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16/08/2019

LES MEMBRES FONDATEURS DE l'ASP...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Oscar  Wesley

 

 

 

 

Il fût un temps, ceux de nos débuts à la Cité du Refuge de l'Armée du Salut, au bon vieux temps de notre jeunesse, époque inoubliable, où être un travailleur social professionnel était une vocation et une véritable aventure humaine. Depuis, la machine administrative a éteint cette flamme en fonctionnarisant le secteur.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C'est par l'intermédiaire du blog, qu'après des décennies, nous nous sommes retrouvés. Ce qu'il y a de paradoxal dans ces retrouvailles, c’est que ce fut par l'intermédiaire d'un de nos ancien collègue, aux idées d'extrême gauche, qui, voulant dénoncer mon parcours, a permis notre rencontre. Il ignorait en effet que Oscar partageait mes valeurs, le même amour pour la France. Depuis, Oscar est de toutes nos actions, mais surtout là où il s'avère le plus utile : pour trouver de solutions à tous ceux qui font appel à nos services, afin de régler des problèmes d'hébergement ou d'orientation. Le fait qu'il soit un professionnel en activité est pour nous une aide précieuse. 

 

 

 

Pasteur  Blanchard   

 
 

13/08/2019

Il faut savoir écrire pour trouver du boulot ? Cé pa fo:

 

 

 

 

 

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Alors, c’est comme ça : il faudrait une bonne orthographe pour trouver un bon job ? Non mais, allô, quoi ! C’est quoi, ce monde rétrograde aux vieilles lunes fascisantes ! Les txt et les QCM, cé kan mm pas fait pr les chiens !

 

 

C’est « l’autre » information qui fait l’actualité : dans l’air du jour, il y a l’antisémitisme ET l’orthographe. Comprenez celle, désastreuse, de la grande majorité de nos concitoyens, lesquels sont à 20 % « en situation d’illettrisme », rappelons-le. Alors, entre rien du tout et pas grand-chose, ça fait beaucoup de monde, forcément…

 

 

Et, comme toujours, on découvre l’eau tiède. Révélation du jour : un employeur emploiera de préférence un employé qui écrit

 

correctement la langue de son pays. Ouhhhh, ça c’est une info, coco !

 

 

Notez bien, voilà quelques années qu’on tire la sonnette d’alarme. Sans succès, sinon pour les entreprises qui font commerce des stages et autres remises à niveau à la sortie des écoles ou au boulot, histoire de combler les lacunes en forme de gouffre creusées dans les cerveaux par l’Éducation nationale.

 

 

Je retrouve, ainsi, les résultats d’une étude de 2015 : « Selon la plus grande base de données concernant l’orthographe et les Français, du collégien au salarié, le niveau a sensiblement baissé entre 2010 et 2015. » Établies à partir du Projet Voltaire, alors « premier service en ligne personnalisé de remise à niveau », les utilisateurs du logiciel maîtrisaient, en 2010, 51 % des 84 règles d’orthographe de référence. En 2015, ils n’étaient plus que 45 % sur un panel de 85.000 personnes. Encore ceux-là étaient-ils conscients de leurs lacunes et volontaires pour l’exercice…

 

 

Le Projet Voltaire annonce, aujourd’hui, 5 millions d’utilisateurs, 3.000 établissements d’enseignement et 1.000 entreprises partenaires. Depuis les classes préparatoires aux grandes écoles en passant par les établissements de prestige jusqu’aux grandes entreprises, c’est la grande foire du rattrapage scolaire.

 

 

Commentaire, en 2015, d’une sociologue : « On n’a jamais autant écrit qu’aujourd’hui, on ne peut plus vivre sans taper sur son clavier. Autrefois, c’était plutôt réservé aux gens instruits. Forcément, on voit plus de fautes. » Analyse bidon. L’année 2014, centenaire de la Grande Guerre, a vu la publication des courriers des poilus. Il faut les lire, comme je lisais, enfant, les cahiers de composition de ma grand-mère… C’est édifiant !

 

 

Aujourd’hui – quelle nouveauté ! –, on s’avise, comme titre le Huff, que « plus qu’une maniaquerie (sic) de recruteur, une orthographe exemplaire est un critère déterminant aux yeux de votre employeur, futur ou présent ». On pourrait ajouter des ongles propres, un langage soutenu et une tenue décente…

 

 

C’est, cette fois, la maison Bescherelle (notre vieil ami à la couverture orange devenu « coach en orthographe ») qui s’est offert un sondage OpinionWay. Conclusion stupéfiante, s’il en est : « Si 52 % des 200 DRH interrogés ont déclaré avoir déjà écarté une candidature à cause de fautes d’orthographe dans le CV ou la lettre de motivation, cela va plus loin qu’un critère de sélection et peut même devenir une entrave à la progression d’un parcours professionnel. »

 

 

Ainsi, « 44 % des DRH reconnaissent que le faible niveau en orthographe d’un collaborateur a pu “susciter des remarques” et 15 % que de telles failles ont pu “freiner une promotion”. Pour pallier les difficultés de certains employés, plus de la moitié des DRH (54 %) seraient prêts à financer des séances de remise à niveau. »

 

 

Merci qui ?

 

 

Merci les méthodes d’enseignement au primaire qui, depuis des décennies, fabriquent des handicapés de l’orthographe et de la grammaire (on en connaît, hélas, parmi les enseignants eux-mêmes !) et nous font, chaque année, reculer dans les classements internationaux… ouvrant ainsi une voie royale au business très florissant de la remise à niveau.

 

 

Encore une fois, cherchez l’erreur…

 
 
 

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09/08/2019

Pré-maraude du 8 / 08 / 2019..............

 

 

 

 

 

06/08/2019

Bataille d’idées : la légalisation du cannabis ? Parlons-en !

 

 

 

 

 

 

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D’abord, ce rappel : les criminologues n’ont pas à fixer les règles sociales, fussent-elles pénales, ni à distribuer injonctions et leçons de morale. Ils doivent, en revanche, éclairer les débats à thème criminel ; préciser, corriger, fournir des faits de leur compétence ; bien sûr, informer l’opinion.

 

 

Informer : tâche délaissée par les médias « d’information », désormais voués à vanter la merveilleuse mondialisation, le reste étant censuré ou dénoncé comme « fausses nouvelles » et cris de « haine ». Sur l’inepte « haine », d’abord : le criminologue ne « hait » pas plus son sujet d’étude que le biologiste ne « hait » le virus sous son microscope. Car, pour citer le grand écrivain anglais G. K. Chesterton, « le bon soldat ne combat pas par haine de qui est devant lui, mais par amour de ceux qui sont derrière ».

 

 

Passons à la légalisation du cannabis dont, aux États-Unis d’abord, les médias font une panacée : vider les prisons d’anodins fumeurs de joints qui y croupissent ! Les cartels de la drogue au chômage ! Des milliards de taxes pour les États légalisateurs ! Baisse de la criminalité ! La fumette, moins nocive que l’alcool ! Sur le papier, le scénario est alléchant, mais qu’en est-il de la réalité ? Allons voir sur le terrain car, bien sûr, Libé ou Le Monde font silence radio.

 

 

Prisons pleines de fumeurs de joints : quand débute (2013) la campagne pour y légaliser le cannabis, il y a, en Californie, 134.000 détenus, dont 441 pour vente ou possession de cannabis. Idiot, bien sûr – mais est-ce le goulag de masse ?

 

 

Effondrement du crime violent : c’est l’inverse : Alaska, Colorado, Oregon, Washington – les quatre premiers États ayant légalisé le cannabis récréatif – connaissent tous, depuis lors (dit le FBI), une nette augmentation des homicides et vols avec violence.

 

 

Jackpot du cannabis légal taxé : en Californie (sixième État légalisateur du cannabis), il se vend, en 2018, 2,5 milliards de dollars de cannabis légal – 500 millions de moins qu’en 2017, à l’ère du cannabis médical. Sa taxation (de janvier à septembre 2018) rapporte 234 millions de dollars; sur un an, 2,1 % du budget californien (recettes fiscales 2019 : 143 milliards de dollars). Quelle « mine d’or » ?

 

 

Cannabis : de quoi parle-t-on ? Sous le nom de « marijuana », on vend, aux États-Unis, d’anodins vins de table et de violents poisons. Chiffres officiels du Colorado : le cannabis du hippy du coin contient de 10 à 20 % de principe intoxicant (THC, tétrahydrocannabinol). Or, en 2018, les clients exigent du concentrate au taux de THC passé de 57 % (2014) à 69 % (fin 2017). À 70 % de THC, l’ultra-puissant concentrate est un hallucinogène type LSD dont l’usage massif (25 % du marché fin 2017, +100 % sur 2014) compromet la santé publique, la sécurité routière, etc. Fin 2018, au Colorado, 208 McDonald’s, 392 cafés Starbucks et… 491 débits de cannabis – légaux, ou bien ouverts au culot par des narcos, bien sûr.

 

 

Effets sanitaires du cannabis

 


L’agence fédérale Healthcare Research and Quality alerte : en 2006, les urgences psychiatriques signalent 30.000 cas psychotiques post-cannabis ; en 2014, 90 000 – avant que le cannabis ne soit légal dans divers États. Aux États-Unis, en France, les services d’addictologie soulignent de nets risques, d’abord chez les trentenaires, pour usage régulier du cannabis, seul ou (cas fréquent) associé à l’alcool : anxiété, dépressions, voire suicides, accidents vasculaires cérébraux, vomissements, tachycardie, etc.

 

 

 

Fin du narcotrafic ? Là aussi, c’est le contraire. La très agricole Californie exporte 85 % de son cannabis : vers le Mexique (troc marijuana-cocaïne avec les cartels) mais surtout… vers les États américains le prohibant encore. Juteux profits pour les narcos – prix moyen de 500 grammes de cannabis : 1.183 dollars en Californie, 3.044 à Chicago. Ainsi, légalisée ou pas, la « guerre à la drogue » perdure aux États-Unis même.

 

 

Tout ceci, bien sûr, occulté dans Libé et Le Monde – « censure » oblige.

 

 

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02/08/2019

LES MEMBRES FONDATEURS DE L'ASP...

 

 

 

 

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Thierry AURIAT

 

 

 

 

Les débuts de l'association furent héroïques. Nous étions seuls, complètement isolés. Toutes les portes se fermaient devant nous. Nombreux étaient ceux qui pensaient qu'après l'expérience des soupes à St Lazare, je n'avais plus d'avenir. Ce fut une dure traversée du désert. Il est arrivé même que l'on déconseille à des personnes de s'engager dans notre projet, en affirmant que je n'avais aucune chance de sortir la tête de l'eau.

 

 

 

 

 

 

 

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C’est à cette époque que j'ai fait la connaissance de Thierry, par l'intermédiaire du Docteur Merlin. Thierry me connaissait de nom depuis l'époque où tous deux nous demeurions à Vitry. Dès notre première rencontre il a accepté de s'engager à nos côtés. Depuis, son soutien à nos actions est total, un dicton dit que c’est dans l'adversité que l'on reconnait ses amis. Je lui voue une éternelle reconnaissance d'avoir été un des rares, à nos débuts alors que tout le monde nous fuyait, à s’être engagé sans la moindre arrière pensée. A cette époque, son chaleureux accueil fut essentiel.

 

 

 

 

 

 Pasteur  Blanchard  

30/07/2019

Les dons aux œuvres : la bourse pour la vie:

 

 

 

 

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Des articles, en fin d’année 2018, font état d’une baisse significative des dons aux œuvres, surtout sensible dans deux catégories opposées de la population : les plus riches, d’une part, dont la libération de l’ISF (sauf pour l’immobilier) rend moins utiles les dons partiellement déduits de l’impôt, et les moins aisés, retraités en particulier, qui ne joignent plus les deux bouts avec la stagnation des pensions, l’augmentation de la CSG, les incertitudes du prélèvement à la source et le besoin croissant d’aider enfants et petits-enfants.

 

 

Dans le même temps, nous ne cessons d’être sollicités, pour peu que nous ayons déjà donné à une ou plusieurs œuvres. Elles se passent les adresses ou joignent leur prospectus à des abonnements de journaux. Boîtes aux lettres et messageries débordent de demandes comme si les causes se multipliaient. Beaucoup d’œuvres anciennes, bien connues, religieuses ou laïques, sont vouées à soulager la pauvreté, la détresse matérielle et morale des miséreux, des plus vulnérables, comme les enfants, à veiller sur vieillards et malades que l’État ne suffit pas à prendre en charge dignement ; d’autres, tout aussi anciennes, défendent des populations persécutées pour leurs croyances ou leur origine. Il s’en est peu à peu ajouté qui raffinent dans le segment choisi ou qui, dans la grande détresse du monde et avec la facilité des manipulations financières, se placent dans une position privilégiée pour agir ou prétendre agir (pensons aux catastrophes naturelles). Et tous jouent sur le sentiment de culpabilité que chacun peut éprouver en voyant des malheureux affamés, torturés, abandonnés, mutilés et défigurés par la maladie, surtout quand l’actualité accumule les cas tragiques qui tirent les larmes. Et je passe, sans minimiser leur souffrance, sur les animaux maltraités et abandonnés… À la grande question « Que faire ? » ils nous pressent de répondre par une obole, en vantant la bonté de l’État qui permet de compenser partiellement par un allègement fiscal.

 

 

Or, en un temps où, subissant la rapacité du percepteur, plus la culpabilisation permanente en face des misères des autres continents, constatant des échecs successifs de ces entreprises depuis une cinquantaine d’années, quand en plus toute réussite – en matière de santé, par exemple – laisse aussitôt place à une nouvelle demande, le malheureux sollicité n’en peut plus de porter la misère du monde, d’être en quelque sorte considéré comme un privilégié et de devoir battre sa coulpe. Il se sent floué, lui qui travaille, a travaillé, a vécu du mieux qu’il pouvait, d’être pris comme cible de ces œuvres à l’inaltérable bonne conscience – sauf scandale financier comme pour l’ARC en 1996. Il en veut à l’État prompt à augmenter taxes et impôts, prompt à faire la morale de l’accueil « inconditionnel », qui, dans le même temps, échoue à protéger ses propres citoyens, à traiter correctement ses vieillards, à assurer la sécurité dans les écoles, dans les hôpitaux, les quartiers. Dès lors, il n’a plus envie de sortir le chéquier à tout-va.

 

 

Pour peu qu’il lise que les anciens assujettis à l’ISF, une fois libérés, donnent beaucoup moins et, mieux encore, que 26 milliardaires ont désormais entre leurs mains autant d’argent que la moitié la plus pauvre de l’humanité (selon l’ONG Oxfam), il se demande pourquoi LUI devrait prendre en charge la détresse du monde. Alors, il s’abstient, et a même perdu la possibilité d’une réponse symbolique : à réception de certains courriers de demande, alourdis de petits « cadeaux » non sollicités, bien sûr, mais propres à culpabiliser, il retournait à l’envoyeur l’enveloppe intacte en écrivant au dos : « voir mon percepteur, ou trop d’impôts, trop de sollicitations » ou toute autre formule qui ne fût pas grossière ou insultante. Service gratuit récemment supprimé par La Poste…

 

 

Il ne reste plus qu’à mettre un gilet jaune au portefeuille !

 
 

08:58 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

29/07/2019

Pré-maraude du 25 / 07 / 2019..............

 

 

 

 

23/07/2019

Pour certains, les personnes âgées:

 

 

 

 Seraient donc une trop lourde charge pour la société !

 

 

 

 

 

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Paradoxalement, notre société, où quelques pharisiens se glorifient de leur « humanisme », a des tentations mortifères qui font froid dans le dos. Récemment, selon le journal La Croix, une députée écologiste a suscité une polémique aux Pays-Bas en s’interrogeant sur l’opportunité de poursuivre des soins pour les plus de 70 ans. Il ne s’agit pas, bien sûr, de supprimer toutes les personnes qui ne seraient plus considérées comme socialement utiles, mais d’éviter des dépenses trop lourdes – dans l’intérêt de l’ensemble de la population, il va de soi.

 

 

 

 

Ce n’est pas encore le cas en France où, selon une enquête publiée en 2017, 85 % des Français estiment que tout doit être mis en œuvre pour soigner une personne âgée. La plupart n’approuvent pas l’idée que soigner un cancer chez une personne âgée coûterait trop cher à la Sécurité sociale. Mais quand on entend les débats sur la « fin de vie », sur « la mort dans la dignité », quand un écologiste, Michel Sourrouille, estime que « eugénisme à la naissance, euthanasie en fin de vie et même suicide me semblent des choix courageux quand ils sont assumés en toute conscience », on peut se dire que l’opinion majoritaire peut changer avec le temps.

 

 

 

 

L’argument de la députée hollandaise ? « Les gériatres doivent donner leur avis et être écoutés sur la nécessité de certains traitements lourds, opérations cardiaques, nouvelle hanche ou chimiothérapies… » Il paraît évident qu’on ne va pas faire une opération de la hanche à un centenaire, dont l’espérance de vie n’est que de quelques mois, ni lui poser un stimulateur cardiaque. Mais ce sont là des cas extrêmes. Pourquoi le choix de 70 ans, et pas de 75 ou de 65 ans ? Quand on se lance dans ce type de raisonnement, tout devient relatif.

 

 

 

 

Reviennent à l’esprit quelques pages du Courrier d’un biologiste, de Jean Rostand, publié en 1959. Il imagine une société aseptisée de tous ses défauts, de tout ce qui porte atteinte au confort des bien portants. « Quand on aurait pris l’habitude de raréfier les nonagénaires », écrit-il, « les octogénaires seraient jugés fort décrépits, en attendant que ce fussent les septuagénaires… Peu à peu, la mentalité collective, l’optique sociale se modifieraient. Toute déchéance, physique ou morale, entraînerait une réduction du droit de vivre ».

 

 

Il passe en revue les avantages que la société en tirerait : en rendement, en productivité ; en offrant un spectacle plus agréable, « sans grands vieillards, affligeant le regard… ». Puis il conclut : « Cette société, nettoyée et assainie, cette société plus dynamique, plus tonique, plus virile, plus robuste, plus saine et plus agréable à contempler […], je ne suis pas sûr qu’elle mériterait encore d’être appelée humaine. » Il ne reste plus qu’à donner aux vieillards « une sorte de honte à être encore là ».

 

 

 

 

Soixante ans après, cette réflexion sur l’homme de Jean Rostand est d’une brûlante actualité : la société ne s’est-elle pas engagée sur ce chemin ?

 

 

 

 

D’autres voies sont pourtant possibles, qui passent par une véritable politique démographique et familiale, nécessaire pour retrouver l’équilibre des générations. Un changement de mentalité, aussi, pour développer les liens de solidarité. Une conception de la société qui ne soit pas fondée principalement sur le rendement et le profit. Une véritable révolution. Mais cela, ce n’est peut-être désormais qu’une utopie, un phare, dans le lointain, dont la lumière s’éteint peu à peu. Il appartient à tous ceux qui refusent cette perspective d’en entretenir la flamme.

 

 

 

 

 

 

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19/07/2019

NOS AMIS...

 

 

 

 

 

 

Jacques et Anne-Marie:



 
 
Chaque été, depuis bientôt cinq ans, mon épouse et moi-même allons passer une journée chez Jacques et Anne-Marie à Bécon-les-Bruyères  et cela fait deux années qu'ils nous font l'honneur et la gentillesse de venir à l'assemblée générale de l'ASP prévue cette année le 29 septembre.

 

En attendant et comme de coutume, la splendide journée passée chez eux le week-end dernier fut un bouquet de rires et de chants, un panaché, bien frais, de discussions savantes et de bons mots. Et, n'oublions pas, bien sûr, le délicieux repas qu'ils avaient préparé. 

 

Dieu fasse que cette joie demeure. 

 

 

Ce n'est pas d'hier, c'est à l'époque du "Paquebot", du temps de "l'Entraide nationale" et des "Soupes de Nuit à Saint-Lazare" que j'ai rencontré Jacques et Anne-Marie Parizel. Ils venaient trier des vêtements et du linge pour les donner à nos compatriotes dans le besoin. Et réceptionner, trier, ranger vos dons, ce n'est pas une mince affaire, c'est même beaucoup de travail : merci aux amateurs*. Car les maraudes, cela ne s'improvise pas, c'est toute une chaîne.

 

Malgré ma traversée du désert, Jacques et Anne-Marie sont restés de fidèles soutiens. Nous nous sommes pas perdus de vue. 

 

Dieu fasse que cette amitié demeure.


 

Pasteur   Blanchard

16/07/2019

Âge légal de la retraite : l’arbre qui cache la forêt ou l’art de manipuler les futurs retraités:

 

 

 

 

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Le gouvernement, en réduisant le problème global des retraites à l’âge légal qu’il faut préserver, avec une pression médiatique consistant à mettre en avant le vieillissement de la population, amène les futurs retraités vers la solution qui lui convient : baisser les retraites continuellement.

 

 

Il est évident que cette solution lésera les futurs retraités avec petite ou moyenne retraite, continuera de privilégier ceux qui n’ont jamais ou très peu travaillé (sans handicap, ou accident de la vie comme on dit, mais par choix ou confort), sans affecter réellement ceux qui touchent au moins 15.000 euros par mois de retraite, comme un ex-Président à scooter, qui a si mal conduit le bateau : la mérite-t-il ?

 

 

L’âge légal est bien de 62 ans, il peut et doit le rester ; le souci est que ceux qui ont travaillé touchent déjà une retraite plus petite, et que ce n’est pas fini, alors que ceux qui ne travaillent pas du tout, ou très peu, auront droit, à 65 ans, à l’ASPA, soit 868 euros.

 

 

Le problème n’est donc pas l’âge légal de la retraite, mais la baisse constante des retraites (surtaxe CSG) mais aussi le fait que les petites retraites viennent tangenter l’ASPA (ancien minimum vieillesse) : bientôt, la différence entre ceux qui ne travaillent jamais et ceux qui ont peiné toute leur vie se réduira à peau de chagrin sur les petits salaires…

 

 

Quelques chiffres

 

 

50 % des pauvres, en France, ont moins de 30 ans, et 10 % sont retraités.

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