31/05/2012
IMPRESSIONS DE MARAUDE...
Par Benoit Vaillant,
Sonné ! C’est le mot que je retiens pour cette maraude qui est une grande première pour moi. Sonné dans mon ressenti, sonné par la confrontation avec une réalité qu’on aperçoit mais qu’on ne voit pas. Pourtant il n’y a pas de passage à franchir, pas d’avertissement sur une réalité difficile. J’aime beaucoup le mot du pasteur sur cet âge de fer qui est arrivé. L’âge de fer ! Terrible expression qui laisse les progrès d’une civilisation disparaître, qui laisse entrevoir un paysage gris, défiguré, poussiéreux, ruiné et inhumain.
Plus que de la révolte, on ressent de l’amertume. La pilule du bonheur qu’on avale chaque jour ne fait plus effet. Elle a même un drôle de goût ! Regarde près de toi ami ! Ne vois-tu pas que ton frère est à terre ? On ne peut pas chasser l’image de cette misère comme on détourne le regard d’une séquence télévisée qui nous met mal à l’aise. On ne zappe pas aussi facilement si on a un peu de conscience ou de dignité. D’un coup on se retrouve nu, sans arguments ou poncifs mille fois entendus sur les ondes ou dans des canapés bien confortables. Ici c’est l’asphalte brut, la grille de chauffage, le coin près d’une décharge en pleine rue ! Le bruit et l’odeur comme l’a dit un sinistre personnage qui n’a jamais côtoyé la misère et ne la côtoiera jamais !
On y croise parfois des regards vides ou blessés. Chacun a son histoire mais nous ne sommes pas là pour juger quiconque, si ce n’est soi-même ! Alors le geste de donner se fait naturellement. Il est accepté tout aussi naturellement. On n’attend pas de remerciement, la seule politesse est celle du cœur.
L’ampleur de la tache est immense. Ce n’est pas tant la misère elle-même qui est choquante, c’est de ne pouvoir faire davantage. L’inégalité est un fait, l’injustice aussi. A l’image se saint Martin on peut trancher la moitié de son manteau pour le donner à celui qui n’a rien. Et encore que cela nous coûte-t-il vraiment ? Y penser est dérisoire quand on voit une personne qui n’a absolument rien, pas un sac, pas une paillasse, RIEN !
Le tableau est bien sombre... Mais même au cœur de l’obscurité il peut y avoir une lumière. Les poignées de main franches, les accolades amicales, une plaisanterie échangée et la distribution de ce qu’on a pu récolter font penser, si je me risque à cette expression, à une virée amicale. Mais on ne s’improvise pas dans le social... C’est un métier, une démarche spirituelle, un acte de complet désintéressement et, surtout, de l’expérience. Il faut avoir vécu une maraude pour s’en faire une juste opinion. L’esprit d’équipe et le savoir-faire du Pasteur sont des ingrédients essentiels d’une maraude bien réussie. Condition nécessaire mais non suffisante, car sans les volontaires et les dons on ne pourrait pas faire œuvre utile.
J’ai eu la chance et le privilège de faire cette maraude avec Jany. "Merveilleuse Jany" dirait le pasteur. Ce n’est pas exagéré ! On ne pouvait espérer mieux pour une première maraude. Merci Jany, merci Pasteur, merci Oscar et merci à tous ces anonymes qui ne le sont plus !
Benoit
19:04 Publié dans Action sur le terrain | Lien permanent | Commentaires (1)
25/05/2012
CLÔTURE DE NOTRE CINQUIEME CAMPAGNE DE MARAUDES.
Ce soir, nous revoilà sur le pavé parisien. Notre campagne de maraudes 2011- 2012 se termine.Nous avons la joie d'avoir, pour nous accompagner notre merveilleuse marraine Jany.Tenir pendant plus de sept mois est une gageure. Il faut bien constater que trouver des bénévoles, à partir de janvier, comme chaque année, reste un problème difficile et épineux. Heureusement, bien que ce soit souvent sur le fil du rasoir, la providence nous apporte des solutions.Et, ce fut encore le cas cette année.
Depuis nos débuts en 2007, que de changements ! Si nous retrouvons régulièrement, depuis la toute première pré-maraude, Michel aux portes du jardin des plantes, d'autres places sont devenues désertes. Nous avons perdu de vue certains de nos amis,comme William qui vit en appartement thérapeutique, et, qu'en est-il de notre ami Francis ? Quant à la petite Elodie et son copain Bernard, ils sont aujourd'hui hébergés dans leur famille. Malheureusement, nous avons découvert beaucoup d'autres lieux de souffrances et rencontré bien d'autres sans-abri.
La vie apporte toujours son lot de peines et de misères, la disparition d’Ulysse, par exemple, a laissé un vide cruel. Nous retrouvions souvent près de l'église d'Alésia, ce distingué disciple de Maurice Allais, FN dans l'âme que nos amis avaient l'habitude de rencontrer au défilé du 1er Mai. Ancien ouvrier du textile, il faisait la manche pour vivre. Enfin, il y a le douloureux décès de Stéphane, à la fois si gouailleur, étonnant et combattif.
Nos maraudes sont à l'image de la vie, rythmée de joies et de peines. Des histoires d'hommes et de femmes,que nous allons retrouver dès la saison prochaine.
Pasteur Blanchard, Président de l'ASP
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22/05/2012
LE PRETENDU MODELE ALLEMAND.
Les comparaisons vont bon train avec le prétendu modèle allemand. Un hebdomadaire connu a établi des fiches à propos de personnes équivalentes de part et d'autre du Rhin ; professeurs, ouvriers, cadres, retraités. Sauf erreur toujours possible dans l'enchevêtrement des faits et des lois, il semble bien que les Allemands soient plus gâtés que les Français : tous impôts et charges payées, il leur reste davantage dans leurs poches. Indépendamment de calculs arbitraires, le signe le plus clair est le nombre d'alsaciens qui vont travailler dans le pays voisin.
L'avance se traduit aussi dans la médecine. Les hôpitaux allemands sont régulièrement mieux équipés que les français. Ainsi en fut-il pour les IRM à leur début et sur d'autres appareils à présent.
UN PEU D'ANALYSE
Comment expliquer ces apparences d'une meilleure prospérité ?
Ces jours-ci sortent des comparaisons utiles sur le coût du travail. Elles sont nettement en faveur de l'Allemagne en particulier à cause des charges sociales. Les défenseurs du modèle français s'en tirent en affirmant que la productivité serait plus forte en France. L'excuse est habile mais ce sont des calculs arbitraires et cela ne se voit guère sur les marchés d'exportation. Le chômage en France ne cesse de progresser même si le pouvoir se console par un ralentissement de la hausse. En Allemagne, le chômage régresse et depuis 2007 il a diminué de 50 %. Quant au PIB, malgré la fragilité des calculs, il n'est pas aussi plat qu'en France.
La structure fédérale n'est pas pour rien. En Allemagne, les Landers disposent d'une large autonomie avec leurs propres constitution et leurs propres contrôles. Ils échappent donc plus que d'autres à la voracité des politiques : toute centralisation libère la tendance naturelle de ces politiques à multiplier les dépenses abusives souvent dans leur intérêt. Au surplus les politiques allemands sont moins avides que les nôtres : en témoigne le train de vie modeste de la chancelière elle-même.
Un autre facteur est la moindre culture de la grève qu'ailleurs. La grève est fortement encadrée et, notamment, les grèves politiques ne sont pas autorisées. Les fonctionnaires n'ont pas le droit de grève. En France la gréviculture est une habitude et détruit chaque année une part importante de la richesse nationale. En 2008, un million huit cent mille journées de travail ont été perdues, soit trente fois plus qu'en Allemagne. L'effet de ruine se traduit d'abord par la richesse manquante. Il se rajoute la conséquence sur les investissements nationaux, les entrepreneurs étant freinés dans leur élan. Bien sûr, l'effet est encore plus fort sur les investisseurs internationaux qui cherchent sans complexe des terres plus accueillantes.
Ajoutons l'existence d'un tissu important de firmes familiales qui réagissent vite aux indications du marché.
LES DEFAUTS
DE LA STATUE
L'Allemagne est-elle réellement un modèle ? La statue n'est pas sans défauts.
Elle a un gros problème de population. Il est si grave que la population allemande pourrait disparaître à long terme. Les médias clament qu'il y aurait besoin de deux cents mille immigrés de plus par an pour faire face à la prospérité. Pour remplir les postes en souffrance, la seule parade officielle est d'encourager le travail des femmes. C'est évidemment le contraire d'une véritable politique familiale seule solution au problème. Les idéologies à la mode dont le multiculturalisme, la parité "hommes-femmes" et la culture de mort se manifestent ici. Angela Merkel, sans doute aussi contaminée, commet une faute historique en les suivant.
Pour des raisons électoralistes la "Reine de Prusse" a décidé de freiner le nucléaire. C'est grave pour l'équilibre énergétique de tout le continent européen. Elle se lance de ce fait dans l'énergie éolienne et ses multiples mensonges. S'il existe un tribunal de l'histoire, la Prussienne devra répondre d'un double crime dû aux éoliennes : la destruction de magnifiques paysages de son pays, ainsi que de ses sols, où des milliers de tonnes de béton resteront enfouis pour toujours !
LES ERREURS
DOCTRINALES
Sur le plan doctrinal la Prussienne dérape également. Pour sortir de la crise elle demande plus d'Europe. Plus d'Europe, cela veut dire des parlottes pendant des lustres et la ruine par un flot torrentiel de directives reflétant un socialisme destructeur, avec, en sus, une incertitude juridique cancéreuse. Quant à la richesse des eurocrates elle s'étale dans tous les journaux. L'enrichissement personnel indu (EPI) de ces eurocrates est au cœur de la ruine générale.
Elle se rallie aux remèdes imposés par la "communauté internationale" qui se fracassent sur de mauvais raisonnements.
Il est, certes, nécessaire de chercher la croissance pour arranger bien des problèmes. L'erreur majeure est de penser à des incitations officielles à cette croissance par des politiques publiques. Comme toute politique économique officielle, elles ne pourraient que se retourner contre leurs propres objectifs. A l'échelle européenne, le drame ne peut que se multiplier.
En fait, on promet aux peuples abasourdis de la sueur et des larmes. Les plans d'austérité se succèdent avec à l'évidence aucun succès et le Portugal entre autres en souffre de plus en plus.
La seule façon connue de retrouver la croissance est de libérer le capital et le travail ; les entrepreneurs recommenceront à embaucher et à investir dans un cercle vertueux. Ce sera la richesse pour tous.
Last, but not least : Angela Merkel a imaginé, le 30 mars, de renforcer le M.E.S. ou Mécanisme Européen de Stabilité en le dotant de milliards en plus. En programmant ainsi un flot de monnaie créé ex-nihilo, elle oublie allègrement le souvenir cuisant de l'hyperinflation allemande au siècle dernier. Il est vrai que l'OCDE s'y met aussi en évoquant un pare-feu de mille milliards !
VERS UN SMIC
La dernière nouvelle est son ralliement à l'idée d'un salaire minimum défendu par ses partenaires sociaux-démocrates. Or l'absence de salaire minimum était l'une des causes du "miracle" allemand. La preuve a été apportée mille fois de la nocivité de ce système et de son effet négatif sur le chômage.
Devons-nous en tant que concurrent de l'Allemagne nous réjouir de ce nouveau dérapage ? Ce n'est pas sûr : la prospérité de nos voisins nous est favorable car elle permet de supporter les effets délétères des politiques que nous subissons et qu'à vue humaine, nous allons continuer à subir !
Michel de Poncins
17:16 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
18/05/2012
CLES EN MAIN...
C'est le samedi 12 mai que se sont réunies à Athis-Mons les instances de notre association : bureau et conseil d'administration élargi au docteur Coulomb ancien membre du CA et à Thierry Auriat, membre fondateur.
Cette réunion avait une double fonction :
♣ tout d'abord, pour ceux qui ne le connaissaient pas, présenter notre nouveau secrétaire général Benoit Vaillant et sa charmante épouse Karine ;
♣ ensuite, celui-ci nous a exposé les grandes lignes de notre projet de fondation dont l'objectif est de venir en aide aux patriotes défavorisés.
Les premiers jalons ont été posés cette année par des coups de main à des familles, par la fourniture de matériel électro-ménager. Des personnalités importantes de notre famille politique ont été approchées. Avant de dévoiler leur identité, nous attendons de savoir quelle suite elles donneront.
C’est là une étape fondamentale pour notre croissance, au service du peuple, au service des "Nôtres".
Pour le bureau
Pasteur Blanchard, Président
06:00 Publié dans L'équipe de L'ASP | Lien permanent | Commentaires (0)
16/05/2012
HOLLANDE : LE RETOUR DE BÂTON.
Le soir du 6 mai, la rue à partir de 20 heures offrait un spectacle irréaliste. Des gens très riches à bord de motos surpuissantes et de splendides voitures clamaient leur joie et criaient victoire. A la Bastille ils accouraient pour applaudir le nouveau président sur fond de drapeaux rouges et de poings levés en signe de haine. Quelles étaient leurs motivations ? Il y avait bien sur tout un mélange de diverses tendances. La déception vis-à-vis de Sarko était bien là ; ayant outrageusement favorisé ses ennemis, ce dernier avait perdu ses amis ; et puis le bling-bling et le Fouquet's... . Le coup par derrière de François Bayrou était déterminant ; dans ce bazar électoral où tout est sans cesse à vendre, ce dernier avait sans doute estimé le prix éventuellement proposé inférieur à ses ambitions !
Par delà toutes les explications possibles et en filigrane, il devait y avoir une dominante : l'espoir de devenir plus riche grâce à la chasse aux riches promise par le nouveau président. Cela vaut la peine de l'analyser.
LA CHASSE AUX RICHES
Remarquons d'abord que le nouveau président doit avoir un problème psy. Il est très riche lui-même par ses multiples fonctions dont les avantages directs ou indirects sont immenses. Dès le soir de son élection, il l'a montré en louant pour cent vingt mille euros un jet privé spécial pour aller de Tulle à la Bastille sans que personne ne trouve cela anormal. Etre très riche et détester les riches le place devant un dilemme psychologique grave !
Chacun légitimement peut espérer devenir plus riche quitte, ensuite, à faire bon usage de sa richesse. La richesse collective ne peut résulter que de l'addition des efforts de chacun dans ses objectifs personnels. Adam Smith écrivait que ce n'était pas de la bienveillance du boucher qu'il attendait son diner mais de son intérêt. Dans l'ordre normal et moral des choses, cela doit arriver par plus de travail, plus d'épargne, plus de talents, plus d'efforts. Un des moyens principaux d'accroître à la fois sa propre richesse et celle de la nation est l'intervention des entrepreneurs ; en combinant sans cesse des capitaux, du travail, de la recherche, et maints autres éléments, ils créent des surplus qui n'existeraient pas sans eux ; ce type d'action est aussi bien valable pour l'entreprise d'un seul que pour celle de milliers de personnes.
Avec François Hollande, la sagesse immémoriale des nations est renversée. La meilleure façon d'améliorer son diner deviendrait de voler le boucher. En effet, en chassant les riches de toutes les manières l'on entretient l'espoir fou de partager la richesse comme un gâteau dont la dimension est connue et que des enfants turbulents se disputeraient.
Les erreurs de raisonnements sont évidentes et les riches fêtards de la Bastille devraient le savoir.
D'abord, la richesse collective et personnelle varie sans cesse ; tel qui est riche aujourd'hui l'est moins demain et peut-être plus du tout. Ensuite, les super riches étant chassés définitivement ne seront plus là pour irriguer l'économie. Plus grave encore, cette chasse ouverte touche les jeunes entrepreneurs ; à l'heure où la circulation des gens et des capitaux est au maximum, pourquoi fonder son business en France avec la quasi certitude de se voir priver soi-même ou sa famille de ses efforts ? Reste l'espoir déraisonnable et peu charitable de ruiner son voisin de palier dont la voiture est spectaculaire et qui dispose de trois résidences : il faut être obtus pour ne pas comprendre que cet espoir ne donnera rien de plus à l'immense foule des moins riches. Quant aux pauvres ils seront laminés et iront faire le succès des restos du cœur.
DES TAXES EN CASCADE
La vérité sur le vrai programme n'a pas tardé et les médias ont révélé le véritable déluge fiscal qui va s'abattre dès juillet et qui atteindra quatorze milliards d'impôts. De la taxation à 75 % des revenus annuels dépassant un million d'euros; on nous dit que ce n'est pas grave car cela ne touche que dix mille personnes ; évidement les avocats Suisses, Belges et Britanniques se frottent les mains et attendent les bras ouverts de nouveaux clients. Plusieurs niches fiscales seront rognées avec une agression particulière contre la niche favorisant les aides à la personne qui sont très créatrices d'emplois. S'ajoute un système compliqué de plafond global des niches fixé à dix mille euros par an et par ménage. Au menu, aussi, une tranche supplémentaire d'impôt sur le revenu à 45 % pour les revenus de plus de cent cinquante mille euros par part. L'ISF sera rétabli dans son ancien barème ce qui l'alourdira. Les droits de succession seront aggravés. aussi. Les sociétés seront à la fête avec une modulation de l'impôt selon leur taille et les bénéfices redistribués (sic). Une loi de décentralisation à l'automne verra de nouvelles modifications : la perpétuelle bougeotte fiscale et sociale est une des causes majeures de la panne de croissance.
LA PENSEE UNIQUE TOTALITAIRE
L'explication ultime tient dans certains articles de la Pensée Unique Totalitaire (P.U.T). Le nouveau président y adhère de tout son cœur et le tam-tam médiatique les répand sans vergogne.
L'austérité est un passage obligé pour le peuple, les politiciens n'en souffrant pas, sauf à la marge. Pas de véritables économies mais des dépenses à tout va. La politique publique de croissance doit résoudre tous les problèmes : c'est faux car la croissance ne peut venir que du privé, toute politique publique de croissance étant vouée à l'échec. Enfin, l'Europe et son appendice monétaire, l'euro, sont l'objet de tous les espoirs, alors qu'elle crée, elle-même, la panne de croissance.
La "Reine de Prusse", Angela Merkel, qui est au centre du dispositif, adhère totalement à cette "P.U.T.".
En France nous avons un espoir d'échapper à la tornade rouge, ce sont les législatives, qui offrent l'occasion d'un troisième tour. Profitons en pour donner de bonnes leçons.
Il faut reconnaître, cependant, que les candidats de toutes sortes ne sont guère favorables à la vérité économique, laquelle conduit à la liberté et donc à la richesse pour tous !
Michel de Poncins
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14/05/2012
REUNION DU BUREAU ET DU CA DU 12 MAI 2012.
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10:52 Publié dans L'équipe de L'ASP | Lien permanent | Commentaires (0)
11/05/2012
JANY ET LE SOCIAL.
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C’est suite à une émission de France inter où était interviewé Samuel Maréchal que je fis la connaissance de Jany et Jean-Marie Le Pen. Quelque temps plus tard, la décision fut prise de créer le Cercle des Amitiés Protestantes qui allait si profondément bouleverser le court de ma vie.
Quand le Président du Front National me confia la responsabilité du social au sein de son mouvement, à l’époque de la création des soupes Gare St Lazare, Jany m'apporta un soutien total qui n’a jamais été démenti. Elle, dont le milieu social est totalement différent de celui où règne la grande précarité, a su avec sa naturelle gentillesse, sa disponibilité, son énorme cœur et son total désintéressement se faire aimer de ces gens, d'une approche parfois difficile.
La clef de cette compréhension véritable est la réelle empathie dont elle fait preuve. Elle ne triche pas, elle est totalement sincère et c’est là certainement sa plus grande qualité ; ce qui fait d'elle le parfait complément de son grand homme de mari.
Pasteur Blanchard
07:43 Publié dans Action sur le terrain | Lien permanent | Commentaires (0)
09/05/2012
L'EUROPE : UNE DICTATURE ?
Les initiés cliquent sur EU.
La CEE ressemble fort à une dictature à vingt-sept têtes, ce qui est le contraire d'une démocratie. Quel que soit le jugement de valeur diversifié que l'on porte sur la démocratie en général, les eurocrates en se prétendant démocrates ne sont pas dans la vérité. Les vingt-sept commissaires, une fois nommés, exercent leur pouvoir pratiquement sans contrôle aucun. Le parlement est, d'ailleurs, lui-même élu d'une façon extrêmement douteuse. Les votes ont lieu à mains levées ; leur sens étant laissé au "jugement" du président de séance. Les gouvernements exercent, théoriquement, une surveillance par l'intermédiaire de fonctionnaires non élus mais ce n'est qu'une gentille parodie de contrôle.
Plusieurs pays, par référendum, avaient rejeté l'idée d'une constitution européenne. Cela n'a pas gêné le moins du monde la dictature européenne. Par de vrais coups d'État, cette volonté affirmée de peuples fut contournée pour aboutir au traité de Lisbonne. L'arme financière fût parfois utilisée pour ramener à la raison les peuples récalcitrants. Dans le rêve délirant de "plus d'Europe", le couple franco-allemand évoque une nouvelle révision des traités ; cette révision pourrait prévoir le droit pour la commission d'approuver les budgets nationaux : personne ne peut imaginer le niveau de désordre d'une telle mesure si elle voyait le jour.
LA RICHESSE DES DICTATEURS
Un des caractères habituels des pouvoirs totalitaires est la richesse des dictateurs. Dans ce domaine, les commissaires et tous leurs compagnons de route se surpassent. La richesse s'étend jusqu'aux employés subalternes. La richesse des commissaires eux-mêmes est impossible à mesurer ; elle dépasse largement leurs émoluments par une foule d'avantages annexes. Un commissaire quittant ses fonctions touche son salaire pendant trois ans pour avoir le temps de se reclasser ! Le poste de député européen est un "fromage" dont les multiples saveurs se lisent dans tous les journaux. La richesse des eurocrates est un des moteurs de l'accroissement de la dictature européenne ; c'est un principe absolu que plus les unités publiques s'agrandissent, plus la richesse des acteurs s'accroît et moins il existe de contrôle !
Comme toute dictature, l'hydre à vingt-sept têtes n'est pas seule. Une grande foule d'organismes gravitent autour d'elle ; leur recensement est impossible à faire.
Intéressons nous au sommet et à ses trois présidents : Herman Van Rompuy président de l'ensemble, un président tournant tous les six mois pour représenter les États, et Barroso, le président inoxydable de la commission. Indépendamment des problèmes plutôt réjouissants de protocole, chacun de ces personnages a ses frais et ses bureaux ; il s'occupe de marquer son territoire en se livrant à des actions diversement ruineuses. Il faut ajouter une multitude de fonctionnaires dans les pays membres. La plupart ont des ministres consacrés à l'Europe avec tout le train correspondant. Il existe à Bruxelles trois mille cabinets de lobbying ce qui avec le personnel fait une population de peut-être quinze mille personnes attachées à cette forme polie de la corruption qu'est le lobbying.
LA RUINE ET SES EXPLICATIONS
La ruine est une conséquence inévitable de cette situation délétère. Celle-ci se traduit par la panne de croissance. La dégradation ou le début de la dégradation de certaines notes des agences en est un autre signe ainsi que la fragilité des dettes souveraines. Le chômage atteint des taux inadmissibles. La Chine, pourtant pays communiste, est appelée au secours.
Au premier chef des explications, se trouve la gigantesque ponction fiscale nécessaire pour alimenter la fabuleuse machinerie. Une autre cause de ruine est le flot ininterrompu de directives et autres règlementations déversées par la CEE ; un commissaire ne saurait exister sans créer des directives ; la dictature européenne s'occupe de tous les détails de la vie d'un immense continent : cela va de la pêche au thon rouge, aux ascenseurs, et jusqu'au choix des ampoules. Par cette vision socialiste de la politique, elle met le désordre dans une foule d'industries et de consommations.
La Cour de justice aggrave l'effet du déluge : de son fait personne n'est vraiment sûr du droit et cette incertitude est meurtrière pour la richesse générale. La fraude généralisée s'ajoute : la très coûteuse Cour des comptes européenne refuse depuis plusieurs exercices de certifier les comptes de la CEE ; les dictateurs vivent sur des comptes pourris.
L’égalitarisme mène également à la ruine. Pour mettre soi-disant à niveau les nouveaux membres, de l'argent est volé aux anciens pour investir chez ces nouveaux et il y a beaucoup de fuites… A cette fausse idéologie peuvent se rattacher des idées folles comme la convergence fiscale franco-allemande ; messieurs les eurocrates il faut supprimer les impôts au lieu de chercher des convergences impossibles.
DES POLITIQUES MEURTRIERES
Enfin les politiques imposées par les États membres sont à la source de la ruine des populations. Les politiques de relance à base d'actions publiques ont montré leur nocivité. Nous connaissons la tentative inutile du sauvetage de la Grèce ; les tonnes d'argent déversées sur ce pays sans arriver à le sauver l'ont été par pure idéologie européiste ; la monnaie unique était une mauvaise idée que nous avons dénoncée en son temps ; les gouvernements ont voulu la préserver en s'imaginant à tort qu'elle était nécessaire à l'Europe.
Ne pas oublier la distribution sans contrôle de subventions dans le monde entier et ceci par des fonds spécialement créés à cet effet. Notons aussi, au titre des politiques suivies promptement par les eurocrates, toutes les mauvaises causes des idéologies ambiantes : réchauffement climatique, immigration sauvage, parité homme-femme, culture de mort avec la destruction des familles, biodiversité, etc. Chacune de ces idéologies mensongères est porteuse de ruine.
Actuellement la seule prétendue riposte imaginée à la crise est de demander plus de gouvernance européenne c'est-à-dire d'accroissement de la dictature ! Pour leur défense, les européistes prétendent que la construction européenne était nécessaire au marché commun : c'est une erreur. La libération des échanges, chemin nécessaire à l'accroissement de la richesse générale, pouvait se faire sans la création de la formidable et ruineuse bureaucratie européenne.
L'euro va-t-il éclater et l'Europe aussi ? L'avenir nous le dira.
Michel de Poncins
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MARAUDE DE CLÔTURE DU 8 MAI 2012.
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04/05/2012
IMPRESSIONS DE MARAUDE...
Par Philippe Gauthier,
auteur et essayiste
En ce 19 avril 2012, j'ai eu l'honneur d'être invité en tant qu'écrivain, notamment autour de "La Toussaint Blanche", célèbre livre prévoyant les conséquences absolument catastrophiques de l'immigration en France de populations déracinées inassimilables, par le Pasteur Jean-Pierre Blanchard à participer à sa traditionnelle maraude de nuit auprès des pauvres gens qui vivent habituellement dehors sur nos trottoirs.
Cette grande maraude, démarrant de la Porte d'Italie, nous donne l'occasion unique de découvrir, à travers tous les grands axes parisiens, un autre monde que nous tous, y compris en cette soirée très proche des élections présidentielles, les ceux qui collent encore des affiches pour Mélanchon, embourgoisés dans notre confort habituel, avons du mal à comprendre.
Avec l'expérience du Pasteur Blanchard qui sait où se trouve son monde, car cette population n'est pas spécialement nomade, contrairement à ce qu'on pourrait croire. Elle habite son coin de trottoir ou son abri sous le métro aérien ou encore sa bouche d'aération à ciel ouvert.
On découvre aussi parmi ces personnes sinistrées beaucoup d'européens, des polonais, des russes et même un allemand, sans doute échappé de sa patrie au miracle économique permanent.
Vers 1h30 du matin, nos provisions de vêtements sont déjà épuisées et notre clientèle commence à dormir à poings fermés sur les trottoirs. Il est temps de regagner notre confort.
Philippe
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