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27/02/2024

Ancienne maraude:

 

 

 

Impressions de maraude avec le pasteur Blanchard, Julien Rochedy et Gaëtan Dussausaye

Publié par FNV sur 22 Février 2013, 13:52pm

Catégories : #Communiqués de presse du FNJ

 

 

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Impressions de maraude, par Julien Rochedy

 

 

 

 

Depuis sept ans, le pasteur Blanchard et sa femme arpentent la capitale pour venir en aide aux démunis. Sept ans sans bruit, humblement, du social, du vrai, loin de mots et des postures, seulement la volonté d’être utile, véritablement, concrètement, et de tenir, d’être constant, tous les dix jours, des pluies d’octobre au soleil naissant de mai, chaque année, inlassablement. Ma première impression de maraude, c’est une leçon de persévérance et d’humilité, celle que donnent le pasteur et son épouse au premier coup d’œil, nous rappelant que, loin des vaines expressions médiatiques et vaniteuses, le vrai, le réel, le palpable, c’est une action continue, courageuse et au service des autres.

 

 

Ma deuxième impression, c’est évidemment le rappel qu’une misère dramatique existe dans notre beau pays. Oh, on le sait bien, on en a tous entendu parler, mais ça reste du concept, la voir en vrai est une toute autre chose… Combien de ces hommes et femmes dehors, la peau burinée et durcie par le froid, les yeux vides et pâles, nous disent plus sur l’état de notre pays que des statistiques abstraites sur la pauvreté en France ! Il est complètement inadmissible qu’on laisse des gens dormir dehors par ce froid d’hiver, cela prouve qu’il n’y a aucune volonté politique en France, pour quoi que ce soit, que nos dirigeants laissent faire, ne s’occupent de rien, et, avec un cynisme et une désinvolture révoltante, évoquent nos sans domicile fixe dans leur discours sans jamais ni les voir ni s’occuper d’eux. Cette caste politique est à vomir.

 

 

Gaëtan Dussausaye, responsable FNJ de Paris et moi-même, avons bien volontiers accompagnés, comme régulièrement des cadres du Front National, le pasteur Blanchard dans ses maraudes. Nous avons distribué café chaud, thé, soupe, vêtements et couvertures. Et puis nous avons discuté, appris beaucoup de choses de la souffrance quotidienne de pauvres êtres sans aucune perspective sinon celle de la rue, jusqu’à ce qu’ils crèvent dans l’indifférence totale au coin d’un boulevard. Nous avons entendu les plaintes de beaucoup d’entre eux qui se font voler au petit matin les affaires qui leur permettent de survivre par les agents de la mairie de Paris, qui expédient couvertures, livres, nourritures et autres expédients dans des bennes à ordures, afin les chasser et de les désespérer. On ne peut pas ne pas penser que la mairie de Paris est une mairie « de gauche », et ressentir dès lors un immense mépris pour tous ces socialistes bobos parisiens qui s’attachent beaucoup plus au bon déroulement de la gay pride ou au financement de je ne sais quelle association culturelle de merde, plutôt que de s’occuper des pauvres parisiens qui se multiplient chaque jour.

 

 

J’appelle tous les militants du Front National de la Jeunesse à prendre contact avec le pasteur Blanchard, pour l’aider un soir de maraude, pour lui fournir du matériel et des moyens s’ils le peuvent, et de faire partager ce double sentiment, d’abord celui de l’admiration pour une cause et un homme qui sait véritablement ce que le social veut dire, et puis celui du rejet des politiques menées par nos dirigeants tant de la droite que de la gauche, qui jettent un peu plus chaque jour des hommes et des femmes dans la rue .

 

 

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23/02/2024

Ancienne maraude: 24/ 09/ 2020

 

 

 

 

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20/02/2024

LES MEMBRES FONDATEURS DE L'ASP...

 

 

 

 

Thierry AURIAT

 

 

 

 

Les débuts de l'association furent héroïques. Nous étions seuls, complètement isolés. Toutes les portes se fermaient devant nous. Nombreux étaient ceux qui pensaient qu'après l'expérience des soupes à St Lazare, je n'avais plus d'avenir. Ce fut une dure traversée du désert. Il est arrivé même que l'on déconseille à des personnes de s'engager dans notre projet, en affirmant que je n'avais aucune chance de sortir la tête de l'eau.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C’est à cette époque que j'ai fait la connaissance de Thierry, par l'intermédiaire du Docteur Merlin. Thierry me connaissait de nom depuis l'époque où tous deux nous demeurions à Vitry. Dès notre première rencontre il a accepté de s'engager à nos côtés. Depuis, son soutien à nos actions est total, un dicton dit que c’est dans l'adversité que l'on reconnait ses amis. Je lui voue une éternelle reconnaissance d'avoir été un des rares, à nos débuts alors que tout le monde nous fuyait, à s’être engagé sans la moindre arrière pensée. A cette époque, son chaleureux accueil fut essentiel.

 

 

 

 

 Pasteur  Blanchard  

16/02/2024

LES MARAUDES DU PASTEUR BLANCHARD:

 

 

  Le Réseau Identités en Ile-de-France

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le 08 octobre dernier, une nouvelle maraude du pasteur Blanchard, à la rencontre de tous ceux que l’on oublie, que l’on ne voit pas. Tous ceux qui ne seront jamais invités au Petit Journal de Canal+ car pas assez photogéniques.

 

 

 

Une maraude organisée par le pasteur à la rencontre de ceux qui sont transparents pour notre société, nos intouchables. Une nouvelle traversée de Paris, celle de la misère, femme seule avec enfants dormant par terre, couples dormant par terre, SDF résignés à leur existence et dans l’incapacité de changer leur vie.

 

 

 

Le pasteur Blanchard dira : « On ne sort pas ou difficilement de la rue. La rue est un monde parallèle, avec ses propres codes, avec ses propres dimensions de temps et d’espace ».

 

 

 

Nous ferons des rencontres étranges, de celles qui ne peuvent se faire que dans ses moments là. Des travailleurs sans-papiers rencontrés Rue de la Huchette, attristés par le sort des plus pauvres qui nous amèneront nous les damnés jusque dans des recoins de rue pour y apporter un peu de réconfort à ceux qui n’ont rien et qui nous remercierons ensuite de faire ce que nous faisons.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

14/02/2024

LES MEMBRES FONDATEURS DE L'ASP...

 

 

 

 

 

 

 

NICOLAS PONS

 

 

 

 

 

Ce fut lors d'une de nos premières réunions, dans un local prêté par un ami à Vanves, que nous avons fait la connaissance de Nicolas. Il demeurait à l'époque à deux pas du lieu de réunion. C’est sur internet qu'il découvrit l'annonce de notre association, qui lui était totalement inconnue. C’est un peu par hasard qu'il fut présent à nos tout débuts.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il a été aussi pour la toute première maraude, et lors des premières saisons il fut un pilier de nos sorties. Avec le temps sa présence s'estompa un peu, mais pas son engagement au sein de l'association, dont il fut le trésorier. C’est aussi lui qui m'installa internet et m'initia à l'informatique. Comme beaucoup de gens du sud-ouest, il avait la nostalgie du pays, où il retourna suite à une mutation dans sa ville natale de Toulouse. Pour autant il reste un actif vice président de l'ASP. Le temps passant, bien des éléments de notre association disparurent, mais il est toujours bon de retrouver ceux qui sont restés fidèles, et qui depuis les temps héroïques de nos débuts, nous ont fait confiance. Nicolas est de ceux-là, et même plus : un ami véritable.

 

 

 

Pasteur   Blanchard

 

                                                                                                    

 

 

 

 

09/02/2024

IMPRESSIONS DE MARAUDE...

 

 

 

 

Par le pasteur Blanchard.

 

 

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Tous les amis qui viennent marauder sont surpris de notre familiarité avec les SDF. Il faut dire que nous sommes dans notre douziéme campagne de maraudes. Le temps à fait que nous avons fini par nous connaître, d'un certain point de vu on peut parler d'amitié : nous finissons par avoir des informations sur leur vie, leurs épreuves, ce dont ils ont réellement besoin au-delà des problèmes matériels qu'ils traversent.

 

 

C’est de véritable empathie dont ils ont besoin. Celle-ci, ils ne la trouvent pas dans les grandes associations. Il faut croire qu'elles finissent par le perdre de vue, elles qui ont à gérer la misère à l'échelle nationale, elles ont du mal à répondre aux véritables questions que génèrent le train train quotidien.

 

 

 

Il y a un autre problème qui prend de l'ampleur : les rondes de la police pour déloger les sans domicile du pavé parisien. La loi interdisant de les déloger "manu militari", on fait tout pour les dégoûter en raflant leur bardas, les laissant sans rien sur le trottoir, avec le secret espoir que par lassitude ils quitteront Paris.

 

 

A l'origine de la démarche, il y a la gauche caviar du maire, pour qui la misère est une lèpre dans la Capitale, un abcès pullulant qu'il faut éradiquer. Il peut sembler paradoxal que des hommes classés à gauche se définissant comme humanistes au service de l'humanité soient ceux qui organisent la chasse à la misère dans les rues de la cité ; force est de constater que les bobos sont parmi ceux dont les valeurs sont totalement antagonistes avec le peuple véritable, les petits, les sans grade et cela au nom de principes désincarnés.

 

 

 

Quant à nous, continuons notre travail, pour la défense des Nôtres, pour la véritable cause du peuple.


 
 

Pasteur  Blanchard

 

 

 

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06/02/2024

Ancienne maraude.......

 

 

 

IMPRESSIONS DE MARAUDE...

 

 

 

Par Gérard Dominé,

membre historique de l'A.S.P

 

 

Cinq ans déjà, que l’UMPS et blabla... Non, je voulais vous parler d’une maraude avec le Pasteur Blanchard, de la maraude du 9 mars 2012. Je suis allé retrouver ce dernier et sa femme Catherine au lieu de rendez-vous convenu.

 

 

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Mais cela tombe mal car ce soir j’ai le “blues”... Bon sang, c’est bien sûr ! Les séquelles de la retransmission du débat à la télé entre genre de figure et figure de genrede l’UMPS : à ma droite Rachido, pas encore larguée par Sarko, tant qu’elle peut toujours servir, (cela ne vous rappelle rien ? Duracel et Bernard Tapie...) ; à ma gauche, Hidalga et sa comparse Buffet, pour meubler confortablement l’émission. Quelques-unes qui sont bien à leurs places dans le décorum du plateau mais complètement décalées comme immigrées de service. Suivez mon regard, cela n'a rien à voir avec les pauvres qui avaient peut-être faim et froid ce soir du 9 mars ? Tiens, j’avais le blues il y a quelques minutes, lorsque la voix de Maître Collard se fait entendre à la télé... et me redonne du baume au coeur.

 

Je me remets à l’ouvrage. Vite, il faut que je termine ce petit papier pour notre cher Pasteur. Non je n’ai pas oublié Jean et Béatrice. Après cinq ans, ils n’ont -presque- pas changé. Nos “amis visités” se souviennent encore de Jean qu’ils prennaient pour l’Abbé Pierre. Sans vouloir blesser le Pasteur, sans eux, cela n’aurait été que du passé la maraude de ce soir. De moi, certains se souviennent encore, ils m’appellent “Joe le Taxi”.

 

 

 

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En effet, avant mon infactus, j’étais un “Nuiteux”dans le jargon de la profession et dans celui des noctambules... A présent, je vais plagier Raffarin : “Ceux d’en Bas” et “Ceux d’en Haut” se voient sans se voir. "Ceux d’encore plus Bas” dorment d’un sommeil fiévreux car avinés et “Ceux d’en Haut se grisent à “coût” de whisky. Le jour venu, “Ceux d’en Haut” sortent des bouches du métro et “Ceux d’en Bas” s'y cachent le mieux qu’ils peuvent ; l'enfer déjà à moitié consommé et consummé.

 

 

Je me souviens quand je travaillais, je repassais par le même chemin pour rentrer chez moi au petit matin. Combien de fois j’ai pleuré en voyant Isabelle ! Pardonnez-moi d’être trivial, Isabelle qui dormait sur un matelas, “cul nu”, je dis bien “cul nu”.

 

 

 

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Cette nuit du 8 mars, Isabelle n’était plus là. J’ai posé la question à mes compagnons... Le silence s'est fait lourd ! J’avais compris...

 

 

 

Le “blues” me revient, j’ai les lunettes embuées. Je me plonge sur “le Meilleur des Mondes”, d’Aldous huxley. Et blablabla....ZZZZ... Demain sera un autre jour.

 

 

 

Gérard

 

02/02/2024

IMPRESSIONS DE MARAUDE...

 

 

 

 

 

 

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Par le Pasteur BLANCHARD

Président de l'Action Sociale et Populaire

 

 

 

Dans une société qui change à chaque instant, depuis plus de douze ans que nous suivons l’évolution de la misère dans les rues de Paris, nos impressions ne peuvent être que paradoxales. Pourtant, certains repères étaient resté stables : parmi eux, il y avait le légendaire Francis.

 

 

 

 

Nous l'avons rencontré en 2006. A l'époque, il dormait dans le renforcement d'un bâtiment à la sortie d'un garage. Il y avait amoncelé des tas d’objets sur une hauteur de deux mètres et vivait au milieu de ce fatras. Le temps passant, il devint une destination incontournable de nos sorties. , à tel point qu’il était devenu un point nodal. A sa rencontre, chaque maraudeur recevait comme une onction de légitimité.

 

 

 

Un jour, plus de Francis. Cela faisait un certain temps qu'il était malade. Il sombrait à vue d'oeil de rencontres en rencontres ; ce qui l'amena à faire plusieurs séjours à l'hôpital. Avant de disparaître tout à fait dans la nature. Nous nous demandions qu'était-il devenu ?  A chacun de nos passages dans son secteur, nous ne pouvions nous empêcher de nous interroger sur ce qu’il était devenu.

 

 

 

Enfin, un soir, nous l'avons retrouvé installé à quelques mètres de son ancien quartier général soigné après une longue hospitalisation. Il était bien là, encore, lors de cette maraude  en compagnie du Docteur Coulomb Louis-Marie Stéphane et Pierre-Claude. Depuis son retour, c'est chaque fois le même rituel. Dès qu’il me m'aperçoit, il s’écrit "tiens, voilà le Pasteur !", ajoutant, tout de go, en parlant de Catherine "et la photographe !" Dans un monde instable, il était resté égal à lui-même tel que l’éternité le change, malheureusement ce fut une de nos dernière rencontre, suite à un reportage sur youtube, le curé de la paroisse catholique, avenue Blanqui ma téléphoné pour me dire qu’il était parti pour un monde  meilleur ; à la fin de sa vie, il fréquentait régulièrement sa paroisse. Il nous restera l’image d’un personnage légendaire qui a éclairé nos vies, pendant plus qu’une décade.

 

 

 

Pasteur Blanchard

 

 

 

 

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