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03/12/2010

La maraude vue par Bernard CHAUVET SD Front National du Loiret

 

Maraude du 23 11 2010 (17).JPG

Hier j'ai rajeuni de 60 ans, quand nous cherchions des fruits que nous chapardions ! Hier, comme un taxi en maraude, avec mes amis, je cherchais des "clients". Des clients d'un genre assez particulier, vous allez voir ! Mais qu'elle est la recette pour réussir une bonne maraude ? Simple comme bonjour ! D'abord il faut un pasteur, Jean-Pierre Blanchard aux moyens modestes et son épouse Catherine. désinteressés, d'une générosité et d'une simplicité sans borne ! Puis, il faut  une "guimbarde" de 1983, avec laquelle ils font des prodiges, sans désembueur qui ressemble à une "SPF" : "sans parking fixe". Elle doit être bourrée jusqu'à la gueule des ingrédients nécessaires à la réussite de cette "recette" : chaussettes, chaussures, pulls, tea-shirts, pantalons, polaires, bonnets et écharpes, couvertures, sacs de couchage, anoraks*, dons de chacun d'entre nous qui avons choisi l'ASP (l'action sociale et populaire - BP 7 - 91201 ATHIS-MONS cedex ) plutôt que les restaurants du Coeur ou le secours populaire ! Vous prenez quelques cafetière  et cruchon d'un bon potage chaud concoctés par Catherine qui réchauffent nos amis dans cette nuit froide et humide. Et puis il faut Paris qui "cache" ses clochards et souhaite même s'en défaire avec la complicité de la police qui reçoit des ordres.... Le départ est donné vers 21 h, il faut 4 à 5 heures de préparation. Nos"clients"sont des clochards, des SDF, ce sont Yves, Michel, Isabelle, André, Romain, Patrice, Stéphane  etc...etc...Des bougres que la vie n'a pas gâté, des gaillards qui n'ont pas eu de chance ou qui ne l'ont  pas provoquée, des faibles qui ont été entraînés sur de mauvaises pentes, des cossards, des alcooliques aussi, tous sans famille . Qu'importe, ce sont les nôtres et la solidarité ne doit pas être un vain mot. Cette nuit là, le "four" n'était pas à 180 °, mais plutôt à 3 ou 4°!!!..Nos amis d'une nuit  étaient étendus qui, sur une "grille" de métro, qui, sur le "plat" du trottoir, sur une simple couverture, sous une porte de magasin. Quels contrastes ! Sous le pont d'Austerlitz, face aux bâteaux-mouches, où les touristes se régalent indifférents à leur misère où les sdf ne daignent même pas leur jeter un cil ! Place du Palais-Royal à la sortie des théatres ou les intellectuels bourgeois, devisent en couples et évoquent leurs petites misères à côté de Rolland assis en tailleur sur ces grilles de métros salvatrices, sous la pluie ! Nous sommes médusés par leur regard, la chaleur de leur accueil car Jean-Pierre et Catherine sont populaires ! Quelle soirée enrichissante, intellectuellement , de les avoir rencontrés, ces St Vincent de Paul modernes et leurs protégés ! Moins enrichissante matériellement, au retour, car perdu dans les souvenirs de cette soirée inoubliable, le flash d'un radar et la loi m'ont vite replongé dans notre réalité quotidienne ! Merci Pasteur, merci Catherine !

24/11/2010

Maraude du 23 Novembre 2010

19/11/2010

Ancienne Maraude

ASP : pré-maraude vue par Audrey responsable du FNJ Essonne

Posté par NP Info Ile-de-Francele 18 septembre 2010

 

Pré-maraude du 14 09 2010 (5).JPG

La misère humaine la plus sordide se terre dans l'environnement inhospitalier de la municipalité bobo-écolo-gauchiste de Delanoë. Les SDF sont les premières victimes d'une société inégalitaire, individualiste, matérialiste et ultralibérale.

Par Audrey, responsable FNJ Essonne

C’est au cours d’une réunion du FN Île-de-France que je pris contact avec l’un des membres de l’Action Sociale Populaire. Intéressée de prime abord par leur action en faveur de nos compatriotes les plus défavorisés, je pris contact avec le Pasteur Blanchard. Après une rencontre avec le Pasteur qui me présenta plus en détail le but de l’association et les actions concrètes que celle-ci menait tout au long de l’année, le Pasteur me proposa de participer à une pré-maraude.

C’est ainsi que nous nous retrouvâmes tous les 4 au domicile du Pasteur, dans le but de préparer les maraudes qui se dérouleront pendant les mois à venir. L’antique voiture du Pasteur  est rempli jusqu’au toit, de vêtements, café et autres soupes collectés auprès des adhérents et sympathisants de l’association.

Cette pré-maraude était pour moi le meilleur moyen de me rendre compte de la misère qui se cache dans les rues de Paris et qui passe souvent inaperçue aux yeux des politiques actuels.

J’ai pu ainsi rencontrer un couple qui dormait à même le sol, dans le dénuement le plus total. La femme s’appelait Isabelle. La quarantaine dépassée, pratiquement dénudée, le regard  perdu, et dont le physique laisse imaginer la dureté des conditions de vie dans les rues. Cette femme me touche tout particulièrement. J’ai alors ressenti une certaine gêne et incapacité à trouver les mots justes pour commencer ne serait-ce que le début d’un dialogue. En quelques secondes de nombreuses questions me viennent à l’esprit et je retiens celle-ci. Lorsque l’on est une femme, comment fait-on pour s’en sortir dans la rue, seule parmi un monde essentiellement masculin. Je me suis dit alors, que cette femme que je voyais pour la première fois, était une survivante. Dans cet environnement sans merci, le quotidien de cette femme et malheureusement de tant d’autres me fait froid dans le dos.

D’autres rencontres, parmi les nombreuses que nous ferons ce soir-là attireront un peu plus mon attention. Ainsi, Francis, connu de longue date des membres de l’ASP qui l’aide à survivre dans la rue depuis près de 10 ans, fut dans un premier temps un peu désorienté par notre venue, peut-être un peu surpris aussi. Lorsque nous sommes arrivés, il était allongé sur un matelas, enfin bien entendu c’est un bien grand mot pour définir ce sur quoi il était allongé. Après un certain laps de temps, il commença à nous confier quelques moments de sa vie et nous raconta quelques épisodes de son enfance qui furent particulièrement difficiles, de son passage à l’armée et puis tant d’autres encore. Francis aménage depuis 10 ans, son petit espace au bord de ce passage souterrain qu’emprunte chaque jour des dizaines de voitures sans même faire attention à notre homme. Il a réussi malgré tout à se bâtir son chez-soi comme chacun d’entre nous le fait dans son foyer.

À la fin de cette maraude, les maux du quotidien me paraissent bien futiles face à la détresse et aux dénuements de nos compatriotes que nous laissons aujourd’hui crever dans les rues de Paris.

Je remercie le Pasteur Blanchard, sa femme Catherine pour cette expérience auprès des plus démunis et Nicolas pour m’avoir accompagnée dans cette expérience particulièrement touchante. 

 

Commentaires

Commentaire par locktat134 le 18 septembre 2010 @ 12:05

Ouai et pendant ce temps, les associations sois disants humanistes défilent dans le rock pour les sans papiers !!!

Merci Nicolas !
Merci Bertrand !

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Commentaire par Marino le 18 septembre 2010 @ 12:44

‘Avis perso’ au FN Île-de-France

* Emplois : Delanoë épinglé
La Chambre régionale des comptes d’Ile-de-France pointe l’inflation des recrutements mais aussi des primes à la Mairie de Paris, dans un rapport dévoilé vendredi par Le Monde. Des « irrégularités » démenties par l’Hôtel de Ville.

http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/Emplois-Delanoe-e...

* Delanoë empêtré dans son deal avec Chirac

http://www.liberation.fr/politiques/0101654643-delanoe-em...

* Il est toujours intéressant de lire les commentaires pour connaïtre la « température des français »

*** Bien-sûr au Pasteur Blanchard, sa femme Catherine et FNJ

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Commentaire par alain le 18 septembre 2010 @ 12:44

Et Merci Audrey bien entendu !

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Commentaire par Marino le 18 septembre 2010 @ 12:46

Rectif :Bien-sûr un grand « MERCI » au Pasteur Blanchard, sa femme Catherine et FNJ

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Commentaire par bernard le 18 septembre 2010 @ 13:15

en France il ne fait pas bon d’être Français …

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Commentaire par claudio le 18 septembre 2010 @ 15:36

Le témoignage d’Audrey est saisissant.
Les conditions de survie de ces pauvres gens seront encore plus cruelles avec l’arrivée de l’hiver.
J’aimerais que les chefs d’entreprises du CAC 40 qui délocalisent leurs activités pour gagner toujours plus, partagent, ne serait-ce que deux jours, la vie des gens cités par Audrey.
Et que les bonnes âmes qui ne cessent d’exiger l’ouverture des frontières à tous ceux qui souhaitent s’installer en France, partagent durant tout l’hiver la vie de misère de ceux qui traînent dans les rues parcequ’ils n’ont plus rien.

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Commentaire par au secours la patrie le 18 septembre 2010 @ 15:57

Terrible la misère et la crise pourrait encore l’aggraver.

Depuis le mois de mai, j’essaye de chercher des infos, des avis d’économistes qu ‘une personne comme moi peut comprendre, pour savoir si on nous raconte la vérité sur cette crise..

J’ai trouvé ce site : LEAP : Laboratoire Européen d’ Anticipation Politique, chargé d’analyser cette crise, et plutot bien informé et qui anticipe la suite.

( ils ont annoncé la crise dès 2006 )

Tous les mois ils publient un bulletin GEAB.

Les Etats Unis s’enfonce dans une austérité sans précédent.

De nombreux américains connaissent la misère, et ça va encore empirer, d’autant plus qu ‘ils auraient un peu triché sur les chiffres..

Quel peut être l’impact sur l ‘Europe ?

Pendant que l’autre nain nous enfume avec les roms ou avec les retraites alors qu ‘on risque d’être nombreux à se retrouver sur la paille, ce qui risque de changer la donne pour les élections de 2012.

Pour l’instant il faut s’abonner pour avoir l’info, mais elle devrait être publiée dans un prochain bulletin.

« Les conséquences directes pour l’Asie et l’Euroland :

Découplage accéléré réussi ou chaos social

Dans les deux prochains numéros du GEAB nous reviendrons plus en détail sur l’Asie et l’Europe. Mais nous pouvons déjà anticiper les défis que vont soulever pour ces deux zones l’entrée des Etats-Unis dans la phase d’austérité… (page 21)
S’abonner »

Voici le liens des derniers bulletins :

http://www.leap2020.eu/Sommaires-des-precedents-numeros_r...

Voici ce qu ‘ils annonçaient dans le numéro 2

« 2- Les sept facettes de la crise mondiale en gestation
Les décisions américaine et iranienne de la semaine du 20 au 26 Mars 2006 vont catalyser en crise globale, sept crises sectorielles, affectant toute la planète dans les domaines politique, économique et financier, et probablement militaire : perte de confiance dans le Dollar, explosion des déséquilibres financiers américains, crise pétrolière, disparition du leadership américain, défiance du monde arabo-musulman, inefficacité de la gouvernance mondiale et incertitudes sur gouvernance européenne… (pages 4 à 7) »

inefficacité de la gouvernance mondiale et incertitudes sur gouvernance européenne…

Voilà qui donne raison au FN de revenir à notre monnaie et à un mode économique plus sain et lorsque dollars et euros ne vaudront pas plus que le papier Q, on pourra peut être rembourser notre dette.

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Commentaire par au secours la patrie le 18 septembre 2010 @ 16:05

J’avais oublié ces points.

- crise pétrolière,

- disparition du leadership américain, ( on ne va pas s’en plaindre, et donc pour le nouvel ordre mondial et le controle de l’ Europe par l’OTAN, ça à l’air plutot rapé.)

- défiance du monde arabo-musulman,( les voilà )

Tout celà en espérant que leur saloperie d’ UE éclate très vite, peut être avant 2012. Ce qui donnera raison au FN.

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Commentaire par barabas le 18 septembre 2010 @ 17:37

Bonjour . Merci a Audrey de nous éclairez sur tant de misères cela a du être très pénible mais très instructif et surtout de comprendre que des Français étaient dans la misères sans espoir d’un retour a la normal vue la situation de la France actuellement,cette France qui préfère priviligiès les étrangers en situations irrégulières aide de toute part . Merci au Secours la Patrie Merci a Marino je vous lis avec beaucoup d’attention ce que vous écrivez n’a rien de réjouissant l’Europe est finalement une vaste fumisterie qui profite seulement a quelques uns . Mr Le Pen était, est un visionnaire l’Europe va nous bouffez,pauvre France.

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Commentaire par bobo le 18 septembre 2010 @ 18:54

et dire qu il vaut mieux etre roms que clochard francais pour etre pris en estime par tous ces collabos ! notre que nos compatriotes n interesse pas nos bobo pourri jusqu a l os ! ils sont dechu de leur dfroit civique pour la plupart ! simple clientelisme rien de plus ! et dire que des cretins votent encore pour eux ! scandaleux !!!

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Commentaire par Marino le 18 septembre 2010 @ 19:23

« Inondations au Pakistan : l’ONU presse à nouveau le monde de venir en aide aux réfugiés »

Article sur le Point :

Le Haut commissaire de l’ONU pour les réfugiés Antonio Guterres a pressé jeudi la communauté internationale d’accroître son effort financier pour venir en aide au Pakistan, dévasté depuis deux mois par des inondations exceptionnelles.

*** Commentaire de Marino sur l’article :
Que font les « Émirats arabes unis » pour leurs fréres ?
Les Émirats sont l’un des plus importants producteurs et exportateurs de pétrole…

*** O.N.U : réunion ce jour des Ministres des Affaires étrangéres ! que va promettre le Médecin Kouchner sur le dos des con-tribuables français !

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Commentaire par Jenny le 18 septembre 2010 @ 21:53

Quelle formidable équipe dirigée par le sympathique Pasteur Blanchard qui a su depuis des années véhiculer les idées sociales propres à l’ASP au sein de cette grande famille politique qu’est le FN… en espérant un jour avoir la chance de pouvoir rencontrer le Pasteur Blanchard et son équipe.

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Commentaire par Stéphane le 18 septembre 2010 @ 23:57

Un grand bravo au Pasteur Blanchard

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Commentaire par Stéphane le 18 septembre 2010 @ 23:58

 

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Commentaire par bidule chose le 19 septembre 2010 @ 6:59

et oui, on aide les clandestins, les pays belliqueux à l’égard de l’occident… et on laisse mourir les nécessiteux Français !!! Honte à l’umps.

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Commentaire par caprice le 19 septembre 2010 @ 15:22

ou vont nos impots chez les milliardaires et les antis français on peut peut etre y remédier en votant FN s il n est pas trop tard . courage marine(Signaler un abus)

 

 

  

Pré-maraude du 14 09 2010 16.JPG

 

12/11/2010

Impressions de maraude par Thiérry GOURLOT

 

 

 

 

Maraude du 4 11 2010 (12).JPG

Paris, il est 21 h00 et je me presse en compagnie de mon collègue conseiller régional de Lorraine (et SD du 54), Jean-Luc Manoury, à la rencontre du pasteur Blanchard et de son épouse Catherine à notre rendez-vous, Porte d’Italie.

Embrassades avec ce disciple moderne de St-Martin  du camps national et nous voila parti  pour une nouvelle maraude pour une nuit où les rencontres et émotions ne vont pas manquer.

 

Nous avons pu rencontré près d’une trentaine de SDF (sans domicile fixe) autrefois appelés clochards.

 

A chacun selon ses besoins et jusqu’à épuisement de notre stock, nous avons distribués, pulls, chaussures, chaussettes, couvertures, duvets, boites de sardines, café ou soupe chaude….Je retiendrai plusieurs « figures » par ailleurs bien connues du couple Blanchard.

 

En commençant par Yves, garçon intelligent et pétri d’humour, dormant sous une tente sous un pont de la RATP. Ma surprise, tout comme Jean-Luc fut de voir ses chaussettes blanches immaculées lors d’un essai d’une paire de chaussures. La rue n’empêche pas la propreté et le respect de sa dignité. J’ai remarqué aussi une petite médaille de la vierge miraculeuse de la rue du bac attachée à son pull. Nous avons eu du mal à nous arracher de sa sympathique gouaille….plus loin au pied de l’Hôtel Marriot à Denfert Rochereau, un couple dormant lui aussi sous une tente sous un pont RATP. Isabelle et Jean-Luc. Isabelle a essayé (et gardé)  une casquette, puis des chaussettes. Isabelle est très coquette, elle m’a montré les chaussettes qui « affinent » ses jambes et d’autres qui pour elle « ne ressemblent à rien ».

La rue et la drogue n’ont pas encore détruit sa féminité et une certaine grâce qui se dégage d’elle.

 

Son compagnon d’infortune, Jean-Luc était moins loquace mais une certaine fierté émanait de lui au côté de sa compagne. Un autre SDF, présent, qui discutait avec deux bénévoles de la Croix Rouge, présente sur les lieux leur à désigné du doigt, le pasteur  et son épouse en déclarant : « vous les voyez, eux, avec leur voiture pourrie, il n’ont aucun moyens comparé a vous, mais ils ont un cœur gros comme ça »  Et, là, j’ai pu voir une larme couler sur les joues du pasteur.

Continuant notre route, nous sortons du carton ou il à élu domicile, tel un Diogène actuel, Francis. L’un des « chouchous » du pasteur.  Francis, ancien militaire et natif de Nancy,  était heureux de rencontrer deux lorrains et de se trouver des points communs avec Jean-Luc, outre Nancy ou ils ont vécus, ils sont tous deux cavaliers et du même signe astral…un grand moment de partage.

 

Puis nous « visitons » un polonais qui nous fit défiler sur son portable, un flot d’images de la vierge et du christ, témoignant par la, de l’importance de la foi pour tenir dans ses conditions.  Puis des roumains, des russes, deux africains, défoncés par le crack, dormant à même le sol et avec qui, il fut impossible de communiquer, ne répondant pas à nos appels, vivant leur « trip » à fond.

Je me souviens d’un vieil arabe, pieds nus, démuni de tout, allongé sur une bouche du métro, qui après lui avoir servi un café chaud, nous dit « bonne chance et merci ». Cette parole chaleureuse d’un homme qui n’avait rien m’a bouleversé.

 

Je retiendrai aussi dans mes pensées, Michel, le « moulin à paroles » du « boul-mich » qui nous dit : « quand j’étais plus jeune et qu’on évoquait l’an 2000, on pensait à une crise nucléaire entre l’Amérique et la Russie, personne n’avait vu venir la crise sociale ».

Enfin, n’ayant plus de café, ni soupe, ni héla de couvertures à distribuer a ceux qui en manquent, ils nous restait à saluer Catherine (si discrète et si présente à la fois, tel un ange..) et Jean-Pierre.

 

Cette courte présence aux côtés de ce couple qui se dévoue quotidiennement au service de l’autre et en particulier de nos compatriotes les plus démunis, comme l’expérience de cette nuit laissera des traces. Nous sortons renforcé dans notre volonté d’agir en faveur d’un grand combat social au sein du mouvement qui porte tant d’espérances, le Front National.

 

 

 

Thierry GOURLOT, Président au conseil régional Lorraine du groupe Front National, menbre du bureau politique du Front National.

 

 

 

 

 

 

 

10/11/2010

ASP : la maraude vue par Jean-Luc Manoury

 

ASP LorraineLe jeudi 04 novembre, le pasteur Blanchard, président de l’Action sociale et populaire m’a fait l’honneur de me convier à une maraude à Paris en compagnie de Thierry Gourlot, président du groupe FN au Conseil régional de Lorraine.

C’est la première fois que je participais à une telle expérience avec ce serviteur de Dieu qui a mis le social au bout de ses idées et qui avec une poignée de bénévoles avec le parrainage bienveillant de Jany Le Pen, sillonne Paris pour aider les plus démunis.

Jadis l’on appelait clochards ceux qui dormaient dans la rue et aujourd »hui parce que ce mot a une connotation péjorative, l’on parle pudiquement de sans domicile fixe. Derrière la sémantique il y a une augmentation d’exclus sans toit, 10.000 dans la capitale dont 3000 dans le 3ème arrondissement de Paris.

Partant de la porte d’Italie à 21h00 nous avons sillonné les différents arrondissements de la capitale, une bonne partie de la nuit. J’ai avec Thierry, le pasteur et Catherine son épouse dévouée apporté des vêtements, des chaussures, de la soupe, du café, des boîtes de sardine à des sans-abris et surtout un peu de réconfort à ceux qui en marge d’une société d’opulence, à proximité des immeubles cossus vivent dans la précarité sous une tente, un carton ou parfois à même le sol.

 

Tous avaient à notre égard, une immense reconnaissance car nous passions un peu de temps à discuter avec eux. Ce qui m’a frappé c’est la mauvaise santé, le manque d’hygiène pour certains ou pour d’autres au contraire comme Yves essayant une paire de chaussures, des chaussettes immaculées. Surtout la solitude, l’isolement de ces personnes abandonnées cherchant refuge dans l’alcool ou dans la drogue et puis surtout l’immense pudeur de ces écorchés de la vie, fatalistes face à leur situation.

Honte à notre société, au gouvernement UMP, à la mairie socialiste de Delanoë. Comment accepter qu’une immigration planétaire ait droit (à un logement aidé, à des soins gratuits) alors que beaucoup de français sont dans la rue.

C’est ainsi qu’au hasard de notre pérégrination nocturne, nous avons rencontré Francis, un Lorrain, originaire de Nancy, orphelin de naissance qui après avoir servi la France dans l’armée, a aujourd’hui pour unique demeure un carton et comme compagnon d’infortune le « pinard ». Il a tenu, après nous avoir narré sa vie de galère, et notamment les pressions quotidiennes de la police municipale pour lui faire quitter son territoire, à se faire prendre en photo avec des compatriotes lorrains.

Le Front National est à la croisée des chemins et son avenir va se jouer autant au plan politique que social. En attendant qu’il arrive au pouvoir et prenne des mesures efficaces il faut aider le travail métapolitique de cette association caritative soit en donnant du temps, de l’argent ou en fournissant des vêtements. J’ai ainsi pu remettre une couverture tricotée par une grand-mère

Comme le disait Victor Hugo dans Quatre-vingt-treize : « vous voulez les misérables secourus, moi je veux la misère supprimée ».

Le Front National lorsqu’il sera au pouvoir, pourra combattre les causes économiques mais aussi sociales de la précarité en soutenant des associations bien ciblées, qui viendront apporter au soutien moral et financier à nos compatriotes en réduisant les subventions des associations dédiées à l’immigration et en appliquant la préférence nationale.

Jean-Luc Manoury, membre du Comité central, vice-président du groupe FN au Conseil régional de Lorraine

04/11/2010

Maraude du 4 Novembre 2010

01/11/2010

IMPRESSIONS DE MARAUDE Par PHILIPPE CHEVRIER

La première chose qui m’a frappé c’est la mauvaise santé et le manque d’hygiène  bien sûr, mais surtout  le dénuement affectif de ces personnes abandonnées.

C’est leur isolement vis-à-vis de toute famille et de tout proche qui émeut plus que leur misère apparente.

On comprend des brèves discussions que l’on peut avoir avec eux que la raison de leur présence sur le trottoir est à chercher dans les malheurs de la vie courante :

ð     Abandon d’une femme ou d’un mari

ð     Décès de l’un ou l’autre

ð     Ecoeurement vis-à-vis du comportement inacceptable de leurs proches.

ð     Licenciement abusif…

Cela en fait des êtres particulièrement à fleur de peau  parce qu’écorchés vifs dans leur cœur.

A l’origine ils étaient sans doute des personnes déjà trop sensibles pour supporter les saloperies de la vie.

C’est cette image qu’ils ont gardée de l’autre vie qui fait que l’envie d’y repartir n’existe pas.

Un autre sentiment qui envahit, c’est justement notre impuissance à les convaincre de remonter la pente. Ils ne souhaitent plus retrouver une vie normale ; dégoût ou fatalisme ?

Ils ont retrouvé là, au-delà de la violence qui règne sans cesse, une espèce de fraternité avec ceux qui partagent leur sort.

J’en ai vu un qui avait décider de rester là, bien qu’en pleine forme physique, propre, habillé correctement et instruit, uniquement parce qu’il ne pouvait pas imaginer d’abandonner les autres : belle leçon d’humilité et de don de soi.

Honte à notre société, honte à nos gouvernants quels qu’ils soient  de ne pas porter secours à ces malheureux. Pourquoi ne laisser qu’à des associations le devoir de s’occuper d’eux ?

Quel renoncement aux valeurs essentielles de la vie en société.

Il faudrait bien peu de moyens financiers pour leur prodiguer un toit individuel et de quoi se laver et s’habiller dignement. Au lieu de cela on se contente de leur offrir des centres d’hébergement où ils ne veulent pas aller car il y règne la pire des violences.

Pourtant, même si leur parcours personnel est pour quelque chose dans leur situation, la responsabilité de l’Etat est largement engagée : avec 5 millions de chômeurs, une immigration invasion, des salaires de misère  quelle solution pérenne pouvons nous leur proposer ?

La gauche bien pensante qui a voté les traités qui ont détruit notre outil de production porte une énorme responsabilité dans cette affaire.

Alors, pour ne pas voir en face les résultats de leur politique mortifère,  la seule action qu’ils savent mettre en œuvre est de cacher et de repousser cette misère loin de leurs yeux, en témoigne ce que notre, désormais, ami Francis subit jour après jour de la police du 14ème arrondissement, Boulevard Saint Jacques : destruction systématique et répétée de ses maigres avoirs, et incitation à partir.

Honte aux socialistes de la Mairie de Paris !

Mais respect au Pasteur Blanchart et à son association qui régulièrement apporte quelques biens, nourriture, et boisson chaude, mais surtout du réconfort à ces hommes et ces femmes qui mériteraient mieux de notre société de consommation.

P.Chevrier

FN SD 78

 

La maraude vue par Julien Sanchez

 

Maraude du 7 10 2010 (10).JPG

Jeudi dernier, j'ai fait quelque chose que j'avais envie de faire depuis longtemps.

Le Pasteur Blanchard, Président de l'Action Sociale Populaire (l'ASP), m'a fait le plaisir de m'inviter, avec mes amis Marie-Christine Arnautu (secrétaire régionale du Front en Ile-de-France, en charge du social au Front National) et Philippe Chevrier (secrétaire départemental du FN dans les Yvelines), à participer au lancement de la campagne annuelle de maraudes pour nos sans abris.

Pendant toute l'année, le Pasteur et ses quelques bénévoles, parfois entourés d'élus et cadres du Front National ou de la généreuse et très humaine Jany Le Pen, vont tourner dans Paris.

Le but de ces maraudes : Bien plus que d'apporter de la soupe, du café, des couvertures, des vêtements ou des chaussures à nos sans abris (qui vont dans quelques semaines affronter des températures indécentes) : leur apporter avant tout de la chaleur humaine, de l'amitié, mais aussi un suivi.

 

Jeudi, toute la soirée et une bonne partie de la nuit, c'est ce que nous avons fait ensemble.

Et j'en garde un souvenir ému et positif.

Le souvenir de rencontres.

Rencontres avec ces gens (Stéphane, Yves, Igor, Romain, Adrien et les autres…), ces gens qui ne possèdent rien, qui vivent dehors, à quelques pas des immeubles cossus et de la jeunesse dorée parisienne, et qui ont pourtant l'essentiel : une grandeur d'âme et la chaleur humaine.

Pour chacun d'eux ce soir-là, nous avons pu nous rendre utiles. En leur donnant des aliments ou en leur faisant choisir des vêtements, mais nous avons aussi parlé, discuté.

Certains ne quitteraient pour rien au monde la rue. D'autres vont ou aimeraient changer.

Tous nous ont accueillis avec le sourire et des regards qui en disaient long.

 

Regards de détresse, de gens perdus pour les uns.

Regards dignes, pétillants, souriants, généreux et chaleureux malgré leur situation précaire pour les autres.

 

De Sèvres à la Porte d’Orléans, de Denfert-Rochereau à Austerlitz en passant par Place d’Italie, le Jardin des Plantes, Saint-Michel ou encore rue de Rivoli, cette soirée a permis de constater à nouveau qu'une autre société, parallèle, existe dans nos rues. Celle de ces gens (« 10 000 à Paris, dont 3 000 dans le XIIIe arrondissement » selon les bénévoles) qui n'ont rien, qui ne demandent rien mais qui ont une richesse : l'indépendance par rapport à notre société de consommation devenue égoïste et individualiste (indépendance qu'ils paient le prix fort).

 

L'autre élément marquant de cette soirée est le manque de moyens accordé par l'Etat au suivi des sans abris.

Comme pour le Téléthon, comme pour le Sidaction, force est de constater que l'Etat compte sur la générosité des gens, sur les bénévoles, sur les dons.

Mais à vrai dire, si tout cela n'existait pas, que seraient nos sans abris aujourd'hui ? Quels dispositifs aidés sont réellement efficaces pour ces sans abris qui, selon les bénévoles, sont de plus en plus chassés et humiliés par la Préfecture de Police car l'Etat veut cacher la misère sans la résoudre (Souvenez vous des déclarations du Député UMP Patrick Balkany qui, croyant répondre à une télévision américaine, indiquait il y a quelques années qu'il n'y avait plus aucun sans abri à Paris - cachez cette misère dont je suis responsable et que je ne saurais voir -).

 

Il serait temps aujourd'hui en France de revoir complètement notre politique sociale.

Comment accepter en effet qu'une immigration qui vient d'arriver ait droit à tout (logements aidés, soins gratuits, etc.) alors que nombre de Français et d'européens sont dans le froid dans nos rues, sans soutien et que quelques uns en arrivent par exemple à la solution extrême de devoir soigner leurs problèmes de dents en se les arrachant à vif, comme nous l'a raconté en détails ce soir-là une bénévole de « La Croix Rouge » (croisée pendant notre tournée), ce qui a eu le don de nous glacer le sang.

Si un soutien leur était apporté dès le départ, presqu’aucun ne nous dirait faire le choix volontaire de rester dans la rue.

Car bien souvent, l'élément déclencheur est une dépression, une rupture, un mal être : autant de causes sociales et/ou économiques qui pourraient être traitées et solutionnées si on en prenait la peine, si on s'intéressait aux gens, au lieu de se détourner de l'humain.

 

Parce qu'ils prennent justement la peine (et le plaisir) de leur venir en aide avec leurs petits moyens, je voudrais en conclusion apporter un grand coup de chapeau au Pasteur Blanchard et à ses bénévoles de l'ASP, tous authentiques et humains, connaissant un nombre impressionnant de sans abris parisiens par leurs prénoms, connaissant leurs vies, leurs parcours, parce qu'eux font l'effort malgré le fait qu'ils soient bénévoles, de s'intéresser à ceux à côté de qui beaucoup passent sans s'arrêter, sans répondre à un "bonjour" par un "bonjour", ni même sans se retourner pour savoir s'ils sont simplement en vie.

En attendant que le Front arrive au pouvoir et prenne des mesures efficaces, si vous le pouvez, aidez cette association à se développer. Si vous ne pouvez le faire financièrement, faîtes-le un soir humainement en donnant de votre temps, ou donnez simplement des couvertures, des grandes chaussures ou des vêtements chauds. Dans la rue, un vêtement ne dure pas bien longtemps et les besoins sont importants. Avec l'équipe du Pasteur, c’est sûr, ils trouveront preneurs !

 

Julien SANCHEZ.

Membre du Comité Central du FN

Elu au Conseil Régional du Languedoc-Roussillon

Candidat aux élections cantonales de mars 2011 dans le canton de Nîmes V

 

 

07/10/2010

La Maraude vue par Marie-Christine ARNAUTU, Secrétaire Régionale FN Ile-de-France

Maraude du 7 10 2010 (6).JPG

 
 

 

Nous avons tous eu des matins soulagés de nous réveiller après une nuit de cauchemars.

C’était un peu mon espoir, lors de cette première maraude de la saison automne hiver du Pasteur Blanchard : que mes souvenirs de janvier et février derniers ne furent que de mauvais rêves…

J’aurais tant voulu que les choses aient changé mais pas de la mauvaise façon, pas en pire.

Nous avons retrouvé la même misère, la même détresse mais oui, en pire.

Alors que notre pays n’a pas connu depuis des années une telle injustice sociale et ce, dans tous les domaines, cette injustice se manifeste même dans la rue auprès des plus démunis. La Mairie de Paris, le Préfet de Police ne veulent plus les voir : déjà en campagne électorale ? Volonté annoncée de nous faire un Paris tout beau, tout propre où les Vélibs et bientôt les autolibs auront remplacé les tentes de fortune des sans abris?

Allez donc jusqu’au bout : murez les jusqu’en mai 2012 !D’ailleurs, si, à l’image  de la bande du Fouquet’s, ils pouvaient ne vivre qu’entre eux, Rolex au poignet, témoignage sublime de la réussite à 40 ans selon Séguela and Co, ce serait nettement plus confortable…

La situation précaire de l’emploi, la famille ringardisée par les gouvernements de droite ou de gauche, l’ouverture des frontières à tous vents, la spéculation sur les logements de plus en plus rares particulièrement à Paris, l’égoïsme ambiant : autant d’ingrédients réunis pour augmenter chaque année un peu plus le nombre de sans abris.

Ce n’est plus supportable et il faut réagir, vite !

Le courageux Pasteur Blanchard et sa femme Catherine donnent l’exemple depuis des années : en toute discrétion, sans médiatisation, ils apportent un peu de chaleur à ces malheureux ne correspondant pas aux clichés : souvent instruits, toujours dignes, ils ne revendiquent rien.

Je salue la générosité morale des Frontistes alertés par le délabrement social de notre pays et qui veulent aider l’ASP : les secrétaires départementaux, le FNJ, nos nouveaux adhérents veulent aussi que ça change et se portent volontaires pour ces maraudes.

Je salue l’altruisme des « discrets » tel Christian qui a fait faire un pantalon sur mesure pour un des SDF, ou Patrice qui œuvre dans l’ombre mais avec tant de détermination.

 

Mais ça ne suffit plus : il va falloir passer à la vitesse supérieure, il va falloir à chaque occasion exprimer son vote dans les urnes, il va falloir que notre pays retrouve la maîtrise de ses frontières et de son économie, il va falloir que la solidarité nationale revive et soit une priorité politique.

Le Pasteur Blanchard ne peut plus œuvrer seul car la tâche est incommensurable.

Il a besoin de vous tous, il va nous falloir gonfler nos rangs communs pour une révolution sociale et patriote.

Pas un « grand soir » à la Mélenchon mais par le seul moyen démocratique à notre portée : un bulletin de vote.

Le social c’est le Front National, et nous devons appuyer de toutes nos forces l’association de l’ASP qui fait déjà tant avec si peu de moyens.

En ce qui concerne l’Ile-de-France, nous ne laisserons pas encore passer un hiver sans réagir, sans obliger les pouvoirs publics à trouver d’autres solutions que d’envoyer dans des foyers indignes de ce nom, ces abandonnés à la rue.

Nous ne laisserons plus faire, en hommage à Francis, Jean-Luc et tous les autres anonymes soutenus par l’ASP et que nous n’avons pas retrouvés en ce 7 octobre.

Ils n’étaient pas au rendez vous, victimes eux aussi des rafles nocturnes sur ordre des « nettoyeurs » ? Prenons garde qu’un jour, lassés de cette vie sans espoir, ils ne décident  de trouver enfin un repos éternel.

 

 

Marie-Christine ARNAUTU

Secrétaire Régionale FN Ile-de-France