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29/08/2023

DANS LE COCHON, TOUT EST BON !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 
 
 
Médecin
 
 
 
 

Greffer des organes d’animaux à la place de ceux d’hommes malades, la science en rêve depuis plus d’un siècle. C’est probablement Alexis Carrel, pionnier et magicien des sutures vasculaires, puis auteur de travaux sur la conservation d’organes vivants à des fins éventuelles de greffe, qui en entrevit le premier les fantastiques possibilités. Ce qui lui valut le prix Nobel de médecine en 1912, à moins de quarante ans. Certes, il gâcha ensuite sa renommée par des théories eugénistes que la presse de gauche actuelle qualifierait de nauséabondes (un mot qu’elle adore), sans voir bien sûr qu’elles étaient assez proches de ceux qui promeuvent aujourd’hui les diagnostics anténatals et les sélections d’embryons !

 

 

 

Par sa taille et sa proximité tissulaire avec l’homme (au cœur duquel, comme chacun sait, il sommeille…), le meilleur candidat aux xénogreffes (pour les appeler par leur nom) a toujours été le cochon, par ailleurs animal commun, peu cher et facile à élever. Mais déjà difficile à maîtriser en cas de greffe entre humains, on se heurte évidemment à l’éternel problème du rejet. Pour un matériau inerte comme les valves cardiaques, on sait depuis la fin des années soixante éliminer leur caractère antigénique. Mais c’est loin de permettre la greffe d’un organe fonctionnel. En effet, le génome des porcs contient des rétrovirus spécifiques qui peuvent se transmettre à l’humain, et leurs cellules sont couvertes d’une protéine attaquée par nos anticorps, d’où des rejets systématiques.

 

 

Aujourd’hui, la revue américaine Science, connue pour son sérieux, vient de révéler que des scientifiques avaient élevé des porcelets génétiquement modifiés pour que leurs organes soient compatibles avec les nôtres, et qu’en conséquence, des greffes de porcs à humains seront possibles « dans les deux ans ».

 

 

 

S’il s’avère que, bientôt, cœur, foie, poumon… pourraient être transplantés sans passage par la longue et douloureuse attente d’un donneur humain compatible, ce serait évidemment une avancée éblouissante dans le progrès thérapeutique. Et une mauvaise nouvelle pour ceux qui misent sur le cœur artificiel… Certains, à commencer par les défenseurs de la cause animale, ne manqueront pas d’agiter des problèmes éthiques. Quant aux imams et aux rabbins, nul doute qu’ils auront là un sujet passionnant à débattre ! Mais, très immodestement, je leur suggère de répondre à une question préalable qui pourrait hâter leurs conclusions : un cochon génétiquement modifié est-il toujours un cochon ?

 

 

 

09:35 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

25/08/2023

Ancienne maraude....... 5 / 10/ 2019

 

 

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22/08/2023

Ancienne maraude.......

 

 

 

 

 

Gilles Clavel, Vice-président de L'ASP. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous l'égide du Pasteur Blanchard et de sa fidèle épouse Catherine est organisée par cette nuit glaciale une maraude dans les rues de Paris. Trois volontaires ont accepté d'être de la partie. Yann et Laurent militants, et votre serviteur Gilles Clavel, ancien secrétaire départemental Front National de la Seine-St Denis. Le Pasteur Jean-Pierre Blanchard, pour ceux qui ne le connaîtraient pas est une figure de la droite nationale prolétarienne française. Chapelain de Madame Jany Le Pen, il est à l'origine des mémorables "soupes de Saint-Lazare".

 

 

 

 

 

Pour revenir à ce soir, la température moyenne frôle les moins cinq degrés et la tournée bat son plein. Yann offre des soupes chaudes, du café ou du thé tandis que je m'attèle à distribuer les vêtements confortables, bienvenus contre ce froid qui perdure.

 

 

 

 

Un coup de poing : le nombre de SDF qui dorment à même le sol et doivent braver l'hiver. En majorité, ils sont français de souche ou polonais et connaissent bien le Pasteur Blanchard qui leur apporte ce soir-là un peu de chaleur inespérée...

 

 

 

 

 

La distribution est une chose mais ce que nos yeux voient et ce que nos oreilles entendent en est une autre. Cela dépasse l'imagination. D'abord, tous ces hommes, ces femmes, ces enfants qui dorment sur le trottoir devant les vitrines des boutiques chics du quartier de l'Opéra. Ensuite, un peu plus loin, comme pour préserver une  certaine intimité, ces hommes jeunes ou moins jeunes qui, le visage livide et cachés sous de misérables couvertures nous interpellent..."Soupe !" "Soupe SVP !" "Café ?"...

 

 

 

 

 

Des images poignantes se gravent à vie dans nos mémoires... Celles de ces bagnards du dehors, prisonniers de la manche et figés dans le froid de cette nuit du mois de novembre. Une énigme ? 

 

 

 

  

"....L'argent, les femmes..., j'ai tout eu soupire, Gérard, mais tout a foutu le camp ! J'ai tout perdu et je suis devenu une loque ! Sans famille, c'est dur !"  Xavier, quarante-cinq ans nous fait savoir qu'il a les moyens de travailler et qu'il peut s'en sortir seul mais le problème : "avoir un logement, c'est très difficile. Pouvez-vous m'aider ? Je ne suis pas du tout raciste mais il faut d'abord donner la priorité aux francais... car il y a de plus en plus de profiteurs venus de l'étranger !" Il est 1h00 du matin, sur le conseil du Pasteur, j'appelle le 115. Au bout d'une quarantaine de minutes, toujours le même refrain : "Bonjour, toutes les lignes de votre correspondant sont occupées. Veuillez rappeler ultérieurement."

 

 

 

 

 

1h30 du matin sous le pont de Grenelle, Patrick est heureux de nous voir et nous demande d'emblée un café et un pantalon.  Nous lui rajoutons un pull bien épais. Sur un ton agressif, il s'emporte contre le système d'hébergement d'urgence qui privilégie les étrangers "qui ne parlent même pas le français.". Il  rajoute que la visite de Madame Jany Le Pen, un soir d'hiver l'avait ému aux larmes.

 

 

 

 

 

2h00 du matin, sur un trottoir qui longe le ministère des finances (tout un symbole), un homme dort sur des ordures. Son visage est tuméfié, rongé par la tristesse. Lui aussi nous appelle "Soupe !" "Soupe !"  Laurent, bouleversé par son état de délabrement s'empresse de le servir deux fois.  Tout aussi ému, je pose la question : "combien de SDF comme celui-ci dans toute la France ?" .

 

 

 

 

 

Comment des femmes et des hommes peuvent-ils tomber si bas ? La rupture du lien familial est-elle la caractéristique des sans-logis ? En France, nous avons tendance à sacrifier la solidarité familiale naturelle au profit d'une solidarité d'Etat, souvent artificielle et parfois inaccessible. Cette maraude pour laquelle Yann Laurent  et moi remercions le Pasteur a été riche d'évènements et d'enseignements. Nous sommes d'accord pour dire que renforcer la cellule familiale française est un remède primordial. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

19/08/2023

Le 19 Août 1923 à 13 heures:

 

 

         Il y a 100 ans mort de Vilfredo Pareto à Céligny ( Suisse)

 

 

 

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·         Bernard Valade

 

 

·          Revue Française d'Histoire des Idées Politiques 2005/2 (n°22),

  

·         

Les idées de Vilfredo Pareto (1848-1923) sur la formation, les fonctions et l'évolution des élites reçoivent leur pleine signification de la sociologie générale dans laquelle elles s'inscrivent. On en trouve l'expression aussi bien dans les contributions à l'analyse économique du successeur de Léon Walras à la chaire d'économie politique à l'université de Lausanne, qu'au fil des écrits sociologiques dont le massif Trattato di sociologia generale (1916) constitue, à bien des égards, une récapitulation. Elles ne composent donc nullement la matière d'une théorie politique qui ferait de Pareto un « politologue », dernier avatar d'une série de figures que précéderait l'économiste puis le sociologue. En effet, ses vues concernant le thème élitaire ne s'agencent pas en un ensemble systématique comme chez Gaetano Mosca et Robert Michels dont les œuvres comptent beaucoup plus en ce domaine que les apports parétiens. La comparaison de celles-là et de ceux-ci a été effectuée, notamment par Norberto Bobbio (1972) pour Pareto et Mosca ; il s'y mêle un débat concernant l'antériorité du second sur le premier quant à la formulation du thème élitiste : on peut le clore en estimant qu'il revient essentiellement à Pareto d'avoir donné une assise sociologique aux Elementi di scienza politica de Mosca.

 

 

On se propose donc ici d'abord de rattacher l'analyse parétienne des élites à la sociologie générale qui lui donne sens ; ensuite de préciser l'originalité des conceptions que Pareto s'est formé des élites et de leur « circulation ». Un point sera fait sur le traitement particulier de l'élite gouvernementale, et un autre consacré aux rapports qu'entretiennent le devenir des élites et le changement social. On rappellera enfin de quels « faits » observés se soutient le diagnostic posé par Pareto sur la situation des élites politiques et sociales de son temps.

 

 

I. Les cadres théoriques de la conception parétienne des élites

 

 

Les fondements des considérations développées par Vilfredo Pareto sur les élites sont mis en place dans le second volume du Cours d'Économie politique (1896-1897). Cet ouvrage est contemporain des investigations engagées par son auteur, entre 1895 et 1900, sur la loi de la répartition des revenus et son expression graphique, ­ la courbe de la distribution des richesses. Elles sont intéressantes par les conséquences sociologiques qu'elles suggèrent concernant l'hétérogénéité sociale. Une couche inférieure et une couche supérieure se superposent dans toutes les sociétés, quelles que soient les époques, le mode d'organisation sociale, le système économique et politique. Aucune limite fixe ne sépare cependant les riches et les pauvres. Si ces deux classes existent, et si la richesse constitue effectivement une des causes principales de la différenciation sociale, les revenus varient d'une manière continue, et l'on passe par degrés insensibles de la classe des pauvres à celle des riches. Il y a en effet circulation à l'intérieur de l'agrégat social ; de multiples mouvements, dus les uns à la population et les autres à la richesse, se produisent incessamment au sein de la pyramide sociale dont seule la forme demeure constante, avec sa pointe effilée et sa base plus ou moins étendue.

 

Il convient donc de distinguer « les changements qui portent sur la répartition et ceux qui portent sur les titulaires des revenus » (Cours, § 1007). Ce sont les changements de la première espèce que réclament les socialistes, ­ en vain puisque « l'inégalité de la répartition des revenus paraît dépendre beaucoup plus de la nature même des hommes que le l'organisation économique de la société » (ibid., § 1012). En fait, le masquage idéologique, dénoncé dans Les Systèmes socialistes (1902-1903), empêche de voir ces « réalités sociologiques » que sont l'hétérogénéité sociale, la succession des élites, le nécessaire dosage de deux principes fondamentaux, ­ la défense sociale, et la mutuelle assistance ­, qui renvoient, le premier à la justice, le second à la pitié.

Pareto insiste sur le danger des mélanges qui menacent constamment de s'opérer entre science et idéologie, le réel et l'imaginaire. Pour lui, les classes dirigeantes qui, en France notamment, célèbrent le solidarisme et tentent de lui donner des bases scientifiques, entretiennent la confusion et courent à leur perte. On trouve dans l'« Introduction à la science sociale » que contient le Manuel d'Économie politique (1906), démêlées les relations entre faits réels et faits imaginaires, soigneusement distinguées les actions logiques des actions non-logiques, et finalement démontré que l'homme s'efforce d'établir entre les sentiments non-logiques les relations logiques qu'il s'imagine devoir exister. On y trouve également, avec l'affirmation que « l'histoire des sociétés humaines est, en grande partie, l'histoire de la succession des aristocraties », des développements sur la différenciation sociale, le principe hiérarchique et la circulation des élites que le Traité de sociologie générale devait systématiser.

 

La dernière partie de celui-ci a trait à la forme générale de la société ainsi qu'à l'équilibre social dans l'histoire. Les analyses portent ici sur la stabilité et la variabilité des sociétés, les cycles de mutuelle dépendance des phénomènes sociaux, l'emploi de la force et de la ruse, les diverses proportions des résidus de la Ire classe (l'instinct des combinaisons) et ceux de la IIe classe (la persistance des agrégats) chez les gouvernants et les gouvernés. La comparaison, au § 2225, du cycle belliqueux et du cycle industriel, est suivie de celle, à partir du § 2232, des rentiers et des spéculateurs (les R et les S). Avec ces deux dernières catégories on est, selon Pareto, en mesure d'expliquer d'une manière satisfaisante les phénomènes sociaux. Des considérations préliminaires sur les types d'action à la présentation finale du thème élitaire, l'auteur du Traité entreprend de se rapprocher de la réalité expérimentale, en écartant les sentiments de l'observateur. Il recourt aussi massivement à l'histoire. Toujours il entend s'en tenir « exclusivement aux faits ».

 

 

II. Élites et circulation des élites selon Pareto

 

 

Ensemble hétérogène hiérarchiquement organisé, tel est pour Pareto la définition la plus générale susceptible d'être donnée de toute société. Une division est inhérente à cette dernière entre une couche supérieure dont font partie les gouvernants et une couche inférieure qui rassemble les gouvernés. Celle-ci, ­ la masse ­, est de loin plus nombreuse que celle-là, ­ la minorité ­, que différents termes désignent : oligarchie, aristocratie, élite. Les sociétés humaines sont donc structurées par un principe hiérarchique indépendamment duquel elles ne pourraient subsister. Toutes sont dominées par des élites dont il existe autant de sortes que d'activités sociales. Ainsi, pour l'auteur des Systèmes socialistes, si l'on suppose les hommes disposés par couches selon leur intelligence ou leurs divers talents, « on aura probablement des courbes de formes plus ou moins semblables à celles que nous venons de trouver pour la distribution des richesses ». Ces diverses élites, ­ artistique, scientifique, économique, politique, etc. ­, ne sont pas justiciables de catégories morales : elles « n'ont rien d'absolu ; il peut y avoir une élite de brigands comme une élite de saints ».

 

A ce qui relève de la répartition est associé ce qui ressort à la sélection, facteur essentiel de l'équilibre social, dont l'effet est de soumettre toute élite à la loi des oscillations. « Il est un fait d'une extrême importance pour la physiologie sociale, écrit Pareto dans le même ouvrage, c'est que les aristocraties ne durent pas. Elles sont toutes frappées d'une déchéance plus ou moins rapide » ; ce constat vaut « non seulement pour les élites qui se perpétuent par hérédité, mais aussi, bien qu'à un moindre degré, pour celles qui se recrutent par cooptation. [...] Il ne s'agit pas seulement de l'extinction des aristocraties par l'excès des morts sur les naissances, mais aussi de la dégénération des éléments qui les composent. Les aristocraties ne peuvent donc subsister que par l'élimination de ces éléments et l'apport de nouveaux ».

 

Pareto reviendra constamment sur la nécessité de ce mouvement qui assure un salutaire renouvellement des élites en position de domination, ­ comme sur le caractère inéluctable de ce « fait » fondamental. Dans le Manuel, il précise que le fait que les aristocraties disparaissent est connu depuis les temps les plus reculés, si bien que « L'histoire des sociétés humaines est, en grande partie, l'histoire de la succession des aristocraties » (chap. VII, § 98). Un ralentissement ou une accélération de ce mouvement sont également dommageables au bon fonctionnement social. La rigidité hiérarchique résultant d'un groupe qui se ferme en caste, comme un changement trop rapide des élites au sommet de la société sont nuisibles à la prospérité des nations. Celle-ci dépend notamment d'une certaine proportion entre les anciens et les nouveaux riches. L'absolue domination des premiers bloque le progrès, la prépondérance des seconds engendre l'instabilité sociale (cf. Manuel, chap.VII, § 103 et Traité, § 2480).

 

Les modes de légitimation de la circulation des élites sont parfaitement explicités dans Les Systèmes socialistes. L'élite montante en appelle à différents idéaux, ­ la justice sociale, par exemple. L'élite en place se montre accueillante aux idées nouvelles et à ceux qui les portent, pensant ainsi sauvegarder sa suprématie. Elle bascule dès lors dans le sentimentalisme, l'humanitarisme, la « sensiblerie éthique » qui manifestent son impuissance à résister et son incapacité à mobiliser les énergies. « Un signe qui annonce presque toujours la décadence d'une aristocratie est l'invasion des sentiments humanitaires et la mièvre sensiblerie qui la rendent incapable de défendre ses positions » (p. 37). Aussi Pareto affirme-t-il que « Toute élite qui n'est pas prête à livrer bataille pour défendre ses positions est en pleine décadence, il ne lui reste plus qu'à laisser sa place à une autre élite ayant les qualités viriles qui lui manquent. C'est pure rêverie, si elle s'imagine que les principes humanitaires qu'elle a proclamés lui seront appliqués : les vainqueurs feront résonner à ses oreilles l'implacable vae victis » (p. 40).

 

Pas plus que par la noblesse des fins invoquée par l'élite rivale de l'élite en place, on ne doit, aux yeux de Pareto, être abusé par l'explication économique fréquemment donnée du processus de circulation. Bien qu'elle ne soit pas sans portée, cette interprétation est aussi à ranger du côté des montages idéologiques, c'est-à-dire des « dérivations » qui consistent en discours justificatifs, en mythes et en idéologies. La force de ces dérivations ne doit cependant pas faire oublier la fonction de masquage qu'elles assument. C'est aux « résidus », partiellement assimilables aux ingrédients d'une énergétique sociale, que l'on rapportera finalement l'effectivité du processus en question. Ces résidus sont puissants dans l'élite ascendante, altérés et affaiblis dans l'élite décadente. Place est faite, de cette façon, aux sentiments et à diverses variables psychologiques dans l'explication du processus de circulation des élites. « L'affaiblissement chez les classes supérieures de tout esprit de résistance, et, bien plus, les efforts persévérants qu'elles font, sans en avoir conscience, pour accélérer leur propre ruine, est un des phénomènes les plus intéressants de notre époque ; l'histoire en fournit plusieurs exemples et en fournira probablement encore, tant que durera la circulation des élites » (p. 73).

 

Le processus ainsi conceptualisé est sans fin ; il se reproduit cycliquement et affectera les élites nouvelles comme il a gagné, pour les faire sombrer, les anciennes aristocraties. Martelée à de nombreuses reprises, cette idée trouvera dans le Traité (§ 2053) son expression la plus connue parce que d'une saisissante concision : « Les aristocraties ne durent pas. Quelles qu'en soient les causes, il est incontestable qu'après un certain temps elles disparaissent. L'histoire est un cimetière d'aristocraties ». De la même manière, cependant, que des deux termes, élite et masse, le premier seul est au centre des analyses parétiennes, c'est de l'élite gouvernementale qu'il sera essentiellement question, l'élite non gouvernementale étant sommairement traitée ou simplement laissée de côté.

 

 

III. L'analyse de l'élite gouvernementale

 

 

L'analyse de la classe dirigeante et, plus précisément, de l'élite gouvernementale est la pièce maîtresse de ce qui, chez Pareto, ressortit le mieux à une théorie politique. Elle se fonde sur la division de la société en deux ensembles : les gouvernants et les gouvernés. Elle est indissociable d'une théorie sociologique des différentes catégories d'élites, des mécanismes qui président à leur sélection et de l'équilibre social plus ou moins stable existant à une époque donnée. Le fait essentiel est que les aristocraties ne durent pas, en raison notamment de la dégénération des éléments qui les composent ; elles ne peuvent, en tant que telles, c'est-à-dire groupe prééminent, subsister que par l'élimination de ces derniers et l'apport de nouveaux ; le phénomène majeur est donc la circulation des élites que masquent les idéologies, les programmes et discours politiques.

 

« Nous mettrons à part, écrit Pareto (Traité, § 2032), ceux qui, directement ou indirectement, jouent un rôle notable dans le gouvernement ; ils constitueront l'élite gouvernementale ». Celle-ci se divise en trois catégories 

:

·         « (A) des hommes qui visent résolument à des fins idéales, qui suivent strictement certaines de leurs règles de conduite ;

·         (B) des hommes qui ont pour but de travailler dans leur intérêt et celui de leurs clients ; ils se subdivisent en deux catégories :
(B-) des hommes qui se contentent de jouir du pouvoir et des honneurs, et qui laissent à leurs clients les avantages matériels ;
(B-) des hommes qui recherchent pour eux-mêmes et pour leurs clients des avantages matériels, généralement en argent » (ibid., § 2268). Ces distinctions, qui manifestent l'hétérogénéité de la classe gouvernante, n'ont pas seulement un sens économique.

Elles renvoient à une caractérisation plus large qui oppose les « Rentiers » aux « Spéculateurs », ­ ces deux catégories revêtant, chez Pareto, une dimension heuristique.

 

La première de ces catégories est « en grande partie conservatrice » ; les individus qui la composent sont hostiles aux nouveautés et, d'une manière générale, au changement dont ils redoutent les conséquences. La seconde est « au contraire innovatrice, furetant de tous côtés pour faire de bonnes opérations, internationaliste, car partout elle trouve à exercer son industrie, et, au fond l'argent n'a pas de patrie ». La théorie des résidus leur donne leur plein sens : la persistance des agrégats prime chez les (R) et l'instinct des combinaisons chez les (S). Et Pareto généralise dans le Traité de sociologie générale (§ 2235) une idée précédemment esquissée : « Une société où prédominent presque exclusivement les individus de la catégorie (R) demeure immobile, comme cristallisée. Une société où prédominent les individus de la catégorie (S) manque de stabilité : elle est en état d'équilibre instable ».

Pareto ne s'arrête donc pas aux distributions habituelles (capitalistes, salariés, entrepreneurs, épargnants) ; elles sont abstraites. « Du point de vue concret, il repère deux types, ­ les (R) « enracinés » et les (S) « déracinés » ­, en notant que si « les types extrêmes sont rares, les types intermédiaires sont communs ». L'homogénéité de l'élite gouvernementale est donc une illusion. Cette dernière procède de « la tendance à personnifier les abstractions, à se représenter la classe gouvernante comme une unité concrète, en lui supposant une volonté unique et en croyant qu'elle prend des mesures logiques pour réaliser les programmes » (Traité, § 2254). En fait, les groupes constitutifs de la classe dirigeante sont perpétuellement en lutte pour se maintenir au pouvoir ; ils divergent sur les mesures à prendre pour obtenir la faveur des couches populaires ; ils sont partagés sur les justifications morales à donner au mélange de force et de ruse inhérent à tout gouvernement ; chacun d'entre eux, recourant à diverses dérivations, ­ l'État éthique, l'État de droit, le bien public, l'intérêt général, etc. ­, présente sa politique comme seule vraie, juste et bonne.

 

 

IV. Devenir des élites et changement social

 

 

L'étude des modifications des sentiments, singulièrement au sein des classes dirigeantes, a conduit Pareto à construire une sorte de modèle du changement social centré sur le devenir des élites. Montage d'événements historiques et de faits directement observés, un premier scénario est proposé dans un important article publié en 1900, « Un applicazione di teorie sociologiche » (O.C. XXII, pp. 178-238). « Trois grandes classes de faits » sont associées :

 

1.      « Un intensità crescente del sentimento religiose » ;

2.      « Il decadere del antica aristocrazia » ;

3.      « Il sorgere di una nuova aristocrazia ».

 

Ces trois moments sont illustrés au moyen d'exemples empruntés à l'histoire des xviiie et xixe siècles. La période ascendante de la crise religieuse est celle où se développent les sentiments humanitaires, le mysticisme social, la pitié mal ordonnée. L'élite au pouvoir est contaminée par ces bons sentiments ; elle doute de son droit, s'interroge sur sa légitimité et réagit maladroitement : son joug s'appesantit dans le même temps où elle n'a plus la force de se maintenir. Cependant, une nouvelle élite est en gestation dans les entrailles de la vieille société. Son avènement est facilité par l'ancienne aristocratie qui prend la tête de la contestation de l'ordre établi ; à la fin du xixe siècle, c'est la bourgeoisie qui fournit ses chefs au mouvement socialiste.

Dans le Manuel (chap. II, § 85), Pareto note que ce processus, au niveau des sentiments moraux, est marqué par une augmentation générale de la « pitié morbide », d'une bienveillance accrue envers les malfaiteurs et d'une indifférence croissante aux malheurs des honnêtes gens ; qu'il s'accompagne d'un accroissement de la richesse publique permettant toutes sortes de gaspillages comme le financement des bons sentiments, de la décadence des élites bourgeoises, d'une « plus grande participation des classes pauvres au gouvernement », enfin d'un état de paix ininterrompu.

 

Ce processus est engagé dans les classes intellectuellement supérieures, où il se présente d'abord sous une forme esthétique avant que de prendre une allure politique. On y célèbre les « misérables » qui, de figures littéraires, deviennent bientôt, l'arsenal d'arguments idéologiques aidant, une puissance sociale. Le rôle des élites culturelles est donc déterminant. Toutes les entreprises de conciliation, et de pseudo pacification des rapports sociaux, sont le fait des intellectuels des classes supérieures qui agissent inconsidérément. Ils introduisent dans la sphère des croyances le principe de relativité ; ils dénoncent les « vaines superstitions » dont la fonction sociale leur échappe et, en affaiblissant la religion, ils désagrègent le complexe de sentiments moraux, patriotiques, altruistes qui est au c ur de la totalité sociale. Finalement, les membres des classes supérieures raisonnent mal ; ils ne savent pas garder pour eux les fruits de leur pensée ; ils communiquent leur scepticisme à l'ensemble de la collectivité ; ils distendent les liens sociaux, altèrent les sentiments moraux qui, traditionnellement, consolident leur pouvoir tout en le modérant, et s'imaginent à tort être en mesure de conserver leur position en invoquant la solidarité.

 

Un second scénario est introduit à la fin du § 87 (chap. II) du Manuel et exposé dans les § 102 et suivants. Tous les phénomènes qui jusque-là ont été présentés « sont en relation avec la décadence de la bourgeoisie. Cette décadence n'est qu'un cas particulier d'un fait beaucoup plus général, celui de la circulation des élites ». Que la société est hiérarchiquement organisée, que c'est « toujours une élite qui gouverne », que « la forme de la courbe de la répartition varie peu » : ce sont là des évidences que l'on ne veut pas voir ; on masque la division de la société en partie aristocratique et partie vulgaire, en élite et masse ; on proclame l'universalité du principe égalitaire. Pareto relève, à cet égard, que « l'idée subjective d'égalité des hommes est un fait d'une grande importance, et qui agit puissamment pour déterminer les changements que subit la société ».

 

Dans ce nouveau scénario, les rôles sont ainsi distribués :

·         A- = ceux qui résistent ;

·         A- = les humanitaires ;

·         B- = la nouvelle aristocratie ;

·         B- = « la foule vulgaire » ;

·         C = une fraction de la société qui se range tantôt d'un côté, tantôt de l'autre.

 

Pour renverser les A-, les B- recourent à la fiction égalitaire. « Supposez, écrit Pareto (§ 106), que la nouvelle élite affichât clairement et simplement ses intentions, qui sont de supplanter l'ancienne élite ; personne ne viendrait à son aide, elle serait vaincue avant d'avoir livré bataille. Au contraire, elle a l'air de ne rien demander pour elle [...]. Elle affirme qu'elle fait la guerre uniquement pour obtenir l'égalité entre les A et les B en général. Grâce à cette fiction, elle conquiert [...] la bienveillante neutralité des C et la faveur de la partie dégénérée de l'ancienne élite ». La fiction en question répond cependant à une nécessité historique ? Pareto observe, en effet, que « si dans les sociétés modernes, cette égalité a remplacé les statuts personnels des sociétés anciennes, c'est peut-être parce que les maux produits par l'égalité sont moindres que ceux provoqués par la contradiction en laquelle les statuts personnels se trouvent avec le sentiment d'égalité qui existe chez les Modernes ».

 

Le problème se pose donc en ces termes : comment, avec l'apparence de l'égalité, maintenir l'hétérogénéité et la hiérarchie sociales indispensables au bon fonctionnement de la société ? Autrement dit, comment une domination peut-elle être consolidée ? Par l'exploitation de la néophobie, du misonéisme et de l'ignorance des classes inférieures. Cependant, « Quand une couche sociale a compris que les classes élevées veulent simplement l'exploiter, celles-ci descendent plus bas pour trouver d'autres partisans ; mais il est évident qu'il arrivera un jour où on ne pourra plus continuer ainsi parce que la matière première manquera ». De toutes façons, deux facteurs concourent à rendre l'équilibre social instable : l'accumulation dans les couches supérieures d'éléments inférieurs, et dans les couches inférieures d'éléments supérieurs.

 

 

V. Constats empiriques et vérification par les « faits »

 

 

Le recueil intitulé Mythes et idéologies présente un bon échantillon des « faits » qui attestent l'effectivité du processus ainsi balisé. Les articles d'« histoire immédiate » qu'il contient manifestent un pessimisme constant quant au destin des élites gouvernantes des sociétés libérales européennes. L'évolution des unes et des autres est pensée en termes de décadence. « Une expérience sociale » (1900) relève la montée en puissance des partis extrêmes en France, où la bourgeoisie leur ouvre le chemin. A Waldeck-Rousseau, le « La Fayette de la bourgeoisie contemporaine » est promis le sort de son modèle : devenu inutile, on s'en débarrassera bientôt, le lion socialiste dévorera l'homme qui vit dans l'illusion de l'avoir dompté. « L'élection de M. Jaurès » (1903) donne lieu à un commentaire ironique sur les bons bourgeois, amis de la défense républicaine, qui pensent entraver, en endormant toute résistance, la marche inexorable du socialisme. La bourgeoisie décadente est encore prise à partie dans « Socialistes transigeants et socialistes intransigeants » (1903), où il est question du programme de Saint-Mandé et de la politique de Millerand.

 

Pour Pareto les jeux sont faits, sauf en Angleterre et peut-être en Suisse ; pour le reste de l'Europe, le triomphe du socialisme pourrait n'être qu'une question de temps. C'est ce qu'il écrit dans ses « Lettres à M. Brelay » (1897) où il estime que le grand tort du parti de la liberté économique a été de ne pas être un parti politique. La science pure est une chose, mais il faut agir, d'une façon qu'il précisera, en 1920, dans sa « Réponse à René Johannet » : pour la politique, il faut des hommes pratiques, des empiriques instruits ; il est surtout nécessaire que ceux-ci se bornent à faire usage des sentiments existants, sans avoir la prétention d'en créer de nouveaux. Dans le même article, il relève que les hommes politiques ignorent presque toujours les effets lointains des mesures qu'ils prennent ; et il en sera ainsi tant que les sciences sociales ne seront pas plus avancées.

 

Quant au destin de la société bourgeoise, le pessimisme de Pareto éclate dans « La marée socialiste » (1899). Partout, il voit grandir le rôle d'un État-providence qui prétend régenter toute la vie des individus. Ainsi s'installe un socialisme d'État dont il dit fort estimer les auteurs : au moins eux savent ce qu'ils veulent, tandis que les élites bourgeoises ferment délibérément les yeux sur les dangers qui les guettent ; aux partis radicaux, elles multiplient les concessions qui n'ont pour résultat, écrit-il dans « Concessions ou résistance » (1904), que d'en augmenter la force et de les encourager à formuler de nouvelles demandes. Aussi bien sont-elles en train de se suicider, en se grisant des mots solidarité, justice, et progrès « social ». Comme « il ne faut pas oublier que tout pays est gouverné par une élite, et que c'est principalement la composition de cette élite qui compte pour fixer les grandes lignes de l'évolution d'un pays » (« Richesse stable et richesse instable », 1911), c'est finalement à la distinction des « Rentiers et spéculateurs » (1911) qu'est rapportée la stratégie politique qui fait confiance à la ruse et renonce à l'usage de la force.

 

Les changements politiques qui affectent la société moderne sont encore examinés dans le dernier ouvrage publié par Pareto, La Transformation de la démocratie (1920). Parmi les transformations fondamentales enregistrées figure, outre « l'affaiblissement de la souveraineté centrale et le renforcement de facteurs anarchiques », la « progression rapide du cycle de la ploutocratie démagogique ». Sur fond de tensions qui s'aiguisent entre capitalistes et travailleurs, privilégiés de l'oligarchie et partisans de la démocratie, s'opère un transfert de la force des classes supérieures aux classes inférieures. Ce phénomène est à mettre en relation avec le mouvement ondulatoire de la société en partie commandé par l'opposition, dans les élites sociales, « entre l'aptitude à recourir à la force et le désir d'obtenir le consentement » des masses. Il est, comme précédemment, rattaché à la distribution des deux premières classes de résidus.

 

On soulignera pour terminer l'ambiguïté de la notion dont on a fait de « l'école italienne » une spécialité, et de Pareto son principal penseur. Groupes choisis et groupes limités dotés d'influence et de pouvoir politique sont, en effet, généralement confondus. Or, une fois reconnue l'essence hiérarchique de toute organisation sociale, et précisé ce qui a trait aux élites dans la société globale, il reste à saisir l'affinité intrinsèque que l'élite entretient avec le pouvoir.

 

Sur ce point, les conceptions de Mosca sont plus nettes, et vraiment neuves. Exposées dans Teorica dei governi e governo parlementare (1884), reprises et complétées au fil des rééditions des Elementi di scienza politica (1896) traduits en anglais sous le titre explicite The Ruling Class, elles font voir que, dans toutes les sociétés parvenues à un certain niveau de développement, il existe une classe qui modèle l'ensemble du corps social, lui donne sa forme et dirige la politique. Cette classe constitue une « minorité organisée » qui impose sa volonté à la majorité ignorante et inorganisée. La « formule politique » est la base juridique sur laquelle est fondé le pouvoir de la classe dominante dont Mosca analyse les composantes et le renouvellement, en relation avec le « principe libéral » et le « principe autocratique », la « tendance aristocratique » et la « tendance démocratique », l'« équilibre entre ces deux principes et ces deux tendances ». La théorie parétienne de l'élite et de la circulation des élites n'est donc originale que par son croisement avec celle des résidus selon laquelle une modification dans la distribution des résidus au sein de l'élite gouvernante provoque circulation et changement.

Enfin, on n'a pas assez noté que l' œuvre de Taine est à l'origine d'une grande partie des précédentes analyses. Cette filiation, parfaitement avouée par Mosca, a été repérée par R. Michels qui, de son côté, a mis en évidence les points de contact que son propre Essai sur les tendances oligarchiques des démocraties intitulé Les partis politiques (1911) présente avec les conclusions de Mosca et celles de Pareto. S'agissant de la filiation en question, on en trouvera l'examen détaillé dans les excellentes études, trop peu citées en France, de Carlo Mongardini (1965).

 

 

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18/08/2023

Ancienne maraude..........Publié le 13 mai 2009 par Front National Paris.

 

 

Jean-Michel Dubois et le Front National de Paris en maraude avec le Pasteur Blanchard

 

 

 

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Dans la nuit du 12 au 13 mai, Jean-Michel Dubois, tête de liste du FN pour les européennes en Ile-de-France, Philippe Coulnecheff, Chargé de mission départemental du FN Paris, François Cerruti, Secrétaire départemental du FNJ Paris, ainsi que l’équipe de bénévoles de l’Action Sociale et Populaire, se sont lancés dans la dernière maraude de l’année sous l’égide du Pasteur Blanchard !

 

 

 


Cette maraude a permis à Jean-Michel Dubois ainsi qu’à toute l’équipe d’aller à la rencontre des SDF parisiens les plus déshérités pour leur apporter une aide matérielle et un soutien moral. Couvertures et vêtements, soupe, café et collations, accolades et discussion, Marseillaise chantée à minuit en plein Paris avec les SDF français sous les yeux ébahis des bobos parisiens, voilà ce que cette maraude s’est efforcée d’offrir à ceux qui ont tout perdu !

 

 


En ce temps de crise, Jean-Michel Dubois tient à rappeler, selon son cœur, le sens profond du don de soi aux plus humbles d’entre nous ! La solidarité nationale et la fraternité française doivent guider notre action sociale. Chacun devrait tenter de recréer auprès de ces hommes seuls et isolés, qui sont les cobayes d’un mondialisme pervers, la chaleur d’un foyer, la douceur du sentiment filial et le sens naturel de l’humanité.

 

 


Par ailleurs, Jean-Michel Dubois tient à exprimer son indignation face au mépris de Bertrand Delanoë, Maire de Paris, qui a trouvé comme seul moyen pour éradiquer la pauvreté à Paris… l’installation de Vélib’ sur les lieux de survie habituels des SDF ! Cet acte odieux de nettoyage ultra-libéral et d’épuration sociale violente devrait révolter tous les SDF parisiens et les pousser à aller réclamer des comptes au pied de la Mairie de Paris !

 


Plus que jamais le Front National a eu raison de redonner vie à cette maxime de Jaurès :

 

« A celui qui n’a rien, la Patrie est son seul bien ! »


Face au peu de cas que les escrocs de l’espérance font de nos SDF, les électeurs d’Ile-de-France voteront le 7 juin prochain pour Jean-Michel Dubois !


Jean-Michel Dubois, Tête de liste du Front National pour les européennes en Ile-de-France

 

 

 

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15/08/2023

SOLIDARITÉ EN IDF :

 

 

LES MARAUDES DU PASTEUR BLANCHARD

 

 

 

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Et si vous donniez de l’amour aux autres ? Pourquoi ne pas accompagner le Pasteur Blanchard dans ses maraudes auprès des SDF.

 

 

 

Soeur Emmanuelle disait à propos de l’amour :

 

 

« L’amour vrai, l’amour don, l’amour qui cherche la joie de l’autre. Mais combien de fois ne baptise-t-on pas amour ce qui n’est que recherche de soi-même ! Il est difficile de sortir du cercle de l’ego. Sortir de son ego, c’est jour après jour, heure par heure, minute par minute. On en est tous là. On ne sort de son ego que si on brise le cercle, le carcan dans lequel il nous enferme en nous laissant happer par quelqu’un qui nous dit que nous pouvons lui être utile, et qu’on choisit de marcher avec lui. J’ai toujours vu des hommes et des femmes refuser certains plaisirs pour lutter de toutes leurs forces vives, pour faire ressusciter ce qu’il y a d’étincelles de vie dans les autres, pour faire naître du vivant et traverser les forces de mort. C’est fantastique ! Je remercie chaque jour Dieu d’avoir donné à chaque être humain cette capacité extraordinaire d’être à sa ressemblance. »

 

 

 

Nous pensons qu’il faut arriver à décrypter le sens de la vie. C’est ardu. Pourquoi sommes-nous là ? Quel sens donner à notre vie ? La vie file très vite, comme une étoile filante. On cligne des yeux et on a déjà 20 ans, puis 30 ans, puis 40 ans … On se retourne et on regarde. Et si vivre n’avait finalement de sens que dans une participation active au grand schéma de Dieu et pas simplement vivre pour soi ? L’intuition qui est la nôtre consiste à se dire : « Il n’est pas possible que depuis la création de l’univers et après plusieurs milliards d’années d’évolution, l’étape finale de tout ce processus soit celle qui a permis la naissance de la télé-réalité et de la junk food » . L’homme doit prendre sa part dans la construction de la cité de Dieu. Participer à l’harmonie du tout. Devenir un jardinier de Dieu. Et si notre bien-être et notre bonheur ne se construisaient pas contre les autres ou en dépit des autres (vision capitaliste), mais avec les autres ? Et si le bonheur passait pas l’amour que l’on apporte à autrui, à ses enfants, à ses amis, à ses concitoyens, à notre nation, aux nations étrangères ? Vivre pleinement, sagement, respectueusement d’autrui ? Prendre sa part sans en exiger plus ? Laisser la Terre plus belle que lorsqu’on l’a soi-même trouvée ? La question est ouverte.

 

 

 

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11/08/2023

Ancienne maraude.......24 /10 / 2019

 

 

 

 

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08/08/2023

Ancienne maraude.......

 

 

 

 

SP : pré-maraude vue par Audrey responsable du FNJ Essonne

 

 

 

Posté par NP Info Ile-de-Francele 18 septembre 2010

 

 

 

 

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La misère humaine la plus sordide se terre dans l'environnement inhospitalier de la municipalité bobo-écolo-gauchiste de Delanoë. Les SDF sont les premières victimes d'une société inégalitaire, individualiste, matérialiste et ultralibérale.

 

 

Par Audrey, responsable FNJ Essonne

 

 

C’est au cours d’une réunion du FN Île-de-France que je pris contact avec l’un des membres de l’Action Sociale Populaire. Intéressée de prime abord par leur action en faveur de nos compatriotes les plus défavorisés, je pris contact avec le Pasteur Blanchard. Après une rencontre avec le Pasteur qui me présenta plus en détail le but de l’association et les actions concrètes que celle-ci menait tout au long de l’année, le Pasteur me proposa de participer à une pré-maraude.

 

 

C’est ainsi que nous nous retrouvâmes tous les 4 au domicile du Pasteur, dans le but de préparer les maraudes qui se dérouleront pendant les mois à venir. L’antique voiture du Pasteur  est rempli jusqu’au toit, de vêtements, café et autres soupes collectés auprès des adhérents et sympathisants de l’association.

 

 

Cette pré-maraude était pour moi le meilleur moyen de me rendre compte de la misère qui se cache dans les rues de Paris et qui passe souvent inaperçue aux yeux des politiques actuels.

 

 

J’ai pu ainsi rencontrer un couple qui dormait à même le sol, dans le dénuement le plus total. La femme s’appelait Isabelle. La quarantaine dépassée, pratiquement dénudée, le regard  perdu, et dont le physique laisse imaginer la dureté des conditions de vie dans les rues. Cette femme me touche tout particulièrement. J’ai alors ressenti une certaine gêne et incapacité à trouver les mots justes pour commencer ne serait-ce que le début d’un dialogue. En quelques secondes de nombreuses questions me viennent à l’esprit et je retiens celle-ci. Lorsque l’on est une femme, comment fait-on pour s’en sortir dans la rue, seule parmi un monde essentiellement masculin. Je me suis dit alors, que cette femme que je voyais pour la première fois, était une survivante. Dans cet environnement sans merci, le quotidien de cette femme et malheureusement de tant d’autres me fait froid dans le dos.

 

D’autres rencontres, parmi les nombreuses que nous ferons ce soir-là attireront un peu plus mon attention. Ainsi, Francis, connu de longue date des membres de l’ASP qui l’aide à survivre dans la rue depuis près de 10 ans, fut dans un premier temps un peu désorienté par notre venue, peut-être un peu surpris aussi. Lorsque nous sommes arrivés, il était allongé sur un matelas, enfin bien entendu c’est un bien grand mot pour définir ce sur quoi il était allongé. Après un certain laps de temps, il commença à nous confier quelques moments de sa vie et nous raconta quelques épisodes de son enfance qui furent particulièrement difficiles, de son passage à l’armée et puis tant d’autres encore. Francis aménage depuis 10 ans, son petit espace au bord de ce passage souterrain qu’emprunte chaque jour des dizaines de voitures sans même faire attention à notre homme. Il a réussi malgré tout à se bâtir son chez-soi comme chacun d’entre nous le fait dans son foyer.

 

 

 

À la fin de cette maraude, les maux du quotidien me paraissent bien futiles face à la détresse et aux dénuements de nos compatriotes que nous laissons aujourd’hui crever dans les rues de Paris.

 

 

 

Je remercie le Pasteur Blanchard, sa femme Catherine pour cette expérience auprès des plus démunis et Nicolas pour m’avoir accompagnée dans cette expérience particulièrement touchante. 

 

 

 

Commentaires:

 

 

 

 

Commentaire par locktat134 le 18 septembre 2010 @ 12:05

Ouai et pendant ce temps, les associations sois disants humanistes défilent dans le rock pour les sans papiers !!!

Merci Nicolas ! Merci Bertrand !

 

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Commentaire par Marino le 18 septembre 2010 @ 12:44

‘Avis perso’ au FN Île-de-France

* Emplois : Delanoë épinglé La Chambre régionale des comptes d’Ile-de-France pointe l’inflation des recrutements mais aussi des primes à la Mairie de Paris, dans un rapport dévoilé vendredi par Le Monde. Des « irrégularités » démenties par l’Hôtel de Ville.

http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/Emplois-Delanoe-e...

 

 

* Delanoë empêtré dans son deal avec Chirac

http://www.liberation.fr/politiques/0101654643-delanoe-em...

* Il est toujours intéressant de lire les commentaires pour connaïtre la « température des français »

*** Bien-sûr au Pasteur Blanchard, sa femme Catherine et FNJ

 

 

Commentaire par alain le 18 septembre 2010 @ 12:44

Et Merci Audrey bien entendu !

 

 

Commentaire par Marino le 18 septembre 2010 @ 12:46

Rectif :Bien-sûr un grand « MERCI » au Pasteur Blanchard, sa femme Catherine et FNJ

 

 

 

Commentaire par bernard le 18 septembre 2010 @ 13:15

en France il ne fait pas bon d’être Français …

 

 

 

Commentaire par claudio le 18 septembre 2010 @ 15:36

Le témoignage d’Audrey est saisissant. Les conditions de survie de ces pauvres gens seront encore plus cruelles avec l’arrivée de l’hiver. J’aimerais que les chefs d’entreprises du CAC 40 qui délocalisent leurs activités pour gagner toujours plus, partagent, ne serait-ce que deux jours, la vie des gens cités par Audrey. Et que les bonnes âmes qui ne cessent d’exiger l’ouverture des frontières à tous ceux qui souhaitent s’installer en France, partagent durant tout l’hiver la vie de misère de ceux qui traînent dans les rues parcequ’ils n’ont plus rien.

 

 

 

Terrible la misère et la crise pourrait encore l’aggraver.

Depuis le mois de mai, j’essaye de chercher des infos, des avis d’économistes qu ‘une personne comme moi peut comprendre, pour savoir si on nous raconte la vérité sur cette crise..

J’ai trouvé ce site : LEAP : Laboratoire Européen d’ Anticipation Politique, chargé d’analyser cette crise, et plutot bien informé et qui anticipe la suite.

( ils ont annoncé la crise dès 2006 )

 

 

 

Tous les mois ils publient un bulletin GEAB.

Les Etats Unis s’enfonce dans une austérité sans précédent.

De nombreux américains connaissent la misère, et ça va encore empirer, d’autant plus qu ‘ils auraient un peu triché sur les chiffres..

Quel peut être l’impact sur l ‘Europe ?

 

 

 

Pendant que l’autre nain nous enfume avec les roms ou avec les retraites alors qu ‘on risque d’être nombreux à se retrouver sur la paille, ce qui risque de changer la donne pour les élections de 2012.

Pour l’instant il faut s’abonner pour avoir l’info, mais elle devrait être publiée dans un prochain bulletin.

« Les conséquences directes pour l’Asie et l’Euroland :

Découplage accéléré réussi ou chaos social

 

 

 

Dans les deux prochains numéros du GEAB nous reviendrons plus en détail sur l’Asie et l’Europe. Mais nous pouvons déjà anticiper les défis que vont soulever pour ces deux zones l’entrée des Etats-Unis dans la phase d’austérité… (page 21) S’abonner »

Voici le liens des derniers bulletins :

 

 

http://www.leap2020.eu/Sommaires-des-precedents-numeros_r...

Voici ce qu ‘ils annonçaient dans le numéro 2

« 2- Les sept facettes de la crise mondiale en gestation

 

Les décisions américaine et iranienne de la semaine du 20 au 26 Mars 2006 vont catalyser en crise globale, sept crises sectorielles, affectant toute la planète dans les domaines politique, économique et financier, et probablement militaire : perte de confiance dans le Dollar, explosion des déséquilibres financiers américains, crise pétrolière, disparition du leadership américain, défiance du monde arabo-musulman, inefficacité de la gouvernance mondiale et incertitudes sur gouvernance européenne… (pages 4 à 7) »

 

 

inefficacité de la gouvernance mondiale et incertitudes sur gouvernance européenne…

Voilà qui donne raison au FN de revenir à notre monnaie et à un mode économique plus sain et lorsque dollars et euros ne vaudront pas plus que le papier Q, on pourra peut être rembourser notre dette.

 

 

Commentaire par au secours la patrie le 18 septembre 2010 @ 16:05

J’avais oublié ces points.

- crise pétrolière,

- disparition du leadership américain, ( on ne va pas s’en plaindre, et donc pour le nouvel ordre mondial et le controle de l’ Europe par l’OTAN, ça à l’air plutot rapé.)

 

 

- défiance du monde arabo-musulman,( les voilà )

Tout celà en espérant que leur saloperie d’ UE éclate très vite, peut être avant 2012. Ce qui donnera raison au FN.

 

 

Commentaire par barabas le 18 septembre 2010 @ 17:37

Bonjour . Merci a Audrey de nous éclairez sur tant de misères cela a du être très pénible mais très instructif et surtout de comprendre que des Français étaient dans la misères sans espoir d’un retour a la normal vue la situation de la France actuellement,cette France qui préfère priviligiès les étrangers en situations irrégulières aide de toute part . Merci au Secours la Patrie Merci a Marino je vous lis avec beaucoup d’attention ce que vous écrivez n’a rien de réjouissant l’Europe est finalement une vaste fumisterie qui profite seulement a quelques uns . Mr Le Pen était, est un visionnaire l’Europe va nous bouffez,pauvre France.

 

 

 

Commentaire par bobo le 18 septembre 2010 @ 18:54

et dire qu il vaut mieux etre roms que clochard francais pour etre pris en estime par tous ces collabos ! notre que nos compatriotes n interesse pas nos bobo pourri jusqu a l os ! ils sont dechu de leur dfroit civique pour la plupart ! simple clientelisme rien de plus ! et dire que des cretins votent encore pour eux ! scandaleux !!!

 

 

 

Commentaire par Marino le 18 septembre 2010 @ 19:23

« Inondations au Pakistan : l’ONU presse à nouveau le monde de venir en aide aux réfugiés »

Article sur le Point :

Le Haut commissaire de l’ONU pour les réfugiés Antonio Guterres a pressé jeudi la communauté internationale d’accroître son effort financier pour venir en aide au Pakistan, dévasté depuis deux mois par des inondations exceptionnelles.

 

 

*** Commentaire de Marino sur l’article : Que font les « Émirats arabes unis » pour leurs fréres ? Les Émirats sont l’un des plus importants producteurs et exportateurs de pétrole…

*** O.N.U : réunion ce jour des Ministres des Affaires étrangéres ! que va promettre le Médecin Kouchner sur le dos des con-tribuables français !

 

 

 

Commentaire par Jenny le 18 septembre 2010 @ 21:53

Quelle formidable équipe dirigée par le sympathique Pasteur Blanchard qui a su depuis des années véhiculer les idées sociales propres à l’ASP au sein de cette grande famille politique qu’est le FN… en espérant un jour avoir la chance de pouvoir rencontrer le Pasteur Blanchard et son équipe.

 

 

 

Commentaire par Stéphane le 18 septembre 2010 @ 23:57

Un grand bravo au Pasteur Blanchard

 

 

 

Commentaire par Stéphane le 18 septembre 2010 @ 23:58

 

 

 

 

Commentaire par bidule chose le 19 septembre 2010 @ 6:59

et oui, on aide les clandestins, les pays belliqueux à l’égard de l’occident… et on laisse mourir les nécessiteux Français !!! Honte à l’umps.

 

 

 

Commentaire par caprice le 19 septembre 2010 @ 15:22

ou vont nos impots chez les milliardaires et les antis français on peut peut etre y remédier en votant FN s il n est pas trop tard . courage marine

 

 

 

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04/08/2023

Ancienne maraude.......

 

 

 

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Par Thierry Auriat,

 

membre fondateur de l'ASP

 

 

 

Je  participe, mardi 8 mai 2018, pour la quatrième fois à une maraude.

 

 

 

Mon ami le Pasteur Blanchard, président de l'Action Sociale et Populaire, m'a fait l'honneur de m'inviter à collaborer à cette sortie, pour venir en aide à nos compatriotes sans-abri, avec un autre membre fondateur de l’ASP, mon ami Oscar Wesley .

 

 

 

Pendant toute l'année, le Pasteur et ses fidèles bénévoles, parfois accompagnés d'élus et de cadres du Front National, mais aussi d'autres personnes de tous  les milieux de notre famille politique.

 

 

 

Bien plus que d'apporter de la soupe, du café, des couvertures, des vêtements ou des chaussures aux nôtres sans-abri, ces maraudes ont aussi pour but d'ébaucher des liens d'amitié, de tisser un suivi fait de chaleur humaine.

 

 

 

  

Jeudi, toute la soirée et une bonne partie de la nuit, c'est ce que nous avons fait ensemble. Et je garde un souvenir ému de toutes ces rencontres , ces discussions avec Stéphane, Yves, Igor, Romain, Adrien et les autres…. Ils ne possèdent rien. Ils vivent dans la rue, à quelques pas des immeubles cossus et de la jeunesse dorée de Paris. Ils ont pourtant beaucoup, un peu de grandeur d'âme et un peu de chaleur humaine. Et, c'est une joie d'avoir pu se rendre utile en leur donnant un peu de nourriture, quelques couvertures et d'avoir échangé quelques paroles ce soir-là.

 

 

 

 

A force, si l'on peut dire, certains ne quitteraient pour rien au monde la rue, d'autres la détestent, quelques-uns pourront en sortir. Tous nous ont accueillis avec le sourire ; des regards qui en disaient long, faits de la détresse de gens perdus pour les uns, emprunts de dignité, pétillants, souriants et chaleureux pour les autres.

 

 

 

 

 

De Sèvres à la Porte d’Orléans, de Denfert-Rochereau à Austerlitz en passant par la Place d’Italie, du Jardin des Plantes à Saint-Michel ou encore rue de Rivoli, cette soirée nous a dévoilé, une fois de plus, qu'un monde parallèle existe dans nos rues. Ils sont dix mille à Paris, trois mille dans le XIIIe arrondissement, qui n'ont rien et qui parfois ne demandent rien. Leur seule richesse : peut-être un certain détachement par rapport de  notre société de consommation ? tellement égoïste et trop individualiste. Mais une indépendance qu'ils paient au prix fort.

 

 

 

 

Une autre constatation choquante durant cette soirée est l'évident manque de moyens accordé par l'Etat à l'aide des sans-abri. L'Etat semble plus compter sur la générosité privée que sur lui-même : "cachez cette misère dont je suis responsable et que je ne saurais voir".

 

 

 

 

 

 

Il serait temps aujourd'hui en France de revoir complètement notre politique sociale. Comment accepter en effet qu'une immigration qui vient d'arriver ait droit à tout (logements aidés, soins gratuits, etc.) alors que nombre de Français et d'européens sont dans le froid dans nos rues, sans soutien et que quelques-uns en arrivent par exemple à la solution extrême de devoir soigner leurs problèmes de dents en se les arrachant à vif.

 

 

 

Si un soutien leur était apporté avant la chute presque irréversible, combien nous déclarait faire le choix volontaire de rester dans la rue ? Car bien souvent, l'élément déclencheur est une dépression, une rupture, un mal être, autant de causes sociales et/ou économiques qui pourrait être traité et endigué si on en prenait la peine ; si on s'intéressait aux gens, au lieu de se détourner de l'humain.

 

 

 

Je voudrais, en conclusion, parce qu'ils prennent justement la peine (et le plaisir) de venir en aide à ces personnes avec de petits moyens, donner un grand coup de chapeau au Pasteur Blanchard et aux militants de l'ASP. Sincères et humains, ils connaissent un nombre impressionnant de sans-abri parisiens par leur prénom, savent un peu de leur vie, de leur parcours parce qu'ils font gratuitement l'effort de s'intéresser en vérité à ceux qu'ils croisent durant leurs maraudes.

 

 

 

Si vous souhaitez cette association à se développer, si vous ne pouvez le faire financièrement, faites-le un soir en donnant de votre temps. Et puis, vous pouvez aussi nous procurer des couvertures, des chaussures de grande pointure et des vêtements chauds. Les besoins sont importants car ou dans la rue, un vêtement ne dure pas bien longtemps.

 

 

 

Thierry Auriat

 

 

 

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01/08/2023

Jean-Pierre Blanchard : 50 ans de combat contre la précarité:

 

 

 

 

 

 

 

 

Qui est le Pasteur Blanchard ?

 

 

 

Depuis des années, le Pasteur Blanchard se dévoue corps et âmes pour soulager la misère en Île-de-France. De la Cité de refuge de l’Armée du Salut dans les années 70, à l’actuelle présidence de l’Action Sociale Populaire (ASP), en passant par les médiatiques « soupes de la Gare Saint-Lazare » dans les années 90, il aura été de tous les combats contre la précarité.

 

 

 

 

Le combat continue depuis 2006 par le biais de maraudes organisées par l’ASP dans les rues de Paris. Une équipe soudée qui ont foi en l’engagement caritatif du Pasteur et de son épouse Catherine qui anime les activités de l’association. Depuis 2008, les actions ont été élargie à la visite de personnes âgées et en 2014 à l’aide de familles  défavorisés.

 

 

 

 

Comment peut-on les aider ?

 

 

 

Par vos dons en argent CCP : 601 0275 Y 033 (délivrance de reçus fiscaux) ou matériels, duvets, couvertures, vêtements.

 

 

 

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Contact :

 

 

 

Adresse postale : ASP BP7 91201 Athis-Mons Cedex

 

Téléphone : o6 74 03 18 15

 

 

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