31/08/2011
AIDE A LA GRECE.
L'analyse des aides accordées à la Grèce
par la prétendue communauté internationale
ne doit être effectuée qu'avec une extrême prudence.
D'abord, il faut noter deux caractéristiques majeures
et anciennes du système grec,
qui ne sont pas mises en lumière par la presse internationale.
En premier lieu, la corruption :
deux familles ennemies-amies se partagent le pouvoir
depuis des lustres et exploitent le pays au profit de leur clan.
Les privilégiés qui bénéficient de leur soutien échappent à l'impôt
et placent leurs actifs dans des paradis administratifs et fiscaux.
Le résultat est que l'État n'obtient pas d'impôts des riches
et doit frapper les classes moyennes.
Mais le pays est simultanément soumis à un socialisme extrêmement virulent
et ceci quelle que soit la couleur apparente des gouvernements.
Le produit explosif de ces deux facteurs
est que l'économie grecque se traîne depuis longtemps
alors que l'ingéniosité des Grecs, célèbre dans le monde entier
ne peut s'épanouir normalement.
Inévitablement, il en résulte l'ouragan de dettes qui,
justement, conduit à l'impasse présente.
Je ne citerai pas de chiffres car ce serait perdre son temps :
ils changent tous les jours et personne ne comprend rien
à la valse des milliards ;
même s'ils ne changaient pas,
ils sont pratiquement dénués de signification réelle.
LA DEMOCRATIE
EN DEROUTE
Devant le désastre,
cette communauté internationale s'agite pour apporter de l'aide.
Celle-ci est fournie par des Etats qui, au lieu de porter vraiment remède
se contentent de replâtrer dans l'attente
de leurs propres échéances électorales.
Que ce soit Georges Papaandreou, Merkel, Obama, ou Sarkozy
personne ne songe vraiment à une solution véritable.
Chacun a l'oeil rivé sur les prochaines élections qu'il devra subir
et sur la température de ces élections sous la forme de sondages divers.
Ils veulent échapper,
le moment venu,
à une trop grande part de responsabilités et peu importe le reste :
ce qui compte c'est la perception qu'auront les électeurs de la situation
au moment des élections.
Il faut absolument capitaliser sur une certaine image
et la valoriser quand le bulletin de vote glissera dans l'urne.
La démocratie n'est pas le gouvernement au service du peuple
mais le système qui permet au peuple d'avoir l'illusion
d'être un instant, maitre de son destin.
J'ai décrit tout cela dans un livre intitulé
« La démocratie ou le rêve en morceaux ».
Pour ce qui concerne les mesures financières à prendre pour
soi-disant, sauver la Grèce,
les mêmes prédateurs internationaux se retrouvent également.
Tous fraternellement unis, ils ont l'idée complètement folle de sauver l'euro :
le défaut éventuel de la Grèce
conduirait en effet inévitablement à sa sortie de l'euro
ce qui fragiliserait l'ensemble.
Mais l'euro n'est qu'un appendice inutile
et néfaste de la construction européenne.
En arrière-fond se trouve le projet de sauver celle-ci,
à laquelle ces prédateurs internationaux vouent un véritable culte,
pour des raisons diverses.
Ils profitent justement de cette crise
pour pousser l'idée d'une gouvernance économique européenne qui,
selon eux, la ferait avancer.
UNE INONDATION
D'ARGENT
Sur le plan pratique,
ils noient la Grèce sous une avalanche d'argent créé artificiellement
par divers mécanismes expliqués dans la presse
et qui d'ailleurs varient au fur et à mesure du déroulement de l'opération.
Trichet, lui-même, s'est mis de la partie.
En fait, c'est de l'argent volé aux citoyens de l'ensemble de l'Europe
et d'ailleurs bien au-delà grâce à l'intervention du FMI.
Les chiffres en ascension constante montrent
que l'on verse de l'argent dans un trou sans fond.
Le résultat certain est que l'Europe,
déjà fort malade sur le plan économique va continuer à se traîner ;
la France se signalant particulièrement avec sa panne de croissance.
L'affolement du pouvoir en France est tel
qu'il nous est promis de la « rigueur ».
La vraie rigueur serait de tailler dans le vif des dépenses publiques.
Parmi elles, se trouvent les frais extravagants
de la formidable pyramide d'élus unique au monde,
qui fait crouler l'économie :
il n'est pas question d'y toucher.
Tout tourne autour du choix de nouveaux impôts :
voir le rabotage des niches fiscales,
présenté mensongèrement comme une façon d'économiser !
Le pire est que le résultat espéré ne répond pas du tout aux attentes :
L'incendie n'est nullement contenu,
mais se propage en Espagne, en Italie, au Portugal, à l'Irlande
et peut-être bientôt ailleurs.
Quant au marché,
il montre bien qu'il n'attache aucun crédit à ce comportement :
nul ne peut lutter longtemps contre le marché.
Le FMI, quant à lui, poursuit le rôle néfaste qu'il a toujours joué.
Il est attaché uniquement à l'équilibre des comptes de l'État
et ne se préoccupe pas de la libération nécessaire de l'économie.
L'équilibre recherché dévaste l'économie
et punit durement le peuple grec poussé au désespoir.
Dans l'hystérie générale qui agitent les prédateurs publics
et aussi l'opinion générale malaxée par la presse,
il est nécessaire pourtant de dire qu'il ne fallait pas aider la Grèce.
Deux objections peuvent être éventuellement formulées.
D'abord, il est grave qu'un État fasse défaut :
il est facile de répondre
que les méthodes choisies conduisent précisément à un défaut de la Grèce
malgré toutes les apparences.
Il y a aussi le problème des banques dont,
par exemple,
certaines banques françaises qui se sont aventurées ;
certes, cela existe
mais il est probable qu'elles peuvent parfaitement supporter ;
en outre il est bon de châtier les mauvais banquiers.
La méthode actuelle a un effet parfaitement contraire :
elle revient à délivrer à tous les banquiers du monde
une sorte de permis de mauvaise gestion
puisqu'ils croient avoir une garantie implicite des Etats,
quels que soit leurs choix.
Si la Grèce n'était pas aidée,
elle trouverait certainement, étant donné l'ingéniosité du peuple grec,
la façon de s'en sortir et même peut-être de rembourser ses dettes.
VERS L'INFLATION
En regard, nous avons deux perspectives.
D'abord l'incendie qui s'étend partout.
Ensuite nous nous trouvons devant une grande probabilité d'inflation
même si, par diverses combinaisons,
elle ne semble actuellement pas en vue ;
dans l'histoire, on n'a jamais vu des Etats sur-endettés
arriver à payer leurs dettes sinon par de l'inflation :
il existe des exemples fameux et pas si lointains.
En conclusion,
les contribuables-spectateurs de ce cirque ridicule,
seraient avisés de prévoir quelque part dans la gestion de leurs intérêts,
modestes ou non,
la probabilité d'une inflation éventuellement importante,
à une date difficile à prévoir.
Michel de Poncins
20:26 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
29/08/2011
ET SI LES MILLIARDAIRES DU GOLFE DONNAIENT L'EXEMPLE !!
On ne nous parle que des milliards de dollars ou d’euros
qui sont dépensés pour bâtir des tours de 500 mètres,
pour fabriquer des patinoires dans le désert.
On ne nous parle que des millions que coûtent ces superbes yachts
qui flottent dans les baies de St Trop, Cannes, Antibes et Monaco,
on ne nous parle que des millions investis
dans l’achat de clubs de football (PSG et bien d’autres),
dans l’acquisition d’énormes chaînes d’hôtels, de grosses entreprises,
dans la construction de mosquées
qui ressemblent davantage à des palaces qu’à des
lieux de culte.
Eh oui !
On nous parle de tous ce que ces milliards du pétrole peuvent « acheter ».
Ils ont l’air de bien vivre ces musulmans là, n’est-ce pas ?
Mais à nous, pauvres français,
on nous parle chaque jour de toute la misère
de ces régions de la « corne africaine »
qui crèvent de soif, de faim, de tout,
et qu’il faudrait qu’on aide avec un « petit milliard »
sorti de notre SMIC, de nos retraites, de nos dettes !
Ces pays de la « corne africaine » sont très majoritairement musulmans
et se situent à moins d’une heure d’avion de tous les émirats du Golfe.
Nous aimerions qu’on nous dise
ce que font les pays arabes tellement riches
pour sauver ces millions de « musulmans »
qui n’ont même plus la force de prier Allah,
qui n’ont même plus le temps d’apprendre le Coran
puisqu’ils meurent avant l’adolescence,
qui n’ont même plus la « chance » d’être razziés
pour devenir esclaves et pouvoir enfin manger.
On aimerait qu’on nous dise
ce que fait le « Croissant rouge » pour ces pays musulmans ?
Et si chaque musulman d’Europe et d’ailleurs donnait un euro…
Cela fait des décennies
que ces pays sont dans la misère la plus totale
et qu’on nous culpabilise avec des images terribles
pour nous soutirer quelques euros.
A-t-on expliqué à ces femmes musulmanes
qu’il ne fallait pas faire autant d’enfants
puisqu’elles ne pourraient pas les nourrir
et surtout leur a-t-on donné les moyens de ne plus en faire ?
On cherche vainement les hommes dans ces reportages,.
Où sont-ils ?
Ils font la guerre à d’autres tribus
ou vivent ailleurs mieux nourris ?
Après avoir engrossé des gamines à peine pubères.
Devons-nous nous sentir responsables de toute cette misère ?
Si l’argent qui est offert à ces tribus
pour acheter des armes l’était
pour acheter du riz
et creuser des puits…
Manuel GOMEZ
10:26 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
26/08/2011
IMPRESSIONS DE MARAUDE, PAR FRANCOIS VIAL.
L’équipe de l’ASP a effectué ce jeudi sa nécessaire
et traditionnelle pré-maraude de rentrée,
ouverture de la saison 2011-2012
Trois frontistes faisaient pour l’occasion leurs premiers pas
aux côtés du Pasteur Blanchard et de son épouse Catherine,
Christine, membre du Bureau départemental de Seine-Saint-Denis,
Stéphanie, jeune adhérente du 14e arrondissement,
et moi-même.
De 21h à 2h du matin, les rencontres se sont révélées tour à tour
avec un point commun a priori surprenant
pour ceux qui n’ont jamais failli basculer dans cet univers de la rue :
la dignité des personnes avec qui nous avons eu la chance d’échanger…
Poignées de mains franches, regards scrutateurs :
nous avions bien évidemment en face de nous des hommes, des femmes,
et non les « épaves » que certains se complaisent à décrire.
Bien sûr,
nos gorges se sont nouées en voyant un solide gaillard
refuser les vêtements que nous lui offrions et,
surtout, en l’écoutant nous recommander de les donner
« à plus pauvre que [lui] » :
peut-être était-il seulement depuis peu de temps dans cette situation ?
Nous n’avons pas osé lui poser la question.
Plus tard dans la nuit, le Pasteur Blanchard s’est trouvé pris
par la colère sourde d’un sexagénaire maghrébin,
lequel a reporté sur lui toute l’amertume due à sa situation
– il est vrai choquante : « Mon père était un moudjahid*,
il a donné son sang pour la France.
Moi, maintenant, j’ai 60 ans et je dors dans la rue :
la France, elle fait rien pour moi, c’est normal ? »…
Non monsieur, ce n’est pas normal :
depuis 1962, les gouvernements successifs de l’Etat français
ont abandonné les pieds-noirs, les harkis, et leurs descendants.
Ce scandale, seul le Front national le dénonce régulièrement.
Contraste saisissant,
nous avions auparavant ressenti une vraie bouffée de joie,
en voyant le Pasteur pétri comme du bon pain
dans les bras de Patrick, polonais au regard clair…
et à l’esprit vif, puisqu’il n’a pas manqué l’occasion
de jouer les jolis cœurs avec nos demoiselles,
reparties couvertes de chastes baisers !
Au sein des groupes constitués, c’est l’esprit de solidarité
régnant parmi ces gens qui nous a frappés.
Un jeune homme à qui deux paquets de cigarettes venaient d’être offerts
s’est ainsi spontanément écrié :
« Non, un seul… On va le partager ».
Et puis, comment ne pas parler d’Ulysse ?
Bavard comme une pie, propre sur lui,
adepte des médiathèques, des livres et journaux
dans lesquels il puise des informations appelées à nourrir sa grande passion :
s’interroger sur notre société,
et coucher ses réflexions sur le papier ;
seul, le soir, dans sa tente…
« Chaque homme est un caractère »,
et si l’on voulait rendre justice au Peuple des ponts,
il faudrait pouvoir revenir en détail sur toutes ces vies
que nous avons furtivement croisées,
et recroiseront probablement :
ce sera chose faite dans les mois qui viennent,
puisque l’ASP travaille actuellement à la rédaction d’un ouvrage
consacré aux maraudes.
« L’heure du luth viendra, c’est l’heure du fourneau »…
Dans 10 jours, Catherine et Jean-Pierre Blanchard
repartiront pour 9 mois d’actions hebdomadaires.
Sans moyens, sans publicité, sans reconnaissance
autre que celle des personnes secourues :
le désintéressement à l’état brut et parfait. Le Bien.
* En arabe : combattant, résistant.
François VIAL, membre du FN 75 rédacteur à NPI
20:09 Publié dans Action sur le terrain | Lien permanent | Commentaires (0)
PRE-MARAUDE DU 25 AOÛT 2011.
Cliquer ICI
11:00 Publié dans Action sur le terrain | Lien permanent | Commentaires (0)
23/08/2011
LA FRANCE SUR UNE ROUTE SANS ISSUE ?
Examinons et analysons la situation actuelle de la France
avec une objectivité totalement apolitique.
Comme je l’ai écrit hier (Comment Pompidou a ruiné la France.),
notre proche futur est irréversible,
nous allons vers le défaut de paiement et la faillite.
Que peut-on faire ?
Rien.
Car tout ce qui pourra être tenté
afin d’améliorer cette situation dramatique est voué à l’échec
par l’opposition politique
quelle soit de gauche ou de droite,
par les syndicats,
par les corporatismes,
par les grèves.
Qui interdira le droit de grève ?
Qui autorisera les manifestations (sans violence)
uniquement les dimanches et jours fériés ?
Vous connaissez déjà la réponse, n’est-ce pas ?
Je reste persuadé
que Nicolas Sarkozy avait la ferme intention de réformer en 2007
mais il a dû renoncer,
comme il devra également renoncer s’il est réélu
ou comme devra renoncer son successeur,
notre nouveau président.
En 1789, le roi, les courtisans, la noblesse, etc.
ont ruiné la France
et le peuple s’est soulevé et la royauté a disparue.
Les régimes qui ont suivi n’ont guère apporté d’améliorations,
ni les républiques successives.
Alors quoi ?
Une nouvelle révolution est-elle obligatoire ?
Sans aucun doute oui
mais pour installer quoi ou qui à la tête du pays?
La royauté certainement pas,
une énième république inopérante,
le communisme,
un nouveau de Gaulle,
une démocratie différente mais laquelle ?
L’Islam, il arrivera peut être sans révolution.
Alors ?
Seul un homme fort peut nous sauver.
Une dictature donc ?
Un Staline,
un Hitler,
un Franco ?
Bien sur que non.
Nous sommes capables de nous révolter
mais incapables de savoir
par quoi ou par qui remplacer ce que nous avons.
Comment nous retrouvons-nous devant un tel marasme ?
Contrairement à l’analyse générale qui dit que
«l’euro est une monnaie sans nation»
je dirai que «l’euro est une monnaie avec trop de nations».
La paternité du système monétaire européen revient à Jacques Delors.
Il savait qu’une monnaie devait suivre la création d’une nation
mais qu’elle ne devait jamais la précéder.
Il a inversé sciemment l’ordre naturel des choses
afin que d’aboutissement de l’euro devienne moyen
de faire avancer la construction de l’Europe.
Il a tenté ainsi un énorme pari qui aujourd’hui se retourne contre l’Europe.
Tous les chefs de gouvernements analysent objectivement les situations
mais leur désir légitime d’être réélus est le plus fort.
Donc, puisqu'il n'existe pas de solution,
que va-t-il se passer ?
Demain, les marchés financiers prendront le pouvoir
et ils le feront à leur manière,
c'est-à-dire sans états d’âme, sans pitié et avec brutalité.
Les effets seront désastreux
surtout comme toujours pour le peuple.
Nous serons confrontés à une crise d’ampleur
bien plus dramatique qu’en 1929.
Seules une saine et rigoureuse gestion des deniers publics, de l’économie
et une réglementation drastique du secteur financier
pourraient nous sortir du gouffre…
Mais ne rêvons pas !!
Manuel GOMEZ
10:58 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
12/08/2011
IN MEMORIAM : RENE DAYRAS, PRESENT !
Comme le temps passe,
cela fait déjà trois ans que nous allions rendre visite à l'ami René.
Continuellement trimbalé de son domicile aux hôpitaux,
avec toujours le même problème cardiaque récurrent :
la pile qu’on lui avait mise posait beaucoup de problèmes.
Il avait le souffle court, mais le regard clair ;
et si sa santé lui jouait des tours,
son esprit restait ferme et ses convictions intactes.
Inlassable combattant de notre cause,
il a connu toutes les vicissitudes que notre famille politique a traversées,
sans jamais douter un seul instant de la justesse de notre combat,
avec l'intime conviction qu'un jour, par des voies providentielles,
nous arriverions aux affaires.
Avant de partir vers l'autre monde, il avait tout mis en ordre,
notamment pour la distribution à ses amis de son immense bibliothèque.
Mon lot fut le religieux (famille protestante).
Membre depuis des générations du Temple de l'Oratoire,
j'ai récupéré de nombreuses bibles.
C’est avec beaucoup d'émotion que j'ai pu lire les nombreuses annotations,
écrites à l'ancienne à la plume d'oie, concernant :
mariages, baptêmes, confirmations, décès…
tout un pan de notre histoire !
L'histoire d'une famille Française,
l'histoire de chacun d'entre nous,
de nos morts, de nous vivants qui portons cet héritage,
de tous ceux qui ont fait et qui font la grandeur de notre pays.
Pasteur Blanchard
20:23 Publié dans Les copains | Lien permanent | Commentaires (0)
10/08/2011
BIENHEUREUX LES SUISSES.
Les Suisses forment un peuple vaillant et prospère ;
nous le savons tous.
La longue pratique du référendum d'initiative populaire,
non seulement au niveau national
mais même au niveau cantonal et municipal
leur donnent une arme puissante pour résister à maints assauts.
L'îlot de prospérité qu'ils connaissent montre le chemin
que d'autres Européens et en particulier les Français devraient suivre.
Le pays, qui est l'un des plus riches du monde,
est, néanmoins, dépourvu de ressources naturelles.
La géographie impose, au contraire, des difficultés très rudes à surmonter.
Certains croient, à tort, que son économie se résume à la banque,
à l'assurance et aux avocats ;
ce type d'activité ne représente que 15 pour cent des emplois ;
tout le reste est composé d'un tissu industriel
de premier niveau et de haute technicité.
De récentes nouvelles confirment cette description.
Un journal titre :
«la Suisse affronte une pénurie de main-d'oeuvre».
Manpower a fait une enquête nationale ;
il en résulte que près de la moitié des entreprises sont affectées
par la pénurie de talents.
L'économie helvète a cruellement besoin de techniciens
et de cadres dans des domaines aussi divers
que la santé, l'informatique ou l'horlogerie.
En fait, alors que la France se traîne lamentablement
avec un taux élevé et persistant de chômage,
la Suisse connaît le plein emploi avec un taux de chômage de 2,9 %
qui est un des plus faibles du monde.
LA SOUPLESSE
DU CONTRAT DE TRAVAIL
Les causes de de cette heureuse situation peuvent être analysées.
Un avantage essentiel a trait au contrat de travail.
Il n'y a pas de Smic.
Tout le monde sait en France que le Smic crée des chômeurs
et l'Insee même le reconnaît ;
les Suisses échappent à cette malédiction.
Parallèlement, il existe une réelle flexibilité dans les contrats de travail
ce qui permet d'ajuster facilement les équipes
à la marche des entreprises,
telles qu'elle se déroule compte tenu des marchés.
Le résultat est que les salaires sont plus élevés
que dans les pays environnants
et les syndicats se plaignent de la concurrence de Français
qui viennent travailler en Suisse, notamment à Genève et à Lausanne.
Depuis 70 ans, la paix du travail est totale en Suisse
grâce en particulier à l'accord des partenaires sociaux.
Autre fait notable :
le nombre d'heures de travail annuel
qui est de 1600 en France est de 1900 en Suisse.
Les efforts de formation sont considérables
et dans le classement international des grandes écoles,
les écoles et universités suisses sont bien mieux placées
que les établissements correspondants en France.
SUPPRESSION DU STATUT
DES FONCTIONNAIRES
Il y a quelques années, une initiative populaire
a conduit au changement de statut des fonctionnaires.
Ceux-ci avaient depuis 1927 un statut aussi néfaste
que le statut actuel en France
et ce statut fut aboli.
Sans être aussi libres que des employeurs privés,
les employeurs publics ont, depuis lors,
des moyens de se séparer des collaborateurs qui ne donnent plus satisfaction.
L'avancement à l'ancienneté fut remplacé par l'avancement au mérite.
La gestion souple est introduite.
Jusque là, il y avait impossibilité de transférer des fonctionnaires
d'une administration à l'autre :
c'est devenu possible.
La méthode s'étend au niveau cantonal et municipal.
Le consensus fut général, lors de la réforme,
y compris chez les fonctionnaires eux-mêmes
qui, mieux informés qu’en France, ont compris que c'était leur intérêt.
Il faut mentionner aussi le fait
que la Suisse a su résister à l'entreprise européenne
en refusant à plusieurs reprises,
justement par référendum,
l'entrée dans l'Europe.
De ce fait, elle négocie d'égal à égal avec les autorités européennes.
Ce n'est pas sans difficultés car certains politiciens,
alléchés par la richesse incomparable des commissaires européens
et autres eurocrates,
poussent fortement à l'adhésion de la Suisse à l'Europe !
La Suisse ne connait pas la pyramide insupportable d'élus
qui écrabouillent littéralement l'économie française.
Ceux qui existent montre un souci réel des fonds publics
au lieu de la voracité sans limite de nos élus.
Il n'y a que sept ministres qui sont appelés «conseillers fédéraux».
Chacun n'a que trois collaborateurs.
La présidence change chaque année
et le président est le seul à avoir une voiture de fonction.
Les autres se rendent à leur travail par leurs propres moyens.
Les députés ne votent que fort peu de lois nouvelles chaque année :
la pays échappe donc au déchainement législatif
qui détruit les entreprises en France.
Leur rémunération est si faible
qu'ils sont tous obligés de continuer à exercer leur métier par ailleurs.
AVANTAGE
D'UNE MONNAIE FORTE
Un des facteurs principaux du succès est l'existence d'une monnaie forte ;
depuis des lustres et très régulièrement,
le franc suisse se trouve réévalué dans les faits
par rapport aux autres monnaies
Cela montre le caractère mensonger
de ce que l'on appelle les dévaluations compétitives.
L'intérêt d'une monnaie forte est double.
D'abord, dans la compétition mondiale,
que la Suisse ne refuse pas bien au contraire,
les entrepreneurs sont conduits à l'excellence
à la fois dans les décisions et dans les investissements.
Il est facile de remarquer que le pays
est à l'origine de firmes tout à fait considérables
dans le domaine pharmaceutique ou dans d'autres domaines.
Un autre avantage est de donner aux acteurs économiques
la possibilité de faire des investissements à l'étranger
dans des conditions favorables étant donnée la force de la monnaie nationale.
Là aussi, la compétitivité issue de la liberté joue un rôle
et permet justement aux firmes suisses
de devenir des géants mondiaux sans payer trop cher la place à conquérir.
Il faut ajouter ce que personne ne met en lumière.
Les dévaluations pratiquées par le pouvoir politique sont immorales.
Il y a bien longtemps,
Moïse reçut sur le Mont Sinaï les commandements de Dieu
dont le célèbre : «Tu ne voleras pas».
Depuis ce fait historique, toutes les législations ont imposé,
à la fois aux croyants et aux incroyants,
le respect des contrats privés et de la propriété.
Or, la dévaluation imposée par les pouvoirs politiques
est une rupture de contrat et une atteinte à la propriété.
Elle est, en plus et ce n'est pas un hasard,
inopérante, comme l'exemple de la Suisse le montre.
Pour conclure,
comme disait maman Laetitia : «Pourvou que cela doure».
Michel de Poncins
21:01 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
08/08/2011
Electeurs souvenez-vous en lors des prochaines élections !
En vue des prochaines échéances électorales de 2012 la pêche aux voix est lancée. On appâte les électeurs avec le droit de vote accordé aux étrangers.
Cette initiative prise par le maire socialiste de Strasbourg, Roland PIES, a reçu les signatures des maires de 26 villes (pour le moment). Son texte :
« Aujourd’hui les résidents étrangers doivent être considérés comme des citoyens à part entière. L’opinion publique est favorable à l’évolution d’une citoyenneté attachée à la résidence et non pas seulement à la nationalité. Il s’agit de donner les mêmes droits à tous les étrangers résidents. »
De quel droit monsieur le maire de Strasbourg vous octroyez-vous la prétention d’affirmer que l’opinion publique est favorable à ce que vous souhaitez ?
Bien entendu ce sont les maires PS des 26 villes suivantes qui se sont regroupés derrière Roland PIES : Angers, Aubervilliers, Bègles, Besançon, Caen, Chelles, Clichy-la-Garenne, Creil, Erstein, Grenoble, Illkirch-Graffenstaden, Les Ulis, Lille, Metz, Montbéliard, Nantes, Paris, Pau, Périgueux, Quimper, Reims, Rennes, Rouen, Saint Denis, Toulouse.
Plusieurs autres localités se sont associées (pour l’instant).
Rappelons pour mémoire que tous ces étrangers « résidents en France » votent déjà pour leur pays d’origine et que les Français « résidents dans des pays étrangers » n’ont pas le droit de voter pour leur pays de résidence mais votent en France.
Je suggère à tous les électeurs de ces 26 villes…et de celles qui suivront cette initiative racoleuse de faire savoir par leur vote que leur opinion n’est pas favorable et que nul n’a le droit, tout maire qu’il est, de se l’approprier d’autorité.
Source : La Gazette des Communes et Le Nouvel Observateur et AFP.
Rafraîchissons-leur la mémoire !
Sur Libération du 29.07.2011 et L’Express du 28.07.2011.Jean Louis BORLOO : Sur la tête de mes enfants, de ce que j’ai de plus cher, j’ai découvert ce « truc » il y a deux mois, quand le journal Valeurs Actuelles l’a évoqué. »Ce « truc » c’est une interview donnée au journal « Minute » en février 1993 :« Personnellement j’ai des rapports corrects avec les gens du FN de ma région et je ne serais pas contre une alliance, mais s’il devait y avoir alliance il faudrait que toute la droite suive. Celui qui prendrait cette initiative tout seul se ferait descendre politiquement. »MARS 1998 : Christian ESTROSI souhaitait une alliance avec le FN. Il avait participé aux négociations avec Jean-Marie Le Chevallier, alors maire de Toulon, au sujet des élections au Conseil régional. Estrosi devait être son vice président de la région PACA en cas d’entente. C’est Jean-Marie Le PEN qui a rejeté les conditions de la droite et l’accord a capoté.
Manuel GOMEZ
19:55 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (1)
05/08/2011
EN 2012, ET SI ON LEUR GLISSAIT UNE PETITE QUENELLE ?
10:37 Publié dans L'équipe de L'ASP | Lien permanent | Commentaires (0)
03/08/2011
2012 : UN ENJEU ENORME ! UN ESPOIR POUR LA FRANCE ?
Depuis longtemps déjà la France morose, inquiète, désenchantée, en proie au doute, en perte de repères, se cherche et souffre. Notre France plus que jamais malade, notre France qui parfois ne connaît même plus son nom ; notre France, étrangère a bon nombre de ses racines, hésite entre espoir et angoisse, s'interroge entre le goût de la liberté et la peur du désordre…
Cette crise profonde de sens tient à la perte du sentiment d'appartenance collective, à l'affaiblissement de la cohésion nationale, à la disparition de l'esprit civique, à l'incapacité à se projeter dans l'avenir, à la baisse du patriotisme, à la montée du populisme et au délitement du principe du bien commun. Atteinte aussi d'un manque de vision à long terme et d'une insondable impuissance, ruinée par les gaspillages, malade de l’insécurité, minée par les grèves et le chômage, plombée par une dette nationale abyssale, un Etat Providence et un assistanat omniprésent, la France, face à tous ses maux, rêve, espère encore et essaie d'envisager un futur meilleur.
Dès lors, à moins d'un an des élections présidentielles, une seule question hante les esprits. Parmi ceux qui seront demain en lice pour la magistrature suprême, et au-delà des clivages politiques, y aura-t-il un candidat assez inspiré et suffisamment déterminé pour proposer avec force, courage et sincérité aux citoyens un cap nouveau qui redonnera à la France un rayonnement et une puissance aujourd’hui en berne ? Autrement dit, qui osera, devant pareil défi, rompre avec des dizaines d'année d’une pratique politique délétère qui a mené notre pays, sous la férule des oligarchies de droite comme de gauche, dans une impasse si dangereuse qu’elle risque de lui être fatale ?
Sous peu, de nombreux programmes politiques marqués du sceau de l’ambition pour la France, seront soumis à l’examen critique de nos compatriotes avant que, finalement, en mai 2012, les Français choisissent par les urnes.
Quels sont les fondements et valeurs clés pour que la France éternelle, hier encore le phare du monde, puisse le redevenir ?
Oui, pour une Nation l'essentiel tient dans son identité, ses intérêts vitaux et la sauvegarde de valeurs fondamentales, valeurs conquises patiemment par nos aïeux durant des siècles dans la sueur, le sang, la souffrance, les larmes, l'héroïsme et le sacrifice.
Bien que certains le contestent aujourd'hui l'idée de Nation reste une réalité intangible et forte. En effet, le sentiment d’appartenance nationale s’est forgé au long des siècles, pour ne pas dire des millénaires. Il y a là quelque chose d’extrêmement fort qu’on ne peut faire disparaître et qu'on ne peut nier.
A l'automne 2011 de nombreux candidats promettront, s'engageront … Les Français entendront "Tout et son contraire". Ne pourrait-on pas prendre une autre voie ?
Dans un contexte de mondialisation accrue, d'Union européenne dominante et omnipotente afin de promouvoir enfin une politique de rupture, qu'aimerait-on entendre de la part de ces candidats ?
Au moins évoquer quatre points incontournables et déterminants pour l'avenir : la restauration de la souveraineté nationale, le rayonnement et la singularité de la France, le rétablissement de l'autorité de l'Etat et le retour de la parole au peuple français.
- Restaurer la souveraineté de la France
Aucun pays ne peut aspirer à conserver sa liberté politique, ni mener quelque politique nationale que ce soit, s’il ne dispose préalablement des instruments juridiques de son indépendance d’action. Or depuis 2004, le droit européen prime sur notre Constitution française. Est-ce normal dans un Etat souverain?
En outre, entravée de toutes parts par l’appartenance et la dépendance à l’Union européenne, la zone Euro, l'ONU, l’OTAN, la France n’en finit plus d'accumuler les contraintes, de subir les rigidités d’obligations internationales qui la dépouillent implacablement de sa souveraineté politique, économique, monétaire et militaire.
Sans plus tarder, deux priorités pour la France. D'abord restaurer sa souveraineté face à l'Union européenne, puis son indépendance militaire, en renforçant considérablement son budget défense, ses moyens opérationnels et ses capacités de projection, enfin en examinant l'utilité de sa présence dans l’OTAN. Ensuite, elle doit s'employer à remettre en cause, si nécessaire, la zone Euro si paralysante et stérilisante, puis à dénoncer un traité de Lisbonne contraignant et liberticide.
- Affirmer partout la singularité française et le rayonnement de la France
Alors que son modèle de société et sa civilisation spécifique sont admirés hors de nos frontières, la France semble aujourd’hui désemparée et incapable d’honorer et de transmettre son inestimable héritage multiséculaire. Pourtant le modèle singulier de notre pays repose sur des points d'ancrage intangibles : un héritage historique avec une dimension chrétienne prééminente que la rigueur du principe de laïcité ne saurait altérer; la forte unité d’un territoire acquise chèrement et difficilement en plusieurs siècles ; le poids considérable depuis longtemps d’un Etat puissant et de sa fonction régulatrice ; enfin, un mode de vie ancestral légué et forgé par des générations de Français. Que faire ?
Entretenir ce legs de l’Histoire auprès de toutes les couches de sa population. Maîtriser effectivement les excès actuels du peuplement de notre pays et de l'immigration incontrôlée qui, culturellement, porte profondément atteinte aux caractères homogènes de sa population.
Afin d'éviter les replis communautaires et de stopper le passage progressif à une société multiculturelle, défendre notre socle identitaire et conserver notre modèle de civilisation.
Imposer enfin sur le territoire à tous les citoyens français notre langue et, hors des frontières, forger une puissante politique de la francophonie.
- Rétablir l’autorité de l’Etat, sans le respect de laquelle le bien commun ne peut se réaliser
Alors que la mondialisation commande et dirige en grande partie notre monde, en raison des féodalités de toutes sortes, médiatiques, syndicales, régionales, communautaires et idéologiques, chacun déplore l’impuissance des pouvoirs publics de notre pays à faire respecter partout l’autorité de l’Etat,
Plus qu’ailleurs, l’Etat a occupé traditionnellement, depuis Colbert, une place centrale dans l’organisation de notre pays, aussi bien dans la régulation de l’économie, le marché du travail, les transports, l’aménagement du territoire, etc.
Le libérer de l’emprise durable de ces baronnies funestes pour redevenir le garant impartial du bon fonctionnement des institutions et rétablir la primauté du droit français sur tous les autres, notamment européen, reste possible.
- Redonner la voix au Peuple français, seul détenteur légitime de la souveraineté nationale
A bien des égards, la démocratie n’est qu’apparente en France depuis que ses oligarchies ont partiellement confisqué au peuple français la parole.
Rappelons-nous : Les Français avaient voté massivement "Non" le 29 mai 2005 au traité constitutionnel européen. Pourtant avec mépris, l'Etat bafouant le peuple français a fait, avec le traité de Lisbonne, honteusement voter et ratifier le 14 février 2008 par la voie parlementaire un texte dont le contenu semblable avait été pourtant clairement désavoué trois ans plus tôt par nos compatriotes.
A l’évidence, on le constate, le Peuple français ne dispose en rien du droit de s’exprimer librement sur les questions qu’il juge capitales pour son avenir. L’illusoire référendum d’initiative populaire, instauré en 2010 demeure un affichage sans contenu réel.
Redonner la voix au Peuple français, c’est lui accorder le droit de s'exprimer, lors des scrutins électoraux, c'est aussi comptabiliser le vote blanc. Dans le même ordre d’idées, l’introduction d’une part de représentation proportionnelle dans les assemblées parlementaires ne peut que garantir l’expression équitable de l’ensemble des formations politiques, surtout pour celles qui sont victimes quotidiennement d’un ostracisme médiatique. Il est anormal, aujourd'hui, que des millions de Français ne soient pas représentés au Parlement.
N’en déplaise enfin à nos oligarques, le Peuple français veut pouvoir faire entendre sa voix, partout et à chaque instant. Or, depuis une quinzaine d’années, la liberté d’expression se tarit. Une censure grandissante étouffe insidieusement le débat public et la libre manifestation des opinions individuelles. Pourquoi conserver ces restrictions abusives en matière de liberté d’expression ?
Aujourd'hui donc, la France se trouve à la croisée des chemins. En 2012, l'occasion lui sera donnée de maîtriser peut -être son destin et de retrouver les lustres d'antan ?
Peut-être trouvera-t-elle le candidat providentiel qui, convaincu et sincère, la conduira sur la route du renouveau et de la grandeur. Les Français l'attendent, l'espèrent et le désirent. Sera-t-il au rendez-vous?
Général Christian PIQUEMAL
Président de l’Union Nationale des Parachutistes
Union Nationale des Parachutistes : 16, place Dupleix – 75015 PARIS – Tel. 01.40.56.06.67
E-mail : directeur@union-nat-parachutistes.org
Site : www.union-nat-parachutistes.org
"Il n'y a plus de vérité unique et totale, mais la vérité plurielle ne se fait pas encore entendre"(Julien Green).
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