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17/06/2021

Depuis la reprise des maraudes……..

 

 

 

 

 

 

 

 

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Maraude du 9 / 12 / 2018

 

Jérôme  TRIOMPHE

16/06/2021

Maraude du 15 / 06 / 2021...........

 

 

 

 

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12/06/2021

Depuis la reprise des maraudes……..

 

 

 

 

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Maraude  du 19 / 12 / 2017

Jany  Le Pen

08/06/2021

Ancienne maraude.......

 

 

 

PERSONNE N'EST VRAIMENT A L'ABRI.

 

 

 

 

 

Impressions de maraude:

 

 

 

par Laurent Poultier du Mesnil ,

 

Directeur d'émission sur Radio Courtoisie, ami de l'A.S.P.

 

 

 

 

Rue d'Alésia, à côté de l'église Saint-Pierre de Montrouge, deux hommes se réchauffent sur une grille d'aération du métro. Un carton leur sert de matelas, ils ne possèdent rien d'autre. Dormir dans la rue nuit gravement à la santé. Nous leur proposons du café, de la soupe et à chacun une modeste couverture.Charité en partage : ils nous remercient d'une façon à la fois digne et respectueuse.

 

 

Vingt-deux heures, nous roulons avec le pasteur Blanchard, Catherine son épouse  à la rencontre de ceux qui vivent dans la rue : écouter, parler, distribuer vêtements, chaussures linge de rechange, brosses à dents... Une maraude, c'est çà. Le périple de ce soir va en prime réunir à nouveau.

 

 

Qui peut ignorer la pauvreté qui, de plus en plus se répand dans Paris et s'insinue, peu à peu, presque partout en province ? L'aveuglement et l'indifférence ne mettront personne à l'abri. Mais, côtoyer à nouveau les yeux dans les yeux ces prisonniers de la rue remet encore plus les pendules à l'heure.

 

 

Pourtant, il faut garder espoir et s'armer de courage, comme notre ami Françis ancien ouvrier , qui aujourd'hui dort à l'entrée d'un garage, à cinq cent métre de la place d'Italie. Il nous accueille avec joie, empressementet un grand désir d'échanger des idées.

 

 

 

A présent, nous longeons le métro aérien, ligne Nation-Etoile, de haltes sommaires en refuges plus établis. La petite colonie polonaise de Sèvres-Lecourbe est toujours là. Les uns jouent aux cartes avec animation, les autres, plus discrets, s'apprêtent à dormir car ils travaillent demain. Les chiens méditent, la caravane s'arrête. Congratulations, discussions, distributions et nous repartons.

 

 

 

Vers Chevaleret, nous réveillons des "roumains" qui occupent les amènagements sportifs, grillagés et empèche-misères de la ville. Ils acceptent très volontiers les vêtements que nous leur proposons et nous saluent d'un air à la fois ébahi et endormi.

 

 

 

Enfin, résolument installés au milieu de sacs, de vaisselle, de bouteilles, de cageots de nourriture et de peluches, un cambodgien et deux français nous reçoivent, d'un air affable, dans leur domaine sous les voûtes du métro qui, à cet endroit, rentre sous terre... Vraiment à l'abri ?

 

 

 

Il est une heure du matin, on nous dépose à deux pas de chez nous. Le Pasteur et Catherine continuent comme ils continuent tous les dix jours.

 

 

 

Laurent Poultier du Mesnil

 

 

 

07/06/2021

Depuis la reprise des maraudes……..

 

 

 

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Maraude du : 5 / 05 /  2017

Bruno  SUBTIL

04/06/2021

Maraude du 3 / 06 / 2021...........

 

 

 

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29/05/2021

Depuis la reprise des maraudes……..

 

 

 

 

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Maraude du 20/ 12/ 2016

 

Bruno Gollnisch

28/05/2021

IMPRESSIONS DE MARAUDE...

 

 

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Par le Pasteur

Blanchard.

 

 

Force est de constater que la présence de nombreux sans-logis dans les rues de Paris gêne le maire et ses adjoints. Les témoignages de certains SDF sont accablants. Un exemple, chaque semaine, le vendredi, ici ou là, la police arrive  et signifie à ces malheureux qu'ils ont cinq minutes pour déguerpir. Aussitôt, les éboueurs suivent et jettent leur barda. En un instant, nos amis se retrouvent encore plus bas. Bien sûr, cette démarche est faite avec le secret espoir que de guerre lasse, ils décamperont à jamais.

 

 

 

Cette méthode hypocrite mais ponctuellement efficace de déplacer la misère, ne tient pas compte du fait que, comme tout un chacun, les SDF s'accrochent aux repères qui sont devenus leur espace vital. Et, c'est un puits sans fond que les autorités creusent.

 

 

    Une autre remarque, aussi éloquante, m'a été faite par un ami venu de province pour déposer des vêtements. Il me dit sa surprise de voir la capitale de plus en plus submergée par les SDF. En particulier, les avenues "chics". 

 

 

Oui ! Sur le prestigieux boulevard des Capucines, on croise après  l'Olympia et jusqu'à l'Opéra des familles entières dormant devant les entrées des grands magasins. Et, durant nos maraudes, la nuit, ces abcès de fixation de la misère sont encore plus éclatants. Chaque fois, nous découvrons un mélange indécent de beauté et de misère.

 

 

Nos gouvernants, si occupés pour savoir qui sera le nouveau président,  baissent les bras devant un problème aussi terrible et massif. Leurs seules réponses sont le silence et le déni. Ils éludent un problème qui ne fait que s'amplifier comme ils chassent les SDF, le vendredi, d'un trottoir à l'autre. 

 

  

Nous avons l'écoeurante conviction  que moins les choses se résolvent, plus la communication règne en maître. Mais, l'Action Sociale et Populaire reste un témoin lucide. C’est à ce prix que nous continuerons à apporter notre contribution au combat contre la véritable exclusion.

 

 

    Pasteur  Blanchard

 

 

 

 

 

 

 

 

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25/05/2021

SOLIDARITÉ EN IDF : LES MARAUDES DU PASTEUR BLANCHARD:

 

 

 

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Et si vous donniez de l’amour aux autres ? Pourquoi ne pas accompagner le Pasteur Blanchard dans ses maraudes auprès des SDF.

 

 

 

Soeur Emmanuelle disait à propos de l’amour :

 

 

« L’amour vrai, l’amour don, l’amour qui cherche la joie de l’autre. Mais combien de fois ne baptise-t-on pas amour ce qui n’est que recherche de soi-même ! Il est difficile de sortir du cercle de l’ego. Sortir de son ego, c’est jour après jour, heure par heure, minute par minute. On en est tous là. On ne sort de son ego que si on brise le cercle, le carcan dans lequel il nous enferme en nous laissant happer par quelqu’un qui nous dit que nous pouvons lui être utile, et qu’on choisit de marcher avec lui. J’ai toujours vu des hommes et des femmes refuser certains plaisirs pour lutter de toutes leurs forces vives, pour faire ressusciter ce qu’il y a d’étincelles de vie dans les autres, pour faire naître du vivant et traverser les forces de mort. C’est fantastique ! Je remercie chaque jour Dieu d’avoir donné à chaque être humain cette capacité extraordinaire d’être à sa ressemblance. »

 

 

 

Nous pensons qu’il faut arriver à décrypter le sens de la vie. C’est ardu. Pourquoi sommes-nous là ? Quel sens donner à notre vie ? La vie file très vite, comme une étoile filante. On cligne des yeux et on a déjà 20 ans, puis 30 ans, puis 40 ans … On se retourne et on regarde. Et si vivre n’avait finalement de sens que dans une participation active au grand schéma de Dieu et pas simplement vivre pour soi ? L’intuition qui est la nôtre consiste à se dire : « Il n’est pas possible que depuis la création de l’univers et après plusieurs milliards d’années d’évolution, l’étape finale de tout ce processus soit celle qui a permis la naissance de la télé-réalité et de la junk food » . L’homme doit prendre sa part dans la construction de la cité de Dieu. Participer à l’harmonie du tout. Devenir un jardinier de Dieu. Et si notre bien-être et notre bonheur ne se construisaient pas contre les autres ou en dépit des autres (vision capitaliste), mais avec les autres ? Et si le bonheur passait pas l’amour que l’on apporte à autrui, à ses enfants, à ses amis, à ses concitoyens, à notre nation, aux nations étrangères ? Vivre pleinement, sagement, respectueusement d’autrui ? Prendre sa part sans en exiger plus ? Laisser la Terre plus belle que lorsqu’on l’a soi-même trouvée ? La question est ouverte.

 

 

 

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21/05/2021

IMPRESSIONS DE MARAUDE...

 

 

 

 

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Par le Pasteur BLANCHARD

Président de l'Action Sociale et Populaire

 

 

 

Dans une société qui change à chaque instant, depuis plus de douze ans que nous suivons l’évolution de la misère dans les rues de Paris, nos impressions ne peuvent être que paradoxales. Pourtant, certains repères étaient resté stables : parmi eux, il y avait le légendaire Francis.

 

 

 

 

Nous l'avons rencontré en 2006. A l'époque, il dormait dans le renforcement d'un bâtiment à la sortie d'un garage. Il y avait amoncelé des tas d’objets sur une hauteur de deux mètres et vivait au milieu de ce fatras. Le temps passant, il devint une destination incontournable de nos sorties. , à tel point qu’il était devenu un point nodal. A sa rencontre, chaque maraudeur recevait comme une onction de légitimité.

 

 

 

Un jour, plus de Francis. Cela faisait un certain temps qu'il était malade. Il sombrait à vue d'oeil de rencontres en rencontres ; ce qui l'amena à faire plusieurs séjours à l'hôpital. Avant de disparaître tout à fait dans la nature. Nous nous demandions qu'était-il devenu ?  A chacun de nos passages dans son secteur, nous ne pouvions nous empêcher de nous interroger sur ce qu’il était devenu.

 

 

 

Enfin, un soir, nous l'avons retrouvé installé à quelques mètres de son ancien quartier général soigné après une longue hospitalisation. Il était bien là, encore, lors de cette maraude  en compagnie du Docteur Coulomb Louis-Marie Stéphane et Pierre-Claude. Depuis son retour, c'est chaque fois le même rituel. Dès qu’il me m'aperçoit, il s’écrit "tiens, voilà le Pasteur !", ajoutant, tout de go, en parlant de Catherine "et la photographe !" Dans un monde instable, il était resté égal à lui-même tel que l’éternité le change, malheureusement ce fut une de nos dernière rencontre, suite à un reportage sur youtube, le curé de la paroisse catholique, avenue Blanqui ma téléphoné pour me dire qu’il était parti pour un monde  meilleur ; à la fin de sa vie, il fréquentait régulièrement sa paroisse. Il nous restera l’image d’un personnage légendaire qui a éclairé nos vies, pendant plus qu’une décade.

 

 

 

Pasteur Blanchard

 

 

 

 

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