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22/10/2019

Classes moyennes : vers le grand déclassement ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Réalité socio-économique ou fantasme de sociologue, la notion de « classes moyennes » est loin de faire l’unanimité. Et il est vrai que sa définition ne fait pas consensus. Quant aux critères de revenus qui permettraient de cerner le concept, ils sont tellement déconnectés qu’ils en perdent toute crédibilité.

 

 

 

Cependant, selon certains économistes, pour appartenir à la classe moyenne en France, le revenu mensuel pris en compte s’établirait entre 1.300 et 4.000 euros. Soit entre 75 et 200 % du revenu médian, qui est de 21.415 euros par an dans l’Hexagone. Un tel écart ne peut que surprendre. En effet, vit-on pareillement dans une famille en disposant du SMIC ou d’un revenu qui lui est 3,5 fois supérieur ? Certainement pas. Mais une telle distorsion n’a pas empêché l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) de se livrer à une vaste enquête sur le sujet.

 

 

 

Ainsi, l’organisme international, qui compte 36 États membres et dont le siège se trouve à Paris, a-t-il enquêté dans plusieurs pays développés et a conclu au « déclassement » et à la « paupérisation » des classes moyennes. Pour être précis, toujours selon l’OCDE, la part des classes moyennes dans la population des pays concernés serait passée, en trois décennies, de 64 % à 61 %. Par ailleurs, d’après les auteurs du rapport, « dans la zone OCDE, à l’exception de quelques pays, les revenus intermédiaires sont à peine plus élevés aujourd’hui qu’il y a dix ans, progressant de 0,3 % tout juste par an, soit un tiers de moins que le revenu moyen des 10 % les plus aisés ». En parallèle, « le coût des dépenses pour assurer le mode de vie des classes moyennes a augmenté plus vite que l’inflation ».

 

 

 

Pour bien saisir l’ampleur du phénomène ainsi que sa gravité, il faut se rappeler que les classes moyennes ont, au cours des dernières décennies, largement contribué à la prospérité des pays dans lesquels elles ont émergé. Nées en tant que réalité socio-économique après la Seconde Guerre mondiale, elles se sont particulièrement développées au cours des Trente Glorieuses, permettant l’instauration d’un cercle vertueux production/consommation qui a favorisé le développement et l’enrichissement de nombreux États. Par ailleurs, l’arrivée dans le jeu économique de cette nouvelle composante socio-démographique a permis à l’ascenseur social de se mettre en place et de conforter l’essor de nos sociétés modernes.

 

 

 

 

Mais c’est bien la fin d’un cycle que semble annoncer le rapport en question. Publié ce mercredi 10 avril, il vient apporter les bases qui semblaient manquer, du moins d’un point de vue théorique, à la crise des gilets jaunes que nous connaissons depuis plusieurs mois. Car c’est bien cette France déclassée ou en voie de le devenir qui a notamment occupé nos ronds-points et alimenté nos manifestations. Et pour comprendre la peur et l’exaspération de cette catégorie de Français qui craint, aujourd’hui, pour son avenir, il faut se souvenir qu’ils sont près de 52 % à déclarer connaître désormais des difficultés pour boucler leurs fins de mois. Pour ceux-là, la part prise par les dépenses liées au logement, à la santé ou à l’éducation des enfants est devenue tellement importante qu’elle met en difficulté des familles qui, il y a quelques années encore, pensaient vivre à jamais à l’abri du besoin.

 

 

 

C’est prioritairement à cette question que le grand débat devra répondre. Il doit apporter des réponses qui remettront les classes moyennes dans le jeu économique. À défaut, l’accélération de leur paupérisation, qui est inéluctable, risque bien de déboucher sur une crise sociale dont celle des gilets jaunes n’aura été qu’un modeste aperçu.

 

 

 

 

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18/10/2019

IMPRESSIONS DE MARAUDE PAR LE PASTEUR BLANCHARD.

 

 

 

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Il y a déjà quinze années que nous tournons dans les rues de la capitale,

à la rencontre de ceux qui n'ont plus rien,

pour leur apporter un peu d'aide et de chaleur humaine.

 

 

 

Or depuis tout ce temps, nous constatons

que les grandes associations caritatives,

celles qui ont pignon sur rue,

ont envers nous une attitude équivoque.

Comme si notre petite association non subventionnée,

qui n'a jamais souhaité être médiatisée,

qui n'est pas "people",

qui, bien que ne cachant pas ses opinions,

ne les met jamais en avant,

se faisant tout à tous,

n'excluant personne,

même si d'un point de vue politique nous sommes

pour la préférence nationale,

venait déranger les associations caritatives grassement subventionnées,

comme si elles voyaient en nous un concurrent gênant.

 

 

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Jamais sur le terrain on a osé me le dire.

Par contre, un jour qu'un de mes bénévoles a eu l'idée

de refaire une partie du parcours avec les jeunes du FNJ,

il se fit agresser verbalement par un salarié d’une de ces associations,

nous reprochant de ne pas avoir d'habilitation officielle,

comme si nous étions les seuls dans ce cas à mener ce type d'actions.

L'abbé Pierre aurait bien rigolé durant l'hiver 54

si on lui avait dit qu'il lui fallait une autorisation

pour venir en aide aux sinistrés.

Tout cela démontre l'efficacité de notre entreprise,

qui dérange l'ordre établi,

comme le dit si bien un de nos SDF :

le ciel est le même pour tous,

chacun a sa place pour une solidarité militante.

 

 

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Pasteur  Blanchard

 

16/10/2019

Maraude du 15 /10 /2019.............

 

 

 

 

15/10/2019

Si ce n’est de l’amour, c’est donc de la haine…

 

 





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Claude Chollet, de l’Observatoire du journalisme, évoquait  la subjectivité bien pratique de la notion de « message de haine ». Réflexion ô combien pertinente. Clou qui mérite d’être enfoncé.

 

 

Une caricature, une contestation, une critique, par définition, ne constituent pas un message d’amour. Et si ce n’est de l’amour, qu’est-ce donc ? De la haine, je ne vous le fais pas dire.

 

 

Emmanuelle Ménard estime, ironiquement, que Greta mérite une bonne fessée. C’est de la haine. Mais attention, la nuance est subtile, la même correction suggérée pour une quelconque personnalité de l’opposition est une bénédiction. Un moment de franche rigolade. Tout là-haut, dans le ciel, à la droite de Dieu, Laetitia Avia désigne les vrais pécheurs. Les impurs qui rejettent ce qu’il convient d’adorer.

 

 

L’article de loi ci-après permet de poursuivre n’importe quelle manière d’exprimer sa désapprobation. Tomberont dans l’escarcelle de l’interdiction : « des messages injurieux, incitant à haïr, à discriminer ou à commettre des violences sur des personnes en fonction de leur sexe, de leur orientation sexuelle, de leur identité de genre, de leur handicap, de leur ethnie, de leur nationalité, de leur “race” ou de leur religion ».

 

 

L’astuce consiste à mêler l’incitation à commettre des violences, déjà passible de poursuites, à la notion aléatoire d’« incitation à la haine ». Avec cette clause, le débat entre dans un brouillard opaque. À partir de quels mots, de quelles expressions, de quelles réserves une critique de l’une des catégories listées dans le texte tombe-t-elle sous le coup de la loi ? Nous n’obtiendrons qu’un silence gêné en guise de réponse. L’indéfinissable est la clé de la censure.

 

 

À noter que les poursuites ne concernent pas les injures et les haines des personnes en « fonction, par exemple, de leur quartier, de leur voiture, de leur physique, de leur chômage, de leur pauvreté, etc. » Ceux-là peuvent crever. En revanche, le cumulard des critères reconnus par la loi passe au rang de joyau de la couronne. Sous cloche. Outragé d’un simple « passe-moi le sel »… Meurtri par un bonjour trop appuyé. Un « comment allez-vous ? » prononcé trop vite et nous voilà face au juge. « Vous n’avez pas injurié mais vous l’avez pensé très fort. 800 euros. »

 

 

Désormais, nous le savons, sous le clavier de l’internaute se cache un réservoir de haine que seul le législateur est en mesure de déceler sans tout démonter. Il le voit, il le sent. Des ondes lui parviennent. À la fois juge et marabout, il peut, d’une passe magnétique, assécher ce gisement de sentiments épouvantables. Gloire à lui. Combien de guerres, de conflits, de bagarres évités si Laetitia Avia avait été aux manettes dès l’apparition de la vie sur Terre ? Comment n’a-t-on pas pensé plus tôt à effacer la haine d’un seul article de loi ?

 

09:44 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

11/10/2019

UN CAS SOCIAL EPINEUX.

 

 

 

 

 

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Il m'arrive souvent, et de plus en plus, suite à des articles dans la presse amie, ou à des passages sur les ondes de radio Courtoisie, de recevoir des appels téléphoniques qui sont de véritables SOS. Comme celui de cette famille de province, obligée d'accueillir un oncle marginal revenant d'Amérique, cet extravagant leur rendait la vie impossible, je pus, grâce au bon soin d’Oscar, lui trouver un hébergement en région parisienne.

 

 

 

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Quelque mois plus tard, je reçois un appel d'une des filles de la famille qui vit dans la capitale. Elle me téléphone pour me dire qu'il avait quitté le centre de réinsertion où il ne se plaisait pas, pour venir squatter chez elle. Elle lui avait trouvé une chambre chez un particulier, mais il refusait d'y aller, sous prétexte que la propriétaire ne voulait pas que l'on fume à l'intérieur. Elle était désemparée. Ne sachant que faire, je lui dis qu'il ne fallait pas céder au chantage, c'était la chambre ou le retour en foyer. N'ayant pas d'autre choix, il accepta. Elle me téléphona pour me remercier. Il fallait entendre les mots de gratitude et de soulagement de cette femme, pour être conforter dans la conviction que nos modestes actions et conseils ont leur utilité.

 

 


  
Pasteur Blanchard   

 

 

09/10/2019

Maraude d'ouverture: 8 / 10 / 2019.........

 

 

 

 

 

08/10/2019

Un instituteur échappe de justesse au totalitarisme laïcard:

 

 

 



 

Dès son arrivée rue de Grenelle, Jean-Michel Blanquer, invité du « Grand Jury » RTLLe FigaroLCI, a reconnu que la radicalisation des professeurs pouvait exister, expliquant qu’il « est exact que nous sommes testés par des groupes fondamentalistes. Il y a des gens qui essayent de voir si le système résiste. » Des sanctions ont-elles été appliquées contre ces professeurs qui auraient confondu l’enseignement du fait religieux avec le prosélytisme islamique ? Si c’est le cas, cela s’est fait dans la plus grande discrétion. Mais si vous êtes soupçonné de propagande pour le christianisme, c’est une tout autre affaire.

 

 

 

Le 3 février 2017, un instituteur de l’école publique de Malicornay (Indre) a été suspendu après sa mise en cause, dans une lettre anonyme adressée à l’inspection académique. Un collectif de parents lui reprochait d’avoir travaillé avec ses élèves de CM1 et de CM2 sur des passages de la Bible, au mépris du principe de laïcité. Il est ensuite muté comme remplaçant dans d’autres établissements du département. Il entame alors un marathon judiciaire qui s’est achevé, le 26 juillet dernier, par une décision du tribunal administratif annulant sa mutation d’office et ordonnant sa réintégration à Malicornay.

 

 

 

On peut apprécier à sa juste valeur le courage de parents qui, au lieu de demander à l’instituteur concerné des explications, l’ont mouchardé à l’inspection académique. Pour ceux qui ne connaissent pas bien l’Éducation nationale, il faut savoir que c’est, malheureusement, une pratique assez courante. La hiérarchie s’appuie sur des courriers de parents, voire d’élèves, pour sanctionner des enseignants qui n’ont même pas connaissance des accusations portées contre eux. Dans quel type de société entre-t-on quand on donne foi à des dénonciations, en ayant un a priori défavorable à la version de l’accusé ? Avec de tels procédés, l’espionnage totalitaire dénoncé par George Orwell dans 1984 a de beaux jours devant lui.

 

 

 

En l’occurrence, le fanatique instituteur, dont on a appris qu’il est agnostique, ne faisait que son devoir. Comment enseigner l’Histoire de France à de jeunes enfants sans se référer au christianisme ? Apparemment, les courageux sycophantes ne le supportent pas. Auraient-ils été aussi réactifs si un professeur, étudiant avec ses élèves des extraits de La Chanson de Roland, justifiait par la volonté d’Allah les assauts des Sarrasins contre l’armée de Charlemagne ? Comment, plus généralement, comprendre la plupart des écrivains français sans avoir une connaissance de la religion chrétienne ?

 

 

 

Va-t-on interdire, bientôt, la lecture du Génie du christianisme, de Chateaubriand ? Comment lire La Conscience, de Victor Hugo, sans savoir qui sont Abel et Caïn ? Comment saisir les critiques de Voltaire contre la religion chrétienne sans connaître les principes de cette religion ? Comment aborder les Pensées de Pascal en ignorant tout du péché et de la grâce ? Comment entrer dans l’univers des romans de Bernanos ? On voit où conduit l’intransigeance de ces redresseurs de torts : à la mort des chefs-d’œuvre de la littérature et de la pensée, qui tomberont définitivement dans les oubliettes.

 

 

La culture ne se nourrit pas de l’inculture religieuse. Fût-elle laïque, elle ne peut se passer d’une connaissance générale du fait religieux. Et, d’abord, du christianisme sans lequel, n’en déplaise à nos laïcards, la France ne serait pas.

 
 

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04/10/2019

Ancienne maraude.......In memorian

 

 

La Maraude vue par Edouard FERRAND

 

 

 

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      UN MOMENT INOUBLIABLE ! 

 

 

Francis, Isabelle, Yves, François, Raymond… Des héros anonymes en bas de chez nous ! Le blessé, le pauvre, la victime, le malade, sont au cœur de nos villes ; la société les nomme sans domicile fixe. Accidentés ou simplement mal partis, poussés par le malheur sur le bord du chemin, ils sont réellement là ; ce sont des enfants du Bon dieu. Avec des amis du Front national, j’ai passé une soirée de grande fraternité avec ces gens plein d’honneur, de dignité et de gentillesse dans le cadre de la maraude de l’Action Sociale Populaire. Tous les 10 jours, le Pasteur Blanchard, son épouse Catherine et une équipe de maraude bénévole partent dans les premiers arrondissements de Paris, à la rencontre de ces hommes et femmes qui dorment dehors.

 

 

Mais plus qu’une distribution de soupe, de café chaud ou de linge, le Pasteur Blanchard est à l’écoute de ces Français ou étrangers qu’il embrasse et réconforte chaudement par des paroles magnifiques. Affublé de son col romain notre homme de Foi procède à la reconnaissance de l'autre au-delà de sa situation de vulnérabilité. Bravo à toi Pasteur ; tu fais honneur à ta foi et à ces gens. Merci aussi à Marie-Christine Arnautu cheville ouvrière des opérations et à Jany Le Pen qui me succèdera pour la maraude de Noël en apportant des cadeaux à ces hommes et femmes merveilleux. Merci Pasteur pour ce grand moment de bonheur ; sois remercié au nom du Front national.

 

 

 

Edouard Ferrand

Membre du Bureau politique

Président du Groupe FN Bourgogne

 

01/10/2019

À force de voir du racisme partout, même Eschyle devient raciste !

 

 

 

 

 
 
 
 

À parler sans cesse et à tort et à travers du racisme, comme des autres ritournelles conformes que sont le sexisme, le populisme, l’homophobie et la xénophobie, à force de tourner quotidiennement cette moulinette, de médias en universités, et de lois en débats électoraux, à force d’encourager, glorifier et subventionner à tout va des associations pour faire la police de la pensée, on finit par voir du racisme partout, et par le combattre jusque dans une tragédie d’Eschyle, Les Suppliantes, écrite il y a plus de 2.500 ans.

 

 

C’est ce qui vient de se passer, ce 25 mars, à la Sorbonne. La vieille et respectable institution a été, à son tour, le théâtre – c’est le cas de le dire – d’un événement des plus grotesques, révélateur de la sottise abyssale dans laquelle notre société est en train de basculer, mais animé d’un feu par lequel nos élites bien-pensantes, à force de l’attiser, se sont fait brûler les doigts.

 

L’ouvrage était représenté par des acteurs portant des masques noirs et des masques blancs, ce qui était l’usage à cette époque (pour preuve, le mot acteur, en grec hupokritês, signifie « qui est sous le masque », et a donné, par extension, « hypocrite »). Rien que de tout à fait banal, donc, et conforme aux habitudes du théâtre antique, sauf que le malheureux metteur en scène utilisant ces masques, il ne pouvait s’agir que d’une moquerie raciste contre les Noirs.

 

 

Et c’est ainsi que quelques « individus accusant la mise en scène de racialisme », dixit le communiqué de la Sorbonne, sont venus s’en prendre violemment et aux acteurs qu’ils ont empêchés de se préparer et aux spectateurs qu’ils ont empêchés d’entrer.

 

 

Et, certes, on condamnera à juste titre et sans la moindre hésitation cette atteinte à la liberté de création et d’expression, fût-elle grotesque, mais ne convient-il pas aussi de s’interroger sur le processus qu’à force de bien-pensance, et parfois même d’hypocrisie, on a fini par enclencher. À tel point que dans leurs différentes réactions, les accusés se défendent avec force d’être racistes, rappelant les valeurs « profondément humanistes et antiracistes » de la Sorbonne, comme s’il était besoin de se justifier et de répondre, face à tant d’ineptie. Réactions consternées, révoltées, mais auxquelles on a envie de répondre : à force d’accuser tel ou tel de racisme, pour n’importe quoi, c’est tout le monde qui finit par en être accusé, un jour ou l’autre, à commencer par l’antiraciste donneur de leçons lui-même : tôt ou tard, et comme le professeur Frankenstein, il se verra rattrapé par le monstre qu’il a créé.

 

 

Et si l’on préfère la métaphore comique à celle, plus métaphysique, de Mary Shelley, on dira que c’est un peu l’histoire de l’arroseur arrosé : celui qui arrose tout le monde de ses leçons d’antiracisme patenté, au nom du politiquement correct, finit par se faire arroser et traiter lui-même de raciste par plus antiraciste que lui. Une véritable fuite en avant : plus antiraciste que moi, tu ne meurs pas, tu es le héros du jeu ! Et à ce jeu du « Qui sera le plus antiraciste ? » les Gaulois n’ont pas fini de rigoler, comme disait Henri Salvador.

 

 

Peut-être que certaines cinémathèques, projetant de vieux films en noir et blanc, se verront bientôt envahies par des manifestants pris d’une colère qu’il ne faudra plus qualifier de noire. Peut être que certaines expressions de notre langue seront bannies du dictionnaire, ainsi que les romans noirs de la littérature, et après les procès faits à « Y a bon Banania » ou Tintin au Congo, on ne pourra plus dire ou écrire que l’on broie du noir, qu’on voit tout en noir et, bien sûr, qu’on travaille comme un Noir, expression qui est déjà considérée comme une horreur sémantique et valut à un célèbre parfumeur une volée de bois vert médiatique ! Et si quelqu’un se montre flou dans ses opinions, il ne faudra plus lui dire : « Ou c’est blanc ou c’est noir ! »
Hélas, que de nuages noirs se profilent à l’horizon !

 

 

La sottise est comme un boomerang : à trop l’exciter, elle finit toujours par vous revenir dans la figure ! Après Eschyle et les masques grecs, qui sera le prochain porteur d’un racisme pour les idiots ?

 

 

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27/09/2019

ENTRETIEN AVEC LE PASTEUR BLANCHARD (2).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Question 5 : Existe-t-il dans notre pays une véritable solidarité nationale ou cela reste-t-il à réinventer?

 

 

 


   
 
Réponse : Malheureusement la réponse est négative, les habitudes ont la peau dure et on a du mal à sortir d'un certain fonctionnement. Dans bien des milieux, on conçoit le social comme une vitrine, cela fait bien de s'occuper des pauvres. Or, comme l’a dit Laurent Poultier du Mesnil dans son  émission sur Courtoisie où je passais, si le Hamas, au Liban fait du social, son objectif est avant tout politique. Dans l'âge de fer où nous allons entrer, ce sera une des clef de l'avenir.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Question 6 : Pensez-vous qu'un mouvement politique comme le nôtre a un rôle social à jouer auprès de nos compatriotes?

 


 
 
Réponse : Depuis plus d'un siècle l'Action Française est une formidable école de pensée, à qui tous, peu ou prou, nous devons quelque chose. Depuis trois décennies que le FN a pompé les forces vives de notre famille politique, vous êtes une des rares branches à avoir conservé votre autonomie et votre dynamisme.

 

 

 


Dans une France comptant plus de sept millions de musulmans, savoir si le régime doit être royaliste comme vous le souhaitez ou républicain social et plébiscitaire comme je le désire ne me semble pas de saison. L'important pour nous est la défense de notre terre et de nos morts, je crois qu'il est souhaitable de mettre nos efforts en commun.

 


 

Question 7 : Pouvez-vous nous dire un mot sur votre projet de fondation?

 

 


  
Réponse : Initialement ce projet était pour Marine Le Pen qui n'a pas été intéressé. L'idée en est simple, comme Brigitte Bardot pour les animaux, il s'agit quant à nous de venir en aide aux patriotes défavorisés, par des actes concrets comme l'achat et le don de réfrigérateurs, machines à laver, gazinières entre autres et pour commencer... Mon nom et mes réseaux au sein du FN m'amènent à côtoyer des personnes que nous pourrions aider dans toute la France.

 

 

 


 
Il faut savoir que le statut de fondation permet de collecter des fonds, la mise initiale est mince. Peut- être que dans vos milieux, une personne aussi prestigieuse que Le Pen, héritière de ceux qui ont fait l'histoire de notre pays serait heureuse de donner son nom à cette œuvre de salubrité publique ?