QUOI

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

06/03/2015

IMPRESSIONS DE MARAUDE...

 

 

 

 

Par le Pasteur

Blanchard.

 

 

Maraude 1.jpg

 

 

Force est de constater que la présence de nombreux sans-logis dans les rues de Paris gêne le maire et ses adjoints. Les témoignages de certains SDF sont accablants. Un exemple, chaque semaine, le vendredi, ici ou là, la police arrive  et signifie à ces malheureux qu'ils ont cinq minutes pour déguerpir. Aussitôt, les éboueurs suivent et jettent leur barda. En un instant, nos amis se retrouvent encore plus bas. Bien sûr, cette démarche est faite avec le secret espoir que de guerre lasse, ils décamperont à jamais.

Cette méthode hypocrite mais ponctuellement efficace de déplacer la misère, ne tient pas compte du fait que, comme tout un chacun, les SDF s'accrochent aux repères qui sont devenus leur espace vital. Et, c'est un puits sans fond que les autorités creusent.

 

Maraude 2.jpg

 

 

Une autre remarque, aussi éloquente, m'a été faite par un ami venu de province pour déposer des vêtements. Il me dit sa surprise de voir la capitale de plus en plus submergée par les SDF. En particulier, les avenues "chics". 

Oui ! Sur le prestigieux boulevard des Capucines, on croise après  l'Olympia et jusqu'à l'Opéra des familles entières dormant devant les entrées des grands magasins. Et, durant nos maraudes, la nuit, ces abcès de fixation de la misère sont encore plus éclatants. Chaque fois, nous découvrons un mélange indécent de beauté et de misère.

Nos gouvernants, si occupés par le mariage homosexuel  baissent les bras devant un problème aussi terrible et massif. Leurs seules réponses sont le silence et le déni. Ils éludent un problème qui ne fait que s'amplifier comme ils chassent les SDF, le vendredi, d'un trottoir à l'autre.   

Nous avons l'écoeurante conviction  que moins les choses se résolvent, plus la communication règne en maître. Mais, l'Action Sociale et Populaire reste un témoin lucide. C’est à ce prix que nous continuerons à apporter notre contribution au combat contre la véritable exclusion.
 
 
Pasteur  Blanchard

 

 

27/02/2015

Communiqué de l’Action Sociale Populaire:

 

 

 

 

Communiqué ASP 1.jpg

 

 

 

La marraine de l’ASP, Madame Jany Le Pen, soutient le Pasteur Blanchard, depuis plus de vingt années, dans ses différentes entreprises ; que ce soit, dans le cadre de son ministère pastoral auprès de nos compatriotes souffrant dans leur corps et dans leur âme, ou dans son travail social d’éducateur effectué auprès des français les plus défavorisés et notamment à la première des soupes de nuit Gare St Lazare en 1996.

 

 

 

Aussi, tout naturellement pour– sa fidélité sans faille depuis des années sur le terrain ; souhaitant lui témoigner reconnaissance et amitié nous l'invitons avec Marion pour la fête des 20ans de la nomination par Jean-Marie Le Pen du Pasteur Blanchard en 1995, à la tête du social au FN. 

 

 

 

Cette soirée ce déroulera en septembre, nous ne manquerons pas en temps et heure de vous informer sur la date, ainsi que les nombreuses surprises et personnalités qui devraient être présente.

 

 

 

Benoit Vaillant Secrétaire Général de l’ASP

 

 

Communiqué ASP 2.jpg

 

 

 

 

 

 

25/02/2015

Maraude du 24 / 02 / 2015:

20/02/2015

SUITE A UNE MARAUDE...

Maraude 1.jpg

 

Réflexions de Bruno Raju,

Membre de l'ASP 

 

 

Le mardi 10 Février 2015, le Pasteur Blanchard et son épouse, infatigables dans leur volonté de venir en aide aux plus pauvres d'entre nous, nous embarquent dans leur arche de Noé de la pauvreté. Tout est prêt, nous voilà sur le pont pour notre maraude nocturne. Le Seigneur nous accompagne sans que nous nous en apercevions. Les premiers sans domicile fixe sont dans votre visée, c'est l'arrêt et les premières distributions, vêtements, chaussures, café, soupe et thé. Les pauvres hères sont contents de voir celui qui depuis 2005 leur vient en aide, sans aucune subvention, puisant dans ses propres deniers pour faire face. Des visages connus se réjouissent de voir leur ami, le pasteur Blanchard, et les nouveaux se pressent pour recevoir ces quelques dons qui sont pour eux comme un cadeau de Noël .

 

 

Maraude 2.jpg

 

 

Nous terminons notre virée dans le monde de la grande pauvreté à l'Opéra. Nous avons rencontré des hommes, des femmes, des jeunes, des vieux, des enfants qui vivent dans la rue sur des matelas ou dans des cartons. Mais qui les regarde? la pauvreté est devenue tellement commune dans notre pays. Levez-vous âmes de bonne volonté et rejoignez l'arche de Noé que le Pasteur Blanchard a mise sur pied et qui ne vit que grâce à l'amour pour ses frères. 

 

 

Bruno   

 

 

 

 

11/02/2015

Maraude du 10 / 02 / 2015:

30/01/2015

IMPRESSIONS DE MARAUDE...

 

 

Pascal Erre,

 

secrétaire départemental du FN de la Marne, membre du Bureau Politique, conseiller régional Champagne-Ardenne, se mobilise pour l'ASP avec la section FN de Vitry le François.

  

C'est le jeudi 15 janvier 2015 qu'une délégation du FN 51 est venue à l'ASP remettre le produit d'une collecte d'habits réalisée à l'initiative de la section de Vitry-le-François et complétée par d'autres initiatives individuelles.

Pascal Erre, secrétaire départemental, conseiller régional et membre du bureau politique était accompagné de Pascal Lorin, responsable "propagande" et accessoirement chauffeur du véhicule, un fourgon remplit par une vingtaine de cartons et de gros sacs...

Des habits destinés à nos compatriotes dans le besoin, il y en a pour tout le monde, hommes, femmes et enfants. Ces vêtements seront bien utiles à l'ASP pour son action, ô combien nécessaire et bienfaisante.

 



Cette initiative locale s'inscrit dans la droite ligne de l'action sociale menée à Châlons-en-Champagne par Edith Erre, ancienne conseillère municipale FN et ne demande qu'à être répètée.

Ce que le FN 51 ne tardera pas à faire, appel est donc lancé à tous les adhérents et sympathisants du FN qui souhaitent aider "LES FRANCAIS D'ABORD".


Pascal

23/01/2015

Maraude du 22 / 01 / 2015:

Le FN 93 en maraude, à la rencontre des laissés pour compte:

 

Maraude 1.jpg

 

 

(Laurent Spagnol, Yann Kovac & Gilles Clavel)



Dans la nuit du 06 au 07 janvier, une délégation de la fédération FN de Seine-Saint-Denis qui accompagne le Pasteur Blanchard, est partie à la rencontre de ceux qui sont oubliés par nos différents gouvernements, qu’ils soient de Droite comme de Gauche.

Au cœur de la ville lumière, reconnue de par le monde, comme la plus belle ville, la réalité de la vie nocturne est bien différente de ce que l’on veut nous faire croire. Bien sûr, la vie y est animée, les parisiens (et les touristes), se retrouvent au restaurant, flânent sur les beaux boulevards, mais au détour des rues, impossible de ne pas voir, là une petite tente, là un amoncellement de couvertures avec un malheureux qui essaie de se réchauffer. Car telle est la triste vérité !

Sur le boulevard Hausmann (tout un symbole), devant les grands magasins, se retrouvent des Sans Domiciles Fixes. Je dis tout un symbole car ce boulevard porte le nom du Baron Hausmann, celui-là même qui a redessiné la ville de Paris afin de sortir cette dernière de la cité moyenâgeuse pour la faire rentrer dans le monde moderne. Mais à la vue de la réalité, c’est un retour flagrant vers le passé ! Comment croire qu’au XXIème Siècle, alors que les avancées technologiques sont incroyables, les gouvernements puissent tolérer que des patriotes en soient réduits à la misère, à une vie indigne.

Lorsque ces personnes nous voient arriver, on sent une lueur apparaître. Une boisson Chaude servie, une couverture donnée avec amour, quelques mots échangés avec eux, leur redonnent le sourire, une certaine fierté car malgré ce que certains peuvent penser, cela reste des Etres Humains. Et heureusement la solidarité existe encore de nos jours ! Hier soir, alors que nous étions avec un jeune couple roumain, une jeune fille est venue, spontanément, leur apporter 2 pizzas chaudes. Quoi de plus beau que de voir ce genre de gestes. Oui l’esprit patriotique est toujours présent !

Un de ces malheureux, nous explique que la rue c’est sa maison depuis plus de 18 ans. 18 ANS ! C’est inimaginable. Et ce, malgré des séjours à l’hôpital, cet homme garde sa dignité. Ce petit bout de trottoir, c’est son chez lui. Devant hélas cette triste réalité, nous ne pouvons que nous demander : Mais qui sont les responsables de cette misère ?

Lorsque nous écoutons les beaux discours de l’UMPS, nous les entendons toujours dire qu’ils travaillent pour le bien être des gens. Mais de quels gens parlent-ils ? Certainement pas du petit peuple de France. Sinon, nous ne connaitrions pas une telle situation dans le pays berceau des Droits de l’Homme et du Citoyen, qui je le rappelle commence par ces termes : »Les hommes naissent libres et égaux en droits » Bien entendu, des différences il y en a toujours eu, mais là nous revenons au Moyen Age avec, d’un côté le Pouvoir et de l’autre, les citoyens qui n’ont qu’un rôle à jouer, payer et toujours payer pour remplir les caisses de l’Etat. Les impôts s’étant substitués à la dîme et à la gabelle. Mais les conséquences restent toujours les mêmes !

Depuis de nombreuses années, des associations se battent pour donner une vie meilleure a ces déshérités, ces oubliés de la société. Mais rien ne changent. Pire, ce phénomène a tendance à augmenter. L’âge moyen baisse. Même des travailleurs connaissent ce sort, car malgré leur dur labeur, la rue reste leur seul moyen de survie. Et maintenant, avec l’arrivée de nombreux malheureux venant des 4 coins de l’Europe, la diversification ethnique se fait aussi dans la rue.

On nous parle de solidarité avec la misère qu’il y a dans les autres pays. Oui d’accord, à notre époque, ce fléau ne devrait plus exister, mais avant de s’occuper du malheur des autres, la priorité c’est d’endiguer le malheur au sein de notre propre pays. Après et seulement après, on pourra se donner les moyens d’aider les autres. Mais à l’heure actuelle, l’objectif c’est aider nos compatriotes.

Et pour cela, il faut revenir à un Etat Nation et Souverain, en reprenant le contrôle de nos frontières, et en faisant une politique patriotique et non pas comme cela est le cas de nos jours, une politique extra communautaire avec pour seul objectif de créer un gouffre entre ceux qui possèdent et ceux qui n’ont rien. La politique française se doit d’être une politique patriote, POUR les patriotes et AVEC les patriotes. Sinon, tout ce pourquoi nos ainés se sont battus (ex la Révolution française de 1789) n’aura servi strictement à rien ! Seuls les grands de ce monde, grâce à la finance altermondialiste, appuyés par les actionnaires des grandes entreprises auraient le droit d’avoir une VIE DIGNE ET SEREINE, et tous les autres non ?

Le Front National, grâce à des associations, vient en aide à ces laissés pour compte, car malgré leur détresse, ils sont et seront toujours des compatriotes.

Les autres partis, ne sont que des faiseurs de misères. Et les résultats sont là. Le malheur est dans nos quartiers, à chaque coin de rue. Voilà leur triste bilan. Car ce phénomène n’est pas un phénomène nouveau, mais bel et bien ancien. Fruit de politiques laxistes menées depuis plusieurs décennies qui ne fait que rabaisser notre beau Pays.

Allons-nous rester les bras croisés en laissant faire ; allons-nous nous révolter pour que cesse cette ignominie ?

 

 

Maraude 2.jpg

16/01/2015

Maraude de Noël avec Jany Le Pen:Une marraine de coeur:

Maraude 1.jpg

 


Mardi 23 décembre au soir , que nous avions la huitième  maraude de Noël de l’Action Sociale Populaire (ASP). Pour cette occasion, nous avions l’immense plaisir de recevoir la marraine de notre Association, Madame Jany Le Pen.


La charge de marraine n’est pas un vain mot chez cette Dame de Coeur qui nous a prouvé jusqu’à très tard dans la nuit ce qu’entraide, fraternité et don de soi voulaient dire.


Il y a 19 ans déjà le Pasteur Blanchard et Madame Le Pen animaient ensemble la distribution de soupe populaire à Saint Lazare. Le Pasteur c’est près de 45 ans d’expérience dans le social, au service d’hommes et de femmes en souffrance. Autant de preuves concrètes que notre famille de pensée, la Droite des valeurs, est la seule réellement et concrètement attaché à la solidarité nationale.


21h nous rejoignons notre point de ralliement Porte d’Italie, notre équipe se forme, nous partons à deux voitures nous enfoncer dans les avenues de Paris.


La première halte, métro Sèvres-Lecourbe, ne devait durer qu’une quinzaine de minutes et c’est près d’une heure que nous y resterons ! Nous y retrouvons une petite communauté de 5 à 6 SDF, français et polonais, fraternellement regroupés, qui se sont organisés avec méthode un lieu de vie, de survie devrais-je dire. Nous sommes tout de suite frappés par la farouche dignité dans le regard bleu de ces européens.


L’un d’entre eux me montre ses papiers, parfaitement en règle, mais tout cela ne lui est d’aucune utilité. L’état français ne le reconnaît pas et lui refuse même l’aide médicale ! Mais diable sur quels critères cette injustice est elle fondée ? Je n’ose imaginer.


Jany Le Pen a eu la touchante attention de préparer des petits cadeaux pour nos amis visités cette nuit. Ce sont de très pratiques petites lampes de poche qui remportent immédiatement un incroyable succès et illuminent les tentes dans ce coin sombre au pied du métro aérien.


L’un des SDF nous demande assez vite qui est cette Dame qui très spontanément s’est assise au milieu du groupe, à côté de la seule femme et lui témoigne une affection non feinte (lui remettant notamment des produits de soin qu’elle avait précieusement préparé). Cette scène touchante n’échappe pas à notre camarade SDF, à qui le Pasteur indique discrètement l’identité de notre hôte. Après un instant d’hésitation et d’étonnement, c’est tout le groupe qui réalise que l’épouse du Président du Front National leur consacre sa nuit.

 

Le groupe s’agite soudainement et s’empresse alors de congratuler Jany, on ressent dans leurs yeux une émotion intense, un profond respect. En somme un hommage fraternel rendu au peuple français !


Nous quittons nos amis sous les vivas et les « Le Pen Président » lancés à la cantonade par nos amis avec leur accent de l’Est… Surréaliste.


Quelques heures plus tard, sur les quais de Seine, Austerlitz, le thermomètre est passé sous la barre des 10°, ce qui en soi n’est pas le plus dur pour ceux qui sont dans la rue mais ce soir le vent souffle continument. C’est pourquoi nous redoublons d’efforts dans la distribution de duvets et couvertures, très souvent recouvrant dans leur sommeil nos compatriotes. Nous en profitons pour leur déposer sardines, biscuits ou barres de céréales et imaginons les voir se réveiller dans quelques heures surpris par ce don du ciel.


Notre sang se glaça un instant face à un homme, allongé à quelques centimètres des voies sur berge, terriblement seul et sans signe de vie.

Quelques longues secondes où nous nous cherchons tous du regard, l’angoisse tenaillée au coeur. Il finira, Dieu merci, par bouger. Notre ami et dévoué Alexis,  bondissant  alors dans la voiture pour lui servir un bon café fumant d’arômes qu’il accepta avec reconnaissance.


Plus loin sur les quais, nous rencontrons une équipe de la police fluviale. Ils sont apparemment en patrouille à la recherche de quelqu’un ou de quelque chose, armés eux aussi de leurs lampes puissantes. « Nous recherchons des terroristes. Que faites vous ici ? » Nous lancent-ils.


A cette question certes un peu provocatrice, nous engageons la discussion pour mieux faire savoir la raison de notre action. Il faut dire que notre bon pasteur Blanchard, arborant son col romain et sa gapette n’a fondamentalement pas l’air d’un chef terroriste !


La discussion prenant assez vite une tournure plus légère, les policiers réalisent petit à petit qu’ils ont affaire à une équipe dans laquelle ils identifient Mme Le Pen, les bras chargés de sacs, le pas pressé d’aller à la rencontre des SDF, sans caméras ni journalistes, dans une véritable démarche personnelle de solidarité.


Une fois de plus dans cette soirée, je verrais le regard de nos interlocuteurs changer et tous nous quitter avec un profond respect pour notre Marraine de coeur et ainsi pour les idées que nous tenons tant à défendre.


Après encore beaucoup de rencontres, de paroles échangées, de poignées de main ou d’embrassades chaleureuses, des litres de cafés et de soupe offerts bien chauds, des kilos de vêtements et chaussures distribués, la maraude se terminera tard à 2H00, devant la gare St Lazarre.


Cette gare qui a bien changée mais où le Pasteur et Jany se remémoreront avec joie l’épopée des soupes populaires d’Entraide Nationale. Devant cette gare, avant de repartir, nous rencontrons un SDF, niçois d’origine qui engage aussitôt une discussion enflammée et sans fin autour de la politique, ses amis, ses rencontres et surtout les dates de naissance. Un autre, nous sommes tous unanimes pour dire qu’il s’agit du sosie de Daniel Guichard, avec qui nous terminons la soirée par quelques exemples du meilleur répertoire de la chanson française, entonnés simplement et chaleureusement par notre petite équipe. Une fois encore, magie de l’instant, surréalisme des rencontres


Surtout la fierté d’avoir contribué modestement à la solidarité de notre peuple


Merci Madame Le Pen

 

Alexandre Simonnot membre du CA de l’ASP du Pasteur Blanchard

 

Maraude 2.jpg

 

 

 

09/01/2015

Impressions de maraude:

Maraude 1.jpg

 

 

 

Sous l'égide du Pasteur Blanchard et de sa fidèle épouse Catherine est organisée par cette nuit glaciale une maraude dans les rues de Paris. Trois volontaires ont accepté d'être de la partie. Yann et Laurent militants, et votre serviteur Gilles Clavel, ancien secrétaire départemental Front National de la Seine-St Denis. Le Pasteur Jean-Pierre Blanchard, pour ceux qui ne le connaîtraient pas est une figure de la droite nationale prolétarienne française. Chapelain de Madame Jany Le Pen, il est à l'origine des mémorables "soupes de Saint-Lazare".

 

 

Pour revenir à ce soir, la température moyenne frôle les moins cinq degrés et la tournée bat son plein. Yann offre des soupes chaudes, du café ou du thé tandis que je m'attèle à distribuer les vêtements confortables, bienvenus contre ce froid qui perdure.

 

Un coup de poing : le nombre de SDF qui dorment à même le sol et doivent braver l'hiver. En majorité, ils sont français de souche ou polonais et connaissent bien le Pasteur Blanchard qui leur apporte ce soir-là un peu de chaleur inespérée...

 

La distribution est une chose mais ce que nos yeux voient et ce que nos oreilles entendent en est une autre. Cela dépasse l'imagination. D'abord, tous ces hommes, ces femmes, ces enfants qui dorment sur le trottoir devant les vitrines des boutiques chics du quartier de l'Opéra. Ensuite, un peu plus loin, comme pour préserver une  certaine intimité, ces hommes jeunes ou moins jeunes qui, le visage livide et cachés sous de misérables couvertures nous interpellent..."Soupe !" "Soupe SVP !" "Café ?"...

 

Des images poignantes se gravent à vie dans nos mémoires... Celles de ces bagnards du dehors, prisonniers de la manche et figés dans le froid de cette nuit du mois de novembre. Une énigme ? 

  

"....L'argent, les femmes..., j'ai tout eu soupire, Gérard, mais tout a foutu le camp ! J'ai tout perdu et je suis devenu une loque ! Sans famille, c'est dur !"  Xavier, quarante-cinq ans nous fait savoir qu'il a les moyens de travailler et qu'il peut s'en sortir seul mais le problème : "avoir un logement, c'est très difficile. Pouvez-vous m'aider ? Je ne suis pas du tout raciste mais il faut d'abord donner la priorité aux francais... car il y a de plus en plus de profiteurs venus de l'étranger !" Il est 1h00 du matin, sur le conseil du Pasteur, j'appelle le 115. Au bout d'une quarantaine de minutes, toujours le même refrain : "Bonjour, toutes les lignes de votre correspondant sont occupées. Veuillez rappeler ultérieurement."

 

 

1h30 du matin sous le pont de Grenelle, Patrick est heureux de nous voir et nous demande d'emblée un café et un pantalon.  Nous lui rajoutons un pull bien épais. Sur un ton agressif, il s'emporte contre le système d'hébergement d'urgence qui privilégie les étrangers "qui ne parlent même pas le français.". Il  rajoute que la visite de Madame Jany Le Pen, un soir d'hiver l'avait ému aux larmes.

 

 

2h00 du matin, sur un trottoir qui longe le ministère des finances (tout un symbole), un homme dort sur des ordures. Son visage est tuméfié, rongé par la tristesse. Lui aussi nous appelle "Soupe !" "Soupe !"  Laurent, bouleversé par son état de délabrement s'empresse de le servir deux fois.  Tout aussi ému, je pose la question : "combien de SDF comme celui-ci dans toute la France ?" .  

 

 

Comment des femmes et des hommes peuvent-ils tomber si bas ? La rupture du lien familial est-elle la caractéristique des sans-logis ? En France, nous avons tendance à sacrifier la solidarité familiale naturelle au profit d'une solidarité d'Etat, souvent artificielle et parfois inaccessible. Cette maraude pour laquelle Yann Laurent  et moi remercions le Pasteur a été riche d'évènements et d'enseignements. Nous sommes d'accord pour dire que renforcer la cellule familiale française est un remède primordial. 

 

 

 

Gilles Clavel, délégué aux affaires sociale de L'ASP. 

 

 

 

Maraude 2.jpg