QUOI

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

21/11/2023

PERSONNES ÂGÉES EN DANGER :

 

 

 

 

 

 

ET SI ON INVESTISSAIT DANS LES FAMILLES ?

 

 

 
 
 
 
 
Ecrivain, journaliste
 

Son blog

 

 

 

Les personnes âgées maltraitées… n’est-ce pas honteux dans un pays dit civilisé ? C’est le sujet qui occupe tout un chacun, en ce mardi matin, puisque les salariés des EHPAD sont en grève, dénonçant un manque de moyens, et donc de personnel, induisant un travail mal fait, et dans l’urgence : « Je suis stressée donc stressante et à mon sens maltraitante », confiait, fin décembre, dans une lettre ouverte au ministre de la Santé, une infirmière d’EHPAD épuisée, tant physiquement que psychologiquement.

 

 

 

Pour répondre à cette détresse, celle des soignés comme celle des soignants, Agnès Buzyn a posé sur la table 50 millions d’euros. C’est à dire bien trop peu, disent les professionnels, au vu des besoins.

 

 

 

Évidemment, on serait tenté de rester dans une optique comptable. Et de conseiller quelques transferts salutaires : on pourrait, au hasard… supprimer les subventions à la presse ! 387 millions d’euros en 2015, selon Contribuables associés, soit huit fois ce qu’Agnès prévoit de donner aux EHPAD. Et comme la presse papier, essentiellement lue par les personnes âgées, finira de toute façon par disparaître avec elles, ce principe de vases communicants en direction d’une population qui, l’achetant et payant des impôts, l’a doublement soutenue pendant des dizaines d’années ne serait que justice.

 

 

 

Mais ce ne serait pas voir tellement plus loin que le bout de son nez, car ces millions-là, aussi, seront vite consommés. Et après ?

 

 

 

Et après, on se repentira d’avoir, comme des abrutis finis, des demeurés patentés, de viles imbéciles… détruit la famille. Pierre par pierre, réforme après réforme, loi après loi. Méticuleusement. Oh, bien sûr, je sais : nous ne sommes plus au XIXe siècle, ma petite dame, il y a bien longtemps que les personnes âgées – en tout cas, la majorité d’entre eux – ne vivent plus sous le même toit que leurs enfants : les logements sont trop petits, les vieux vivent trop longtemps.

 

 

 

 

N’empêche qu’il reste une toute petite chose, non monnayable – il en existe encore -, pour la bonne raison qu’elle n’a pas de prix, qui s’appelle l’affection filiale. Naturellement, j’ai lu comme vous Hervé Bazin et André Gide et sais qu’il est des familles où l’on se déchire plus qu’on ne s’étreint. Mais, enfin, les faits sont là : la plupart des parents, tout imparfaits qu’il sont, aiment leurs enfants, et vice versa. Et ce vice versa est infiniment plus précieux, y compris pour le gouvernement, que toutes les subventions que l’on pourra allouer. Car lorsqu’ils visitent leurs vieux parents, c’est un coup de main gratuit qu’ils donnent aux aides-soignants : un repas qu’ils ont la patience d’accompagner, une position confortable dans le lit qu’ils aident à trouver, des inquiétudes qu’il savent apaiser, des idées noires qu’ils s’ingénient à dissiper, une surveillance qu’ils peuvent, l’espace de quelques heures, assurer. Et pendant ce temps, le personnel soignant peut vaquer ailleurs, laissant sereinement ce patient. Et tout cela… bénévolement.

 

 

 

 

Sous Hollande existait encore un ministère des Familles, que l’on aurait pu écrire ministère Défamille, tant il a œuvré avec le succès que l’on sait – son dernier trophée ? Les chiffres désastreux de la natalité – à tout détricoter. Sous Emmanuel Macron, il n’y en a carrément plus, comme si, à l’instar du ministère de la Guerre passé jadis à la trappe, le mot était vaguement effrayant et, en tout cas, complètement dépassé. Et l’on s’apprête à brouiller un peu plus la filiation, à la disperser façon puzzle aux quatre coins du monde – et ce n’est pas une image – avec la PMA/GPA. Comment des enfants pourraient-ils assister des parents qu’ils n’ont, in fine, pas tout à fait identifiés ? Sans affection désintéressée, il ne faudra donc plus compter que sur les prestations de soignants rémunérés.

 

 

 

 

Mais le problème restera entier : comment trouver des subventions, via les impôts, sans renouvellement des générations ? C’est toute la question.

 

 

 

 

09:26 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

17/11/2023

Ancienne maraude.......26 / 11/ 2019

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Maraude 26 11 19 (1).JPG

 

 

 

 

 

Maraude 26 11 19 (2).JPG

 

 

 

 

 

 

Maraude 26 11 19 (3).JPG

14/11/2023

Ancienne maraude.......

 

 

 

 

 

 

Ma maraude avec le Pasteur, par Michel de Zuchowicz

 

 

 

555156479.JPG

 

 

 

Etant fidèle auditeur de Radio Courtoisie, je suis un jour tombé sur une émission où le pasteur parlait de ses maraudes.

 

 

Pour être franc, j’ai été très intrigué par ce personnage haut en couleur, ayant un débit verbal impressionnant et surtout un enthousiasme hors du commun. J’ai été séduit par cet homme simple et hors du commun qui voulait des vêtements pour ses maraudes.

 

 

J’ai voulu le connaître et fait donc mes placards pour récupérer les vêtements de toute ma famille gardés au cas où, mais ne servant jamais.

 

 

Et j’ai pris contact avec le Pasteur.

 

 

Arrivé chez lui vers 10h du matin, on entre dans un autre monde : tout juste réveillé (il y avait eu une maraude la veille), le Pasteur m’a ouvert et tout de suite, entre des amas de vêtements à ranger et avant que j’ai pu placer un mot, il a parlé comme si on se connaissait depuis toujours : des maraudes, de son parcours atypique et du …FN.

 

Quel personnage !

 

 

En partant, je lui ai dit qu’en cas de besoin, il pouvait m’appeler pour une maraude.

 

Ça n’a pas tardé, j’étais convoqué rapidement.

 

 

Je suis arrivé à l’heure dite, tout curieux de connaitre enfin ces fameuses maraudes.

 

 

Une incompréhension sur les dates nous a fait tourner à 5 dans l’antique voiture du Pasteur, pleine de vêtements, de soupe et de café.

Nous étions sérés, mais l’ambiance était excellente.

 

 

Et durant 5 heures, nous avons tourné avec le Pasteur, qui, entre 2 arrêts, nous communiquait avec force son projet et son enthousiasme.

 

 

Très vite, j’ai été à l’aise.

 

Distribuant vêtement, soupe ou café à ses « habitués », nous avons parcouru Paris sous la pluie.

 

 

Quelle ne fut pas ma première surprise : certains étaient là, sur le même trottoir, au même endroit depuis plus de …16 ans et semblaient se trouver bien ! Qu’ils soient français ou polonais ! Ne demandant rien, si ce n’est ce petit moment de convivialité et de chaleur que distillait le Pasteur, allant jusqu’à évoquer des souvenirs ; de bons moments, voire de mauvais quand la police ou des voleurs font leur œuvre, tout cela forgé tout au long des 7 années de maraude

 

 

Puis, la nuit passant, nous sommes arrivés au centre de Paris. Là, endormis sous de tristes couvertures, quelques pauvres gens, venant des pays de l’est, parlant à peine français, mais réclamant beaucoup.

 

 

Que retenir de cette maraude ? Bien sûr, ce ne sont pas ces quelques pauvres vêtements ou ce bol de café qui changeront quelque chose ! Mais l’amour fraternel apporté par le Pasteur pendant ces moments leur apporte une véritable chaleur humaine et une considération, voire une certaine amitié.

 

 

Je veux aussi citer l’épouse du Pasteur, aussi discrète que lui est volubile, très efficace et très présente.

 

 

Je termine en remerciant le Pasteur et son épouse de leur accueil et pour m’avoir fait partager ce moment qui m’a fait changer mon regard sur ces gens. J’en avais un peu peur et les évitais, craignant de me faire insulter. Maintenant, j’ai compris que beaucoup étaient gentils, aimables  et ne cherchant qu’à vivre paisiblement sur leur bout de trottoir.

 

Merci pasteur

 

 

 

Michel

 

 

Maraude 26 11 19 (3).JPG

 

 

10/11/2023

Ancienne maraude..........

 

 

 

IMPRESSIONS DE MARAUDE...

 

 

 

Par Gérard Dominé,

membre historique de l'A.S.P

 

 

Cinq ans déjà, que l’UMPS et blabla... Non, je voulais vous parler d’une maraude avec le Pasteur Blanchard, de la maraude du 9 mars 2012. Je suis allé retrouver ce dernier et sa femme Catherine au lieu de rendez-vous convenu.

 

 

A 1.JPG

 

 

 

Mais cela tombe mal car ce soir j’ai le “blues”... Bon sang, c’est bien sûr ! Les séquelles de la retransmission du débat à la télé entre genre de figure et figure de genrede l’UMPS : à ma droite Rachido, pas encore larguée par Sarko, tant qu’elle peut toujours servir, (cela ne vous rappelle rien ? Duracel et Bernard Tapie...) ; à ma gauche, Hidalga et sa comparse Buffet, pour meubler confortablement l’émission. Quelques-unes qui sont bien à leurs places dans le décorum du plateau mais complètement décalées comme immigrées de service. Suivez mon regard, cela n'a rien à voir avec les pauvres qui avaient peut-être faim et froid ce soir du 9 mars ? Tiens, j’avais le blues il y a quelques minutes, lorsque la voix de Maître Collard se fait entendre à la télé... et me redonne du baume au coeur.

 

Je me remets à l’ouvrage. Vite, il faut que je termine ce petit papier pour notre cher Pasteur. Non je n’ai pas oublié Jean et Béatrice. Après cinq ans, ils n’ont -presque- pas changé. Nos “amis visités” se souviennent encore de Jean qu’ils prennaient pour l’Abbé Pierre. Sans vouloir blesser le Pasteur, sans eux, cela n’aurait été que du passé la maraude de ce soir. De moi, certains se souviennent encore, ils m’appellent “Joe le Taxi”.

 

 

 

A 2.JPG

 

 

En effet, avant mon infactus, j’étais un “Nuiteux”dans le jargon de la profession et dans celui des noctambules... A présent, je vais plagier Raffarin : “Ceux d’en Bas” et “Ceux d’en Haut” se voient sans se voir. "Ceux d’encore plus Bas” dorment d’un sommeil fiévreux car avinés et “Ceux d’en Haut se grisent à “coût” de whisky. Le jour venu, “Ceux d’en Haut” sortent des bouches du métro et “Ceux d’en Bas” s'y cachent le mieux qu’ils peuvent ; l'enfer déjà à moitié consommé et consummé.

 

 

Je me souviens quand je travaillais, je repassais par le même chemin pour rentrer chez moi au petit matin. Combien de fois j’ai pleuré en voyant Isabelle ! Pardonnez-moi d’être trivial, Isabelle qui dormait sur un matelas, “cul nu”, je dis bien “cul nu”.

 

 

 

A 3.JPG

 

 

 

 

Cette nuit du 8 mars, Isabelle n’était plus là. J’ai posé la question à mes compagnons... Le silence s'est fait lourd ! J’avais compris...

 

 

 

Le “blues” me revient, j’ai les lunettes embuées. Je me plonge sur “le Meilleur des Mondes”, d’Aldous huxley. Et blablabla....ZZZZ... Demain sera un autre jour.

 

 

 

Gérard

 

 

07/11/2023

Ancienne maraude.......In Memoriam

 

 

 

 

Impressions de maraude 1.jpg

 

 

par Daniel  BOUSSELAIRE

 

Ami de l'ASP 

 

La première chose qui m’a frappé c’est la mauvaise santé et le manque d’hygiène  bien sûr, mais surtout  le dénuement affectif de ces personnes abandonnées. C’est leur isolement vis-à-vis de toute famille et de tout proche qui émeut plus que leur misère apparente. On comprend des brèves discussions que l’on peut avoir avec eux que la raison de leur présence sur le trottoir est à chercher dans les malheurs de la vie courante :

 

 

Abandon d’une femme ou d’un mari

 

 

Décès de l’un ou l’autre

 

 

Dégout vis à- vis du comportement inacceptable de leurs proches.

 

 

Licenciement abusif…

 

 

Cela en fait des êtres particulièrement à fleur de peau parce qu’écorchés vifs dans leur cœur. A l’origine ils étaient sans doute des personnes déjà trop sensibles pour supporter les saloperies de la vie. C’est cette image qu’ils ont gardée de l’autre vie qui fait que l’envie d’y repartir n’existe pas.

 

 

Un autre sentiment qui envahit, c’est justement notre impuissance à les convaincre de remonter la pente. Ils ne souhaitent plus retrouver une vie normale ; dégoût ou fatalisme ? Ils ont retrouvé là, au-delà de la violence qui règne sans cesse, une espèce de fraternité avec ceux qui partagent leur sort. J’en ai vu un qui avait décider  de rester là, bien qu’en pleine forme physique, propre, habillé correctement et instruit, uniquement parce qu’il ne pouvait pas imaginer d’abandonner les autres : belle leçon d’humilité et de don de soi.

 

 

Honte à notre société, honte à nos gouvernants quels qu’ils soient  de ne pas porter secours à ces malheureux. Pourquoi ne laisser qu’à des associations le devoir de s’occuper d’eux ? Quel renoncement aux valeurs essentielles de la vie en société.

 

 

 

Il faudrait bien peu de moyens financiers pour leur prodiguer un toit individuel et de quoi se laver et s’habiller dignement. Au lieu de cela on se contente de leur offrir des centres d’hébergement où ils ne veulent pas aller car il y règne la pire des violences. Pourtant, même si leur parcours personnel est pour quelque chose dans leur situation, la responsabilité de l’Etat est largement engagée : avec plus de 5 millions de chômeurs, une immigration invasion, des salaires de misère  quelle solution pérenne pouvons nous leur proposer ?

 

 

La gauche bien pensante qui a voté les traités qui ont détruit notre outil de production porte une énorme responsabilité dans cette affaire. Alors, pour ne pas voir en face les résultats de leur politique mortifère,  la seule action qu’ils savent mettre en œuvre est de cacher et de repousser cette misère loin de leurs yeux, en témoigne ce que notre, désormais, ami Francis subit jour après jour de la police du 14ème arrondissement, Boulevard Saint Jacques : destruction systématique et répétée de ses maigres avoirs, et incitation à partir.

 

 

Honte aux socialistes de la Mairie de Paris !

 

 

Mais respect au Pasteur Blanchard et à son association qui régulièrement apporte quelques biens, nourriture, et boisson chaude, mais surtout du réconfort à ces hommes et ces femmes qui mériteraient mieux de notre société de consommation

 

 

 

Daniel

 
 
 

Impressions de maraude 2.jpg

 

03/11/2023

Ancienne maraude.......

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Gilles Clavel, Vice-président de L'ASP. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous l'égide du Pasteur Blanchard et de sa fidèle épouse Catherine est organisée par cette nuit glaciale une maraude dans les rues de Paris. Trois volontaires ont accepté d'être de la partie. Yann et Laurent militants, et votre serviteur Gilles Clavel, ancien secrétaire départemental Front National de la Seine-St Denis. Le Pasteur Jean-Pierre Blanchard, pour ceux qui ne le connaîtraient pas est une figure de la droite nationale prolétarienne française. Chapelain de Madame Jany Le Pen, il est à l'origine des mémorables "soupes de Saint-Lazare".

 

 

 

 

 

Pour revenir à ce soir, la température moyenne frôle les moins cinq degrés et la tournée bat son plein. Yann offre des soupes chaudes, du café ou du thé tandis que je m'attèle à distribuer les vêtements confortables, bienvenus contre ce froid qui perdure.

 

 

 

 

Un coup de poing : le nombre de SDF qui dorment à même le sol et doivent braver l'hiver. En majorité, ils sont français de souche ou polonais et connaissent bien le Pasteur Blanchard qui leur apporte ce soir-là un peu de chaleur inespérée...

 

 

 

 

 

La distribution est une chose mais ce que nos yeux voient et ce que nos oreilles entendent en est une autre. Cela dépasse l'imagination. D'abord, tous ces hommes, ces femmes, ces enfants qui dorment sur le trottoir devant les vitrines des boutiques chics du quartier de l'Opéra. Ensuite, un peu plus loin, comme pour préserver une  certaine intimité, ces hommes jeunes ou moins jeunes qui, le visage livide et cachés sous de misérables couvertures nous interpellent..."Soupe !" "Soupe SVP !" "Café ?"...

 

 

 

 

 

Des images poignantes se gravent à vie dans nos mémoires... Celles de ces bagnards du dehors, prisonniers de la manche et figés dans le froid de cette nuit du mois de novembre. Une énigme ? 

 

 

 

  

"....L'argent, les femmes..., j'ai tout eu soupire, Gérard, mais tout a foutu le camp ! J'ai tout perdu et je suis devenu une loque ! Sans famille, c'est dur !"  Xavier, quarante-cinq ans nous fait savoir qu'il a les moyens de travailler et qu'il peut s'en sortir seul mais le problème : "avoir un logement, c'est très difficile. Pouvez-vous m'aider ? Je ne suis pas du tout raciste mais il faut d'abord donner la priorité aux francais... car il y a de plus en plus de profiteurs venus de l'étranger !" Il est 1h00 du matin, sur le conseil du Pasteur, j'appelle le 115. Au bout d'une quarantaine de minutes, toujours le même refrain : "Bonjour, toutes les lignes de votre correspondant sont occupées. Veuillez rappeler ultérieurement."

 

 

 

 

 

1h30 du matin sous le pont de Grenelle, Patrick est heureux de nous voir et nous demande d'emblée un café et un pantalon.  Nous lui rajoutons un pull bien épais. Sur un ton agressif, il s'emporte contre le système d'hébergement d'urgence qui privilégie les étrangers "qui ne parlent même pas le français.". Il  rajoute que la visite de Madame Jany Le Pen, un soir d'hiver l'avait ému aux larmes.

 

 

 

 

 

2h00 du matin, sur un trottoir qui longe le ministère des finances (tout un symbole), un homme dort sur des ordures. Son visage est tuméfié, rongé par la tristesse. Lui aussi nous appelle "Soupe !" "Soupe !"  Laurent, bouleversé par son état de délabrement s'empresse de le servir deux fois.  Tout aussi ému, je pose la question : "combien de SDF comme celui-ci dans toute la France ?" .

 

 

 

 

 

Comment des femmes et des hommes peuvent-ils tomber si bas ? La rupture du lien familial est-elle la caractéristique des sans-logis ? En France, nous avons tendance à sacrifier la solidarité familiale naturelle au profit d'une solidarité d'Etat, souvent artificielle et parfois inaccessible. Cette maraude pour laquelle Yann Laurent  et moi remercions le Pasteur a été riche d'évènements et d'enseignements. Nous sommes d'accord pour dire que renforcer la cellule familiale française est un remède primordial. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

31/10/2023

Ancienne maraude.......5/10/2019

 

 

 

Maraude 5 10 19 (9).JPG

 

 

 

 

Maraude 5 10 19 (10).jpg

 

 

 

Maraude 5 10 19 (11).JPG

27/10/2023

LES MEMBRES FONDATEURS DE L'ASP...

 

 

 

 

 

 

 

T 2.jpg

 

 

 

Thierry AURIAT

 

 

 

 

Les débuts de l'association furent héroïques. Nous étions seuls, complètement isolés. Toutes les portes se fermaient devant nous. Nombreux étaient ceux qui pensaient qu'après l'expérience des soupes à St Lazare, je n'avais plus d'avenir. Ce fut une dure traversée du désert. Il est arrivé même que l'on déconseille à des personnes de s'engager dans notre projet, en affirmant que je n'avais aucune chance de sortir la tête de l'eau.

 

 

 

 

 

 

 

T 1.jpg

 

 

C’est à cette époque que j'ai fait la connaissance de Thierry, par l'intermédiaire du Docteur Merlin. Thierry me connaissait de nom depuis l'époque où tous deux nous demeurions à Vitry. Dès notre première rencontre il a accepté de s'engager à nos côtés. Depuis, son soutien à nos actions est total, un dicton dit que c’est dans l'adversité que l'on reconnait ses amis. Je lui voue une éternelle reconnaissance d'avoir été un des rares, à nos débuts alors que tout le monde nous fuyait, à s’être engagé sans la moindre arrière pensée. A cette époque, son chaleureux accueil fut essentiel.

 

 

 

 

 

 Pasteur  Blanchard  

24/10/2023

IMPRESSIONS DE MARAUDE, PAR MARIE-BALLE MEMBRE DE L'ASP:

 

 

Maraude 1.JPG

 

 

 

9 novembre 2017 : maraude  de l’infatigable Pasteur Blanchard et de sa femme, Catherine. Ils m’ont fait l’honneur de m’y convier en compagnie de Jacques Plaine et de Françoise Pitault. Aucun d’entre nous ne pouvait imaginer un seul instant que ce serait la  la misère sociale…

 

Me revint alors la dernière phrase du poème de Charles Péguy « Rien ne vaut le Français » : « Quant à l’espérance, il vaut mieux ne pas en parler, il n’y en a que pour eux… »

 

Sommes-nous donc bien Français, seuls à espérer que, oui, un jour les choses pourront changer, que l’on sortira de ce carcan dans lequel les gouvernements  ont enfermé notre peuple depuis tant d’années !

 

Nous avons rencontré les mêmes que lors de notre première maraude en octobre 2015, un peu plus malades, un peu plus affaiblis, un peu plus désespérés, un peu plus invisibles encore. Nous avons croisé une maraude de la Croix Rouge, à pied, car ce soir là, ils n’avaient pas de voiture…. Un thermos de café à la main, ces bénévoles tentaient, comme nous, d’apporter un peu de chaleur humaine aux victimes de la Haute Solitude.

 

Victimes attentives à défendre leur bout de trottoir ou de bouches d’aération pour capter un tant soi peu d’air chaud : la concurrence devient rude, violente. Il est toujours étonnant d’entendre nos compatriotes jetés à la rue discuter de politique ou de sujets d’actualité avec un bon sens certain. Comment font ils donc pour se tenir informés, pour être capables de réfléchir au destin de notre pays malgré leur détresse ? Nul doute qu’ils devraient être invités dans les débats télévisés afin de remettre les idées en place de bien des dirigeants anesthésiés dans leur bulle.

 

Et puis il y a les Polonais, les Roumains qui ont cru à l’Eldorado et qui ont vite perdu leurs illusions : exploités dans des travaux bien sur non déclarés, ils semblent incapables de prendre une décision : rentrer chez eux, rester ici mais dans quel but ?

 

Aucun ne demande de l’argent, non, juste des couvertures, des cigarettes, et surtout des rasoirs et du savon afin de ne pas perdre le peu de dignité qui leur reste, il faut à tout prix demeurer présentable…

 

Gageons qu’à l’approche des élections municipales à Paris, il faudra faire semblant et cacher cette misère galopante : « on » voudra la cacher, « on » promettra de l’éradiquer.

 

Mais comment, Mesdames et Messieurs les Grands donneurs de leçons de générosité, comment, puisque c’est vous qui avez engrangé une concurrence honteusement déloyale dans le monde du travail, c’est vous qui chaque jour accélérez un peu plus le chômage, c’est vous qui avez ouvert nos frontières à tous vents, c’est vous qui avez instauré une foultitude de prestations sociales accessibles au monde entier mais de moins en moins aux Français !

 

Stop ! Ouvrez vos yeux grand-fermés sur ce qu’est devenu notre pays, non, ce n’est pas une terre d’asile, c’est une terre de pauvreté grandissante, c’est une terre où chacun, jeune ou moins jeune, vit dans l’angoisse de rejoindre un jour ces miséreux.

 

Avec le Pasteur et avec l’espoir d’un avènement, combattez avec nous cette situation qui n’est pas irréversible. Il n’y a pas de fatalité, «  Rien ne vaut le Français dans la bataille » disait Péguy. Livrez avec nous, la plus belle d’entre elles, celle de l’espérance et celle de la reconquête !

 

Marie

 

 

Maraude 2.JPG

 

 

 

20/10/2023

UN CAS SOCIAL EPINEUX:

 

 

 

 

 


  

 

 

Il m'arrive souvent, et de plus en plus, suite à des articles dans la presse amie, ou à des passages sur les ondes de radio Courtoisie, de recevoir des appels téléphoniques qui sont de véritables SOS. Comme celui de cette famille de province, obligée d'accueillir un oncle marginal revenant d'Amérique, cet extravagant leur rendait la vie impossible, je pus, grâce au bon soin d’Oscar, lui trouver un hébergement en région parisienne.

 

 

 

 

 

 

 

 


Quelque mois plus tard, je reçois un appel d'une des filles de la famille qui vit dans la capitale. Elle me téléphone pour me dire qu'il avait quitté le centre de réinsertion où il ne se plaisait pas, pour venir squatter chez elle. Elle lui avait trouvé une chambre chez un particulier, mais il refusait d'y aller, sous prétexte que la propriétaire ne voulait pas que l'on fume à l'intérieur. Elle était désemparée. Ne sachant que faire, je lui dis qu'il ne fallait pas céder au chantage, c'était la chambre ou le retour en foyer. N'ayant pas d'autre choix, il accepta. Elle me téléphona pour me remercier. Il fallait entendre les mots de gratitude et de soulagement de cette femme, pour être conforter dans la conviction que nos modestes actions et conseils ont leur utilité.

 

 


  
Pasteur Blanchard