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28/06/2022

« Réconcilier les deux France ? » Le problème, c’est qu’il y en a trois, et peut-être plus…

 

 

 

 

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C’est le titre d’une série de grands entretiens du Figaro, qui est allé interviewer sociologues, géographes et philosophes pour comprendre le mouvement des gilets jaunes et esquisser des issues positives. Ce mouvement inattendu a fait surgir sur la scène nationale cette France périphérique de Christophe Guilluy et, ce faisant, semble valider sa thèse : plus de la moitié de la population française appartiendrait à cette catégorie.

 

 

Mais pour qui vit dans cette France-là, les choses sont bien plus complexes et le mouvement a aussi montré que, si la distinction géographique a sa pertinence, elle ne peut rendre compte complètement des ruptures qui traversent la société française. L’opposition France périphérique-France aisée et mondialisée est trop simpliste.

 

 

D’abord, parce qu’à la faveur de la recomposition politique macronienne, on a un peu vite passé par pertes et profits les oppositions politiques et sociologiques traditionnelles : gauche/droite ; fonctionnaires/salariés du privé ; indépendants/salariés ; actifs/retraités ; actifs/assistés, etc. Mises en sourdine pour le moment, rien ne dit qu’elles ne reprendront pas du service à un moment ou à un autre.

 

 

Ensuite, parce que cette opposition binaire comporte un grand non-dit, toujours le même : celui de l’immigration. La France immigrée ou d’origine immigrée, où est-elle, dans ce match ? Elle n’était ni sur les ronds-points des gilets jaunes, ni dans les grands défilés parisiens « Je suis Charlie » d’il y a trois ans. Et, bien sûr, dans cette vaste 3e France, il conviendrait d’apporter des nuances : entre immigrés parfaitement intégrés, aisés et mondialisés, travailleurs pauvres et sincèrement attachés à la France et racailles sécessionnistes de banlieue, pour s’en tenir à une tripartition rapide.

 

 

Jusqu’à maintenant, le calcul des leaders et des mouvements politiques souhaitant se maintenir au pouvoir – le PS, Terra Nova, et maintenant le macronisme –, c’était qu’en rassemblant la France aisée et la France issue de l’immigration, on était majoritaire. Et si, en plus, l’adversaire était Marine Le Pen, ce n’était que mieux, on drainait 66 % des voix. Banco !

 

 

Cela peut fonctionner encore longtemps : après le PS, il y a eu En marche !, après on aura En route ! ou autre chose. Mais la stratégie a un inconvénient, c’est qu’elle montre du doigt, elle « radicalise » le peuple des « petits Blancs », les onze millions de Français de 2017, sans compter les abstentionnistes, les blancs et les nuls qui voient bien que ce scénario idéologique et financier se construit contre eux. Résultat : les gilets jaunes.

 

 

Curieusement, 80 % des Français ont reconnu que leur colère était juste, forçant le Président et son gouvernement à rendre quinze milliards à cette France-là. Il va donc falloir aller demander des efforts aux deux autres France, jusqu’à maintenant intouchables : la France mondialisée des classes supérieures et la France d’origine immigrée.

 

 

Pas sûr que ces deux France, dès qu’on va les toucher un peu au portefeuille et à leurs « droits », aient la même patience que la France périphérique qui a attendu trente ans avant d’exploser pour une taxe et une réduction de la vitesse de trop. Ces bobos et ces immigrés choyés par les médias, qui nous sont présentés comme des modèles de civilité, risquent de se radicaliser bien plus vite que les gilets jaunes. L’une parce qu’elle a toujours eu le pouvoir et la richesse, l’autre parce que la première l’a toujours présentée comme une victime à qui l’on devait tout. Il n’est qu’à voir leurs insultes contre les gilets jaunes ou leur effroi dès qu’on aborde la question du référendum. La réconciliation n’est pas pour demain.

 

10:05 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

24/06/2022

Ancienne maraude..........

 

 

 

IMPRESSIONS DE MARAUDE...

 

 

 

Par Gérard Dominé,

membre historique de l'A.S.P

 

 

Cinq ans déjà, que l’UMPS et blabla... Non, je voulais vous parler d’une maraude avec le Pasteur Blanchard, de la maraude du 9 mars 2012. Je suis allé retrouver ce dernier et sa femme Catherine au lieu de rendez-vous convenu.

 

 

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Mais cela tombe mal car ce soir j’ai le “blues”... Bon sang, c’est bien sûr ! Les séquelles de la retransmission du débat à la télé entre genre de figure et figure de genrede l’UMPS : à ma droite Rachido, pas encore larguée par Sarko, tant qu’elle peut toujours servir, (cela ne vous rappelle rien ? Duracel et Bernard Tapie...) ; à ma gauche, Hidalga et sa comparse Buffet, pour meubler confortablement l’émission. Quelques-unes qui sont bien à leurs places dans le décorum du plateau mais complètement décalées comme immigrées de service. Suivez mon regard, cela n'a rien à voir avec les pauvres qui avaient peut-être faim et froid ce soir du 9 mars ? Tiens, j’avais le blues il y a quelques minutes, lorsque la voix de Maître Collard se fait entendre à la télé... et me redonne du baume au coeur.

 

Je me remets à l’ouvrage. Vite, il faut que je termine ce petit papier pour notre cher Pasteur. Non je n’ai pas oublié Jean et Béatrice. Après cinq ans, ils n’ont -presque- pas changé. Nos “amis visités” se souviennent encore de Jean qu’ils prennaient pour l’Abbé Pierre. Sans vouloir blesser le Pasteur, sans eux, cela n’aurait été que du passé la maraude de ce soir. De moi, certains se souviennent encore, ils m’appellent “Joe le Taxi”.

 

 

 

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En effet, avant mon infactus, j’étais un “Nuiteux”dans le jargon de la profession et dans celui des noctambules... A présent, je vais plagier Raffarin : “Ceux d’en Bas” et “Ceux d’en Haut” se voient sans se voir. "Ceux d’encore plus Bas” dorment d’un sommeil fiévreux car avinés et “Ceux d’en Haut se grisent à “coût” de whisky. Le jour venu, “Ceux d’en Haut” sortent des bouches du métro et “Ceux d’en Bas” s'y cachent le mieux qu’ils peuvent ; l'enfer déjà à moitié consommé et consummé.

 

 

Je me souviens quand je travaillais, je repassais par le même chemin pour rentrer chez moi au petit matin. Combien de fois j’ai pleuré en voyant Isabelle ! Pardonnez-moi d’être trivial, Isabelle qui dormait sur un matelas, “cul nu”, je dis bien “cul nu”.

 

 

 

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Cette nuit du 8 mars, Isabelle n’était plus là. J’ai posé la question à mes compagnons... Le silence s'est fait lourd ! J’avais compris...

 

 

 

Le “blues” me revient, j’ai les lunettes embuées. Je me plonge sur “le Meilleur des Mondes”, d’Aldous huxley. Et blablabla....ZZZZ... Demain sera un autre jour.

 

 

 

Gérard

 

21/06/2022

JANY ET LE SOCIAL.

 

 

 

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C’est suite à une émission de France inter où était interviewé Samuel Maréchal que je fis la connaissance de Jany et Jean-Marie Le Pen. Quelque temps plus tard, la décision fut prise de créer le Cercle des Amitiés Protestantes qui allait si profondément bouleverser le court de ma vie.

 

 

 

Quand le Président du Front National me confia la responsabilité du social au sein de son mouvement, à l’époque de la création des soupes Gare St Lazare, Jany m'apporta un soutien total qui n’a jamais été démenti. Elle, dont le milieu social est totalement différent de celui où règne la grande précarité, a su avec sa naturelle gentillesse, sa disponibilité, son énorme cœur et son total désintéressement se faire aimer de ces gens, d'une approche parfois difficile.

 

 

 

La clef de cette compréhension véritable est la réelle empathie dont elle fait preuve. Elle ne triche pas, elle est totalement sincère et c’est là certainement sa plus grande qualité ; ce qui fait d'elle le parfait complément de son grand homme de mari.

 

 

 

 

 

Pasteur  Blanchard

 

 

 

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17/06/2022

LES MEMBRES FONDATEURS DE l'ASP...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Oscar  Wesley

 

 

 

 

Il fût un temps, ceux de nos débuts à la Cité du Refuge de l'Armée du Salut, au bon vieux temps de notre jeunesse, époque inoubliable, où être un travailleur social professionnel était une vocation et une véritable aventure humaine. Depuis, la machine administrative a éteint cette flamme en fonctionnarisant le secteur.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C'est par l'intermédiaire du blog, qu'après des décennies, nous nous sommes retrouvés. Ce qu'il y a de paradoxal dans ces retrouvailles, c’est que ce fut par l'intermédiaire d'un de nos ancien collègue, aux idées d'extrême gauche, qui, voulant dénoncer mon parcours, a permis notre rencontre. Il ignorait en effet que Oscar partageait mes valeurs, le même amour pour la France. Depuis, Oscar est de toutes nos actions, mais surtout là où il s'avère le plus utile : pour trouver de solutions à tous ceux qui font appel à nos services, afin de régler des problèmes d'hébergement ou d'orientation. Le fait qu'il soit un professionnel en activité est pour nous une aide précieuse. 

 

 

 

Pasteur  Blanchard   

 
 

14/06/2022

UN CAS SOCIAL EPINEUX.

 

 

 

 


  

 

Il m'arrive souvent, et de plus en plus, suite à des articles dans la presse amie, ou à des passages sur les ondes de radio Courtoisie, de recevoir des appels téléphoniques qui sont de véritables SOS. Comme celui de cette famille de province, obligée d'accueillir un oncle marginal revenant d'Amérique, cet extravagant leur rendait la vie impossible, je pus, grâce au bon soin d’Oscar, lui trouver un hébergement en région parisienne.

 

 

 

 

 

 

 


Quelque mois plus tard, je reçois un appel d'une des filles de la famille qui vit dans la capitale. Elle me téléphone pour me dire qu'il avait quitté le centre de réinsertion où il ne se plaisait pas, pour venir squatter chez elle. Elle lui avait trouvé une chambre chez un particulier, mais il refusait d'y aller, sous prétexte que la propriétaire ne voulait pas que l'on fume à l'intérieur. Elle était désemparée. Ne sachant que faire, je lui dis qu'il ne fallait pas céder au chantage, c'était la chambre ou le retour en foyer. N'ayant pas d'autre choix, il accepta. Elle me téléphona pour me remercier. Il fallait entendre les mots de gratitude et de soulagement de cette femme, pour être conforter dans la conviction que nos modestes actions et conseils ont leur utilité.

 

 


  
Pasteur Blanchard   

 

                                                

10/06/2022

Ancienne maraude.......

 

IMPRESSIONS DE PRE-MARAUDE...

 

 

 

 

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Par le Pasteur

Blanchard.
 
 
Comme chaque année, à partir de la fin août, mon épouse Catherine et moi-même organisons des prés-maraudes. Certains secteurs de notre circuit ayant été désertés par les sans-logis ou évacués par la police, il nous faut découvrir de nouveaux trajets, trouver les nouveaux "refuges" de nos amis.

 


 
Ce mois d'août assez clément nous a permis de sillonner les rues de la capitale et d'établir une nouvelle carte routière de la pauvreté. Par exemple, nous avons innové en descendant l'avenue des Gobelins à partir de la place d'Italie, puis en suivant le boulevard Arago (où siège la prestigieuse faculté de théologie protestante).

 

 

 

Tout au long de notre chemin, la pauvreté s'affiche. Elle s'installe et les personnes dormant dans la rue sont de plus en plus nombreuses. Certaines sont surprises que nous venions de notre lointaine banlieue pour leur venir en aide.  Mais, nous retrouvons, à nouveau, une attitude empreinte de gentillesse et de reconnaissance de la part des SDF. Rares sont les réactions agressives. Vêtements et couvertures sont toujours autant demandés. Les besoins sont énormes et même si les moyens de l'Action Sociale et Populaire sont limités, ils répondent  à une attente réelle.

 

 


 

Nos amis fidèles de l'ASP , Pascal Aberlen et Gérard d'Orséti ,  ont vécu cet été leur dixième et douzième expériences de maraude. Ils en  tirent chaque fois, une grande "leçon existentielle" qu'ils n'oublieront pas de sitôt.

 

 

 

Tard dans la nuit , de retour chez nous, à Athis-Mons, nous nous couchons , partagés entre le sentiment du devoir accompli et un  pincement au coeur.


 

 

 
Pasteur  Blanchard

 

 

 

 

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07/06/2022

UN FORMIDABLE RESEAU DE SOLIDARITE.

 

 

 

 

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Une idée qui fait du chemin...

 

 

Après mes passages sur les ondes de Courtoisie,

l'A.S.P ne reçoit pas seulement

des dons de la région parisienne.

Par le miracle d'internet,

toutes les régions de notre pays

peuvent entendre mes appels

et fournir une aide conséquente.

 

 

Madame Françoise Gérard, qui demeure dans un village

au fin fond de la Lorraine à deux pas de l'Alsace

est une fidèle auditrice de la radio.

 

 

Touchée par notre action,

elle a confié à son frère,

Monsieur Dominique Delépine

la mission d'apporter les stocks de vêtements

qu'elle met patiemment de côté pour notre association.

Celui-ci demeurant dans l'Essonne

où se trouve notre siège social,

vient livrer régulièrement de précieux chargements.

 

 

Nous constatons le même phénomène

dans d'autres régions de notre belle France.

Sont-ce les prémices d'un formidable réseau de solidarité

qui de plus en plus se mettrait en place à l'échelle nationale ?

En tout cas, c’est un élément central pour continuer notre combat

contre la précarité et pour les plus défavorisés de nos compatriotes.

 

 

 

Pasteur   Blanchard

 

 

03/06/2022

Ancienne maraude.......

 

 

 

 

 

ASP : L'ETERNEL RETOUR...

 

 

 

 

 

Notre combat

 

 contre la misère sociale

et pour la préférence nationale

n’a jamais été aussi juste !

 

 

 

 

Mardi 22 Décembre

 

Nous avons participé à la dixiéme maraude de Noël avec Catherine et le Pasteur Blanchard.

 

 

 


Les Maraudes, ces tournées nocturnes à la rencontre des sans-abris parisiens, sont pour chacun de ceux qui les vivent une expérience sans commune mesure, de celles de nature à vous transformer, en tout cas qui ne vous laissent pas indifférents.

 

 

 


La majorité de nos accompagnants reviennent de ces maraudes « touchés » par la dignité des personnages rencontrés, « émus » par les situations de grande détresse, « surpris » par la grande culture de certains et dans tous les cas « révoltés » par l’injustice grandissante d’une société dans l’incapacité d’offrir à ses propres compatriotes les voies de la réussite sociale.

 

 



Durant cette nouvelle saison, un grand nombre de nos amis de droite nationale, provenant de toute la France, se succéderons aux côtés du Pasteur Blanchard  pour, l’espace d’une nuit,  venir en en aide à nos compatriotes délaissés.

 

 



Qu’ils en soient  tous remerciés !

 

 



La rue parisienne, c’est une caisse de résonance implacable des maux de la société française,  dont nous ne cessons de dénoncer les dérives, seuls  depuis des années :

 

 

 

 

• Démantèlement du système de soins et de protection sociale

• Paupérisation des travailleurs

• Impossibilité d'accéder à un logement décent

• Préférence étrangère dans les centres d’hébergement

• Perte du sens de la solidarité entre les générations

• Insécurité grandissante

• Ouverture incontrôlée des frontières 

 

 

 



Un dernier exemple, alors que le gouvernement tente de nous endormir sur le pseudo contrôle des frontières aux portes de Schengen, nous pouvons témoigner du tsunami migratoire qui est en cours et qui voit affluer à Paris des centaines de migrants irréguliers.

 

 



Cette nuit du 22 Décembre nous retrouverons des sans-abris  provenaient de  tout horizon…. Autant d’individus déboussolés à qui l’idéologie mondialiste a promis un eldorado, qu’ils ne trouveront finalement pas chez nous car notre pays n’en a plus les moyens.

 

 



Cette nuit du 22 Décembre nous nous répétons que nos moyens sont dérisoires, que la tâche est immense pour sortir nos compatriotes de la misère.

 



Mais cette nuit du 22 Décembre, nous partons en fin de nuit, convaincus que notre combat est juste et que nous parviendrons demain à changer la société.

 

 

 

 

 

Gilles CLAVEL
Vice-président de l’ASP