27/04/2012
IMPRESSIONS DE MARAUDE...
Cliquer ICI
Par le Pasteur Blanchard
Comme chaque année en fin de saison, le problème des bénévoles se pose cruellement. La longueur de la saison des maraudes à laquelle vient s'ajouter cette année, une fatigante campagne présidentielle, a rendu ce problème très épineux. Pour cette avant-dernière sortie, j'ai eu la joie de revoir mon ami Philippe Gauthier, auteur de renom de notre famille politique. Je l'ai connu quand nous allions dédicacer nos ouvrages au salon du livre de Toulon.
Pour nous accompagner, il y avait le fidèle Christian, pilier de l'association, toujours disponible quand nous sommes en difficulté pour trouver des volontaires.
Au métro Sèvres-Lecourbe, nous retrouvons nos amis polonais en état de grand abattement : le légendaire gars du nord Stéphane Wynnysky, qui avait tenu tête à Edouard Balladur, venait de décéder quelques jours auparavant d'un cancer de la gorge. La cérémonie s'est déroulée dans la paroisse de Saint-Georges de la Villette. Il a été inhumé au carré des indigents du cimetière de Thiais. Que dire face au drame de la mort, si ce n'est de reprendre deux temps forts de la liturgie ?
Un cantique :
"Tu entends mon cri, Tendre Père
Toi l'infinie miséricorde
Je m'appuie sur toi, je t'espère
Par le Seigneur, mon coeur est prêt."
Un passage de l'épître de Paul aux Philippiens :
"Frères, nous sommes citoyens des cieux,
c'est à ce titre que nous attendons comme Sauveur Jésus-Christ,
lui qui transformera nos pauvres corps
à l'image de son corps glorieux,
avec la puissance qui le rend capable aussi de tout dominer."
Repose en paix, nous ne t'oublierons pas.
Pasteur Blanchard
08:00 Publié dans Action sur le terrain | Lien permanent | Commentaires (0)
25/04/2012
LE JUGEMENT DE SALOMON ?
Une visite chez le meilleur gynécologue. Un bébé dans ses bras, une femme très apeurée arrive au cabinet de son gynécologue et lui dit :
→ "Docteur, s'il vous plaît, aidez-moi, j'ai un problème très grave. Mon bébé n'a pas encore un an... et je suis déjà à nouveau enceinte. Je ne veux pas avoir d' enfant en si peu de temps,je préfère un espacement plus grand entre l'un et l'autre."
Le médecin l'interroge :
→ "Très bien, que voulez-vous que je fasse ?"
Elle répond :
→ "Je désire interrompre ma grossesse et je veux pouvoir compter sur votre aide."
Le médecin reste pensif et au bout d'un moment il lui dit :
→ "Je crois que j'ai une meilleure méthode pour résoudre le problème et elle est moins dangereuse pour vous."
La femme sourit, pensant que le médecin accepte de l'aider. Lui continua à parler :
→ "Regardez Madame, pour éviter d'avoir deux bébés à la fois en un aussi court espace de temps, nous allons tuer cet enfant qui se trouve à vos bras. Ainsi vous aurez une période de repos jusqu' à ce que l'autre bébé naisse. Si, nous allons tuer, il n' y a pas de différence entre l'un et l'autre des enfants. Et il est même plus facile de sacrifiercelui que vous portez dans vos bras car vous ne courrez ainsi aucun risque."
La femme s' affole et dit :
→ "Non, docteur ! Quelle horreur ! Tuer un enfant est un crime !"
→ "Je pense aussi la même chose Madame, mais vous m' aviez parue si convaincue de le faire, que pendant un moment j' ai pensé vous aider."
Le médecin sourit et, après quelques considérations, voyant que sa leçon produit son effet. Il convainc la mère qu' il n' y a pas la moindre différence entre tuer un enfant déjà né...et en tuer un qui va naître et qui est vivant dans le sein maternel.
QUE CELA ILLUMINE LES ESPRITS !
POUR LA VIE !
Dr. Moisés Mieles Cerchar. Chirurgien Pédiatre.
Málaga. España.
10:53 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
24/04/2012
L'ASP DERANGE...
Soyez solidaires
avec l'Action Sociale et Populaire.
Il faut croire que depuis le début, notre association importune certaines personnes. Nous avons eu droit au piratage de notre blog par des nervis gauchistes. Et, encore récemment, mon compte Facebook, au nom du Pasteur Blanchard, s'est volatilisé avec ses 3600 amis : tout le monde à la trappe et sans aucunes explications.
Depuis, notre coordinateur Jean Chabernaud, qui gère ce blog avec sa charmante épouse Béatrice, a ouvert une page sur son compte pour l'ASP. Soyez solidaires en y allant vous inscrire, vous œuvrerez utilement et ferez un pied de nez à la pensée unique qui cherche à nous censurer.
Pasteur Blanchard,
Président de l'ASP
08:11 Publié dans Editorial | Lien permanent | Commentaires (0)
20/04/2012
IMPRESSIONS DE MARAUDE...
Par Christophe Joie,
secretaire adjoint FN du XIVème à Paris
Cette soirée de maraude du 5 avril fut une expérience enrichissante. J'avais vécu ce style d'action quelques années auparavant avec une autre association et je me posais des questions : l'attitude des personnes, leur état de santé, etc... et j'ai été agréablement surpris par un accueil plus que chaleureux.
Je pense, par exemple, au groupe de polonais, très avenants mais bien conscients de leur sort. Ils nous apprennent qu'ils ont perdu Stéphane, un de leurs compagnons de misère et la tristesse de ce départ difficile pèse sur le groupe. Notre oreille attentive les touche quant même. Justement, c'est cela le plus important, ne pas rentrer dans de grandes conversations mais écouter ce que la personne a sur le coeur, savoir rester simple, discret mais disponible.
Ensuite, plus matériellement, distribution de café et de soupe pour se réchauffer un peu car pour un mois d'avril il fait plutôt froid.
Un autre fait me vient à l'esprit, cette personne qui dormait en grelottant : cela m'a scandalisé. Nous avons pu lui remettre un duvet.
Mais ce que je retiens le plus de cette maraude, c'est la rencontre de personnes aimables malgré la galère, très réalistes sur leur situation mais souriantes. J'en tire la leçon qu'un sourire vaut mieux que des paroles vaines.
Christophe
08:00 Publié dans Action sur le terrain | Lien permanent | Commentaires (0)
13/04/2012
IMPRESSIONS DE MARAUDE...
Par Pascal Erre,
membre du Bureau politique,
conseiller régional de Champagne-Ardenne,
secrétaire départemental de la Marne
C'est la deuxième fois que je suis invité par le Pasteur Blanchard à participer à une maraude sur Paris. J'en ai fait une en 2011 et me voici de nouveau parmi ceux qui souffrent, qu'ils soient Français ou non.
Je revois nos deux polonais du quartier Alésia, l'un d'entre eux est en France depuis une dizaine d'années : ils n'ont presque pas changé et sont toujours aussi sympathiques. Ils n'ont jamais oublié Jany Le Pen et la portent dans leur coeur. Un soir, elle est venue les visiter. Ils lui avaient demandé des dédicaces de Jean-Marie Le Pen et elle leur avait promis de revenir avec. Une nuit, une voiture aux vitres teintées s'arrête. Une femme en descend, c'est Jany Le Pen, amenant les dédicaces promises.
Avec nos deux polonais, un français, bien malheureux. Il nous demande un cigare, une couverture et un café. Le standard du 115 lui a promis une visite, il attend depuis deux jours.
Près de l'église, nous parlons avec Ahmed. Cela fait quatre ans qu'il est en France... pour se faire soigner du coeur (il connaît bien l'hôpital Pompidou). Mais, il espère repartir un jour en Algérie.
Plus loin, sous un pont, d'autres polonais : Gregor et Patrick, accompagné de son chien, mais aussi Yves et Spiguel. Ils nous demandent aussi des cigares. Yves a été attaqué au couteau par un "jeune" et se plaint de certains policiers.
Nous changeons de quartier. Sous un autre pont du boulevard Blanqui, nous visitons quatre roumains dont une femme, Elisabeth. Ils sont très heureux de nous voir et se plaignent qu'ils n'ont droit à rien... Pas très loin et toujours sous un pont, heureusement qu'il y a des ponts à Paris, nous croisons six sdf français. L'un d'entre eux nous annonce qu'il a un cancer. Et tous nous racontent la même histoire : lorsque les policiers arrivent pour les déloger, ils ne leur donnent que cinq minutes pour faire leurs (maigres) bagages et ils sont toujours suivis de camions-benne qui embarquent systématiquement le peu qu'ils possèdent. Ce sont des français qui n'ont pas grand chose et on leur enlève le peu qu'ils possèdent. C'est déguelasse ! Le Système est fort avec les faibles et faible avec les forts...
Autre quartier, autres gens. Face à la gare d'Austerlitz, près de la brigade fluviale, cinq sans-abri viennent d'être visités par des membres d'une association locale,"Tout part du coeur" qui mise sur l'action de proximité. Elle n'intervient que sur son quartier. Tout comme les "dames de charité" du XIXème siècle, cette association a "ses" pauvres. Ce n'est peut-être pas un mauvais principe. Cela permet de mettre un peu d'humanité dans l'inhumain et dépasse souvent en efficacité les actions désincarnées des grosses bureaucraties associatives ou institutionnelles...
Nous arrivons finalement rue de Rivoli. La pauvreté aux portes du luxe ! Le long du Louvre des antiquaires et des entreprises, des malheureux dorment contre les devantures huppées. En particulier Nicolas... Nicolas, ton nom reste gravé dans ma mémoire. Tu as fait le Liban en tant que soldat français et te voilà aujourd'hui à la rue cherchant à vendre tes dessins. Tous les soirs, tant bien que mal, tu t'aménages ton "chez toi" et tous les matins, tu dois tout remballer. Ah, qu'ils sont beaux et généreux nos gouvernants. Tu as risqué ta peau pour la France : tu es, maintenant à la rue. Quel remerciement ! Louis XIV, lui, avait créé les Invalides pour ses vieux soldats. Mais tout le monde n'est pas un Roi !
Nous roulons vers l'Opéra et je découvre une nouvelle pauvreté. Je n'avais rien vu de semblable il y a un an. Sur les boulevards des Capucines et Haussmann, j'avais le souvenir de quelques individus allongés, çà et là contre les vitrines des magasins. Cette nuit, c'est différent et il faut le voir pour y croire. Nous tombons sur des familles entières de sdf. Elles viennent des pays de l'est et sont de plus en plus nombreuses. Elles me rappellent ces familles biélorusses et arméniennes que ma femme et moi avons aidées en plein froid une nuit de janvier à Châlons-en-Champagne. A la rue, sur le trottoir, avec six jeunes enfants, sans que le SAMU ne cherche à leur trouver un endroit chaud pour les accueillir et les abriter. Cette nuit-là, il a fallu plus de quatre heures ... et la ténacité de deux "affreux" du Front National pour que la préfecture trouve enfin un endroit décent pour ces braves gens qui croyaient, eux aussi que la France était un "Eldorado"...
Nouvelle maraude, nouveaux souvenirs... Ils resteront dans mon coeur. Comment oublier de telles images ? Comment oublier tous ces gens, français ou étrangers, broyés par ce "système à tuer les peuples" ? Une réalité ignorée du plus grand nombre mais qui confirme les analyses du Front National. C'est donc bien volontiers que j'ai accepté de revenir l'année prochaine pour faire une nouvelle maraude.
Pascal
08:00 Publié dans Action sur le terrain | Lien permanent | Commentaires (0)
11/04/2012
SAINTE-AMPOULE ET DEMOCRATIE (1).
LA DEMOCRATIE BAFOUEE
Les gouvernements de maints pays dépensent de l'argent pour explorer la planète Mars, dans le vain espoir d'y trouver les traces d'une vie ancienne aujourd'hui disparue. Si le martien de la légende observait l'élection présidentielle de 2012, il constaterait que la cérémonie est sans importance réelle pour l'avenir de la France et, ceci, malgré des affirmations contraires.
Les vœux publics inutiles et ruineux servent aux concurrents principaux à prendre des postures électoralistes et, parfois, à s'injurier publiquement. La perte du triple A en offre le spectacle, alors que la classe politique tout entière en est solidairement responsable.
Le facteur brouillant les cartes est la monarchie républicaine qui s'est installée en France ainsi que dans la plupart des pays, donnant à l'élection présidentielle une sorte de sacre laïque. C'est un événement nouveau de l'histoire des hommes. Les rois d'Israël étaient sacrés par l'onction divine. Jeanne d'Arc avait fait sacrer le Dauphin à Reims, comme simple "Lieutenant du Roi des cieux".
Les urnes, désormais, tiennent lieu de Sainte Ampoule sous couleur de démocratie. Dans le monde entier le bourrage de ces urnes se pratique avec entrain, ce qui est la première façon de bafouer la démocratie. Les USA sont tellement prétentieux concernant la démocratie qu'ils envoient des bombes sur les peuples récalcitrants à leur idée sur le sujet ; pourtant, ils sont loin d'être innocents dans le bourrage des urnes. En France, si le phénomène est moins fréquent, il est aussi plus discret. La république "sondagère" a pour effet que les élections se jouent souvent à la marge : il faut alors avouer, que la tentation est terrible.
08:05 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
SAINTE-AMPOULE ET DEMOCRATIE (2).
La future élection est faussée au départ par la similitude des programmes. Afin d'attirer le chaland, chaque candidat s'efforce de se démarquer des autres, ce qui est particulièrement visible pour les deux candidats principaux. Dès que l'un lance un projet, l'autre lance un contre projet. Une giclée de chiffres nous est lancée, sans que personne ne puisse les vérifier.
Une triple ruine nous est annoncée. La première viendra de la persistance plus que probable des déficits publics ; aucune mesure crédible n'étant prévue pour les éviter vraiment et les remplacer par un excédent budgétaire. La deuxième ruine proviendra de la poursuite de la folie taxative, car aucune des équipes n’envisage la forte et possible décrue fiscale, moyen connu de laisser se créer de la richesse pour tous. La troisième résultera de la poursuite du déluge de lois qui démantibulent la France depuis bien longtemps. Pour créer de la richesse, il faut, en plus de la décrue fiscale, supprimer des lois et non en créer de nouvelles. A cet égard aucun des candidats n'indique qu'il va réduire d'une façon marquante le nombre des trente huit ministres ou quasi ministres et certains promettent des ministères nouveaux ; or, il existe probablement une quinzaine de ministres inutiles qui nous assassinent par leur activité législative.
Une autre offense grave à la démocratie est le barrage opposé soit aux nouveaux candidats, soit aux petits candidats, soit encore à ceux qui sont soupçonnés de ne pas être "républicains" : ce qualificatif meurtrier leur est asséné par les détenteurs provisoires du pouvoir et selon leur propre "bon plaisir" inspiré de leur intérêt électoral. Les instruments utilisés pour ce barrage sont nombreux. Le financement public des partis est le premier ; la force fiscale vole de l'argent aux citoyens pour le distribuer largement aux anciens partis. Citons, aussi, la condition abusive des cinq cents signatures, véritable digue contre les nouveaux ou les petits.
07:21 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
SAINTE-AMPOULE ET DEMOCRATIE (3).
Une autre caractéristique de cette comédie électorale, est son coût fabuleux. Ce coût repose sur une chaîne de détournements que voici.
En premier le détournement de fonds. Les personnages présentés abusivement comme des "candidats de gouvernement", utilisent pour faire leur campagne des sommes immenses arrachées aux contribuables. Le président, lui-même circule dans son magnifique tapis volant. Les moindres seigneurs en font autant avec moins de moyens.
S'ajoute le détournement du temps. Le candidat socialiste confie détester les riches ; il doit se détester lui-même compte tenu des avantages formels et informels offerts par ses diverses fonctions. Or, si l'on a la générosité de penser, que malgré leur action souvent négative, il arrive que ces gens rendent de temps en temps des services véritables, comment s'expliquer qu'ils consacrent plusieurs mois de leur vie et depuis déjà longtemps à la campagne électorale ? La moindre honnêteté voudrait qu'ils renoncent pendant cette période à leurs émoluments.
Enfin, intervient aussi le détournement de l'information .Toute la presse et les médias sont vent debout pour informer des faits et gestes des candidats. Bien entendu, les "petits" candidats et ceux qui n'ont pas été adoubés par le pouvoir sont relégués à la portion congrue. Le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA), certes, est censé améliorer l'équilibre. Mais il n'intervient vraiment qu'à partir de l'ouverture officielle de la campagne et pour les candidats alors déclarés. Il n'est, lui-même, qu'une coûteuse bureaucratie pour une tâche humainement impossible, à savoir découper artificiellement des temps de parole dans des médias classiques. Quand le collaborateur d'un candidat est dépêché à grands frais sur le lieu d'une catastrophe, ce temps n'est pas décompté, alors que c'est de la compassion électoraliste pure ! En outre, les réseaux sociaux échappent au CSA, par nature.
Le résultat de tout le micmac électoral est que le vote final ne peut pas avoir de signification intelligible. Les candidats visent successivement tous les problèmes et l'on arrive forcément à des moyennes de moyennes.
Où est l'explication ultime de cette déroute de la démocratie ? L'on trouve inévitablement le "Tout-Etat" ou le socialisme ce qui revient au même. Dans "La République Fromagère", je montre que le socialisme offre aux politiques et à leurs courtisans un butin immense. La campagne n'est qu'une course éperdue et collective pour saisir le butin. Parallèlement et sans attendre les futures législatives, les parachutages dans tous les camps illustrent cette course au magot.
Le peuple, à qui l'on fait croire qu'il est souverain, jugera-t-il sur la couleur d'une cravate ? A lire les commentateurs de la presse, ce n'est pas loin de la vérité.
Michel de Poncins
07:12 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
06/04/2012
MARAUDE DU 5 AVRIL 2012.
Cliquer ICI
08:14 Publié dans Action sur le terrain | Lien permanent | Commentaires (0)
IMPRESSIONS DE MARAUDE...
Par Philippe Lecoq,
secrétaire départemental adjoint FN 45 Loiret
et conseiller régional région Centre
4 heures pour une réponse... Ici le 115... Un Samu Social débordé et toujours plus de demandes.Cela ne semble pas trop déranger la mairie de Paris, le désarroi des oubliés de la capitale, le calvaire des sans logis, la fuite en avant de ceux qui survivent dans ces conditions d'hygiène inacceptables.
A la vue de cette soirée du 22 mars dernier, de cette maraude en compagnie du Pasteur Blanchard,de son épouse Catherine et de Pascal Erre, c'est la conclusion qui s'impose.
Nous avions rendez-vous pour accorder un moment, simplement quelques heures, à ceux qui n'ont plus rien ou presque... A ceux qui sont plongés dans la détresse morale, sociale et physique.
Au fil des rues, je découvre que beaucoup d'entre eux sont de pauvres gens qui, attirés par le miroir aux alouettes de notre "prospérité", se retrouvent finalement dans des conditions inhumaines.
Notre démarche durant cette maraude : essayer de les réconforter par des gestes, des paroles, un peu de gentillesse...
Créer un lien et sensibiliser à un projet de vie, le blessé, l'offensé, le pauvre ou le maladeceux que le "malheur" a poussé sur le bord de la route tel est bien le paradoxe ! Mais, on peut toujours offrir un café...
La misère cachée éclate de plus en plus dans notre société si développée et si rassasiée et qui se veut tellement celle de la solidarité...
J'accuse...
Philippe
08:00 Publié dans Action sur le terrain | Lien permanent | Commentaires (0)