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  • COMMENT L'ETAT DETRUIT LE LOGEMENT.

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    Les offensives du gouvernement contre le logement

    ne s'arrêtent jamais.

    Voici quelques-unes parmi les plus récentes.

     

    Dans la liste des nouveaux impôts

    se trouve un projet de taxation accrue des plus-values réalisées

    à l'occasion de la vente de résidences secondaires.

    Il est tout à fait normal de faire une plus-value

    lorsque l'on vend une habitation quelle qu'elle soit

    et il est immoral que les politiciens taxent ces plus-values

    de quelque façon que ce soit.

    Autre projet :

    surtaxer les loyers des chambres de bonne

    quand ce loyer ne convient pas au gouvernement

    pour une raison ou pour une autre ;

    il en résultera une nouvelle pénurie ou des transactions au noir !

     

    Le Président de la République «veut»

    une France avec 70 % de propriétaires

    au lieu de 58 % aujourd'hui.

    De quoi se mêle-t-il ?

    Si le logement était libéré, chacun,

    selon les circonstances choisirait librement

    d'être propriétaire ou locataire.

    Il en résulte la promotion du PTZ ou prêt à taux zéro,

    nous rappelant le triste exemple des subprimes aux USA

    qui avaient pour but de vendre des logements

    à des personnes ne pouvant pas acheter.

     

    Ces toutes dernières mesures font suite

    à un déluge de dispositions qui, depuis 2007,

    forment des obstacles considérables

    à la construction nécessaire de logements valables.

     

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    DES DISPOSITIFS

    DESTRUCTEURS

    Le gouvernement dirige étroitement les loyers,

    ce qui va jusqu'à un quasi blocage du type «loi 1948» :

    erreur fatale.

    En conséquence et pour, soi-disant,

    aider les propriétaires bailleurs,

    il déclenche une floraison de dispositifs

    avec leurs complications et leur arbitraire :

    Robien, Scellier, Scellier BBC, Scellier social, Scellier meublé.

    Dans la réalité, c'est autant de pièges pour ces propriétaires bailleurs,

    l'essentiel des avantages fiscaux étant captés par les intermédiaires.

     

    Le droit au logement opposable (DALO),

    entré en application le 1er janvier 2008 est un concept socialiste.

    Quand une personne se trouvant

    sur le territoire français n'est pas logée

    ou logée d'une façon qui ne la satisfait pas,

    elle a le droit de se retourner

    contre l'État à l’aide d’une instance juridique

    pour exiger un logement qui lui convienne.

    Bien sûr, cette innovation est liée aux logements sociaux

    dont l'État prétend avoir la charge

    et qui constituent une sorte de verrue communiste

    dans le paysage français.

     

    Cette verrue est bien connue au fond de l'Afrique

    et susceptible, suivant la phrase d'un socialiste pur et dur,

    d'attirer en France toute la misère du monde.

    L'extension sans fin de ces logement sociaux

    s'est accrue par la pression sur les maires,

    menacés d'une arme fiscale ;

    ces innombrables logements sont, à la fois,

    signe et cause de la dégradation du patrimoine immobilier.

    Ce DALO crée à l’intérieur de la France

    des besoins nouveaux et artificiels,

    aggravant la lancinante pénurie.

     

    L'on pourrait citer encore le zonage du territoire ;

    il existe tant de zones enchevêtrées

    que la complexité des démarches

    pour construire un logement est inextricable.

    Parmi ces zones, se trouvent les régions classées

    au patrimoine mondial de l'Unesco.

    Ce classement tout à fait inutile se propage

    sur la terre entière depuis 1972 date de sa création.

    La vallée de la Loire, par exemple, a été classée.

    Les conséquences sont extrêmement importantes

    sur le plan des formalités

    car le classement conduit à des délais supplémentaires

    pour l'étude des dossiers

    et aussi à des décisions tout à fait arbitraires.

     

    Rappelons que ce système a pour objectif évident

    bien que non déclaré d'enrichir l'Unesco,

    monstre administratif ruineux,

    qui compte cent soixante-quinze directeurs

    et mille consultants !

     

    Un promoteur avait évalué

    il y a quelques années à 25 % du prix du logement,

    le coût des formalités administratives.

    La conséquence est la réduction des surfaces disponibles

    ou des pertes de qualité.

    Les chanceux qui disposent de grandes surfaces

    ne s'en aperçoivent guère.

    Pour celui qui n'a que dix m2 , c'est dramatique.

     

    Le résultat est pitoyable.

    Suivant les statistiques de la fondation de l'abbé Pierre,

    deux millions six cents mille français (sic)

    seraient mécontents de leur logement.

    Comment se fait-il que dans ce pays

    bénéficiant de tant de possibilités une telle catastrophe puisse exister ?

     

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    LE VOLONTARISME

    COUPABLE

    DE L'ETAT

    L'unique explication est le volontarisme coupable de l'État

    qui s'incarne dans un double attelage ministériel :

    Madame Nathalie Kosciuszko, ministre du logement,

    est flanquée de Monsieur Benoist Apparu,

    secrétaire d'État chargé du logement.

    Ce fabuleux attelage pèse lourdement

    par son existence même sur le marché du logement :

    impôts abusifs et règlementations obscures détruisent le dit marché.

    L'attelage s'accompagne

    d'une foule d'organisations «bourreaucratiques» publiques

    comme des «Agences Départementale de l'Information sur le Logement».

    Si l'on multiplie par le nombre de départements

    et si l'on ajoute une foule d'autres organismes parasitaires,

    le coup de massue

    frappant les candidats locataires et propriétaires

    est meurtrier à souhait.

     

    Provenant de l'action négative des ministres,

    les causes de la calamité sont si nombreuses

    qu'il est difficile de les inventorier :

    il s'en ajoute beaucoup à celles qui viennent d'être mentionnées.

     

    Citons l'impossibilité de faire partir

    sans délai le locataire mauvais payeur

    (En Belgique, c'est immédiat

    et, de ce fait, l'on trouve à se loger)

    et l'obligation des diagnostics sans véritable intérêt

    qui majorent de 2 % les coûts.

     

    Il existe, même,

    grâce à l'imagination des énarchos-socialos au pouvoir

    et sous la pression des écolos, une trouvaille absolument incroyable :

    c'est le logement «idéologique» ;

    suivant la doctrine officielle

    de tels logements «économisent la planète» !

    En d'autres termes, les candidats au logement

    sont incités à faire plaisir aux caciques

    du prétendu réchauffement climatique

    rattaché à une cause humaine

    et parmi eux à Jean-Louis Borloo.

    L'incitation comporte une foule d'aides de natures diverses

    en vue d'encourager les travaux désignés

    arbitrairement comme écologiques :

    ce sont des «aides vertes».

     

    Un exemple de l'orientation «idéologique»

    du logement est la maison «BBC».

    Ces initiales désignent la maison basse consommation.

    La construction est terriblement compliquée

    et ces logements BBC coûtent 15 % de plus que les autres.

    Certes, ce surcoût est pratiquement compensé par des avantages fiscaux.

    Il en résulte un double effet de ruine pour un acteur du logement :

    il perd sa liberté de choix

    alors que celle-ci dans un domaine

    aussi important fait partie de la richesse

    et il souffre, comme d'autres,

    du matraquage des impôts nécessaires

    pour compenser les avantages fiscaux.

     

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    LIBERER

    LE LOGEMENT

    La solution à la calamité existe

    et est connue de tous les économistes :

    libérer complètement le logement

    en laissant le marché jouer dans tous les domaines

    est la seule façon de gérer le problème.

    Une des causes profondes du désastre Français

    vient de ce que l'horrible calamité, comme beaucoup d'autres,

    est le terreau où politiques et chefs syndicalistes

    cultivent leur fausse gloire et leur vraie richesse

    grâce aux remèdes mensongers qu'ils appliquent.

     

    Quelqu'un a remarqué que, du temps d'Henri IV et de Sully,

    les gens s'enrichissaient car, malgré son pouvoir,

    le Roi ne «tracassait pas les particuliers».

    C'est une phrase extraordinaire.

    A présent nous sommes soumis à un millier de «Princes»

    qui fabriquent à leur usage un pouvoir quasi absolu

    grâce auquel ils nous tracassent de tous les côtés.

     

    Nous vous en prions :

    cessez de nous tracasser

    et nous serons tous logés à notre gré !

     

    Michel de Poncins

  • COMMUNIQUE.

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    Béatrice et Jean Chabernaud,

    depuis les débuts de l'ASP ont été de l'aventure,
     
    leur soutien sans faille, leur compétence,
     
    sont un des éléments essentiels
     
    du bon fonctionnement de notre association.

     
    Dans un souci d'amélioration,
     
    nous leur avons proposé de prendre en charge
     
    la gestion du blog et de la page Facebook,
     
    j'ai demandé au bureau d'avaliser
     
    cette requête qui fut acceptée à l'unanimité,
     
    ils ont donc officiellement le statut de coordinateurs :
     
    de suite ils se sont mis au travail.
     
     
                                                   
    Pour le Bureau
     
    Pasteur  Blanchard
     
    Président
  • LES FEMMES ET LES ENFANTS D'ABORD...

     

     

     

    Dans un article du quotidien Le Figaro

     en date du 08 avril,

    confirmé par le journal communiste La Marseillaise

    le 29 de ce même mois,

    on apprend avec horreur, par le témoignage du jeune Tarek, vingt ans,

    qu’il s’est embarqué à Kairouan

    sur une embarcation pouvant supporter soixante personnes

    et qu’ils étaient cent cinquante à bord à destination de Lampedusa (Italie).

     

    A quelques milles marins de son but

    l’embarcation était sur le point de chavirer.

    Il fallait donc délester et sans aucun état d’âme les «héros»

    qui fuyaient la Tunisie ont jeté à la mer une «douzaine de femmes».

    On souhaiterait que cette «horrible anecdote» soit fausse

    mais si elle s’avérait exacte on ne pourrait avoir

    que mépris pour la bassesse de nos médias français

    qui l’ont passée sous silence.

     

    Manuel GOMEZ

  • DSK ET LA PAUPERISATION.

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    Les signes de la paupérisation du peuple français

    s'accumulent de plus en plus.

    Les statistiques officielles montrent qu'en 2009

    8,2 millions de personnes,

    soit 13% de la population,

    vivaient en dessous du seuil de pauvreté.

    En 2008, c'était moins :

    7,84 millions.

    Un Français sur deux vit

    avec moins de mille cinq cent quatre vingt euros par mois.

    Certes ces statistiques doivent être lues avec prudence :

    il est plus évident d'être pauvre à Paris lorsque l'on a peu de revenus

    qu'en province avec les mêmes revenus,

    si par ailleurs on dispose d'une maison et d'un jardin.

     

    Distribution de chaussettes.jpg 

    Des indices plus sûrs et concluants existent

    comme la « prospérité » des restos du cœur

    et celle du secours catholique.

    Les politiques qui pilonnent l'économie française,

    soit pour détruire les industries et services,

    soit pour les chasser ailleurs,

    ont au moins une production qui marche bien

    c'est justement celle des restos du cœur.

     

    Au même moment, DSK fait un retour quasi triomphal à Paris

    et les médias le montrent avec gourmandise

    pénétrant dans son magnifique logis de la place des Vosges.

    Ses innombrables camarades et amis de la fausse droite

    et de la vraie gauche sont, certes, fort embarrassés par ce retour.

    La présomption d'innocence existe dans le domaine pénal,

    ce qui n'empêche pas les rumeurs et les chuchotements.

     

    Bureau du FMI.jpg

    UNE INCOMPETENCE

    MANIFESTE

    Pour sauver l'honneur,

    les voici chantant ses prétendus talents et sa prétendue compétence.

    Mais il se trouve que la présomption d'innocence

    n'existe pas dans le domaine économique.

    Dans les multiples fonctions

    qu'il a rempli au plus haut niveau en France,

    il a décidé et orchestré les plus grandes calamités :

    semaine de trente cinq heures,

    retraite à soixante ans,

    enrichissement fabuleux des politiciens, déluge fiscal,

    dépenses publiques illimitées, endettement en folie.

    Le résultat pitoyable est connu :

    chômage, crise du logement, délocalisations des entreprises,

    retraites insuffisantes, panne de la croissance

    et bien d'autres manifestations

    qui ont conduit précisément à la paupérisation rappelée ci-dessus.

     

    Certes, pour sa défense, il pourrait dire qu'il n'était pas le seul

    et que ses amis sont étroitement solidaires de la catastrophe générale.

    Il ajouterait que la fausse droite, en dehors de quelques aménagements,

    a poursuivi la course folle

    et n'a nullement arrêté le double bolide des impôts et de l'endettement.

    S'il avait, au tribunal de l'histoire, un avocat aussi talentueux

    que celui qui lui a permis d'éviter d'être jugé,

    il pourrait aussi affirmer

    qu'il était ignorant du mal qu'il créait par ses actions.

    Étant donné le degré élevé d'intelligence de ces gens,

    la présomption d'ignorance n'a aucun sens.

    Il y a eu agression contre l'économie française et agression volontaire.

     

    Une autre ligne de défense pourrait être d'évoquer

    le consentement du peuple français s'exprimant par les votes ;

    cela voudrait dire qu'il n'y a pas eu de viol,

    comme cela aurait pu se produire

    dans la suite 2806 du Sofitel de New-York,

    si la victime n'était pas consentante.

     

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    L'ORCHESTRE

    MEDIATIQUE

    Que se passe-t-il dans l'isoloir ?

    C'est là qu'intervient dans l'analyse un autre facteur,

    à savoir l'orchestre médiatique.

    Les médias en France sont à la fois créateurs

    et complices des calamités publiques ;

    ils sont étroitement imbriqués avec les politiques

    et forment avec ces derniers un ensemble cohérent,

    imposant une censure d'autant plus impitoyable

    qu'elle est apparemment douce.

    La situation est donc étrange :

    il n' y pas eu viol puisque le peuple a voté.

    Mais le consentement a été obtenu

    grâce à la complicité de l'orchestre médiatique,

    lui-même arrosé généreusement par les impôts

    arrachés aux victimes-contribuables-électeurs.

     

    La même propagande célèbre le rôle de DSK à la tête du FMI.

    Les tribulations récentes ont permis d'admirer sur les écrans

    la magnificence de cette organisation qui,

    avec ses quatorze mille employés,

    n'est que l'une des multiples et luxueuse succursales

    du pouvoir totalitaire mondial en voie d'édification rapide.

    Au même moment, nous avons le spectacle de la misère

    que ce FMI impose cruellement au peuple grec,

    soi-disant pour le «sauver».

    C'est une pratique courante de cette organisation.

    Là aussi la présomption d'ignorance n'existe pas.

     

    Comment ce personnage incompétent est-il arrivé à la tête du FMI ?

    Peu de gens se souviennent que pendant plusieurs mois

    les affaires étrangères de la France

    ont été mises au service de sa nomination et,

    de même, récemment de celle de Madame Christine Lagarde.

    Dans les affaires étrangères rien n'est gratuit et tout se paye ;

    personne ne peut connaître les contreparties

    que la France a du donner pour ces deux nominations

    correspondant aux caprices et intérêts du pouvoir en place.

     

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    LES IMPOTS FRAPPENT

    SURTOUT

    LES PAUVRES

    La paupérisation évidente du peuple français

    met en évidence un fait que peu admettent,

    à savoir que les impôts frappent en priorité les pauvres.

    En effet, ces derniers deviennent pauvres précisément à cause des impôts

    qui détruisent les créateurs de richesse,

    ceux qui font tourner la machine.

    Les simples précaires, qui arrivent seulement à vivoter

    risquent à leur tour de tomber dans la trappe de la pauvreté.

    A mesure que les gens s'élèvent dans la richesse,

    l'impôt devient de moins en moins pesant.

    S'ils accèdent à la grande richesse, l'impôt n'existe plus

    puisqu'ils peuvent s'évader parfaitement légalement

    pour échapper à l'enfer fiscal.

     

    La France en ruine, le désastre du FMI :

    décidément les camarades ont bien de l'audace

    à essayer de redonner du lustre à leur encombrant ami.

    En fait, ce n'est que le reflet de leur propre solidarité à la fois

    dans l'incompétence et dans ses résultats.

     

    Michel de Poncins

  • NOUVELLE CAMPAGNE DE MARAUDES... NOUS REVOILA.

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    Nous revoilà sur le pavé parisien,

    pour la première de la nouvelle campagne de maraudes,

    avec Wallerand de Saint-Just  trésorier du FN

    accompagné de Nathalie sa colloratrice au Carré. 

    Pendant l'été,

    lors de nos pré-maraudes, nous avons visité de nouveaux quartiers.

    Avec le temps,

    certains secteurs où nous avions coutume de trouver des SDF,

    ont été désertés par ceux-ci. 

     
     
    Pour autant rien n'a changé.

    Au contraire, force est de constater

    que Paris ressemble de plus en plus à une ville du tiers monde.

    La lèpre s'étale dans les rues de la ville jusque dans les beaux quartiers.

    Métro Sèvres Lecourbe,

    nous retrouvons la sympathique bande de polonais patriotes,

    ainsi que le légendaire gars du nord Stéphane,

    celui qui a eu l'outrecuidance d'apostropher Edouard Balladur,

    ancien premier ministre.

    Démocratiquement,

    afin de punir ce crime de lèse majesté,

    celui-ci a appelé les forces de l'ordre,

    et notre ami a écopé de trois mois de ballon.
     
    En face de l'église d'Alésia, Ulysse, bien connu dans nos milieux,

    fait toujours la manche de dix huit heures à deux heures du matin.

    La recette est maigre mais les quelques euros récoltés

    lui permettent de pourvoir  à ses besoins.

    Son histoire est le prototype du drame que traverse notre pays :

    ouvrier sur machines outils à St Etienne,

    licencié suite à la fermeture de son usine pour délocalisation,

    ayant connu tous les plans de restructuration, puis de réinsertion,

    il a fini par se trouver en fin de droits,

    et finalement sans ressource.

    Il s’est retrouvé à la rue, dans l'obligation de faire la manche pour survivre.

    Malgré la sauvagerie d'une telle situation,

    et la grande précarité qui est la sienne,

    il est surprenant de trouver chez lui une telle disponibilité,

    une attitude positive face à la vie.

    C’est un trait que nous retrouvons

    chez la majorité de ceux à qui nous venons en aide

    et c’est chaque fois pour nous une leçon de courage,

    celle qui, à chacune de nos sorties,

    nous est donnée par le plus démunis des nôtres.


     
    Pasteur  Blanchard

  • MON AMI LOUIS.

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    Depuis tout ce temps que nous nous connaissons,
     
    nos racines de sudistes ont fini par créer des liens.
     
    En effet, nous partageons la même origine :
     
    celle de "Montagne Pyrénées",
     
    cet amour sans borne pour notre région,
     
    et pour le rugby.

    Il a gardé l'accent que j'ai perdu dans les brumes du nord.
     
     
    J'avais trois ans quand mon père, devenu Gendarme,
     
    fut muté à Saint-Quentin.
     
    Dix ans plus tard, suite à une autre mutation,
     
    nous voilà de retour à Mazamet.
     
    Le temps de passer mon certificat d'étude à l'école des Gravas,
     
    et de m'entendre dire par mon paternel
     
    que j'étais bon pour devenir ouvrier délaineur.
     
    L'accent ne change rien,
     
    nous nous reconnaissons entre peuplades du sud,
     
    par une certaine manière de parler,
     
    par des tics, des expressions qui nous sont propres,
     
    que nous sommes seuls capables de décrypter.
     
    Ce fut le cas entre Louis et moi,
     
    ce qui, de suite, a généré de la sympathie,
     
    presque une forme d'amitié,
     
    cette inexpugnable fidélité à nos valeurs et notre terre.
     
    C’est pour cette raison que je me réjouis
     
    qu'il ait accepté de venir à la maraude d'ouverture
     
    de notre nouvelle campagne.
     
     
                                                  
    Pasteur  Blanchard
  • DE LA MONTAGNE A LA FORÊT NOIRE.

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    J'ai eu une adolescence sans histoire, mais je ne trouvais pas ma voie. Le travail en usine me déplaisait. Pour assurer mon avenir, je signais un contrat d'apprenti garçon de restaurant au Grand Balcon, l'hôtel le plus huppé de Mazamet. Mon engagement lors des événements de 68 inquiéta ma famille. Mon père, militaire de carrière, pensa qu'il n'y avait rien de plus sûr que l'armée. Je signais à Toulouse en septembre de la même année un contrat de trois ans dans l'armée de l'air.

    Je me retrouvais à faire mes classes à Nîmes Garons : un total naufrage ! L'armée, ne sachant que faire de moi, se souvint que j'avais été garçon de restaurant et m'envoya au mess des officiers en plein cœur de la forêt noire en Allemagne à Hornisgrinde. Ce fût un véritable cauchemar où j’étais isolé dans une petite station couverte de neige pendant plus de six mois de l'année. Insupportable à un tel point que comme on le dit familièrement, je "pétais les plombs" au point de me faire expulser de l'armée.

    De retour à la maison, ce fut la grande révolte. Deux mois plus tard, j'étais à l'Isle de Whight, avant de vivre toutes les dérives de ma génération.

     

    Pasteur Blanchard

  • POUR UNE MONNAIE FORTE.

    Mammon.jpg

     

    Plaider pour une monnaie forte et,

    encore mieux, réputée pour telle sur la longue durée,

    est une entreprise difficile et nécessaire

    tant l'idée erronée des dévaluations réputées compétitives

    est ancrée dans les esprits par une propagande incessante.

     

    La Suisse encore une fois, vient à notre secours.

    Un des facteurs principaux du succès suisse

    est l'existence d'une monnaie forte.

    Depuis des lustres et très régulièrement,

    le franc suisse se trouve réévalué dans les faits

    par rapport aux autres monnaies

    et ceci pour le bien de la richesse nationale.

    D'ailleurs, ces temps-ci, cela n'empêche pas des industriels suisses

    de protester contre une nouvelle appréciation du franc :

    personne ne leur reprochera de céder aux difficultés du court terme.

     

    L'intérêt d'une monnaie forte est double.

    D'abord, dans la compétition mondiale,

    que la Suisse ne refuse pas bien au contraire,

    les entrepreneurs sont conduits à l'excellence à la fois dans les décisions

    et dans les investissements :

    c'est cette course à l'excellence qui crée la vraie richesse.

    Le petit pays est à l'origine de firmes tout à fait considérables

    dans le domaine pharmaceutique,

    dans la haute technologie ou dans d'autres domaines :

    ce n'est pas un hasard.

    Un autre avantage est de donner aux acteurs économiques

    la possibilité de faire des investissements à l'étranger

    dans des conditions perpétuellement favorables

    étant donnée la force de la monnaie nationale.

    Là aussi, la compétitivité issue de la liberté joue un rôle

    et permet justement aux firmes suisses

    de devenir des géants mondiaux sans payer trop cher la place à conquérir.

    Ce point est essentiel car la richesse d'une nation repose largement

    sur des investissements en capital bien conduits.

    Un de mes livres s'intitule «Tous capitalistes ou la réponse au socialisme».

     

     

    LES DEVALUATIONS

    INEFFICACES

    Il faut ajouter un point essentiel et que personne ne met en lumière.

    Les dévaluations pratiquées par le pouvoir politique sont immorales.

    Il y a bien longtemps, Moïse reçut sur le Mont Sinaï

    les commandements de Dieu,

    dont le célèbre : «Tu ne voleras pas».

     

    Depuis ce fait historique, toutes les législations ont imposé,

    à la fois aux croyants et aux incroyants,

    le respect des contrats privés et de la propriété.

    Or, la dévaluation imposée par les pouvoirs politiques

    est une rupture de contrat et une atteinte à la propriété.

    Comme l'exemple de la Suisse le montre, elle est inopérante ;

    ceci est une conséquence de cela et ce n'est donc pas non plus un hasard.

    Le capitalisme réussit par ses qualités intrinsèques

    et aussi parce qu'il est moral, reposant sur la fiabilité des contrats.

     

    En outre, la dévaluation revient

    à donner la clé de la monnaie aux politiques

    et c'est donc ouvrir la boite de Pandore,

    ceux-ci agissant selon leur bon plaisir momentané et changeant,

    avec toutes les combines possibles.

    Ces constatations sont fort utiles dans l'actualité immédiate.

    En effet, beaucoup parlent de sortir de l'euro et,

    dans la foulée, de l'Europe avec comme argument principal

    le prétendu avantage de dévaluer la nouvelle monnaie.

    Or tenter ces sorties en pratiquant une dévaluation,

    serait courir droit à l'échec.

     

    L'argent brûle.jpg

     

    LA RUINE

    PAR L'EURO

    Nous partageons, certes, le jugement négatif sur l'euro

    mais pas du tout à cause de la politique de Trichet,

    très souvent vilipendée.

    La ruine générée par l'euro est venue

    d'abord des formidables investissements de départ.

     

    A l'époque, j'avais montré comment ce déluge d'investissements

    avaient été considérablement minoré

    par les adorateurs de la nouvelle idole.

    L'argent perdu ne se retrouve jamais et,

    à présent, la faiblesse des économies européennes

    porte toujours les traces du gaspillage initial.

    La ruine est venue aussi par la tendance à l'inflation.

     

    Malgré les calculs lénifiants et trafiqués de la BCE,

    chacun a bien l'impression que l'euro pousse à l'inflation,

    ne serait-ce que par le «coup de pouce» inévitable que les professionnels

    ont su utiliser en alignant les prix vers le haut.

    La fixation des parités initiales avec la monnaie de chaque pays

    fut une décision arbitraire ne pouvant en aucun cas correspondre

    à la réalité des prix consacrée partout par l’usage :

    il y eut nécessairement des moyennes de moyennes.

    Le désordre ainsi créé a facilité ces «coups de pouce».

     

    Vient maintenant un véritable ouragan dévastateur.

    Le parapluie de l’euro a permis, hélas, la poursuite de la ruine organisée

    par les pouvoirs successifs par le truchement des trente-cinq heures

    et celui de la retraite à soixante ans,

    ainsi que d’autres folies ordinaires.

    Une monnaie indépendante aurait du subir des sanctions brutales

    conduisant à des révisions déchirantes.

     

    C'est à ce moment même que les statistiques officielles

    montrent qu'en 2009,

    8,2 millions de personnes, soit 13% de la population,

    vivaient en dessous du seuil de pauvreté.

    En 2008, c'était 7,84 millions et 13%.

    Certes, cette situation intolérable a d'autres raisons en plus de l'euro

    mais la coïncidence est troublante.

     

    Le Pasteur et Oscar.jpg 

    DES AVEUX

    OFFICIELS

    Monsieur Trichet, soi-même,

    ne s’apercevant sans doute pas de l’aveu tragique qu’il prononçait,

    a déclaré, il y a deux ans, que sans l’euro la France

    n’aurait pas pu faire les trente-cinq heures !

    Monsieur Giscard d’Estaing a écrit, le 12 novembre 1997,

    dans le Herald Tribune :

     

    "Je ne vois pas à quoi l'euro va servir

    sinon à perturber gravement le monde des affaires.

    A chaque fois que je pose la question de savoir

    si c'est une bonne chose de réaliser la monnaie commune,

    j'entends toujours la même réponse :

    il faut le faire parce que nous ne pouvons pas nous permettre le luxe

    d'être laissés de côté.

    Les responsables des gouvernements portugais, espagnols et italiens

    m'ont tous fait cette réponse, sans m'apporter la moindre explication.

    Je n'ai jamais entendu sur ce problème que de mauvais arguments".

     

    Si cette phrase condamnait le projet,

    cela n’a pas empêché son auteur

    de promouvoir l’euro quand son intérêt personnel l’y invitait !

     

    Investissements immenses et création de foyers de pertes,

    la «rentabilité» est négative en quelque sorte

    et il est légitime de parler de ruine.

     

    D'ailleurs, un rapport de Bruxelles, peu diffusé,

    vient de décrire en détail la catastrophe.

    Les trois premiers pays d’Europe pour la compétitivité

    sont la Suède, la Grande-Bretagne et le Danemark,

    pays en dehors de l’euro.

    La France, l’Allemagne et l’Autriche sont les lanternes rouges.

    Dans l’Euroland, l’inflation est relancée.

    Pour faire bonne mesure ajoutons que la création de l’euro

    est le type de l’action révolutionnaire par laquelle un quarteron de politiques

    imposent leurs volontés propres à des millions de personnes

    au lieu de laisser jouer les marchés.

      

    LE POUVOIR

    TOTALITAIRE

    MONDIAL

    Elle s’inscrit fort bien dans la mise en place accélérée

    d’un pouvoir totalitaire mondial,

    à forte connotation socialiste, dont l’Europe n’est qu’un élément,

    et qui vise à la disparition des nations.

    Sortir de l'euro et, le cas échéant de l'Europe supranationale

    seraient des objectifs raisonnables.

    Il serait indispensable que l'équipe en charge soit crédible dans la durée

    pour maintenir à un niveau élevé la valeur de la monnaie

    et, ceci, par le choix de techniques adéquates.

     

    Indépendamment de cette crédibilité personnelle, il est une autre condition.

    Il faut renoncer au socialisme, à ses pompes et à ses oeuvres.

    Depuis des décennies, fausse droite et vraie gauche

    parlent à tort et à travers de défendre la compétitivité des entreprises.

    Ayant ainsi bien dit, les mêmes tirent à vue

    sur les entreprises, les industries, l'emploi, les propriétaires, les riches

    et écrabouillent la nation par leurs impôts et charges.

     

    Beaucoup de pays ont inversé la tendance avec succès

    par une réduction très forte des dépenses publiques.

    Citons, à titre d'exemples, le Canada, la Suède, la Finlande, le Danemark.

    Les proverbes chinois sont bien commodes.

    L'un d'entre dit «Quand le riche maigrit, le pauvre meurt de faim» !

     

    Michel de Poncins