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  • TOUS A VOS POSTES !

    Le soldat.jpg

     

     
    Emission de Gérard Marin 
     
    le mercredi 28 Septembre 2011
     
    à 18h sur radio Courtoisie.
     
     
    C'est lors de l'émission de Gérard Marin,
     
    le mercredi 28 Septembre 2011 à 18h sur radio Courtoisie,
     
    que notre Président le Pasteur Blanchard
     
    parlera de notre nouvelle campagne de maraude .

     

    Nous recherchons toujours des bénévoles
     
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    Tous à vos postes pour soutenir notre travail.
     
     

       
    Jean Chabernaud, coordinateur du blog,
     
    membre du CA de l'ASP.
     
      

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    Fréquences FM de Radio Courtoisie en Mhz :

    Paris et Ile-de-France, 95,6 |

    Caen, 100,6 | Chartres, 104,5 | Cherbourg, 87,8 |

    Le Havre 101,1 | Le Mans, 98,8.

     

    Ecoutez radio Courtoisie en ligne en cliquant ICI

  • LA RIGUEUR... POUR LES AUTRES.

    Les faits sont clairs.

    Après beaucoup de va et vient,

    le gouvernement Sarkozy-Fillon a abattu les cartes.

    Cela ne se passe pas sans minauderies,

    le mot rigueur étant encore tabou alors qu'il s'agit bien de rigueur.

    En résumé, le projet se traduit par un ouragan d'impôts.

    Saluons, au passage, les gros mensonges :

    la presse qualifie d'économies ce qui n'est que des impôts

    comme le rabotage des niches fiscales.

    Autre mensonge : les mesures ne casseraient pas la croissance ;

    c'est faux car tout impôt quel qu'il soit nuit à la croissance.

     

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    Rappelons-en quelques-uns, bien que la presse

    soit inondée de l'énumération.

    -Taxation des complémentaires santé ;

    à l'intérieur de cette pure agression vis-à-vis des malades,

    se trouve un piège supplémentaire :

    les contrats jugés «non responsables» seront frappés davantage,

    la définition d'un contrat responsable

    étant parfaitement embrouillée et ridicule.

    - Hausse des prélèvements sociaux sur les revenus du capital,

    intégration des heures supplémentaires

    dans le calcul des allégements de charges,

    relèvement du forfait social

    qui frappe déjà abusivement les employeurs

    versant à leurs employés la participation salariale,

    augmentation de l'impôt sur les sociétés pour les grandes entreprises.

    - Hausse des prix du tabac et taxe «obésité» sur les boissons sucrées,

    fin des exonérations sur les plus-values immobilières

    au-delà de quinze ans,

    taxe sur les très gros revenus.

    Nous arrêtons là l'énumération qui confirme

    que le pouvoir depuis 2007 s'est engagé dans une fiscalité galopante

    se traduisant en particulier par une inventivité permanente

    avec la création de nouveaux impôts

    car il en a déjà imaginé beaucoup avant ces plus récents.

     

    Une, deux.jpg 

    DES EXPLICATIONS

    QUI NE SONT PAS

    DES EXCUSES

    Momentanément,une apparence de rigueur

    peut être payante sur le plan électoral,

    notamment sous les gros yeux de la «sondagerie»,

    nouvelle forme de traficotage de la prétendue démocratie.

    C'est une première explication.

    S'ajoute la panique devant les agences de notation ;

    cette panique est telle qu'à Bruxelles certains ont proposé sans rire

    de leur imposer une réglementation.

     

    Quelle étrange idée !

    Jouer les Cassandre n'est pas de tout repos

    avec le risque bien connu de générer le malheur

    que l'on veut précisément éviter.

    Ces agences sont d'ailleurs d'une gentillesse fort suspecte ;

    elles viennent de noter AAA la sécurité sociale française,

    sous le prétexte que l'État français la garantissait en fait !

    La non gestion de ce monstre qu'est la «sécu»,

    source inépuisable de ruine pour le peuple français,

    est ainsi sacralisée !

     

    Autre erreur :

    pour réduire les déficits,

    objectif louable en soi,

    il faudrait se contenter de taper sur le contribuable

    et de prendre l'argent où il est,

    d'où la taxation sur les hauts revenus et les entreprises.

    Parallèlement et principalement,

    se trouve comme à l'habitude le refus de tailler

    vigoureusement dans les dépenses.

      

    Le chemin.jpg

     

    LES «FROMAGES»

    DES POLITIQUES

    SONT EPARGNES

    Un dernier aspect parfaitement essentiel se trouve,

    à savoir la volonté absolue de ne pas toucher aux avantages extravagants

    des camarades politiciens :

    la rigueur, oui, mais pour les autres.

     

    Il y a, en France, un élu pour cent habitants

    ce qui nous met au tout premier rang parmi les grands États.

    Cette surcharge en nombre est accrue d'une façon dramatique

    par la voracité de ce personnel politique.

    Ce nombre et cette voracité réunis expliquent

    en grande partie la panne de croissance

    et la paupérisation du pays, avec tous les problèmes en découlant,

    comme l'écroulement des retraites, le chômage,

    la désindustrialisation, le désastre du logement, etc.

     

    Cette «République Fromagère (R.F.)»

    dépasse largement le problème des élus ;

    par exemple, il y a un certain nombre

    d'anciens premiers ministres en circulation ;

    le statut de ces personnages est absolument princier

    et ils ne sont pas les seuls ;

    que dire des innombrables camarades logés bien au chaud

    dans des fonctions inutiles et innombrables ?

     

    N'oublions pas une pratique courante,

    à savoir le droit absolu d'un ministre débarqué

    à obtenir sa vie durant un autre fromage de la R.F

    à la hauteur de ses ambitions

    et créé parfois ex nihilo ;

    ce droit s'étend aux membres des cabinets

    quand ils sont licenciés dans la foulée.

    En préservant absolument le fromage des camarades

    et en tapant sur le peuple, le pouvoir a perdu définitivement

    le peu de crédibilité qui lui restait.

    Il aurait pu, au moins, se rattraper sur le plan

    de cette crédibilité non seulement

    en arrêtant le flot des dépenses, en les réduisant radicalement.

    Mais il n'en n'est rien.

     

    En témoigne l'annonce récente

    de deux cent trente mesures (sic) pour adapter la France au réchauffement.

    L'explication officielle de ce déluge se réfère à la chimère

    du réchauffement climatique,

    nouvelle religion d'État.

    Ce flot impétueux de mesures déclenchera dans toute l'économie

    l'effet de ruine habituel.

    Le flot de dépenses s'écoule également

    par le réveil abusif de l'Union pour la Méditerranée, autre chimère ;

    n'oublions pas les guerres multiples menées d'ailleurs

    sans les procédures normales pour une déclaration de guerre.

    Également, à signaler les efforts continus

    pour une gouvernance économique de l'Europe

    qui alourdira dramatiquement l'économie française.

     

    Dans le rappel de tous ces faits,

    il ne faut jamais oublier les effets pervers du déluge des lois, qui,

    en lui-même, est une autre cause majeure et permanente

    de la paupérisation du pays.

    Ce que la presse baptise pudiquement du nom de détricotage

    en désignant l'annulation de lois antérieures,

    est une illustration de ce phénomène avec toutes les incertitudes en résultant.

      

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    ↓ 

    VERS UNE NOUVELLE

    DEGRADATION

    DE L'ECONOMIE

    Le résultat de toute cette rigueur parfaitement abusive

    qui s'abat sur le peuple français ne peut être

    que la poursuite de la dégradation de l'économie.

    Les économistes connaissent bien la seule méthode

    qui pourrait sortir le pays de l'ornière.

    Outre la destruction de l'enrichissement personnel fantastique

    des prédateurs publics,

    il faut libérer la création de richesse

    par les entreprises seules capables de créer cette richesse.

     

    Le problème est que la classe politique tout entière

    est renfermée dans une bulle idéologique et financière.

    La bulle idéologique est la croyance erronée

    que l'État peut créer de la richesse.

    La bulle financière est le formidable confort financier

    qui en résulte pour cette classe politique.

    Si le «noyau dirigeant» du gouvernement

    et de la prétendue opposition comprenait tout cela,

    ce serait la rigueur pour les politiques et la prospérité pour tous.

    Au moment même où le plan est enfin officialisé,

    la réalité le rattrape sans tarder.

    87 % des Français toutes tendances confondues

    pensent qu'il faut tailler dans les dépenses.

    Les marchés réagissent brutalement

    montrant le fossé croissant entre la classe politique et les autres.

     

    Le chômage se rappelle cruellement au souvenir du pouvoir,

    les jeunes étant particulièrement frappés.

    Le «noyau dirigeant» ferait bien de regarder ce qui se passe au sud,

    quand les peuples se réveillent brusquement,

    fatigués d'être à la fois bernés et pillés par une camarilla réduite.

     

    Michel de Poncins

  • PERSONNE N'EST VRAIMENT A L'ABRI.

    Impressions de maraude

    par Jean et Béatrice Chabernaud,

    membres fondateurs de l'A.S.P.

     

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    Rue d'Alésia, à côté de l'église Saint-Pierre de Montrouge, deux hommes se réchauffent sur une grille d'aération du métro. Un carton leur sert de matelas, ils ne possèdent rien d'autre. Dormir dans la rue nuit gravement à la santé. Nous leur proposons du café, de la soupe et à chacun une modeste couverture.Charité en partage : ils nous remercient d'une façon à la fois digne et respectueuse.

     

    Vingt-deux heures, nous roulons avec le pasteur Blanchard, Catherine son épouse et Cyril Bozonnet, à la rencontre de ceux qui vivent dans la rue : écouter, parler, distribuer vêtements, chaussures linge de rechange, brosses à dents... Une maraude, c'est çà. Le périple de ce soir va en prime réunir à nouveau une partie des pionniers de l'A.S.P.

     

    Qui peut ignorer la pauvreté qui, de plus en plus se répand dans Paris et s'insinue, peu à peu, presque partout en province ? L'aveuglement et l'indifférence ne mettront personne à l'abri. Mais, côtoyer à nouveau les yeux dans les yeux ces prisonniers de la rue remet encore plus les pendules à l'heure.

     

    Pourtant, il faut garder espoir et s'armer de courage, comme notre ami Ulysse, ancien ouvrier du textile, qui aujourd'hui dort sous une tente, justement, à deux pas de Saint-Pierre de Montrouge. Il nous accueille avec joie, empressementet un grand désir d'échanger des idées.

     

    A présent, nous longeons le métro aérien, ligne Nation-Etoile, de haltes sommaires en refuges plus établis. La petite colonie polonaise de Sèvres-Lecourbe est toujours là. Les uns jouent aux cartes avec animation, les autres, plus discrets, s'apprêtent à dormir car ils travaillent demain. Les chiens méditent, la caravane s'arrête. Congratulations, discussions, distributions et nous repartons.

     

    Vers Chevaleret, nous réveillons des "roumains" qui occupent les amènagements sportifs, grillagés et empèche-misères de la ville. Ils acceptent très volontiers les vêtements que nous leur proposons et nous saluent d'un air à la fois ébahi et endormi.

     

    Enfin, résolument installés au milieu de sacs, de vaisselle, de bouteilles, de cageots de nourriture et de peluches, un cambodgien et deux français nous reçoivent, d'un air affable, dans leur domaine sous les voûtes du métro qui, à cet endroit, rentre sous terre... Vraiment à l'abri ?

     

    Il est minuit, peu après Cyril Bozonnet, nous profitons du dernier RER  pour rentrer à la maison. Le Pasteur et Catherine continuent comme ils continuent tous les dix jours.

     

    Jean et Béatrice Chabernaud

  • LES AIDES AUX ENTREPRISES.

    Usine à gaz.jpg

     

    La presse reparle, ces temps-ci, des aides publiques aux entreprises,

    le pouvoir affirmant son désir d'aider notamment les PME

    dans ces temps de crise.

    S'il avait vraiment le désir de les «aider»,

    il les libérerait au lieu de les asservir notamment par ces prétendues aides.

    C'est l'occasion de décrire rapidement ce système

    qui est une nouvelle facette du désastre français.

     

    Il y a quelques années un audit avait pris place à ce propos.

    Le coût total s'élève à soixante-cinq milliards,

    soit 4 % du PIB

    et un peu plus que le budget de l'éducation nationale.

    C'est, grosso modo, l'équivalent de l'impôt sur les sociétés.

     

    Il existe pas moins de six mille dispositifs.

    Parmi les six mille se trouvent vingt-deux aides européennes, 

    sept cents trente aides nationales

    et six cents cinquante aides pour l'ensemble des collectivités locales

    de la seule région île de France.

    Il y a deux cents vingt dispositifs différents d'aide à la création d'entreprise

    et seulement 10 % des entreprises qui se créent,

    en bénéficient en pratique.

    Ces chiffres sont évidement très incertains et mouvants,

    car dans une forêt vierge personne n'y voit vraiment goutte.

    Le désordre de l'État est tel que pour arriver à ce recensement,

    il a fallu mobiliser trois corps d’inspection :

    finances, administrations et affaires sociales.

     

    LE COUT REEL

    En plus, ces chiffres doivent être fortement majorés

    car ils se limitent aux montants des aides elles-mêmes.

    Le coût total pour l'économie nationale doit tenir compte

    des dépenses déclenchées

    à la fois dans le public et dans le privé

    pour la gestion de ce vrai délire bureaucratique.

    Dans le public,

    il faut compter avec les innombrables services qui,

    tant au niveau étatique

    qu'au niveau régional, départemental et municipal,

    s'occupent de ces aides.

    Plusieurs ministères s'y consacrent activement.

    Pour ce qui concerne

    les dépenses privées,

    il y a lieu d'enregistrer les heures interminables

    consacrées par les entreprises à l'analyse de ce maquis

    avec quelquefois des services complets

    et des directions importantes au sein des grandes firmes.

    Ne pas oublier non plus les organisations patronales

    dont une grande partie des services contribuent à ce maquis.

    Cette circonstance explique, au demeurant,

    une complicité de fait entre les pouvoirs publics

    et les organisations patronales

    en vue du maintien et de l'amplification du système.

    Les organisations patronales sont souvent, hélas,

    du mauvais côté partageant avec les politiques

    de solides intérêts personnels

    et la même idéologie dirigiste.

    Les soixante cinq milliards ci-dessus doivent, donc,

    pour une analyse honnête être affectés d'un coefficient de majoration inconnu

    mais certainement très élevé.

     

    Délocalisations.jpg

     

    LA PAUPERISATION

    DU PAYS

    Au même moment les pleurnicheries publiques

    sur le PIB désespérément plat

    s'étalent dans tous les journaux,

    les larmes étant versées principalement par les politiques

    qui sont très précisément dans leur activisme débridé

    à l'origine de la panne de croissance.

    C'est le moment de rappeler, cependant, la vanité du PIB.

    Cette quantité, que l'on affecte parfois d'un coefficient

    pour calculer le PIB par habitant,

    est devenue aux yeux des politiques de tous niveaux

    la mesure prétendue juste de la prospérité du pays.

    La population conditionnée par la presse suit le mouvement.

    Or c'est une quantité tout à fait erronée

    qui rassemble des données hétérogènes ;

    de surcroît, elle est manipulée d'une façon permanente

    par les statisticiens d'Etat, sans compter les manipulations internationales

    en vue d'établir des comparaisons qui n'ont pratiquement aucune valeur.

    L'inexactitude des chiffres est telle que lorsque le PIB,

    manipulé par les statisticiens nationaux,

    ne convient pas pour une raison ou une autre,

    les politiques imaginent d'autres paramètres ;

    c'est ainsi qu'il est devenu à la mode de parler de «bonheur national brut» :

    les augures, décidément, savent se regarder sans rire !

    Aux yeux des pouvoirs publics soit nationaux, soit internationaux,

    la prise en compte du PIB est quelque chose d'essentiel ;

    elle légitime leur interventionnisme

    et le torrent réglementaire dont ils vivent en découle irrémédiablement.

     

    Dans la réalité,

    la richesse des nations est absolument non mesurable et ne le sera jamais.

    L'on peut simplement se prononcer à la vue de certains aspects particuliers.

    En France, le véritable désastre du chômage et d'une crise du logement

    telle qu'un grand nombre de français en patissent,

    sont deux signes évidents de la paupérisation nationale.

    Même si leur inquiétude repose sur des chiffres contestables,

    les pouvoirs publics réagissent ;

    ils réagissent mal, au coup par coup,

    puisqu'ils restent englués dans leur liturgie interventionniste,

    carrefour de leur propre idéologie et de leurs avantages personnels.

     

    Faillite.jpg

     

    LE DESASTRE DES AIDES

    Il en résulte les aides 

    avec une forêt impénétrable de réglementations, de lois, de décrets,

    le tout souvent obscur, plein de redondances contradictoires.

    Ce sont des lacets qui étouffent.

    C'est, d'ailleurs, parfaitement logique

    parce qu'il n'y a pas de raison que l’esprit qui les inspire

    soit supérieur à celui des aides à l'emploi ou des aides au logement.

    Le «principe des calamités» 

    veut que lorsque les hommes politiques ont créé une calamité,

    ils en créent d'autres pour soi disant corriger la première.

    En vertu de ce principe, il y a quelques années, il avait été créé le COPRA

    (comité permanent pour la régulation

    et l'évaluation des aides publiques aux entreprises).

    Voilà un nouveau «machin» formant une nouvelle calamité en tant que telle.

    J'avoue ne pas en avoir trouvé trace récente

    et ignorer s'il se borne à dormir calmement dans des locaux bien au chaud

    ou s'il n'a pas été véritablement créé.

    Le désastre pour les entreprises est complet.

    D'abord, en dehors des coûts de gestion signalés plus haut,

    elles doivent payer les impôts permettant de prétendument les aider.

    Le rapprochement avec l'impôt sur sociétés est significatif.

    Ensuite, quand elles se lancent à la course au pactole,

    elles souffrent des terribles lenteurs bureaucratiques et,

    au finish, elles doivent adapter leur stratégie

    aux idées propres des fonctionnaires juges des dossiers.

    La richesse des nations qui n'est pas mesurable

    repose sur les initiatives individuelles

    soit des particuliers,

    soit principalement, des entreprises

    agissant librement sur les marchés.

    Un gouvernement «Libérateur» devrait sans tarder supprimer ces aides

    et, dans la foulée, les impôts correspondants,

    ce qui serait très bénéfique pour les entreprises.

    Il y a donc lieu d'être optimiste car ce facteur s'ajoute à bien d'autres

    pour montrer que contrairement à la propagande officielle

    la marge de manœuvre du pouvoir est très grande

    comme nous l'avons souvent souligné.

    Encore faut-il que quelqu'un ou quelques-uns le comprennent

    et puissent la saisir.

    C'est ici qu'il est permis d'être vraiment pessimiste

    tout au moins à court terme.

     

    Michel de Poncins

  • LES DERNIERS SERONT LES PREMIERS...

    Ulysse et compagnie.JPG

     

    "Je l 'avoue, l'auteur de ces lignes est un citoyen plutôt orgueilleux, une vilaine tare, je vous l'accorde. Et qui comme une grande majorité de Français, secrêtement hanté par la peur de finir à la rue un jour, détourne la tête quand il croise des mendiants, dans une rame de métro...Comme vous, non ?

     

    Mauvais chrétien, j'ai pourtant aidé à la fondation de l'Action Sociale Populaire, vers 2005, oeuvre d'aide aux SDF crée par le pasteur Jean-Pierre Blanchard. Par égoisme, sans doute  car, fieffé catholique, je croyais sans doute ripoliner un peu mon âme en allant des mois durant porter vêtements chauds et soupes aux plus démunis de nos frères...

     

    Fanatique de la charité, le pasteur Blanchard, en 2011, n'a pas changé. Les rouflaquettes qui décorent ses tempes ont un peu blanchi certes, mais le parpaillot se porte comme un charme, la faconde languedocienne débite toujours à plein régime, au plus grand plaisir des SDF régulièrement visités par le camarade Jean-Pierre.

     

    Longue vie au pasteur, à son épouse Catherine, à tous les militants de l'ASP...Et qu'un beau jour, leur association puisse disparaitre, en même temps que la misère en France !"

     

    Impressions de maraude par Cyril BOZONNET

    dans AUBERVILLIERSBLOG

  • LE POUVOIR ET LA PRESSE (1).

    Poison.JPG

      Cliquer ICI

     

    Je l’ai récemment écrit et je le confirme :

    il est souvent très intéressant de se replonger

    dans la lecture de certaines informations

    fournies par l’AFP (Agence France-Presse).

     

    Ainsi déjà en 1975 Jean Mauriac,

    fils de…,

    ancien confident de Charles de Gaulle

    et agencier à l’Elysée sous Valéry Giscard d’Estaing,

    nous informe que 40 % de la délinquance adolescente

    est le fait de jeunes algériens

    mais que ce chiffre est tenu confidentiel

    pour ne pas alerter l’opinion française.

     

    Pourtant il est étonné,

    ainsi que ses collègues de l’AFP,

    quand il apprend que cinq cents voitures ont été la proie

    des flammes en Alsace,

    sans que jamais aucune information n’ait été diffusée

    sur ces violences urbaines

    et que la France est le seul pays d’Europe

    à subir cette épidémie de voitures carbonisées par des immigrés.

     

    En novembre 2005,

    alors que mille cinq cents voitures sont incendiées

    et que la télévision américaine titre :

    «Paris brûle» l’AFP reçoit l’ordre de ne pas l’ébruiter

    et cet ordre émane du premier ministre Dominique de Villepin

    (aujourd’hui leader de République Solidaire !!).

     

    Manuel GOMEZ

  • LE POUVOIR ET LA PRESSE (2).

    Quel jobard.jpg

    Cliquer ICI

     

    Comment la presse nationale et internationale

    observe sur ordre des gouvernements

    le silence sur certains sujets qu’il est préférable de ne pas diffuser ?

     

    Le futur pape Jean XXIII, Monseigneur Roncalli,

    nonce apostolique à Istanbul,

    durant la dernière guerre mondiale, prévient le Vatican

    sur la menace que fait peser l’avance nazie

    sur les milliers de juifs installés en Salonique.

    Expulsés d’Espagne en 1492 par les Rois Catholiques,

    ils ont cependant gardé d’étroits contacts avec leurs seuls parents,

    les Marranes, restés sur la péninsule ibérique

    et semblant s’être convertis au catholicisme.

    Sollicité par le Saint-Siège, Franco répond :

    «Pour moi ils sont toujours espagnols

    et je suis prêt à les accueillir

    mais je n’ai pas les moyens matériels d’aller les chercher.»

     

    Accrédité auprès du Saint-Siège,

    Georges-Albert Salvan, agencier de l’AFP,

    retrouve en 1974 dans les archives du Vatican

    un document prouvant le dédain des comités juifs internationaux

    et notamment celui de New York.

    Alertés aussitôt, ils ont fait la sourde oreille

    se désintéressant totalement du sort fatal

    qui était réservé à leurs frères de Salonique.

    Des milliers de juifs sont morts ainsi en camps de concentration.

    La diaspora ne s’est pas rassemblée pour tenter de les sauver.

     

    Il est vrai que ni les juifs, ni les pays en guerre contre le nazisme,

    ni la France et le gouvernement de Philippe Pétain installé à Vichy

    ne pouvaient imaginer une seule seconde

    la solution finale envisagée par Hitler.

    Cela n’excuse pas tout mais réclame un peu d’indulgence.

    Il est très facile de condamner… «après».

     

    Manuel  GOMEZ

  • LE GRAND EMPRUNT : UNE MARCHE FORCEE VERS LE SOCIALISME.

    Emprunt forcé.jpg

     

    Le titre de ce flash peut à lui seul étonner,

    voire choquer certains lecteurs.

    Pourtant les faits sont têtus.

    Les signes de cette marche forcée du pouvoir en vigueur depuis 2007

    sont cependant, très nombreux

    et nous avons souvent attiré l'attention sur eux.

     

    Tout d'abord,

    un peu de sémantique dissipera les malentendus.

    Souvent, il est simplement question d 'interventionnisme ou d'étatisme :

    ces termes sont jugés relativement acceptables

    par l'électorat de droite abominablement floué depuis 2007.

    Ils cachent la vraie réalité qui est une marche vers le socialisme ;

    à titre de seul exemple, nous observons toujours et en toutes circonstances,

    la volonté de réaliser le bonheur des gens malgré eux, parfois contre eux

    et ceci à partir d'une centrale étatique.

     

    Le grand emprunt qui sans cesse revient à la surface

    comme un serpent de mer

    en est l'une des manifestations les plus claires.

    Pour l'histoire, rappelons brièvement que l'idée

    fut lancée en novembre 2009 par un pur hasard.

    Un courtisan en avait eu, inopinément, l'idée

    et l'avait ajoutée au dernier moment

    dans un discours de l'hyper-actif président :

    la fusée s'était aussitôt envolée.

    Le prétexte initial était la crise qu'il fallait surmonter,

    les énarchos-socialos au pouvoir pensant illégitimement

    que l'Etat était le seul à pouvoir agir dans ce domaine.

     

    Le fait nouveau aujourd'hui est

    que le président lui-même vient d'annoncer cinq priorités

    pour une première tranche de 35 milliards, à savoir :

    le développement durable, le numérique, l'enseignement supérieur,

    la recherche, l'industrie avec les PME.

     

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    QUELS SONT

    LES VRAIS CHIFFRES ?

    Arrêtons-nous sur ce chiffre de 35 milliards.

    D'abord,

    il a annoncé que ce n'était qu'une première tranche :

    combien de tranches y aura-t-il après ? Il y a lieu de s'inquiéter.

    En plus,

    le total des investissements publics dépasse largement les 35 milliards

    car les collectivités territoriales et l'Europe sont invités à compléter.

    La France dispose

    et nous ne savons pas jusqu'à quand,

    d'une cote flatteuse dans les agences de notation.

    Cette situation toute provisoire lui permet donc de dépenser sans limites !

     

    La vraie gauche ne ferait pas pire en la matière que cette fausse droite.

    La crainte de se voir infliger un échec, en forme de camouflet,

    conduisit vite à abandonner le projet d'un emprunt public :

    regrettons le,

    car un emprunt à montant déterminé dans le public

    aurait limité l'effet de ruine que nous évoquerons plus loin.

    En son lieu et place,

    nous assistons à un droit de tirage pratiquement illimité !

    Comment distribue-t-on cet argent que l'on n'a pas ?

     

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    DES CHOIX

    ARBITRAIRES

    Le choix des investissements n'obéit absolument pas

    aux indications donnéespar un marché libre

    où les investissements sont choisis, suivant leur rentabilité probable,

    par des personnes responsables juridiquement

    et parfois sur leur fortune personnelle.

    Il se réalise dans l'esprit des «lendemains qui chantent».

     

    En effet, il est livré à l'arbitraire de fonctionnaires

    et d'élus dans le cadre du foisonnement des intrigues.

    Pour savoir où investir,

    il «fallait» ouvrir une parlotte.

    Elle rassembla pendant plusieurs mois vingt-quatre membres.

    Les projets, pendant la parlotte,

    ont flotté au hasard de la pression des lobbies,

    syndicalistes et partis politiques officiels tirant à hue et à dia.

     

    Ce groupe est aidé par un comité de surveillance

    qui comprend notamment des parlementaires

    et des Personnalités Qualifiées («PQ» pour les intimes !).

    Ce comité de surveillance doit assurer la circulation des fonds

    depuis le Commissaire général jusqu'aux opérateurs existants

    avec des contrats d'objectifs très précis.

    Le prétendu génie fut de confier la présidence

    à deux célèbres cumulards, Rocard et Juppé,

    qui ont joué un rôle majeur dans l'écroulement de l'économie française.

    Le travail a été gigantesque

    puisque quatre cents investissements dits «d'avenir» ont été sélectionnés.

    Ce qualificatif montre que ces gens ignorent

    que l'on investit toujours pour l'avenir,

    le tout étant de bien investir.

    Un autre aspect socialiste est la création de prébendes.

    C'est ainsi qu'il existe un Commissaire général à l'investissement, René Ricol.

    C'est un ancien expert-comptable

    et l'on se demande ce qu'il vient faire dans cette galère.

    Il n'est pas «Haut Commissaire», ce qui nous économise quelques sous.

    La ressemblance avec la défunte Russie soviétique est tellement frappante

    que l'on ne peut pas s'empêcher de penser aux Commissaires du peuple,

    dont les investissements furent bien malheureux.

    Nous ne pouvons pas imaginer

    qu'il travaille tout seul dans son bureau avec une assistante ;

    nous supposons donc une forte bureaucratie

    confortablement assise quelque part

    avec tous les honneurs et frais afférents.

    Une bureaucratie publique étant immortelle, nous voilà mal partis.

     

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    LES FAUX

    RAISONNEMENTS

    Une autre caractéristique majeure

    est le foisonnement des faux raisonnements.

    Le premier est que l'Etat pourrait créer de la richesse.

    Il est flatteur et élégant pour les politiques de dire

    qu'en investissant de cette façon,

    l'on créera de la richesse (parfois, on ajoute que c'est pour les enfants !).

     

    Certes, il est possible d'affirmer

    qu'une population formée créera plus de richesse

    qu'une population non formée :

    mais, dans ce domaine, le meilleur placement, avec rendement immédiat,

    serait de porter remède dès maintenant au véritable gâchis

    qu'est la prétendue éducation prétendue nationale.

    Le détour par les faux raisonnements, évite de se poser les rudes questions

    que l'on se pose dans les firmes privées

    lorsque l'on investit avec l'argent des actionnaires ou celui des banquiers.

     

    Bien entendu comme dans tout système socialisant

    l'effet de ruine est plus que probable.

    Ce sera la ruine par les impôts et charges nécessaires

    pour rembourser l'endettement.

    Le poids de cet endettement nouveau jouera éventuellement

    dans le jugement des agences de notation libres.

    Il faut ajouter aussi le freinage des investissements privés :

    l'argent de l'endettement public réduira les possibilités d'emprunts privés.

    Les industriels et acteurs privés

    qui auront eu la faiblesse de tendre la main pour avoir des aides,

    verront, inévitablement, leur projet freiné par les formalités abusives

    et également par des exigences qu'ils n'auraient pas du accepter.

     

    Ronald Reagan déclara un jour :

    «Les mots les plus terrifiants dans la langue anglaise sont :

    je suis le gouvernement et je suis là pour vous aider».

     

    Michel de Poncins

  • IMPRESSIONS DE MARAUDE...

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    ...par Christine Benaut,

    responsable Administrative Fédération FN 93.

     

    Jeudi 25 août, je participais pour la première fois

    à une pré-maraude organisée par le Pasteur Blanchard,

    avec Catherine, son épouse et des bénévoles de l’A.S.P.

    Nous sommes partis au devant

    de ceux que l’on appelle communément les "exclus" de notre société.

     

    Notre première rencontre, ce fut un homme allongé à même le sol,

    sans bagage, il nous explique que ses affaires sont en lieu sûr,

    mais que s’il est dehors, c’est qu’à plusieurs reprises,

    ces derniers jours, il a appelé le 115, en vain… Toujours occupé…

     

    Puis d’autres découvertes…

     

    Patrick, dont le visage s’est éclairé dès qu’il a reconnu le Pasteur

    et n’a de cesse de le remercier, encore et encore,

    de le serrer dans ses bras… et de draguer gentiment

    les trois femmes présentes… 

    Puis un groupe, dont Yvan «vedette» pleine d’humour,

    «élégant» dans sa manière de nous baiser la main

    et qui nous invite à danser sur une musique «virtuelle»…

    Puis Ulysse, intarissable,

    avec une analyse tellement claire sur l'état de notre société…

    Enfin, en bord de Seine,

    cet homme, qui démuni de tout, 

    nous demande d’offrir ce que nous avons

    à plus pauvre que lui…

     

    Dans les alcôves des boutiques de luxe, rue de Rivoli,

    où le moindre article n’est pas vendu en-dessous de centaines d’euros,

    près des grands magasins,

    nous trouvons des êtres d’une rare gentillesse

    et d’une humilité dont beaucoup devraient s’inspirer…

     

    Des personnes sans plainte, mais pleines de gaieté et d’optimisme,

    qui, généreusement et pour que d’autres qu’eux puissent «recevoir» aussi,

    nous disent «stop»

    lorsqu’ils estiment que nous leur avons suffisamment donné…

    et qui font l’effort (que ne font pas souvent les clients des boutiques)

    de replier le linge que nous leur avons proposé

    mais qu’ils n’ont pas pris…

    Une belle leçon de vie… et d’humilité.

     

    Christine