16/03/2012
IMPRESSIONS DE MARAUDE...
Par Gérard Dominé,
membre historique de l'A.S.P
Cinq ans déjà, que l’UMPS et blabla... Non, je voulais vous parler d’une maraude avec le Pasteur Blanchard, de la maraude du 9 mars 2012. Je suis allé retrouver ce dernier et sa femme Catherine au lieu de rendez-vous convenu.
Mais cela tombe mal car ce soir j’ai le “blues”... Bon sang, c’est bien sûr ! Les séquelles de la retransmission du débat à la télé entre genre de figure et figure de genre de l’UMPS : à ma droite Rachido, pas encore larguée par Sarko, tant qu’elle peut toujours servir, (cela ne vous rappelle rien ? Duracel et Bernard Tapie...) ; à ma gauche, Hidalga et sa comparse Buffet, pour meubler confortablement l’émission. Quelques-unes qui sont bien à leurs places dans le décorum du plateau mais complètement décalées comme immigrées de service. Suivez mon regard, cela n'a rien à voir avec les pauvres qui avaient peut-être faim et froid ce soir du 9 mars ? Tiens, j’avais le blues il y a quelques minutes, lorsque la voix de Maître Collard se fait entendre à la télé... et me redonne du baume au coeur.
Je me remets à l’ouvrage. Vite, il faut que je termine ce petit papier pour notre cher Pasteur. Non je n’ai pas oublié Jean et Béatrice. Après cinq ans, ils n’ont -presque- pas changé. Nos “amis visités” se souviennent encore de Jean qu’ils prennaient pour l’Abbé Pierre. Sans vouloir blesser le Pasteur, sans eux, cela n’aurait été que du passé la maraude de ce soir. De moi, certains se souviennent encore, ils m’appellent “Joe le Taxi”.
En effet, avant mon infactus, j’étais un “Nuiteux”dans le jargon de la profession et dans celui des noctambules... A présent, je vais plagier Raffarin : “Ceux d’en Bas” et “Ceux d’en Haut” se voient sans se voir. "Ceux d’encore plus Bas” dorment d’un sommeil fiévreux car avinés et “Ceux d’en Haut se grisent à “coût” de whisky. Le jour venu, “Ceux d’en Haut” sortent des bouches du métro et “Ceux d’en Bas” s'y cachent le mieux qu’ils peuvent ; l'enfer déjà à moitié consommé et consummé.
Je me souviens quand je travaillais, je repassais par le même chemin pour rentrer chez moi au petit matin. Combien de fois j’ai pleuré en voyant Isabelle ! Pardonnez-moi d’être trivial, Isabelle qui dormait sur un matelas, “cul nu”, je dis bien “cul nu”.
Cette nuit du 8 mars, Isabelle n’était plus là. J’ai posé la question à mes compagnons... Le silence s'est fait lourd ! J’avais compris...
Le “blues” me revient, j’ai les lunettes embuées. Je me plonge sur “le Meilleur des Mondes”, d’Aldous huxley. Et blablabla....ZZZZ... Demain sera un autre jour.
Gérard
07:10 Publié dans Action sur le terrain | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
MERCI, TOUT SIMPLEMENT!
Écrit par : Dominé | 16/03/2012
Triste Histoire...
Une très bonne action ! Il faut continué !
Écrit par : Seiler | 16/03/2012
Ces initiatives sont excellentes mais, étant donnée l'aggravation de nos finances publiques, il faut maintenant penser à taxer les produits d'importation pour préserver un minimum de services publics sans aggraver les délocalisations.
Surtout, il faut repenser l'action sociale en incitant les personnes sans ressources à réapprendre à rendre service, à solliciter la solidarité familiale ou paroissiale et...à cultiver la terre, sachant que la terre arable ne manque pas en France aujourd'hui.
Du fait de la concentration urbaine, les prix de l'immobilier ne permettront plus longtemps aux classes moyennes d'aider les personnes sans ressources tandis que les minima sociaux seront nécessairement revus à terme, ne serait-ce qu'indirectement par le jeu de l'inflation/"planche à billets".
Écrit par : JEAN DU TERROIR | 20/03/2012
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