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11/04/2014

Reflexions de Bruno RAJU ami de l'ASP suite à une maraude

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Le mardi 8 avril 2014, le Pasteur Blanchard et son épouse , infatigables dans leur volonté de venir en aide aux plus pauvres d'entre nous, nous embarquent dans leur arche de Noé de la pauvreté. Tout est prêt, nous voilà sur le pont pour notre maraude nocturne. Le Seigneur nous accompagne sans que nous nous en apercevions. Les premiers sans domicile fixe sont dans votre visée, c'est l'arrêt et les premières distributions, vêtement, chaussures, café, soupe et thé. Les pauvres hères sont contents de voir celui qui depuis 2005 leur vient en aide, sans aucune subvention , puisant dans ses propres derniers pour faire face. Des visages connus se réjouissent de voir leur ami, le pasteur Blanchard, et les nouveaux se pressent pour recevoir ces quelques dons qui sont pour eux comme un cadeau de Noël . Nous terminons notre virée dans le monde de la grande pauvreté à l'Opéra. Nous avons rencontré des hommes, des femmes, des jeunes, des vieux, des enfants qui vivent dans la rue sur des matelas ou dans des cartons. Mais qui les regarde? la pauvreté est devenue tellement commune dans notre pays. Levez-vous âmes de bonne volonté et rejoignez l'arche de Noé que le Pasteur Blanchard à mis sur pied et qui ne vit que grâce à son amour des ses frères. 

Bruno  

 

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09/04/2014

Maraude du 8 / 04 / 2014

04/04/2014

Suite à une maraude par Michel de Zuchowicz ami de l'ASP

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Pour ma deuxième participation, je suis venu plus serein que la première fois sachant la parfaite organisation des maraudes faites par le Pasteur.

Arrivé sur place, je retrouve le Pasteur identique à lui-même, original, toujours plein de dynamisme, plein de projets, mettant à l’aise et donnant l’impression de le connaître depuis longtemps.

 

Il est accompagné de son épouse aussi discrète que lui est volubile. Le couple s’équilibre !

Par contre, un grand changement concernant le temps qui était très clément, pas de pluie, presque une nuit de printemps.

Et puis, une superbe nouvelle voiture pour le Pasteur et pas n’importe laquelle : une Mercedes, assez rutilante malgré son âge.

Cela commençait donc plutôt bien, sauf que nous avons attendu plus d’une demie heure l’arrivée d’un 4eme compagnon, qui n’est jamais venu ! (En fait, il est arrivé après notre départ et a courageusement fait le parcours en métro pour nous retrouver vers minuit et demi sur les grands boulevards, quelle abnégation !).

Voilà pour le décor.

 

Concernant les sans abri, peu de changement ! Toujours les mêmes personnes aux mêmes endroits ! Certains seuls (français), de plus en plus marqués par leurs conditions de vie, d’autres en groupe (étrangers : polonais, Europe de l’est, voire de l’ex URSS…) qui semblent plus organisés et plus solidaires entre eux.

Dans l’ensemble, ils font un très bon accueil au Pasteur, ils sont contents de le revoir, d’échanger une poignée de mains, une accolade, quelques nouvelles et de recevoir des vêtements « réclamés » la maraude précédente, le tout accompagné d’une boisson chaude (café, thé ou soupe) préparée par la femme du Pasteur.

Beaucoup de gentillesse dans leurs contacts avec nous, aucune agressivité. Ils semblent très fatalistes quant à leur avenir.

 

Ils ne demandent pas grand-chose, surtout des vêtements genre bleu jeans, sweet-shirt et tee-shirt, des chaussures aussi et surtout un contact amical.

La maraude s’est terminée vers 2h du matin, tous les vêtements ayant été distribués.

 

Le contact établi depuis toutes ces années par le Pasteur, son aide amicale et fraternelle, ces quelques vêtements sont certainement un vrai réconfort pour ces sans abri. Pour cela, il faut aider sans restriction l’association Action Sociale Populaire dont il est le responsable au grand cœur !

 

Pour ma part, il existe toujours une grande incompréhension : Comment peut-on rester des années (certains plus de 15 ans) sur le même bout de trottoir, dormant dehors quelque soit le temps, vivant de la « générosité » de plusieurs associations, ne réclamant rien ? Certainement un grand coup dur de la vie pour certains, la recherche d’un Eldorado pour d’autres venus de pays moins développés que la France.

 

En tout cas, cela m’a permis de remettre les choses à leurs vraies places et de « relativiser » certains évènements de ma vie.

Pour cela, merci Pasteur !

 

Michel

 

 

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26/03/2014

Maraude du 25 / 03 / 2014

17/03/2014

Soutien à Thierry AURIAT menbre fondateur de l'ASP candidat FN

14/03/2014

Reflexions suite à la derniére maraude......

 

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Par Emmanuel  H,

menbre de l'ASP

 

Ce soir nous avons approché quelques membres d’une grande tribu humaine pour laquelle les mots « famille », « politique », religion », « projets », n’ont plus de sens. Ces mots qui, en général, composent une « vie sociale », un curriculum vitae, un parcours de vie, ces mots n’appartiennent plus à leur patrimoine. Ils sont devenus des « hors patrimoine ». Exclus ! Ces citoyens de la nuit de Paris et d’ailleurs n’appartiennent à aucune chapelle. Ils sont libres et esclaves de leur liberté. Ils échappent à tout débat, ils n’ont aucune tribune, pas de pub, pas de com. Et ils sont libres. Libres de ne pas gémir. Libres de refuser un café ou une soupe. Libres d’accepter l’accolade chaleureuse du Pasteur. Ils sont dépouillés des scories de l’orgueil et de toute possession superflue. Leur programme est rationnel : 2 000 calories par jour, une couverture l’hiver. Ces enfants de Dieu accueillent avec un calme joyeux les visites du Pasteur et de la douce Catherine. Ces visites illuminent leur regard. C’est du rab ! Je n’imagine pas que nous, les passagers de la nuit, puissions être, dans cette intimité profonde, indispensables, importants, utiles. Bla bla bla … Bien au contraire ! Nous les passagers savont très vite que ce sont eux les héros et nous les voyeurs. C’est eux qui me manquent déjà, c’est dire leur pouvoir ! Exemplaires, moqueurs, paisibles, lucides, fatigués, amicaux, sincères.

 

 

 

Ces hommes dépouillés de tout le bazar matériel sont forcément sincères, vrais. J’insiste la – dessus : je n’ai pas vu ou cru voir, des hommes désespérés, des victimes sociales. J’ai cru percevoir des hommes d’un au-delà pudique, des hommes nus et de bon goût. Il en faut du bon goût pour choisir la plus belle ville du monde pour y faire, seul, son nid. Ces oiseaux rares de la nuit parisienne se sont sacrifiés pour nous signifier, sur leur chemin de croix, notre immense médiocrité. Les enfants de Dieu ne seront jamais les clients des marchands du temple. Hier soir ils étaient mes héros. Merci  Pasteur Blanchard, chauffeur de l’Amour.

 

Emmanuel

 

 

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12/03/2014

Maraude du 11 / 03 / 2014

28/02/2014

Impresions de maraude par Pierre-Claude PAILHOUX militant FN

 

Le mardi 25 Février, le pasteur Blanchard, président de l’Action sociale et populaire m’a fait l’honneur de me convier à une maraude à Paris en compagnie de Oscar et Gilles

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 bénévoles de l'ASP.

 

C’est la deuxiéme fois que je participais à une telle expérience avec ce serviteur de Dieu qui a mis le social au bout de ses idées et qui avec une poignée de bénévoles avec le parrainage bienveillant de Jany Le Pen, sillonne Paris pour aider les plus démunis.

 

Jadis l’on appelait clochards ceux qui dormaient dans la rue et aujourd »hui parce que ce mot a une connotation péjorative, l’on parle pudiquement de sans domicile fixe. Derrière la sémantique il y a une augmentation d’exclus sans toit, 10.000 dans la capitale dont 3000 dans le 3ème arrondissement de Paris.

 

Partant de la porte d’Italie à 21h00 nous avons sillonné les différents arrondissements de la capitale, une bonne partie de la nuit. J’ai avec  le pasteur et Catherine son épouse dévouée apporté des vêtements, des chaussures, de la soupe, du café, des boîtes de sardine à des sans-abris et surtout un peu de réconfort à ceux qui en marge d’une société d’opulence, à proximité des immeubles cossus vivent dans la précarité sous une tente, un carton ou parfois à même le sol.

 

 

Tous avaient à notre égard, une immense reconnaissance car nous passions un peu de temps à discuter avec eux. Ce qui m’a frappé c’est la mauvaise santé, le manque d’hygiène pour certains ou pour d’autres au contraire comme Yves essayant une paire de chaussures, des chaussettes immaculées. Surtout la solitude, l’isolement de ces personnes abandonnées cherchant refuge dans l’alcool ou dans la drogue et puis surtout l’immense pudeur de ces écorchés de la vie, fatalistes face à leur situation

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Honte à notre société, au gouvernement UMP, à la mairie socialiste de Delanoë. Comment accepter qu’une immigration planétaire ait droit (à un logement aidé, à des soins gratuits) alors que beaucoup de français sont dans la rue.

 

C’est ainsi qu’au hasard de notre pérégrination nocturne, nous avons rencontré Francis, un Lorrain, originaire de Nancy, orphelin de naissance qui après avoir servi la France dans l’armée, a aujourd’hui pour unique demeure un carton et comme compagnon d’infortune le « pinard ». Il a tenu, après nous avoir narré sa vie de galère, et notamment les pressions quotidiennes de la police municipale pour lui faire quitter son territoire.

 

Le Front National est à la croisée des chemins et son avenir va se jouer autant au plan politique que social. En attendant qu’il arrive au pouvoir et prenne des mesures efficaces il faut aider le travail métapolitique de cette association caritative soit en donnant du temps, de l’argent ou en fournissant des vêtements. J’ai ainsi pu remettre une couverture tricotée par une grand-mère

Comme le disait Victor Hugo dans Quatre-vingt-treize : « vous voulez les misérables secourus, moi je veux la misère supprimée ».

 

Le Front National lorsqu’il sera au pouvoir, pourra combattre les causes économiques mais aussi sociales de la précarité en soutenant des associations bien ciblées, qui viendront apporter au soutien moral et financier à nos compatriotes en réduisant les subventions des associations dédiées à l’immigration et en appliquant la préférence nationale.

 

 

Pierre-Claude

 

 

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26/02/2014

Maraude du 25 / 02 / 2014

21/02/2014

Impressions de maraude, par le pasteur Blanchard, et Catherine Blanchard Vice-présidente de l'ASP

 

 

 

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Ce jeudi 6 février, c’était la première fois que Jérome Clara et Bruno faisaient une maraude. Comme bien d’autres, ils avaient en mémoire l’image traditionnelle des « clochards » : des alcoolos, qui font la manche pour aller de bouteille en bouteille. Des « S.D.F. », nous en voyons régulièrement dans les rue de la Capitale, et ils inspirent à la fois pitié et méfiance :

 

 

* pitié, car comment des Français qui sont chez eux en France peuvent-ils être abandonnés à ce point par la communauté nationale ?

 

 

* et méfiance, en raison de leur attirance supposée pour l’alcool et l’oisiveté.

 

 

Mais cette nuit-là ils n’auraient jamais imaginé que cette maraude allait changer leur regard sur ces « S.D.F. », qui vivent (ou survivent) en marge de leur communauté nationale (pour les SDF français), ou carrément en dehors (pour les Européens rencontrés, et qui sont loin de leur patrie : polonais, russes).

Dorénavant, et grâce a l'ASP, ils ne me se feront plus la même idée de ceux qu’on appelle les « S.D.F. », un terme impersonnel, inhumain, certainement inventé par un technocrate de service, pour cacher la personnalité éminemment humaine de ces « clochards » des temps modernes.

 

 

Oui, ces gens que nous avons rencontrés sont avant tout des êtres humains, vivant en marge de notre « société » (ou « dis-société » ?), et qui désormais ne me sont plus inconnus : ils ont un prénom, en tout cas un visage. Pour beaucoup d’entre eux, je connais maintenant leur prénom et j’ai échangé avec eux quelques mots, des sourires ou des gestes. Nous leur avons apporté un pantalon, un pull ou du café, et à chaque fois c’était toujours un merci, un regard, un sourire. A chaque fois, c’était le regard d’une personne rendue heureuse par un petit geste pour nous si banal : le simple fait de proposer un gobelet de soupe ou de café, et voilà un homme ou une femme qui vous regarde et se met à vous sourire. Un petit geste, certes, mais un grand moment de joie ou de bonheur dans les yeux de ceux que vous rencontrez. Un moment intense, qui vous prend aux tripes.

 

 

Cette nuit-là, ces petits gestes ont rendu des gens heureux, et c’est l’essentiel. Pendant quelques instants, ils n’étaient plus des « S.D.F. » mais des Hommes. Nous ressentions une impression nouvelle : d’offrir une tasse de café ou un pull, mais c’était le « S.D.F. » qui m’apportait quelque chose ! Lui qui ne possédait rien, ou si peu, m’apportait beaucoup plus que ce que moi je pouvais lui apporter : il m’irradiait de ce moment de bonheur que lui procurait  notre rencontre. Un véritable échange, même quand on ne parlait pas la même langue. Un échange bref, mais intense, grâce à de petits gestes si banals.

 

 

 

 

Alors comment ne pourrais-je pas penser à vous, vous que je n’ai rencontré que le temps d’une maraude, et dont je me souviens par le prénom :

Frédéric, si fier de nous parler de sa rencontre avec Jany LE PEN.

 

Igor, son voisin, lui aussi fervent supporter du FN, et qui disait n’avoir besoin de rien.

 

George, qui se tient régulièrement au courant de l’actualité, et qui fréquente tous les jours une bibliothèque publique. Ouvrier textile pendant 38 ans, il n’a plus qu’un seul espoir : que Marine LE PEN et le FN arrivent enfin au pouvoir, et qu’un désir : créer une entreprise en participation, pour aider ceux qui veulent s’en sortir. Il est écoeuré par les attaques contre Marine LE PEN : « Oui, nous disait-il, Marine a un programme économique, et c’est elle qui a raison : on peut rétablir les frontières et produire en France tout ce dont on a besoin »

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Ahmed, le vieux « chaoui », si digne dans sa veste de costume, et qui fait la manche devant une supérette ouverte tard le soir, qui semble être un haut lieu de la discrimination positive…

 

 

Francis de Nancy (tu avais longuement discuté avec notre ami Jean-Luc Manoury, secrétaire départemental de Meurthe-et-Moselle), l’ancien militaire toléré par les habitants d’une belle résidence, et pourtant persécuté par les services de M. Delanoë, qui aimerait bien débarrasser son Paris « bobo » des « S.D.F. ».

 

 

Nicolas, l’ancien combattant russe d’Afghanistan, qui est tombé amoureux de Paris, et qui a simplement demandé au Pasteur une carte téléphonique pour appeler en Russie.

 

 

Josef, le vieil artiste polonais, hélas méconnu, qui a offert à chacun d’entre nous un de ses magnifiques dessins, que je garderai précieusement.

 

 

Michel, du quartier latin, lui aussi très heureux de rencontrer les « maraudeurs » de l’A.S.P. (Action sociale et populaire).

Et il y a tous ceux dont je ne connais pas le prénom, mais dont je me souviens, parce qu’eux aussi m’ont touché :

 

 

A Palais-Royal, devant les magasins de luxe et des « bobos » faisant la fête, ce couple polonais, dont la femme s’est précipitée vers nous : elle avait reconnu la voiture du Pasteur ! Nous avons échangé par regards et gestes interposés. Je lui ai proposé un châle, je le lui ai mis sur ses épaules : elle rayonnait de bonheur; du coup, je lui en ai donné un autre. Son compagnon me faisait signe : il était fier de sa femme.

 

 

 

 

Toujours à Palais-Royal, et toujours allongés contre des magasins de luxe, devant de jeunes fêtards argentés : deux vieilles femmes russes, avec un foulard autour de la tête. De vraies « mamouchkas » ! Elles ne parlaient pas français, et je ne parlais pas russe, et pourtant, on s’est compris. Je leur ai proposé du café (« café », un mot international, que tout le monde comprend !) : elles l’ont bu, et pour me remercier, elles m’ont fait des baisers avec leurs mains.

 

 

Plus loin, aux Capucines, en face d’un établissement de luxe : deux femmes russes également, deux couples polonais, et un homme seul, tous heureux de recevoir des habits et du café.

 

 

Et non loin du Printemps, deux hommes allongés contre un mur. L’un d’eux a 78 ans : il n’avait rien sur le torse. Nous leur avons donné des pulls. C’étaient des Français…que la France a oubliés.

 

 

Tous ces « S.D.F. » que nous avons rencontrés sont bien loin des caricatures habituelles (tous ne boivent pas de l’alcool !), et tous ne parlent pas français, mais tous sont heureux qu’une association charitable vienne les visiter toutes les semaines, prendre de leurs nouvelles et leur donner ces petits riens qui les rendent heureux pendant un moment (habits, café, soupe, sardines, rasoirs…). Chacun appartient à une communauté nationale qui les a laissés sur le bord de la route, et c’est l’honneur de l’A.S.P. que de nouer des liens réguliers avec eux : tous ont leur dignité de Français ou d’Européen, qu’ils retrouvent spontanément quand on leur prête un peu d’attention. Voilà qui est riche d’enseignement politique pour un militant du FN : « il faut renouer les liens sociaux au lieu de les briser» (Joseph de Maistre), car « Les pauvres n’ont que la patrie » (Jean Jaurès).

 

 

C’est une des grandes leçons que nous tirons de cette maraude ; c’est donc bien volontiers que nous ferons d’autres maraudes, ,si le Pasteur  et son équipe veulent bien  nous y convier.

 

 

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