16/12/2011
IMPRESSIONS DE MARAUDE...
Par Oscar Wesley
Membre du Conseil d'administration de l'ASP
Marauder, c'est aller à la rencontre de personnes
en situation de détresse physique et morale.
Celles-ci en général, fuient et repoussent les prises en charge
qui leur sont proposées.
Comme de temps en temps,
j'accompagne le pasteur Blanchard et l'équipe de l'ASP,
je m'aperçois que la misère dans la rue est toujours au rendez-vous.
Les rues de la capitale sont toujours habitées par des sans-domicile.
Ce 6 décembre, la première personne abordée rue de Tolbiac
est un homme qui dort dans la rue depuis 23 ans, selon lui.
Il vit au jour le jour et avoue être souvent sous-alimenté.
Quelle aubaine pour lui que l'équipe du pasteur Blanchard soit passée par là !
Allongé sur son matelas de fortune, abrité de la pluie par un auvent,
il m'exprime sa reconnaissance pour ce que l'ASP lui prodigue,
à savoir les vêtements, le café et la soupe.
Un autre SDF nous voyant rembarquer
les sacs de vêtements dans la voiture, traverse la route
et nous dit qu'il est hébergé à la "Mie de pain"
mais souffrir du froid.
Ce monsieur n'ayant qu'un pull sur lui ce soir là,
le Pasteur lui déniche un blouson sur mesure.
Au fur et à mesure que nous roulons,
nous découvrons des groupes ou des individus
habitués à renconter le Pasteur Blanchard et son équipe.
Celle-ci équipe est très impliquée dans cette noble tâche.
Ce soir-là, j'ai aussi été marqué par cette personne
qui dormait sous la pluie et le froid à même le sol,
sans rien, sans chaussettes, ni de chaussures
et qui refusait tout ce qu'on lui proposait.
Selon une étude de l’INSEE,
huit cents mille personnes ont vécu dans la rue
à un moment de leur existence en France.
La population des SDF est hétérogène,
essentiellement jeune et masculine,
mais on trouve aussi
dans la rue des jeunes femmes avec enfants,
des étrangers, des personnes âgées, des personnes malades…
Oscar
08:09 Publié dans Action sur le terrain | Lien permanent | Commentaires (0)
12/12/2011
LES GASPILLAGES DES COLLECTIVITES LOCALES (1).
Depuis peu, des emprunts toxiques
contractés par un grand nombre de collectivités,
font irruption dans le paysage médiatique.
Le département de la Seine-Saint-Denis,
la ville d'Angoulême, celle d'Argenteuil
et bien d'autres s'avouent gravement touchés.
Pour favoriser leurs projets,
appâtés par des offres de départ
anormalement basses,
offrant l'occasion de faire passer des projets difficiles,certains élus se sont laissés aller
à souscrire des emprunts très dangereux
car à taux d'intérêt variable .
Rien dans la finance n'est gratuit :
ces emprunts sont indexés sur des indices complexes et volatils,
par exemple sur la parité dollar-yen ou même sur le franc suisse.
La sanction devait tomber un jour ou l'autre.
C'est la majoration insupportable
des remboursements et des charges d'intérêts.
Cette triste affaire ne reflète pas seulement
l'incompétence et la légèreté des élus.
Elle trahit aussi la négligence des autorités de tutelle,
fort nombreuses dans un pays sur-administré.
Comme d'habitude, tout le monde est responsable
et personne n'est coupable !
L'une des raisons de cette situation détestable
est la possibilité et le désir d'emprunter à tout prix.
La banque DEXIA, aujourd'hui en quasi-faillite,
a joué un rôle majeur dans ce désastre
en poussant les collectivités à s'endetter par son intermédiaire.
Ses dirigeants ont ainsi pu tirer profit
du piège tendu aux collectivités locales.
La dette de ces collectivités est passée
de quatre vingt treize milliards d'euros en 2005
à cent trente huit milliards en 2010,
sans que l'on sache si les chiffres cités dans les journaux sont exacts.
En fait d'endettement, un train en cache souvent un autre.
Quelques soient les vrais chiffres, tout cela constitue
une partie importante du déficit global de la nation
lui-même destructeur de richesses.
Nous nous trouvons devant un nouveau
et dramatique scandale d'État
qui touche des milliers de collectivités.
Les impôts locaux durement acquittés,
remettons à plat le problème majeur
des gaspillages de ces collectivités locales.
07:54 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
LES GASPILLAGES DES COLLECTIVITES LOCALES (2).
UNE PYRAMIDE
D'ELUS
La France compte à peu près six cents mille élus.
Ils reflètent la pyramide abusive des collectivités locales.
Il existe en effet trente six mille communes.
Et, par-dessus les communes,
s'empile une foule de collectivités :
cantons, départements, régions et autres.
Puis s'ajoute une couche floue mais épaisse
de regroupements comme les intercommunalités
ou encore les "agglos".
Parmi les six cents mille élus,
on trouve de cinq à dix mille super-privilégiés.
Leur poids kolossal se traduit
par des salaires accompagnés d'avantages informels.
Ces "à-côtés" prennent de la place
et débordent parfois les rémunérations
dans une cascade de cumuls indécents.
Ces nantis du système exploitent
le butin public en parfaite légalité
car ce sont eux ou leurs zamis qui fabriquent les lois.
Mais, le boulet est encore trop léger
et ces élus se dépensent à l'amplifier
pour montrer qu'ils existent et sont utiles.
Dans ce contexte, les gaspillages sont innombrables.
Tout le monde a en ligne de mire les palais somptueux,
chaque organisme rêvant d'ériger le sien.
Mais, on dénombre bien d'autres gâchis :
♣ à Clermont-Ferrand, c'est un tramway
qui mis en route plus que difficilement
et d'un fonctionnement chaotique
s'acharne à rattraper le montant de la facture,
♣ à Vitrolles, dans les Bouches-du-Rhône,
un cube de béton de quinze millions de kilos d'euros
se prend pour un complexe sportif et culturel
dans une ville de vingt huit mille habitants,
♣ à signaler enfin les "ambassades",
certaines régions en érigent à l'étranger.
La ville de Lyon en possèdent
notamment à New-York et à Tokyo.
A suivre...
07:50 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
LES GASPILLAGES DES COLLECTIVITES LOCALES (3).
LES MECANISMES
AUTOMATIQUES
DES GASPILLAGES
Ce ne sont que des exemples ponctuels.
Tous les citoyens en connaissent d'autres dans toutes les régions.
Le plus grave est qu'il existe des mécanismes automatiques de gaspillage :
♣ par exemple les aides aux industries,
grandement inutiles par ailleurs
et auxquelles les collectivités locales
participent largement aux côtés de l'État,
♣ faire la fête est courant,
nous connaissons un conseil général
dont le président reçoit tous les jours à sa table
une vingtaine de personnes,
♣ quant aux dépenses de communication,
dénoncées régulièrement,
c'est la grande explosion,
♣ n'oublions pas la valse des subventions,
la plupart inutiles et souvent scandaleuses,
la ville de Lyon, pour sa part, subventionne la Casbah d'Alger !
L'État se vante de supprimer un fonctionnaire sur deux.
Cela devrait se traduire par des mutations dans les régions.
Bien au contraire, le résultat des deux décentralisations
est d'avoir renforcé les compétences des régions
avec un accroissement pléthorique de leurs effectifs
et sans diminuer le personnel dans les services des préfectures.
N'oublions pas l'absentéisme du personnel
composé parfois d'amis des élus
et qui dépasse largement les niveaux du privé !
Enfin à toutes ces dépenses abusives,
il faut ajouter le freinage des activités des entreprises,
pénalisées par des formalités absolument insupportables
pour obtenir telle ou telle subvention.
L'habitude détestable des financements croisés
est un obstacle redoutable à la vitesse de réaction
des entreprises censées en être les bénéficiaires.
Quel est le comportement du gouvernement face à cette situation ?
Il agit dans un sens tout à fait opposé à l'intérêt national.
Il prétend d'abord réduire le millefeuille administratif
et se lance à cet effet dans des réformes complexes et longues.
Simultanément, il agit dans l'autre sens
en créant de nouvelles collectivités.
La plus désolante est le Grand Paris, rêve pharaonique
dont les parisiens et les autres n'ont nul besoin.
L'effet de ruine est déjà en route :
♠ par la création de nouvelles administrations
et de postes prestigieux,
♠ et se profile le concept de "métropoles",
nouvelles collectivités tentaculaires
prêtes à avaler certaines grandes villes.
07:45 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (1)
LES GASPILLAGES DES COLLECTIVITES LOCALES (4).
Compter sur l'élection de 2012, serait illusoire.
Les hommes politiques les plus visibles ont, peu ou prou,
le même programme et poursuivront les gaspillages
et la ruine qui en découle.
Ne soyons pas, toutefois, pessimistes
car toute situation historique est réversible.
Nous avions proposé, dans une note précédente,
d'organiser des référendums privés
qui pourraient arrêter les projets ruineux de certains maires.
Il suffirait d'un succès quelque part,
même dans une petite commune, pour que la méthode se répande.
Une autre formule serait de prendre en cible
les luxueux voyages collectifs que font,
sous un prétexte ou un autre, les conseils généraux
souvent vers de prestigieuses destinations.
Des citoyens victimes pourraient
par des moyens appropriés empêcher le départ.
Une seule victoire dans un département serait significative.
S'il y a d'autres moyens, merci à nos lecteurs ne nous les signaler.
Michel de PONCINS
07:34 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
10/12/2011
UNE ACTION POUR LES PATRIOTES DEFAVORISES...
23:02 Publié dans Action sur le terrain | Lien permanent | Commentaires (0)
LE SQUAT D'AUSTERLITZ, EVACUE DE FORCE.
Les pirates voulaient effacer notre histoire en s'attaquant au blog de notre association. Nous inaugurons, aujourd'hui, une nouvelle catégorie intitulée : "C'était hier" qui essaiera de restituer les notes et les photos disparues. Seules quelques fautes d'orthographe ou défauts de syntaxe ont fait l'objet de corrections.
"Paris, le 17.07.2008. Le camp de personnes sans-logis du quai d'Austerlitz, où l'Action Sociale Populaire s'est rendue tant de fois, a été totalement évacué par la police. A part quelques rares rescapés repliés autour de la gare, dans des tentes improvisées, tout est vide et désert sur la berge.
Même nos "irréductibles Gaulois" semblent avoir disparu : à côté des plants de tomates qu'ils cultivaient, nous avons trouvé un livre : les mystifiés."
17:29 Publié dans C'était hier | Lien permanent | Commentaires (0)
09/12/2011
SERGE DE BEKETCH. COMBIEN DE SOUVENIRS...
La première fois que nous nous sommes rencontrés,
il y a de cela bien des années, c'était aux BBR.
Pour ceux de notre famille politique,
il était déjà une légende.
Par la suite, nous nous voyions
au Cercle des Amitiés Protestantes avec Jany
et aux soupes distribuées à la gare Saint-Lazare.
Grâce à lui, des passages réguliers
sur les ondes de radio Courtoisie
m'ont beaucoup aidé pour mener à bien mes projets.
Avec le temps nous sommes devenus amis.
Combien de souvenirs...
Des mémorables repas chez La Mère Agitée,
jusqu'aux rencontres, rue Frantz Liszt, chez lui.
Je le revois avec ce don si rare, parodiant
des figures célèbres de nos milieux ;
j'entends ses bons mots, son humour.
La fidélité sans faille aux amis, "les copains d'abord"
n'était pas pour lui un vain mot,
cela révèle sa personnalité profonde.
Il fut, lors de ma traversée du désert,
un des rares à me témoigner un soutien sans faille,
une exception durant cette éprouvante période.
Alors Serge, toi qui contemple
la Gloire de Notre Seigneur Jésus-Christ,
demande lui de nous donner
une double ration de son Esprit Saint
pour continuer notre Saint combat,
ton exemple nous fait un devoir de persévérer,
avec l'aide du Dieu Trois fois Saint.
Pasteur Blanchard
07:50 Publié dans Editorial | Lien permanent | Commentaires (0)
07/12/2011
MARAUDE DU 6 DECEMBRE 2011.
Cliquer ICI
10:38 Publié dans Action sur le terrain | Lien permanent | Commentaires (0)
05/12/2011
LES MOSQUEES DE BOBOLAND.
17:11 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)