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12/11/2019

LA REGLE D'OR : UNE FARCE BIEN FRANCAISE:

 

 

 

 

 

 

 

Depuis des semaines, les radios, les télévisions et les médias de toutes sortes nous parlent avec gourmandise de la règle d'or qui serait le remède miracle inventé par les politiques pour supprimer les déficits publics dont ils sont seuls responsables. Ce vrai lavage de cerveau se déroule sur fond de campagne électorale, laquelle occupe l'essentiel du temps gouvernemental alors que la France s'écroule de toutes parts. Une remarque : les candidats potentiels ont pratiquement le même programme, qui est de poursuivre la ruine du peuple français par des dépenses insensées et des impôts qui le sont autant ; les seules différences, entre eux sont des différences de postures prises par les uns pour contrer les autres soit à l'intérieur de leur propre parti, soit envers la soi-disant opposition.

 

 

Un exemple « amusant » de posture médiatique est celle de François Fillon ; il se fait présenter comme un partisan de la rigueur parce qu'il eût l'audace jugée incroyable de parler de faillite au début du quinquennat : ayant dit et bien dit, il s'est empressé de participer avec allégresse dans le cadre de ses fonctions aux formidables dépenses qui, depuis bientôt cinq ans, ont conduit à la poursuite endiablée de l'endettement public.

 

 

L'ENDETTEMENT:

 

 

Cet endettement a atteint des sommets inimaginables : les intérêts annuels atteignent 50 milliards d'euros soit plus que le budget de l'éducation nationale ; il y a lieu de frémir à l'évocation de ce qu'il adviendra quand les taux d'intérêt remonteront, hypothèse probable.

 

 

Aux dettes officiellement publiées, il faut ajouter une foule d'éléments ; citons, par exemple, les cautions de droit ou de fait données par l'État ou encore l'endettement de « succursales » de ce même État comme, parmi bien d'autres, la SNCF.

 

 

Etant donc incapables de modérer leurs furies dépensières, les pouvoirs publics, mettent en avant la possibilité d'établir une « règle d'or » pour se ficeler eux-mêmes les mains en quelque sorte : il s'agirait d'inscrire dans la constitution une limitation des déficits publics. N'importe quel économiste ou juriste sérieux observera que ce sera une simple barrière de papier sans effet pratique. Le droit de propriété est inscrit depuis longtemps ; or, au long des décennies, les gouvernements de toutes tendances réelles ou apparentes n'ont cessé de porter des atteintes graves à ce droit fondamental, ceci selon leur bon plaisir en mouvement perpétuel.

 

 

Il faudrait, pour obtenir cette inscription, réunir le congrès à Versailles et c'est alors qu'apparait clairement la posture électorale : mettant en avant le projet et présumant que le parti socialiste sera réticent, le pouvoir, en le poussant à la faute, imagine se donner un argument supplémentaire.

 

 

UN PROJET D'UNE COMPLEXITE INCROYABLE:

 

 

Le projet en lui-même est d'une complexité effroyable. Il est question d'un nouveau type de loi, les lois-cadres d'équilibre des finances publiques. Ces lois-cadres fixeront une date de retour à un déficit zéro. Couvrant une période d'au moins trois ans, elles définiront pour chacune de ces années, d'une part un plafond de dépenses pour l'État et pour la sécu et, d'autre part, un montant minimal de recettes nouvelles toujours pour l'État et la sécu. Les lois de finances devraient se couler, années après années, dans dans ces lois-cadres. Le nouveau gouvernement issu des urnes s'engagera dans la durée sur une trajectoire (sic) de redressement des comptes publics : admirons la belle image en forme de nuage !.

 

 

Des échappatoires existeront puisque que les loi-cadres pourront être modifiées en cas de circonstances exceptionnelles et notamment de grave crise économique : c'est le principe du bon plaisir qui revient par la fenêtre !

 

 

Enfin, l'objectif de cette règle d'or est limité uniquement aux déficits annuels qui sont, certes, l'une des causes principales de l'endettement croissant, mais pas du tout la seule. Nulle part, il n'est question d'interdire purement et simplement toute création de nouvelles dettes ; dans la complexité du système il sera donc tout à fait possible aux gouvernements, quels qu'ils soient, d'engager des dépenses en créant une dette pour couvrir soi-disant la dépense, ce qui se pratique couramment.

 

 

Il n'est pas non plus question de créer des surplus budgétaires comme certains pays l'ont fait dans une période récente et comme la France en a connu il y a bien longtemps. Il est évident que le véritable objectif raisonnable serait de créer au plus tôt de tels surplus, ce que le pouvoir en place depuis 2007 aurait du et pu faire s'il avait voulu réellement réformer la France.

 

 

 

UNE BARRIERE DE PAPIER:

 

 

Ce pouvoir se fait ainsi le promoteur de cette règle d'or qui n'est qu'une barrière de papier. Pour être crédible il faudrait que, dès maintenant, sans attendre des horizons incertains en 2013 il engage très vite le pays avant même les élections dans la voie de la sagesse budgétaire. Au lieu de cela, il continue de se lancer dans des dépenses absolument insensées. En voici quelques-unes.

 

 

Le soi-disant grand emprunt. C'est bien un accroissement de l'endettement public qui est annoncé et, ceci, pour des projets chimériques baptisés investissement d'avenir.

Que faut-il penser de l'aide à la Grèce derrière laquelle se profilent éventuellement les aides à l'Irlande, au Portugal, à l'Italie, à l'Espagne. Ces aides diverses ne peuvent que creuser les endettements publics d'une façon dramatique dans toute l'Europe.

 

 

Il est fortement question que le fond de stabilisation européen devienne une sorte de FMI, gigantesque future bureaucratie dont l'action risque d'être aussi négative que celle du FMI international.

 

 

N'oublions pas la poursuite de la création des TGV dont la Cour des Comptes a montré qu'ils étaient une des sources du désastre français.

 

 

L'ISSUE:

 

 

Y-a-t-il une issue ? Nous sommes optimistes car tout problème a sa solution. Les lecteurs habituels de ces flashs savent qu'elle se trouve dans l'utilisation de la marge de manœuvre qui est immense contrairement aux affirmations mensongères de la propagande officielle.

 

 

Mais, à cette fin, il faudrait que la classe politique, toutes tendances confondues renonce à sa cupidité légendaire et ce n'est pas gagné d'avance !

 

 

 

 

 

Michel de Poncins

 

09:55 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

08/11/2019

En 2018, 612 SDF sont morts dans la rue, et que faisons-nous pour eux ?

 

 

 

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Encore une nouvelle qui passe inaperçue et qui ne fait pas les gros titres des médias. Cette semaine, c’est France Info qui lance un chiffre. Un chiffre qui devrait nous interpeller, nous faire réfléchir et faire changer certaines options scandaleuses de ce gouvernement. L’an dernier, le nombre de sans-abri morts dans la rue a augmenté de 15 %. Oui, ce sont 612 SDF qui ont été retrouvés morts sur nos trottoirs, malades ou victimes d’agressions. Âge moyen de ces malheureux : 48,7 ans, alors que l’espérance de vie, en France, est de 82 ans.

 

 

Sur le site du collectif Les Morts de la rue, on peut trouver le nombre de victimes de cette année, arrêté au 25 octobre : 369, dont l’âge moyen était de 48 ans ! 369 avant l’hiver…

 

 

Géraldine Frank, présidente de ce collectif, annonce même que ce chiffre pourrait être six fois supérieur à celui que cette association a comptabilisé. Ces hommes et ces femmes sont morts dans l’indifférence de la Nation. 27 % des décès sont dus à « des accidents, des agressions ou des suicides », 36 % à des maladies. 4 de ces personnes sur 10 étaient de nationalité française et 3 sur 10 souffraient d’au moins une addiction. Autre chiffre édifiant : parmi ces victimes, il y avait au moins 13 mineurs.

 

 

 

Mon mauvais esprit m’a aussitôt amené à une sordide comparaison… Où sont les ONG-passeurs de migrants ? SOS Méditerranée ne pourrait-elle pas devenir SOS Trottoirs ? Mais c’est sûrement moins porteur que d’aller récupérer des migrants au large de la Libye. Et que fait le gouvernement ?

 

 

 

Il préfère acheter des hôtels du style Formule 1 pour y loger des hommes arrivés en hors-la-loi sur notre sol plutôt que d’y abriter nos sans-abri parmi lesquels, d’ailleurs, on compte quelques jeunes migrants ayant échappé à la générosité de nos institutions.

 

 

 

Édouard Philippe pourra-t-il expliquer pourquoi et comment on n’ouvre pas plus « ses » hôtels aux malheureux qui sont dans la rue avec un barda misérable, entassé dans un Caddie™ ou une poussette ? Pourquoi ces hommes et ces rares femmes ne sont pas pris en charge plus rapidement par les services sociaux qui maraudent, et hébergés dans des chambres d’hôtel décentes que son gouvernement semble préférer attribuer à des migrants ?

 

 

Ces questions peuvent paraître simpliste, et pourtant, elle sont réalistes.

 

 

 

Qu’en 2019, alors qu’Emmanuel Macron avait déclaré au début de son manda que« plus un seul Français ne doit habiter dans la rue », 612 personnes, et probablement beaucoup plus, sont décédées sur nos bancs publics ou à même nos trottoirs, reste un scandale absolu. Alors que nous offrons gîte et couvert à toute une population venue s’imposer chez nous.

 

 

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09:36 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

06/11/2019

Maraude du 5 /05 /2019.............

 

 

 

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05/11/2019

Racisme en France : à qui la faute ?

 

 

 

 

 

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L’âge n’a pas que des avantages, mais il donne la profondeur temporelle pour mesurer les évolutions et en comprendre les ressorts. C’est ce qui me permet de constater les ravages de l’antiracisme dans les esprits. Jamais, en effet, la notion de race n’a été aussi absolue et quasi religieuse. La race est partout, alors qu’on affirme dans le même temps que les races n’existent pas.

 

 

 

Dans mon activité vétérinaire, je disais à mes clients pour plaisanter que je n’étais pas raciste parce que j’aimais et soignais toutes les races de chiens, bovins, chevaux : la notion de race existe toujours pour les animaux de façon évidente et reconnue. Heureux temps où on pouvait parler de tout sans risquer le procès et la déchéance sociale !

 

 

Les Inconnus, Pierre Desproges, Coluche seraient dans l’impossibilité de réaliser certains de leurs sketches cultes ! Notre pays, la France, était alors le pays le moins raciste du monde. Mais ça, c’était avant ! Avant SOS Racisme, avant l’arrivée massive d’une immigration non seulement de cultures très éloignées de la nôtre, mais aussi avant le travail de sape d’organisations de gauche et d’extrême gauche qui, d’une part, culpabilisaient les Français de souche, et d’autre part déversaient leur aigreur, pour ne pas dire leur haine, chez ces nouvelles populations par la victimisation et un discours revanchard.

 

 

Il ne se passe pas de jour sans fait médiatique où on ne monte en épingle les faits et gestes de personnalités politiques ou médiatiques à l’aune d’un antiracisme hystérisé, comme dans la dernière polémique Nadine Morano-Sibeth Ndiaye.

 

 

Je pense alors à l’heureux temps où le deuxième personnage de la République s’appelait Gaston Monnerville, président du Sénat de 1958 à 1968. Personne ne trouvait cela incongru, ou, a contrario, ne s’en glorifiait comme signe d’ouverture et de progrès. M. Monnerville était noir, et alors ? Originaire de Guyane, petit-fils d’esclave, il était le fruit de l’élitisme républicain, et non d’une quelconque discrimination positive. Il fit des études brillantissimes d’avocat à Toulouse et fut élu d’un département de la France profonde, le Lot. Lors de mes études à Toulouse, de 1966 à 1970, un de mes camarades de promotion était Koffi Sama, Togolais, qui fera une brillante carrière dans son pays puisqu’il a été Premier ministre durant de longues années. Il ne serait venu à l’idée d’aucun de nous de le voir au travers de sa couleur de peau, il avait réussi le concours très sélectif d’entrée à l’École vétérinaire, cela nous suffisait, il était des nôtres !

 

 

 

Après, les choses se sont gâtées : Kofi Yamgnane, par exemple, fut décrété en 1989 « premier maire noir de France », et encensé à grands sons de trompette pour cette spécificité par les médias. « Fake news », pourtant, car Gaston Monnerville fut maire de Saint-Céré, dans le Lot, de 1964 à 1971. Déjà, la couleur de la peau commençait à fausser le jugement public, ce qui est contraire à une juste conception de l’égalité républicaine. SOS Racisme, créé en 1984, commençait à influencer les esprits… Et depuis, les choses se sont dégradées, notamment jusqu’à l’hystérie actuelle avec les revendications de populations « racisées », les camps décoloniaux, la convergence des luttes avec les néo-féministes, les vegans, les LGBTQI+, que sais-je encore, aboutissant pour le coup à de véritables tensions dans la société dont il y a tout à craindre. L’Histoire nous enseigne, en effet, que les mouvements de balancier (ou de retour de bâton comme on voudra) sont redoutables.

 

 

 
 

09:57 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

01/11/2019

Ancienne maraude.......

 

 

IMPRESSIONS DE MARAUDE...

 

 

 

Par Philippe Gauthier,

auteur et essayiste

 

 

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En ce 25 avril 2017, j'ai eu l'honneur d'être invité en tant qu'écrivain, notamment autour de "La Toussaint Blanche", célèbre livre  prévoyant les conséquences absolument catastrophiques de l'immigration en France de populations déracinées inassimilables, par le Pasteur Jean-Pierre Blanchard à participer à sa traditionnelle maraude de nuit auprès des pauvres gens qui vivent habituellement dehors sur nos trottoirs.

 

 

 

Cette grande maraude, démarrant de la Porte d'Italie, nous donne l'occasion unique de découvrir, à travers tous les grands axes parisiens, un autre monde que nous tous, y compris en cette soirée très proche des élections présidentielles, les ceux qui collent encore des affiches pour Mélanchon, embourgoisés dans notre confort habituel, avons du mal à comprendre.

 

 

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Avec l'expérience du Pasteur Blanchard qui sait où se trouve son monde, car cette population n'est pas spécialement nomade, contrairement à ce qu'on pourrait croire. Elle habite son coin de trottoir ou son abri sous le métro aérien  ou encore sa bouche d'aération à ciel ouvert.

 

 

On découvre aussi parmi ces personnes sinistrées beaucoup d'européens, des polonais, des russes et même un allemand, sans doute échappé de sa patrie au miracle économique permanent.

 

 

 

Vers 1h30 du matin, nos provisions de vêtements sont déjà épuisées et notre clientèle commence à dormir à poings fermés sur les trottoirs. Il est temps de regagner notre confort.

 

 

Philippe

 

Ancienne maraude.......

 

 

 

IMPRESSIONS DE MARAUDE...

 

 

 

 

 

 

 

 

Par Philippe Gauthier,

auteur et essayiste

 

 

 

 

En ce 25 avril 2017, j'ai eu l'honneur d'être invité en tant qu'écrivain, notamment autour de "La Toussaint Blanche", célèbre livre  prévoyant les conséquences absolument catastrophiques de l'immigration en France de populations déracinées inassimilables, par le Pasteur Jean-Pierre Blanchard à participer à sa traditionnelle maraude de nuit auprès des pauvres gens qui vivent habituellement dehors sur nos trottoirs.

 

 

 

Cette grande maraude, démarrant de la Porte d'Italie, nous donne l'occasion unique de découvrir, à travers tous les grands axes parisiens, un autre monde que nous tous, y compris en cette soirée très proche des élections présidentielles, les ceux qui collent encore des affiches pour Mélanchon, embourgoisés dans notre confort habituel, avons du mal à comprendre.

 

 

 

Avec l'expérience du Pasteur Blanchard qui sait où se trouve son monde, car cette population n'est pas spécialement nomade, contrairement à ce qu'on pourrait croire. Elle habite son coin de trottoir ou son abri sous le métro aérien  ou encore sa bouche d'aération à ciel ouvert.

 

 

 

 

 

 

 

 

On découvre aussi parmi ces personnes sinistrées beaucoup d'européens, des polonais, des russes et même un allemand, sans doute échappé de sa patrie au miracle économique permanent.

 

 

 

Vers 1h30 du matin, nos provisions de vêtements sont déjà épuisées et notre clientèle commence à dormir à poings fermés sur les trottoirs. Il est temps de regagner notre confort.

 

 

Philippe

 

29/10/2019

Pas d’amalgame entre « salafiste » et « salafiste » !

 

 

 

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La première décapitation perpétrée sur le sol français à peine annoncée, les républicains de gauche, comme à l'accoutumée, ont agité leur gri-gri favori : « Pas d'amalgame ».

 

 

 

Les attouchements dans le cadre familial ne justifieront plus la prison…Quand NVB autorise le voile dans l’espace public.Pour une piscine « muslim-friendly »

 

 

 

      

L’attentat contre l’usine de gaz, en Isère, et la première décapitation perpétrée sur le sol français à peine annoncés, les républicains de gauche, comme à l’accoutumée, ont agité leur gri-gri favori : « Pas d’amalgame ». Pas d’amalgame entre islam et islamisme, pas d’amalgame entre musulmans modérés et musulmans radicaux, ou, autre variante, entre islam et salafisme. Entre eux, point de socle commun, ni même quelque supposé lien de parenté.

 

 

 

Mais, stupeur, ce dimanche 28 juin, présentatrice et journaliste du journal de 19 h d’Antenne Réunion nous en révèlent un nouveau. Alors que Yassin Salhi – qui avait été fiché par les renseignements généraux précisément pour appartenance à la mouvance salafiste, donc en voie de radicalisation terroriste – est en garde à vue, on nous apprend que « le terme salafisme » ne doit pas être confondu avec celui de « djihadisme » ! Stupeur, encore, d’entendre définir le salafisme comme étant « un courant rigoriste de l’islam fondé sur une stricte interprétation du Coran », immédiatement suivi de cette affirmation : « La plupart des salafistes sont pacifistes. » » Mieux : « Les salafistes qui versent dans le djihadisme seraient ceux qui l’étudient le moins et ceux qui sont motivés par un sentiment d’oppression contre les musulmans. »» Ce n’est pas l’avis de Yadh Ben Achour, professeur de droit à l’université de Tunis :

 

 

L’erreur serait de supposer que ce salafiste est un pauvre hère égaré dans l’histoire de l’islam. Cessons de croire à la théorie de l’aberration qui veut que le salafiste ne représente pas l’islam ou que c’est l’enfant maudit de la famille […] »

 

 

 

Alors, on se dit que les médias réunionnais pèchent par naïveté ou par méconnaissance profonde de l’islam. Parce qu’en métropole, ce sont bien les salafistes qui y contrôlent une centaine de mosquées (chiffres de 2010), et une quarantaine d’autres soupçonnées de les rallier.

 

 

 

Pourtant, même son de cloche du côté de Saint Priest, à la mosquée fréquentée par Yassin Salhi où, étonnamment, personne ne semble le connaître. Le Monde nous apprend que le salafisme, pour Franck, un chrétien converti, « c’est le contraire du terrorisme, c’est prôner la paix, vivre ensemble, respecter l’autre […] »« Pour nous, c’est pas des salafistes, ces gens-là », ajoute Belgacem, 60 ans, et assez énervé : « Ce sont ce que les savants appellent “les chiens de l’enfer” […], un salafiste, ça ne tue pas. ». Pas d’amalgame !

 

 

 

C’est à y perdre son latin… Djihadiste ou salafiste ? Salafiste modéré ou salafiste radical ? Salafiste pacifique ou non ? Cela va devenir vraiment très compliqué !

 

 

Caroline Artus

09:05 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

25/10/2019

Maraude du 24 / 10 /2019.............

 

 

 

 

 

22/10/2019

Classes moyennes : vers le grand déclassement ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Réalité socio-économique ou fantasme de sociologue, la notion de « classes moyennes » est loin de faire l’unanimité. Et il est vrai que sa définition ne fait pas consensus. Quant aux critères de revenus qui permettraient de cerner le concept, ils sont tellement déconnectés qu’ils en perdent toute crédibilité.

 

 

 

Cependant, selon certains économistes, pour appartenir à la classe moyenne en France, le revenu mensuel pris en compte s’établirait entre 1.300 et 4.000 euros. Soit entre 75 et 200 % du revenu médian, qui est de 21.415 euros par an dans l’Hexagone. Un tel écart ne peut que surprendre. En effet, vit-on pareillement dans une famille en disposant du SMIC ou d’un revenu qui lui est 3,5 fois supérieur ? Certainement pas. Mais une telle distorsion n’a pas empêché l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) de se livrer à une vaste enquête sur le sujet.

 

 

 

Ainsi, l’organisme international, qui compte 36 États membres et dont le siège se trouve à Paris, a-t-il enquêté dans plusieurs pays développés et a conclu au « déclassement » et à la « paupérisation » des classes moyennes. Pour être précis, toujours selon l’OCDE, la part des classes moyennes dans la population des pays concernés serait passée, en trois décennies, de 64 % à 61 %. Par ailleurs, d’après les auteurs du rapport, « dans la zone OCDE, à l’exception de quelques pays, les revenus intermédiaires sont à peine plus élevés aujourd’hui qu’il y a dix ans, progressant de 0,3 % tout juste par an, soit un tiers de moins que le revenu moyen des 10 % les plus aisés ». En parallèle, « le coût des dépenses pour assurer le mode de vie des classes moyennes a augmenté plus vite que l’inflation ».

 

 

 

Pour bien saisir l’ampleur du phénomène ainsi que sa gravité, il faut se rappeler que les classes moyennes ont, au cours des dernières décennies, largement contribué à la prospérité des pays dans lesquels elles ont émergé. Nées en tant que réalité socio-économique après la Seconde Guerre mondiale, elles se sont particulièrement développées au cours des Trente Glorieuses, permettant l’instauration d’un cercle vertueux production/consommation qui a favorisé le développement et l’enrichissement de nombreux États. Par ailleurs, l’arrivée dans le jeu économique de cette nouvelle composante socio-démographique a permis à l’ascenseur social de se mettre en place et de conforter l’essor de nos sociétés modernes.

 

 

 

 

Mais c’est bien la fin d’un cycle que semble annoncer le rapport en question. Publié ce mercredi 10 avril, il vient apporter les bases qui semblaient manquer, du moins d’un point de vue théorique, à la crise des gilets jaunes que nous connaissons depuis plusieurs mois. Car c’est bien cette France déclassée ou en voie de le devenir qui a notamment occupé nos ronds-points et alimenté nos manifestations. Et pour comprendre la peur et l’exaspération de cette catégorie de Français qui craint, aujourd’hui, pour son avenir, il faut se souvenir qu’ils sont près de 52 % à déclarer connaître désormais des difficultés pour boucler leurs fins de mois. Pour ceux-là, la part prise par les dépenses liées au logement, à la santé ou à l’éducation des enfants est devenue tellement importante qu’elle met en difficulté des familles qui, il y a quelques années encore, pensaient vivre à jamais à l’abri du besoin.

 

 

 

C’est prioritairement à cette question que le grand débat devra répondre. Il doit apporter des réponses qui remettront les classes moyennes dans le jeu économique. À défaut, l’accélération de leur paupérisation, qui est inéluctable, risque bien de déboucher sur une crise sociale dont celle des gilets jaunes n’aura été qu’un modeste aperçu.

 

 

 

 

09:30 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

18/10/2019

IMPRESSIONS DE MARAUDE PAR LE PASTEUR BLANCHARD.

 

 

 

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Il y a déjà quinze années que nous tournons dans les rues de la capitale,

à la rencontre de ceux qui n'ont plus rien,

pour leur apporter un peu d'aide et de chaleur humaine.

 

 

 

Or depuis tout ce temps, nous constatons

que les grandes associations caritatives,

celles qui ont pignon sur rue,

ont envers nous une attitude équivoque.

Comme si notre petite association non subventionnée,

qui n'a jamais souhaité être médiatisée,

qui n'est pas "people",

qui, bien que ne cachant pas ses opinions,

ne les met jamais en avant,

se faisant tout à tous,

n'excluant personne,

même si d'un point de vue politique nous sommes

pour la préférence nationale,

venait déranger les associations caritatives grassement subventionnées,

comme si elles voyaient en nous un concurrent gênant.

 

 

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Jamais sur le terrain on a osé me le dire.

Par contre, un jour qu'un de mes bénévoles a eu l'idée

de refaire une partie du parcours avec les jeunes du FNJ,

il se fit agresser verbalement par un salarié d’une de ces associations,

nous reprochant de ne pas avoir d'habilitation officielle,

comme si nous étions les seuls dans ce cas à mener ce type d'actions.

L'abbé Pierre aurait bien rigolé durant l'hiver 54

si on lui avait dit qu'il lui fallait une autorisation

pour venir en aide aux sinistrés.

Tout cela démontre l'efficacité de notre entreprise,

qui dérange l'ordre établi,

comme le dit si bien un de nos SDF :

le ciel est le même pour tous,

chacun a sa place pour une solidarité militante.

 

 

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Pasteur  Blanchard