le mot ne fait pas très Maurrassien, que nous souhaitons la justice sociale.... pour les nôtres.
     

    Question 4 : A l'approche de l'hiver, pensez-vous que la crise jette de nouveaux pauvres dans la rue ?
     
     
    Réponse : Vous avez pu constater dans les rues de Paris, et cela contrairement au discours officiel, combien les restrictions budgétaires sont lourdes de conséquences. D'une année sur l'autre, nous voyons la situation s’effilocher. La lèpre de la misère gagne du terrain. Une nation qui n'est plus capable de gérer le problème de la pauvreté risque d'en subir de graves perturbations.

     

    A suivre...

  • ENTRETIEN AVEC LE PASTEUR BLANCHARD (2).

    Courbe de décès de SDF....jpg

    Question 5 : Existe-t-il dans notre pays une véritable solidarité nationale ou cela reste-t-il à réinventer?
       
     
    Réponse : Malheureusement la réponse est négative, les habitudes ont la peau dure et on a du mal à sortir d'un certain fonctionnement. Dans bien des milieux, on conçoit le social comme une vitrine, cela fait bien de s'occuper des pauvres. Or, comme l’a dit Thibaut de La Tocnaye dans son  émission sur Courtoisie où je passais, si le Hamas, au Liban fait du social, son objectif est avant tout politique. Dans l'âge de fer où nous allons entrer, ce sera une des clef de l'avenir.

     

    Pourcentage par tranche d'âge des SDF....jpg 

    Question 6 : Pensez-vous qu'un mouvement politique comme le nôtre a un rôle social à jouer auprès de nos compatriotes?
     
     
    Réponse : Depuis plus d'un siècle l'Action Française est une formidable école de pensée, à qui tous, peu ou prou, nous devons quelque chose. Depuis trois décennies que le FN a pompé les forces vives de notre famille politique, vous êtes une des rares branches à avoir conservé votre autonomie et votre dynamisme.
    Dans une France comptant plus de sept millions de musulmans, savoir si le régime doit être royaliste comme vous le souhaitez ou républicain social et plébiscitaire comme je le désire ne me semble pas de saison. L'important pour nous est la défense de notre terre et de nos morts. Au-delà de mon partenariat avec le FN, je crois qu'il est souhaitable de mettre nos efforts en commun.
     

    Question 7 : Pouvez-vous nous dire un mot sur votre projet de fondation?
      
    Réponse : Initialement ce projet était pour Jean-Marie qui n'a pas été intéressé. L'idée en est simple, comme Brigitte Bardot pour les animaux, il s'agit quant à nous de venir en aide aux patriotes défavorisés, par des actes concrets comme l'achat et le don de réfrigérateurs, machines à laver, gazinières entre autres et pour commencer... Mon nom et mes réseaux au sein du FN m'amènent à côtoyer des personnes que nous pourrions aider dans toute la France.
     
    Il faut savoir que le statut de fondation permet de collecter des fonds, la mise initiale est mince. Peut- être que dans vos milieux, une personne aussi prestigieuse que Le Pen, héritière de ceux qui ont fait l'histoire de notre pays serait heureuse de donner son nom à cette œuvre de salubrité publique ?

     

    PS : les graphiques ont été établis par B. et J. C.

    d'après les chiffres publiés par le "Collectif Les Morts de la Rue."

  • IMPRESSIONS DE MARAUDE...

    Oscar Wesley.jpg

     

    Par Oscar Wesley

    Membre du Conseil d'administration de l'ASP

     

    Marauder, c'est aller à la rencontre de personnes 

    en situation de détresse physique et morale.

    Celles-ci en général, fuient et repoussent les prises en charge

    qui leur sont proposées.

     

    Comme de temps en temps,

    j'accompagne le pasteur Blanchard et l'équipe de l'ASP,

    je m'aperçois que la misère dans la rue est toujours au rendez-vous.

    Les rues de la capitale sont toujours habitées par des sans-domicile.

     

    Ce 6 décembre, la première personne abordée rue de Tolbiac

    est un homme qui dort dans la rue depuis 23 ans, selon lui.

    Il vit au jour le jour et avoue être souvent sous-alimenté.

    Quelle aubaine pour lui que l'équipe du pasteur Blanchard soit passée par là !

    Allongé sur son matelas de fortune, abrité de la pluie par un auvent,

    il m'exprime sa reconnaissance pour ce que l'ASP lui prodigue,

    à savoir les vêtements, le café et la soupe.

     

    Un autre SDF nous voyant rembarquer

    les sacs de vêtements dans la voiture, traverse la route

    et nous dit qu'il est hébergé à la "Mie de pain"

    mais souffrir du froid.

    Ce monsieur n'ayant qu'un pull sur lui ce soir là,

    le Pasteur lui déniche un blouson sur mesure.

     

     Oscar W.jpg

     

    Au fur et à mesure que nous roulons,

    nous découvrons  des groupes ou des individus 

    habitués à renconter le Pasteur Blanchard et son équipe.

    Celle-ci équipe est très impliquée dans cette noble tâche. 

     

    Ce soir-là, j'ai aussi été marqué par cette personne

    qui dormait sous la pluie et le froid à même le sol,

    sans rien, sans chaussettes,  ni de chaussures

    et qui refusait tout ce qu'on lui proposait.

     

    Selon une étude de l’INSEE, 

    huit cents mille personnes ont vécu dans la rue

    à un moment de leur existence en France.

    La population des SDF est hétérogène,

    essentiellement jeune et masculine,

    mais on trouve aussi

    dans la rue des jeunes femmes avec enfants,

    des étrangers, des personnes âgées, des personnes malades…

     

                                                                                                                                                  Oscar

  • IMPRESSIONS DE MARAUDE...

    Maraude du 22.11.2011.JPG

     

    Par Gilles Clavel

    Secrétaire départemental FN de Seine - Saint Denis

     

    La Maraude de l’A.S.P.

     

    Il est venu le temps des rires et des chants

    Mais il ne s’agit pas de l’île aux enfants

    Aussi, de mon lit bien chaud, il me faut sortir

    Et oublier un temps notre ami Casimir

     

    Si je dois mon retour à la réalité

    C’est pour vous dire la dure nécessité

    Hier soir, j’ai rejoint le bon Pasteur Blanchard

    C’est donc pour cela que je me suis couché tard

     

    Avec mon collègue Dominique Joly

    Nous avons cheminé dans les rues de Paris

    Ecrivant l’histoire au travers d’une ode

    Que certains décriront comme une maraude

     

    Distribuer une soupe, un vêtement

    Et, d’un geste, sans voler leur intimité

    Les laisser comprendre, sourire, s’exprimer

    Ainsi, leur donner la chaleur qu’ils aiment tant

     

    Que cette rencontre avec les sans-abris

    Puisse-t-elle nous amener à réfléchir

    Car la sinistre réalité de la vie

    C’est que des Gens puissent crever, sans réagir

     

    Rue de Rivoli.jpg

     

    La langue n’a pas besoin de politesse

    Quant pour nos pauvres, du cœur, elle s’adresse

    Je cache mes mots, j’exprime ma tristesse

    Parler de ces Gens impose la sagesse

     

    Pourtant au fond de moi la colère parle

    Je maudis et je crie ; j’hurle et je râle

    Nul n’est besoin d’en dire ou d’en ajouter

    Mais simplement de voir qu’il est grand temps d’aider

     

    Comment laisser ces pauvres sans un seul espoir

    Italie, Saint-Michel et les grands boulevards

    Les quais, Alésia, la gare Saint-Lazare

    Ils dorment sous nos yeux dans le froid et le soir

     

    Chaleureux accueils, instants de retrouvailles

    Ces Êtres humains ne sont pas des canailles

    Il faut juste qu’ils vivent leur adversité

    Contraints et forcés de vivre et d'exister

     

    Il est venu le temps des rires et des chants

    Mais il ne s’agit pas de l’île aux enfants

    Il faut répondre à un besoin très urgent

    En aidant l’A.S.P. et tous ces pauvres Gens !

     

      

    Gilles Clavel

    Secrétaire départemental

    Fédération de la Seine-Saint-Denis

    fn93@frontnational.com

  • IMPRESSIONS DE MARAUDES...

    Maraude du 8.11.11.jpg

     
     

    Par le pasteur Blanchard.

     

    Tous les amis qui viennent marauder sont surpris de notrefamiliarité avec les SDF. Il faut dire que nous sommes dans notre cinquième campagne de maraudes.  Le temps à fait que nous avons fini par nous connaître, d'un certain point de vu on peut parler d'amitié : nous finissons par avoir des informations sur leur vie, leurs épreuves, ce dont ils ont réellement besoin au-delà des problèmes matériels qu'ils traversent.

     

    C’est de véritable empathie dont ils ont besoin. Celle-ci, ils ne la trouvent pas dans les grandes associations. Il faut croire qu'elles finissent par le perdre de vue, elles qui ont à gérer la misère à l'échelle nationale, elles ont du mal à répondre aux véritables questions que génèrent le train train quotidien.

     

    Hors de la ville.jpg

     

    Il y a un autre problème qui prend de l'ampleur : Les rondes de la police pour déloger les sans domicile du pavé parisien. La loi interdisant de les déloger "manu militari", on fait tout pour les dégoûter en raflant leur bardas, les laissant sans rien sur le trottoir, avec le secret espoir que par lassitude ils quitteront Paris. A l'origine de la démarche, il y a la gauche caviar du maire, pour qui la misère est une lèpre dans la Capitale, un abcès pullulant qu'il faut éradiquer. Il peut sembler paradoxal que des hommes classés à gauche se définissant comme humanistes au service de l'humanité soient ceux qui organisent la chasse à la misère dans les rues de la cité ; force est de constater que les bobos sont parmi ceux dont les valeurs sont totalement antagonistes avec le peuple véritable, les petits, les sans grade et cela au nom de principes désincarnés.

    CLIC

     

    Quant à nous, continuons notre travail, pour la défense des Nôtres, pour la véritable cause du peuple.
     
     

    Pasteur  Blanchard

  • IMPRESSIONS SUR MA PREMIERE MARAUDE...

    Maraude du 25 octobre 2011.jpg

     

    Par le Professeur SULZER

    membre du bureau politique  du FN.  

     

    Porte d'Italie, le 25 octobre à 21 heures :

    je retrouve le Pasteur, son épouse,

    ainsi que Stéphane, un jeune militant dévoué.

     

    Nous voilà partis

    et mon rôle est de servir la soupe et le café :

    les thermos seront vite épuisés.

    Stéphane vous a déjà narré ses impressions sur le site

    et je partage entièrement ses constats.

     

     Cliquer ICI

     

    Permettez-moi donc de ne vous décrire que les faits frappants.

    D'abord et surtout,

    nous n'avons rencontré que des européens de souche,

    à l'exception d'un maghrébin émèché .

    En clair, les minorités visibles protègent les leurs.

    Il est probable que leurs familles s'entassent

    dans des logements à la salubrité douteuse

    mais aucun des leurs n'est obligé de dormir à la belle étoile.

     

    Seul, l'Européen blanc est obligé de coucher dans la froidure.

    Au vu de cela, il ne faudra pas nous étonner

    de la montée en flèche des communautarismes.

    J'ai découvert ce soir là une vraie question.

    D'ailleurs, les SDF eux mêmes vivent en groupes

    afin sans doute d'éviter les agressions.

     

    Gaulois en détresse.jpg 

    Les SDF que nous avons rencontrés

    sont d'abord des compatriotes françaises et  français.

    Le dialogue avec ces concitoyens, affectueux, sans agressivité

    et parfois assez cultivés

    montre les ravages de la désindustrialisation dans notre économie.

    Leur galère est jalonnée de fermetures d'usine :

    il est temps de protéger nos frontières .

     

    Nombreux sont également les femmes

    et les hommes venus des pays de l'Est.

    Ils ne pensaient pas trouver un eldorado français.

    La raison de leur présence est toute autre :

    pour un miséreux, la France est un pays de cocagne

    où le froid nocturne ne tue pas.

     

    Ce qui donne une idée de la détresse sociale

    qui règne à l'Est de l'Europe.

    Et pourtant Bruxelles a versé des milliards d'euros

    aux anciens pays communistes.

    Où est donc passé l'argent du Fonds Social Européen ?

    Et pourtant, la France s'est lourdement endettée

    pour engraisser sans doute des oligarques corrompus.

    Et quid du principe de libre circulation

    des personnes dans l'espace Schengen ?

    L'UMPS a eu tout faux.

     

    Le dîner.jpg

     

    Reste enfin l'accueil chaleureux qui nous a été réservé.

    La centaine de personnes

    que nous avons secourues ce soir-là

    étaient heureuses de pouvoir retisser un lien humain :

    la joie se lisait dans leurs yeux.

    Mais, en même temps, nous n'avons pas pu rencontrer

    les dizaines de milliers de leurs compagnons d'infortune ;

    lesquels peuplent les boulevards des Maréchaux

    ainsi que les départements de petite ceinture.

    Aucune structure caritative ou publique ne peut plus traiter

    le cas de ces milliers de malheureux.

     

    Ressaisissons nous les Amis !

    Car cette effroyable montée des dérives individuelles

    pourrait bien être le signe avant coureur d'un naufrage collectif .

     

    Professeur Jean Richard SULZER

    CREFIGE

    Université Paris Dauphine

  • LE PASTEUR PRESQUE EN DIRECT.

    Le Pasteur J.P B.jpg

     

    Le Pasteur Jean-Pierre Blanchard vous parle.

    Ecoutez-le avec vos oreilles, tout votre coeur et votre raison.

    Mais, d'abord cliquer ICI avec l'index droit

    pour mieux entendre.