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30/07/2019

Les dons aux œuvres : la bourse pour la vie:

 

 

 

 

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Des articles, en fin d’année 2018, font état d’une baisse significative des dons aux œuvres, surtout sensible dans deux catégories opposées de la population : les plus riches, d’une part, dont la libération de l’ISF (sauf pour l’immobilier) rend moins utiles les dons partiellement déduits de l’impôt, et les moins aisés, retraités en particulier, qui ne joignent plus les deux bouts avec la stagnation des pensions, l’augmentation de la CSG, les incertitudes du prélèvement à la source et le besoin croissant d’aider enfants et petits-enfants.

 

 

Dans le même temps, nous ne cessons d’être sollicités, pour peu que nous ayons déjà donné à une ou plusieurs œuvres. Elles se passent les adresses ou joignent leur prospectus à des abonnements de journaux. Boîtes aux lettres et messageries débordent de demandes comme si les causes se multipliaient. Beaucoup d’œuvres anciennes, bien connues, religieuses ou laïques, sont vouées à soulager la pauvreté, la détresse matérielle et morale des miséreux, des plus vulnérables, comme les enfants, à veiller sur vieillards et malades que l’État ne suffit pas à prendre en charge dignement ; d’autres, tout aussi anciennes, défendent des populations persécutées pour leurs croyances ou leur origine. Il s’en est peu à peu ajouté qui raffinent dans le segment choisi ou qui, dans la grande détresse du monde et avec la facilité des manipulations financières, se placent dans une position privilégiée pour agir ou prétendre agir (pensons aux catastrophes naturelles). Et tous jouent sur le sentiment de culpabilité que chacun peut éprouver en voyant des malheureux affamés, torturés, abandonnés, mutilés et défigurés par la maladie, surtout quand l’actualité accumule les cas tragiques qui tirent les larmes. Et je passe, sans minimiser leur souffrance, sur les animaux maltraités et abandonnés… À la grande question « Que faire ? » ils nous pressent de répondre par une obole, en vantant la bonté de l’État qui permet de compenser partiellement par un allègement fiscal.

 

 

Or, en un temps où, subissant la rapacité du percepteur, plus la culpabilisation permanente en face des misères des autres continents, constatant des échecs successifs de ces entreprises depuis une cinquantaine d’années, quand en plus toute réussite – en matière de santé, par exemple – laisse aussitôt place à une nouvelle demande, le malheureux sollicité n’en peut plus de porter la misère du monde, d’être en quelque sorte considéré comme un privilégié et de devoir battre sa coulpe. Il se sent floué, lui qui travaille, a travaillé, a vécu du mieux qu’il pouvait, d’être pris comme cible de ces œuvres à l’inaltérable bonne conscience – sauf scandale financier comme pour l’ARC en 1996. Il en veut à l’État prompt à augmenter taxes et impôts, prompt à faire la morale de l’accueil « inconditionnel », qui, dans le même temps, échoue à protéger ses propres citoyens, à traiter correctement ses vieillards, à assurer la sécurité dans les écoles, dans les hôpitaux, les quartiers. Dès lors, il n’a plus envie de sortir le chéquier à tout-va.

 

 

Pour peu qu’il lise que les anciens assujettis à l’ISF, une fois libérés, donnent beaucoup moins et, mieux encore, que 26 milliardaires ont désormais entre leurs mains autant d’argent que la moitié la plus pauvre de l’humanité (selon l’ONG Oxfam), il se demande pourquoi LUI devrait prendre en charge la détresse du monde. Alors, il s’abstient, et a même perdu la possibilité d’une réponse symbolique : à réception de certains courriers de demande, alourdis de petits « cadeaux » non sollicités, bien sûr, mais propres à culpabiliser, il retournait à l’envoyeur l’enveloppe intacte en écrivant au dos : « voir mon percepteur, ou trop d’impôts, trop de sollicitations » ou toute autre formule qui ne fût pas grossière ou insultante. Service gratuit récemment supprimé par La Poste…

 

 

Il ne reste plus qu’à mettre un gilet jaune au portefeuille !

 
 

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23/07/2019

Pour certains, les personnes âgées:

 

 

 

 Seraient donc une trop lourde charge pour la société !

 

 

 

 

 

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Paradoxalement, notre société, où quelques pharisiens se glorifient de leur « humanisme », a des tentations mortifères qui font froid dans le dos. Récemment, selon le journal La Croix, une députée écologiste a suscité une polémique aux Pays-Bas en s’interrogeant sur l’opportunité de poursuivre des soins pour les plus de 70 ans. Il ne s’agit pas, bien sûr, de supprimer toutes les personnes qui ne seraient plus considérées comme socialement utiles, mais d’éviter des dépenses trop lourdes – dans l’intérêt de l’ensemble de la population, il va de soi.

 

 

 

 

Ce n’est pas encore le cas en France où, selon une enquête publiée en 2017, 85 % des Français estiment que tout doit être mis en œuvre pour soigner une personne âgée. La plupart n’approuvent pas l’idée que soigner un cancer chez une personne âgée coûterait trop cher à la Sécurité sociale. Mais quand on entend les débats sur la « fin de vie », sur « la mort dans la dignité », quand un écologiste, Michel Sourrouille, estime que « eugénisme à la naissance, euthanasie en fin de vie et même suicide me semblent des choix courageux quand ils sont assumés en toute conscience », on peut se dire que l’opinion majoritaire peut changer avec le temps.

 

 

 

 

L’argument de la députée hollandaise ? « Les gériatres doivent donner leur avis et être écoutés sur la nécessité de certains traitements lourds, opérations cardiaques, nouvelle hanche ou chimiothérapies… » Il paraît évident qu’on ne va pas faire une opération de la hanche à un centenaire, dont l’espérance de vie n’est que de quelques mois, ni lui poser un stimulateur cardiaque. Mais ce sont là des cas extrêmes. Pourquoi le choix de 70 ans, et pas de 75 ou de 65 ans ? Quand on se lance dans ce type de raisonnement, tout devient relatif.

 

 

 

 

Reviennent à l’esprit quelques pages du Courrier d’un biologiste, de Jean Rostand, publié en 1959. Il imagine une société aseptisée de tous ses défauts, de tout ce qui porte atteinte au confort des bien portants. « Quand on aurait pris l’habitude de raréfier les nonagénaires », écrit-il, « les octogénaires seraient jugés fort décrépits, en attendant que ce fussent les septuagénaires… Peu à peu, la mentalité collective, l’optique sociale se modifieraient. Toute déchéance, physique ou morale, entraînerait une réduction du droit de vivre ».

 

 

Il passe en revue les avantages que la société en tirerait : en rendement, en productivité ; en offrant un spectacle plus agréable, « sans grands vieillards, affligeant le regard… ». Puis il conclut : « Cette société, nettoyée et assainie, cette société plus dynamique, plus tonique, plus virile, plus robuste, plus saine et plus agréable à contempler […], je ne suis pas sûr qu’elle mériterait encore d’être appelée humaine. » Il ne reste plus qu’à donner aux vieillards « une sorte de honte à être encore là ».

 

 

 

 

Soixante ans après, cette réflexion sur l’homme de Jean Rostand est d’une brûlante actualité : la société ne s’est-elle pas engagée sur ce chemin ?

 

 

 

 

D’autres voies sont pourtant possibles, qui passent par une véritable politique démographique et familiale, nécessaire pour retrouver l’équilibre des générations. Un changement de mentalité, aussi, pour développer les liens de solidarité. Une conception de la société qui ne soit pas fondée principalement sur le rendement et le profit. Une véritable révolution. Mais cela, ce n’est peut-être désormais qu’une utopie, un phare, dans le lointain, dont la lumière s’éteint peu à peu. Il appartient à tous ceux qui refusent cette perspective d’en entretenir la flamme.

 

 

 

 

 

 

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16/07/2019

Âge légal de la retraite : l’arbre qui cache la forêt ou l’art de manipuler les futurs retraités:

 

 

 

 

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Le gouvernement, en réduisant le problème global des retraites à l’âge légal qu’il faut préserver, avec une pression médiatique consistant à mettre en avant le vieillissement de la population, amène les futurs retraités vers la solution qui lui convient : baisser les retraites continuellement.

 

 

Il est évident que cette solution lésera les futurs retraités avec petite ou moyenne retraite, continuera de privilégier ceux qui n’ont jamais ou très peu travaillé (sans handicap, ou accident de la vie comme on dit, mais par choix ou confort), sans affecter réellement ceux qui touchent au moins 15.000 euros par mois de retraite, comme un ex-Président à scooter, qui a si mal conduit le bateau : la mérite-t-il ?

 

 

L’âge légal est bien de 62 ans, il peut et doit le rester ; le souci est que ceux qui ont travaillé touchent déjà une retraite plus petite, et que ce n’est pas fini, alors que ceux qui ne travaillent pas du tout, ou très peu, auront droit, à 65 ans, à l’ASPA, soit 868 euros.

 

 

Le problème n’est donc pas l’âge légal de la retraite, mais la baisse constante des retraites (surtaxe CSG) mais aussi le fait que les petites retraites viennent tangenter l’ASPA (ancien minimum vieillesse) : bientôt, la différence entre ceux qui ne travaillent jamais et ceux qui ont peiné toute leur vie se réduira à peau de chagrin sur les petits salaires…

 

 

Quelques chiffres

 

 

50 % des pauvres, en France, ont moins de 30 ans, et 10 % sont retraités.

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02/07/2019

Patrick Buisson : « Jeanne d’Arc passionne car elle symbolise la cohésion nationale. »

 

 

 

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Suite à la projection du film Être Jeanne d’Arc. Pourquoi cette figure emblématique de l’Histoire de France passionne-t-elle encore ?

 

 

Elle passionne car elle symbolise la cohésion nationale. C’est quelque chose que nous avons perdu puisqu’il y a eu un grand mouvement de déliaison sociale, accompagné aujourd’hui d’un phénomène d’élévation du niveau d’hétérogénéité de la population française, qui fait que la cohésion sociale devient quelque chose de très difficile aujourd’hui. On l’a vu? notamment? à travers les derniers événements : on a des communautés qui vivent séparées. Or? Jeanne, à travers l’Histoire, a su inspirer les figures aussi différentes que Maurras et Aragon, que Jaurès et Barrès, que Chateaubriand et Michelet. Chacun trouvait dans la figure de Jeanne quelque chose qui nourrissait son imaginaire, que ce soit l’imaginaire chrétien ou l’imaginaire national. L’imaginaire chrétien : les catholiques en ont fait une sainte avant que l’Église ne passe aux actes en 1920. Les républicains y voyaient une héroïne populaire incarnant le patriotisme enraciné. Les royalistes, celle dont le sens politique a permis de faire sacrer Charles VII à Reims et, donc, d’établir la légitimité du roi de France.

 

 

Est-ce que Jeanne peut être un modèle pour les politiques qui préfèrent se diviser plutôt que de s’unir pour l’intérêt de la nation ?

 

 

Le mythe de Jeanne d’Arc intervient dans un pays de chrétienté, c’est-à-dire qu’il partage un substrat culturel commun. Le pays de Jeanne d’Arc, c’est le pays où la religion est à la fois microcosme et macrocosme ; c’est-à-dire qu’elle relie les hommes entre eux. Il y a une idée d’unité qui relie les hommes à Dieu en même temps.

 

 

Jeanne a été abandonnée par une partie de l’Église. Pensez-vous qu’aujourd’hui, les chrétiens d’Orient subissent le même sort de la part du clergé, des fidèles et même de l’État français ?

 

 

Jeanne n’a pas été qu’abandonnée par l’Église. Elle a été martyrisée par les clercs. Il y a eu une violence dans l’épreuve qui lui a été imposée par les juges, qui étaient un évêque et des professeurs de théologie. La figure de Jeanne, par son universalité, incarne l’esprit de résistance. Résistance à l’occupant, à l’envahisseur, donc le désir de maintenir la souveraineté. Déjà, à l’époque, des politiques voulaient brader la souveraineté. Résistance à l’égard des puissances de l’argent, puisque ces puissances-là l’abandonnent. Jeanne n’est pas du parti de l’argent. Résistance, aussi, à des clercs corrompus qui ont renié leur foi pour rendre des services politiques. Des services de collaborateurs de l’occupant. Jeanne est la référence de tous les opprimés du monde. Qui est plus opprimé, aujourd’hui, que les chrétiens d’Orient ? Nous ne pouvons qu’être sensibles à l’injustice, à l’oppression qu’ils subissent. La référence de Jeanne est universelle et s’applique parfaitement bien à leurs combats à la fois pour leur identité que pour leur maintien de leur foi et, en même temps, pour leur survie. Or, c’était bien le combat de Jeanne. Il était là. D’ailleurs, la preuve : elle l’a payé de sa vie.

 

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25/06/2019

Femmes et hommes face à la culture de la virilité:

 

 

 

 

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On ne cesse de nous rebattre les oreilles avec une crise de la masculinité, qui fragiliserait les hommes et les rendrait incertains de leur identité. À ce discours apparemment dominant, une réponse savante et pertinente est opposée par le professeur québécois de science politique Francis Dupuis-Déri. Celui-ci dénonce « une sorte de stratégie rhétorique pour délégitimer le mouvement des femmes et qui ne reflète pas la réalité » (L’Obs).

 

 

 

Il démontre qu’aussi bien pour le contrôle des institutions au sommet de la société – qui a le pouvoir et les ressources – que dans les relations interpersonnelles, la maîtrise demeure masculine.

 

 

 

Il est infiniment convaincant, tant cette vision d’un féminisme qui, de manière concrète et opératoire, aurait gagné m’apparaît plutôt comme une mousse artificielle qui serait venue recouvrir la réalité des comportements et des dépendances.

 

 

 

La masculinité n’est pas en crise.

 

 

 

Ce qui ne veut pas dire que je n’ai pas un compte à régler avec la virilité selon la définition que j’en donne. Ces traits s’attachent aux deux sexes au point que, parfois, on peut constater un mouvement paradoxal qui, ayant libéré les hommes d’une conception caricaturale de la virilité, a conduit un certain nombre de femmes à l’adopter, s’appropriant le pire de ce que l’autre sexe avait trop souvent cultivé.

 

 

 

Je ressens régulièrement un malaise, face à des postures du quotidien et/ou dans les débats médiatiques, devant une attitude commune à certains hommes et femmes qui pourrait se caractériser par l’instillation ostensible du rapport de force ou de la tonalité autoritaire dans les échanges. Cela ne tient pas à l’apparence physique même si des personnalités offrent ce qu’elles sont d’une manière telle qu’elles vous mettent immédiatement en état de faiblesse, par une voix trop assurée, un visage content de soi…

 

 

 

Généralement, cette virilité relève d’un déni renouvelé de ce dont la pensée et la parole doivent s’enrichir : doute, hésitation, scrupule, écoute de l’autre, curiosité, conviction qu’on n’assène pas comme un catéchisme ou une idéologie.

 

 

 

Mais cette détestation que j’éprouve et dont je perçois, quand je m’examine, le caractère excessif renvoie sans doute chez moi à une sorte de complexe d’infériorité qui me condamne, pour être pleinement et tranquillement moi-même, à n’admettre chez l’autre qu’une forme, une courtoisie, un style rendant possible l’échange et exemplaire le dialogue.

 

 

 

Quel bonheur quand cette alliance règne mais alors la déception, comme une blessure, d’une virilité qui, dans un pluriel aspirant à être riche, contradictoire et stimulant, projette un singulier impérieux et dérangeant.

 

 

 

Je n’aime pas, dans la masculinité, une virilité comique à force d’être outrancière. Je n’aime pas, chez certaines femmes, une virilité aux antipodes de la grâce, de l’intelligence et de la sensibilité d’une féminité sûre d’elle sans être militante et guerrière.

 

 

 

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18/06/2019

Évoquer le Grand Remplacement : de l’incitation à la haine raciale, maintenant !

 

 

 

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Il fallait s’y attendre. Nous y voilà, donc : « Le thème du “grand remplacement” relève de l’incitation à la haine raciale. » C’est le titre d’une tribune de Louis-Georges Tin, président d’honneur du Conseil représentatif des associations noires de France (CRAN), publiée dans Libération, le 22 mars. D’emblée, la couleur est annoncée : « Nous ne sommes plus dans un débat théorique, cette thèse est aujourd’hui un mobile pour terroristes, comme l’a montré l’attentat de Christchurch. »

 

 

Précisant sa pensée, Tin n’hésite pas à écrire, en évoquant la tuerie perpétrée par Tarrant en Nouvelle-Zélande, que « les auteurs réactionnaires français sont l’une des sources majeures des terroristes d’extrême droite à travers le monde : nos penseurs n’appuient pas sur la gâchette, mais ils fournissent les munitions, et orientent le canon. » De belles perspectives judiciaires…

Mais aussi parlementaires, car l’auteur de cette tribune en appelle au législateur qui « devrait explicitement inclure le “grand remplacement” parmi les thèmes relevant du discours raciste et de l’incitation à la haine. Ce serait une avancée salutaire. » Ainsi, si on écoutait M. Tin, le simple fait de comparer les chiffres sur l’immigration fournis par l’INSEE, année après année, deviendrait donc un délit. Un crime, pendant que nous y sommes, histoire de faire bon poids ! À ce compte, l’INSEE devrait cesser de comptabiliser la population immigrée, descendante d’immigrés et étrangère car, d’une certaine façon, c’est donner des munitions aux théoriciens du Grand Remplacement. Et l’on sait désormais, grâce à M. Tin, contre qui ces munitions sont utilisées. Un procès à l’INSEE en complicité d’incitation à la haine raciale est même envisageable. Si, si, réfléchissez bien.

 

 

Mais, au fond, il faudrait aller plus loin encore. À bien y réfléchir, il y a tant de choses, dans cette société, qui incitent à la haine, raciale ou pas. Prenez, par exemple, toutes ces peintures italiennes du Quattrocento. On est bien d’accord : peu, très peu, de personnes de couleur représentées sur ces tableaux de Fra Angelico, Botticelli, Bellini et tutti quanti. Toutes ces pépés à oilpé, plus blanches les unes que les autres… Qu’attend-on pour retirer toutes ces barbouilleries des galeries de peinture de Venise, Florence, Milan, Paris et autres lieux, qui pourraient laisser à penser que la population de notre vieille Europe a connu, comme qui dirait, un léger remplacement au fil des siècles ? Continuer à exposer ces tableaux, n’est-ce pas, alors, un peu inciter à la haine, si l’on suit bien le raisonnement de M. Tin ?

 

 

Et puis, en lisant cette tribune, une question vient à l’esprit : et si des démonstrations tirées par les cheveux comme celle de M. Tin n’étaient pas susceptibles de susciter « quelque part » de la haine ? À force de vouloir tout réprimer, judiciariser, criminaliser, ne risque-t-on pas les effets indésirés ? Et de susciter à inciter, il n’y a pas loin, vous savez. La question mérite peut-être d’être posée. Mais qu’on se rassure, l’humaniste qui tient cette plume est exempt de ce vilain sentiment, ou tout du moins fait son possible pour le contenir et le réprimer dans l’œuf. D’autant qu’il admet toutes les opinions, si tant est qu’elles reposent sur des réalités, sans penser qu’il soit nécessaire d’appeler au secours le législateur et le juge tous les quatre matins…

 

 

Il faut « éviter la banalisation du mal dans ce pays qui est le nôtre », conclut M. Tin. Le mal ? À se demander si, au fond, ce mal n’est pas la sottise. Elle devient d’une banalité affligeante dans ce pays qui se prétendait jusqu’à récemment l’un des plus intelligents de la Terre.

 

 

 

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11/06/2019

La peine capitale victime du politiquement correct ?

 

 

 

 

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La peine capitale est l’un des sujets devenus tabous en France. La trilogie infernale de la pensée unique, du politiquement correct et du terrorisme intellectuel fusille paradoxalement celui qui ose en parler. On reconnaît là un élément symbolique de l’idéologie implicite qui règne en Europe et anime les groupes de pression, les ONG notamment, qui influencent la pensée mondiale surtout en Occident. Amnesty International est sans doute l’organisation la plus connue qui milite en ce sens au nom des droits de l’homme. Chaque année, elle publie un rapport qui fustige les États qui pratiquent des exécutions et souligne le recul de cette pratique, comme si l’évolution était inexorable. 104 pays l’ont abolie juridiquement, 9 l’ont limitée et 28 suspendue. Cette apparente majorité de 121 États sur 194 est inversée si on tient compte de la population : sur les 7,7 milliards d’humains, les deux tiers vivent dans des pays qui utilisent légalement la peine capitale.

 

 

 

Contrairement au discours unanimiste illusoire des abolitionnistes, les motifs de ce maintien sont divers et dépendent, en grande partie, des particularités culturelles. Une fois encore, c’est Huntington qui a raison de Fukuyama, le choc des civilisations l’emportant sur le cosmopolitisme. L’Europe et l’Amérique ont très majoritairement aboli la peine capitale, soit en raison du poids du christianisme, et notamment de l’Église catholique, soit à cause de l’horreur du nazisme et de la culpabilité ressentie bien au-delà des pays et des hommes responsables de ses crimes. Les États-Unis sont une grande exception puisque la majorité des États l’ont conservée, voire rétablie. Aucune culpabilité après la Seconde Guerre mondiale, une histoire nationale marquée par la brutalité de l’ordre et un respect de la volonté populaire allant, dans de nombreux États, jusqu’à la démocratie directe expliquent cette particularité. L’Asie, en revanche, est très majoritairement favorable à la peine de mort, non seulement dans les États non démocratiques, comme la Chine ou la Corée du Nord, mais dans des démocraties, comme le Japon, l’Inde ou Singapour. Cela tient au rapport entre l’individu et la collectivité. Dans l’Occident actuel, le christianisme et le libéralisme ont produit une pensée qui place théoriquement le respect de la vie de l’individu et de ses choix au-dessus de l’intérêt de la société, voire de ce qu’une pensée plus traditionnelle du christianisme appelait son « bien commun ».

 

 

 

En Asie, c’est une conception plus durkheimienne qui l’emporte : le crime est une blessure infligée à la conscience collective. Celle-ci doit être guérie par une peine proportionnelle. Le crime le plus odieux doit recevoir la peine la plus lourde. C’est ainsi que l’Inde ou le Japon justifient la peine de mort. De manière plus pragmatique, c’est la criminalité la plus dangereuse pour la société qui est la plus sévèrement combattue – la drogue, par exemple, à Singapour -, qui justifie aussi le rétablissement de la peine capitale aux Philippines.

 

 

 

Bien sûr, s’y ajoutent les États musulmans d’Asie et d’Afrique qui appliquent des châtiments souvent inspirés de la charia et qui étendent la peine de mort à des crimes religieux, comme la transgression sexuelle. C’est là que la liberté individuelle est la plus niée, puisqu’une simple parole peut coûter la vie. Le cas d’Asia Bibi condamnée à mort pour blasphème avait ému tout l’Occident !

 

 

 

Certains pays soulignent la relativité des situations. Beaucoup de pays qui conservent la peine capitale ne l’appliquent plus. C’est le cas de pays arabes ou musulmans influencés par la pensée française comme les anciennes colonies ou protectorats de la France en Afrique. En revanche, un paradoxe saute au yeux en Amérique latine : des pays abolitionnistes détiennent des records mondiaux de criminalité, le Venezuela, 3e au monde, ou le Mexique, par exemple. Il est probable que l’empreinte catholique explique l’abolition, puisque les derniers papes ont été fermes sur la condamnation de la peine de mort. Il faut toutefois rappeler, d’une part qu’ils s’opposent à l’avortement, c’est-à-dire à la mort d’innocents par excellence, d’autre part que cette condamnation fondée sur les dix commandements est doublement discutable : d’abord, « tu ne tueras pas » est mieux traduit par « tu ne commettras pas de meurtre » ; ensuite, un autre texte de la Bible, celui du Lévitique, donne la liste des actes qui méritent la mort…

 

 

 

C’est pourquoi il n’est pas impensable de s’interroger à nouveau sur le rétablissement de cette peine qui aurait au moins le mérite de restaurer une pyramide raisonnable des sanctions. L’impunité pour la criminalité banale s’explique par le fait qu’on répugne à punir à proportion les faits les plus horribles. Peu importe de savoir si la peine est exemplaire ou dissuasive. Il est périlleux de laisser penser qu’un crime demeure impuni, car cela, à défaut de susciter le prosélytisme, cultive une « anomie », un affaiblissement de la foi ou de la confiance envers les valeurs et les règles de la société au sein de laquelle on vit. Le spectacle odieux de terroristes comme Salah Abdeslam ou Mehdi Nemmouche, se prélassant en prison et invoquant leur « droit au silence », dans des sociétés où des SDF meurent de froid dans la rue est-il « chrétien », « humaniste » ? Il crée, à défaut d’une révolte impuissante, un doute contagieux sur les raisons de croire en l’avenir de nos sociétés. Mais peut-être est-ce là la face cachée du « progressisme » : inoculer les poisons mortels, ruiner les immunités nécessaires, condamner à mort une civilisation et les sociétés qui la composent?

 
 

 

 

 

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04/06/2019

Soyons patients, les totalitarismes de la pensée ne survivent jamais…

 

 

 

 

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Élisabeth Roudinesco, dans un livre au titre explicite, La part cachée de nous-mêmes, une histoire des pervers, a montré dans un remarquable chapitre qu’une société entière peut se pervertir, et c’est l’histoire de la société nazie qui lui permet démonstration. Tout, dans la société du Reich, semble organisé selon des règles possédant une morale, sauf que tous les fondements moraux de ladite société sont intrinsèquement pervers. Le délire collectif n’en est pas moins pathologique, comme le démontre la psychanalyste dans son livre.

 

 

Dans la France de 2018, des « artistes » peuvent soutenir des Médine ou des Redoine Faïd – référence à l’ignoble message posté par Béatrice Dalle. Dans cette France, l’on peut se dire végétarien intégral, voire intégriste, mais refuser d’accabler l’abattage halal dans un très paradoxal souci de justice, l’on peut repeindre la statue d’une héroïne nationale en prétendant à la liberté d’expression, l’on peut laper dans une écuelle, tenu en laisse par ses maîtres, défiler sur un char des fiertés homosexuelles en plein espace public (espace, par ailleurs, dévolu aux prières du nouveau monothéisme français). L’on peut aussi caillasser les représentants de l’État ou s’approprier des terres à l’envi. L’on peut écouter des paroles de haine éructées par des « chanteurs » à l’encontre des fils et filles des fondateurs du pays – comprendre : les bâtards de souchiens. L’on peut encore détruire impunément des commerces à coups de battes et railler, la bave aux lèvres, toute indignation face à cette litanie d’actes amoraux ou immoraux.

 

 

Dans cette image de France inversée, il n’est pas illogique mais de bon ton, lors de fêtes élyséennes, qu’un groupe « de fils d’immigrés noirs et pédés » (selon la terminologie employée par les membres du groupe, qui ne semble pas mesurer le sens des mots) soit convié à se trémousser dans une ambiance caligulesque autour de la personne du président de la République. À ce propos, quel spectateur français d’origine africaine peut-il observer un tel spectacle étatique sans effarement, car c’est se moquer d’eux par le piétinement de leur identité souvent conservatrice.

 

C’est le modèle France antifa, Antifrance, donc. Une société veule où le non-dit est à chaque coin de rue, l’émotion imbécile sous chaque pavé, l’extase délirante derrière chaque panneau publicitaire. Une France dans laquelle le natif indigène semble désigné à raquer sans rechigner puis à mourir dans l’oubli, comme Aurélie Fouquet, tombée en service sous les balles de Faïd.

 

Une société se reniant à ce point est parfaitement perverse par le retournement méthodique et malicieux de toutes ses valeurs, l’une après l’autre, avec pour effet extraordinaire ce que nous découvrons, béats : la marge, sans préjudice de son contenu, est devenue le seul droit reconnu.

 

 

À l’inculte la culture, au novice la maîtrise, au nuisible la liberté.

 

 

À l’instar de la société nazie, une telle société est mue par la pulsion de mort. En cotillons et falbalas, certes, bougies et cœurs en bandoulière, certes, bigarrée façon United Colors of Benetton, bien entendu. Société au corps fractionné, meurtri, asservi, zone sans frontières discernables dans laquelle des masochistes s’offrent à des sadiques en mimant la joie.

 

 

Soyons, cependant, optimistes : l’inversement des règles de société est une impasse dont le mur finit toujours par se morceler sous le poids des conséquences induites. La purge est, certes longue, pénible et douloureuse, c’est un clystère. La cure touche cependant à son terme, la libération des corps approche. Les totalitarismes de la pensée ne survivent jamais, l’Histoire l’a démontré. Le point Godwin n’est pas où le système l’a astucieusement placé, en périphérie de lui-même, il est le système dans ses parts obscures. « Nauséabond », ce vocable usité à l’envi pour désigner toute pensée contraire, fonctionne selon l’inversion accusatoire. Purge est lavement, du classique en littérature. Vivement car, en effet, cela devient irrespirable

 

 

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28/05/2019

Retour et libération des djihadistes français : vers une période de tous les dangers:

 

 

 

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Suite à l’annonce, par Donald Trump, du retrait des troupes américaines de Syrie, la France se trouve confrontée, plus tôt qu’elle ne l’avait prévu, au retour programmé de 130 prisonniers djihadistes, jusque-là enfermés dans les prisons syriennes. Et, dans le même temps, le ministre de la Justice, Nicole Belloubet, confirme qu’une trentaine d’islamistes radicalisés qui purgeaient leur peine de prison en France vont sortir au cours des prochains mois. Tragique coïncidence de calendrier, qui va ainsi permettre à plusieurs dizaines d’individus particulièrement dangereux de se retrouver sur notre sol à un moment où les Français se remettent à peine du dernier attentat, celui de Strasbourg, survenu il y a à peine quelques semaines, et qui avait fait cinq victimes innocentes.

 

 

Car le risque est bien présent. Il ne faut pas oublier, en effet, les attentats commis par Mehdi Nemmouche (un quadruple assassinat au Musée juif de Bruxelles en 2014) lors de son retour de Syrie. Ou de Mohammed Merah (sept morts en 2012), après son séjour dans les zones tribales du Pakistan.

 

 

Même si la lutte antiterroriste s’est notablement améliorée au fil des ans, les services de renseignement craignent toujours le retour de ces djihadistes, ainsi que la libération de ceux actuellement détenus. Ils n’excluent pas, en effet, que ceux-ci ne préparent des attentats, qu’ils contribuent à mettre en place de la logistique pour de futures opérations terroristes, ou bien encore installent des filières d’acheminement des combattants de Daech désormais rendus disponibles par la fin des combats sur zone.

 

 

Les raisons de ces craintes sont de deux ordres. D’abord, purement matérielles. Les services de renseignement, déjà fortement engagés sur des missions visant à prévenir et à réagir aussi efficacement que possible aux possibles attentats, ne disposent pas des effectifs nécessaires pour surveiller des dizaines de suspects supplémentaires. Ensuite, les moyens juridiques qui permettraient d’anticiper les actions terroristes sont trop limités, pour neutraliser efficacement des individus qui, profitant de ces vides institutionnels, seront en mesure de reprendre leurs activités terroristes sur notre sol.

 

 

Alors, bien entendu, les combattants de l’État islamique de retour en France seront interpellés. Ils seront, pour certains d’entre eux, placés en détention dans l’attente d’un « diagnostic » sur leur cas. Mais nous savons déjà que les preuves indispensables pour les maintenir suffisamment longtemps hors d’état de nuire risquent de manquer et que cela conduira inévitablement à une libération relativement rapide.

 

 

Dans les mois et les années à venir, la France et les Français vont donc devoir vivre avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête. Comme cela était prévisible dès le début de ce conflit, et après avoir mené des combats contre l’État islamique sur des régions entières du Sahara et du Moyen-Orient, c’est maintenant un front intérieur qui se dessine. Depuis plusieurs années, nos services de sécurité intérieure s’y préparent. Ils ont enregistré de nombreux succès mais restent à la merci d’une forme de combat souvent imprévisible et indétectable.

 

 

C’est, désormais, à nos responsables politiques de trouver les outils juridiques et opérationnels indispensables pour que la longue liste des victimes (plus de 250 morts et plus de 1.000 blessés depuis 2012) ne s’allonge encore. Car, n’en déplaise à Castaner, ces individus aux mains couvertes de sang sont des terroristes avant d’être des Français. Et ils doivent être considérés et traités comme tels.

 
 

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21/05/2019

Gilets jaunes : ce bilan accablant que vous ne lirez nulle part ailleurs:

 

 

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Il y a six mois que le mouvement des gilets jaunes s’est imposé en une de l’actualité, avec des temps forts et de cruelles déceptions, tant chez les manifestants que du côté du gouvernement.

 

 

On a assez répété que la force du mouvement faisait aussi sa faiblesse. Sans chef ni ligne de conduite, le 8 décembre, il a fait peur au pouvoir, physiquement peur, et ce dernier ne l’a pas pardonné. D’où une répression inédite.

 

 

Pour les analystes, le mouvement devait disparaître dès lors qu’il n’ouvrait aucune perspective politique nouvelle. Il suffisait d’attendre. Pour le gouvernement, l’administration d’une bonne raclée avant Noël ne pouvait que précipiter les choses et clore ce regrettable épisode ; le jeu trouble avec l’extrême gauche ultra-violente faisait partie du scénario. Fin décembre, le pire était passé, pensait-il, et on allait pouvoir se souhaiter une bonne année.

 

 

Début janvier, il fallut déchanter. Les gilets jaunes, toujours soutenus par la majorité de la population, étaient à nouveau sur les ronds-points et au cœur des villes emblématiques. Changement de tactique, donc. L’heure était au grand débat et à la performance physique du débatteur. Sept heures d’affilée sur tous les sujets, sans note et sans même prendre le temps de faire pipi – une performance, vous dis-je. On apprit, après coup, que le public était trié sur le volet et les questions préalablement soumises à l’intéressé.

 

 

Après avoir eu un Président commentateur de sa propre inaction, on attendait un chef, un vrai – Jupiter, disaient-ils – et on découvrit un animateur de débat connaissant, certes, toutes les ficelles du métier mais ayant perdu toute idée de la fonction présidentielle.

 

La morosité gagnait : entre des gilets jaunes qui se retrouvaient chaque samedi parce qu’ils étaient là le samedi précédent, et un Président courant après les débats dans toute la France comme un canard fait encore le tour de la basse-cour quand on lui a coupé la tête, il faut bien avouer que ce début d’année avait un côté surréaliste.

 

 

N’était l’intermède des Champs-Élysées, où le ministère de l’Intérieur chercha à faire porter la violence des Black blocs sur les gilets jaunes, nous n’aurions pas vu passer les semaines.

 

Aujourd’hui, le grand débat est clos. 24 % des interventions porteraient sur l’écologie ; je peine à le croire. Il est certain, en revanche, qu’à l’heure des synthèses et des propositions, il y aura beaucoup de déçus chez les gilets jaunes. En dehors du fameux référendum d’initiative populaire, qu’aucun homme politique responsable ne peut à bon droit accepter, les gilets jaunes n’ont pas réussi à présenter une seule demande forte et imparable par le gouvernement et soutenue par la base et l’opinion.

 

 

Cette déception, qui pourra même virer à la colère, sera renforcée par l’incompréhension quasi maladive dont font preuve, aujourd’hui encore, à l’égard du mouvement et le Président et le gouvernement. Car, mis bout à bout, les faits sont accablants. Dernier en date : la provocation de l’installation de 400 nouveaux radars encore plus puissants.

 

 

Mais on pourrait aussi ajouter :

 


– la frénésie de comparutions immédiates et les sanctions disproportionnées ;
– le dévoiement des règles d’emploi de certaines armes de maintien de l’ordre ;
– l’inconscience du transfert de certaines gardes statiques à l’opération Sentinelle ;
– la duplicité qu’il y a à signer le pacte de Marrakech en prétendant qu’il n’engage à rien ;
– la hargne tranquille mise à détruire la famille ;
– l’irresponsabilité de vendre sans raison le patrimoine économique de la France ;
– et, d’une façon plus générale, l’usage systématique du deux poids deux mesures quand il s’agit d’accabler le peuple.

 

Sauf événement majeur, le gouvernement a toutes les chances de faire triompher ses propositions et de remporter une victoire inespérée. Que les gilets jaunes se rassurent : ce sera une victoire à la Pyrrhus, de celles dont l’Histoire nous enseigne qu’il eût mieux valu ne pas les remporter.

 

 

 

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