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29/06/2018

Jean CAU « le cathare »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C’est le 18 juin 1993, en plein solstice d’été que Jean Cau nous a quitté pour reposer dans sa terre natale de Carcassonne. Il vit le jour à Bram en 1925, dans cette terre dure et âpre du Lauragais qui façonne les hommes à la serpe d’une rudesse proverbiale. Comme beaucoup, les feux de paris l’attirèrent. À 25 ans, après avoir passé sa licence de philo, il partit à la conquête de la ville des prodiges.

 

 

Un drôle de paroissien

 

 

Il va rapidement devenir un des légendaires « paroissiens » du tout Paris existentialiste de Saint-Germain-des Prés. En 1947, Jean-Paul Sartre l’engagea comme secrétaire. Près de celui dont il se dira le « fils indocile », Jean Cau participera pendant neuf années à tous les grands débats de la gauche d’alors. On le trouve aux côtés de Simone de Beauvoir, Jean Genet, au cœur de cette fébrile intelligentsia, où la dialectique n’enlève rien au brillant des débats. Il occupe à cette époque, pour travailler, un miniscule bureau rue Bonaparte. Il se rend souvent au théâtre en compagnie de Simone de Beauvoir pour voir répéter les pièces de Jean-Paul Sartre. Il déclarera plus tard : « Je ne luis dois rien mais je lui dois tout ! », il ajoutera « le secrétaire de Sartre ! Jamais titre ne fut plus cocassement porté, jamais patron semblable ne naîtra sous le soleil ».

 

 

Les Temps Modernes et le Goncourt

 

 

À partir de 1949 il va collaborer à la revue des « temps modernes », il va devenir un écrivain accompli et c’est très justement qu’il recevra en 1961 le prix Goncourt pour son roman La Pitié de Dieu. Comment celui qui avait commencé sa carrière sous les auspices favorables de Jean-Paul Sartre et de France-Observateur [ancêtre du Nouvel Observateur], comment celui qui venait de recevoir le prestigieux prix Goncourt, par un de ces coups de tonnerre, par un courage fou, allait se mettre à dos tout le gratin de la gauche intellectuelle ? Comment Jean Cau est-il devenu un homme de droite ? Lui, aimait à dire qu’il se demandait comment il avait pu être de gauche. Ce paradoxe n’est qu’apparent, en se penchant sur ses racines paysannes et sudistes il affirmait : « c’est moi fils, petit-fils, et arrière petit-fils de serfs qui scande l’éloge de la noblesse ». Ce fut une prise de conscience que de réaliser qu’il appartenait à un autre monde, un monde qui n’était pas gouverné par l’argent, mais par la parole, un monde resté féodal ou seigneurs et serfs étainet précisément du même monde.

 

 

 

L’empreinte de Nietzsche

 

 

 

C’est ce qui le conduira à Nietzsche et à ses affirmations marquées de son sceau « une société inégalitaire produit des élites, une société égalitaire fabrique des malins ». Dès ces premières lignes imprimées, toute la philosophie de Jean Cau y est contenue, et sans qu’il le sache déjà, il ne pouvait pas être de gauche. Ce qu’il reprochera à notre époque est : la lâcheté, la braderie de l’héritage de civilisation légué par nos pères au profit d’un mercantilisme de bas étage, c’est de trahir ce qui a fait notre grandeur et notre force, pire c’est d’en avoir honte et de choisir la voie de l’infantilisation pour fuir les responsabilités. Ce qu’il haïssait le plus dans cette gauche « molle » c’est la légitimation idéologique de l’abaissement.

 

 

 

Retour aux sources

 

 

 

Né sur une terre dure, du côté gris de notre midi qu’il aima avec passion, il fit l’acquisition à deux pas de la mer, d’une bergerie donnant sur l’étang de Bages et de Peyriac de mer qu’il aménagea. On peut voir de ce point de vue imprenable les trains venant de Perpignan qui en rentrant dans Narbonne passe devant la maison de l’autre grand Audois, Charles Trénet qui y repose maintenant.

 

 

Sa grande passion pour l’Espagne

 

 

 

Mais la grande passion de Jean, ce fut l’Espagne, celle qui était encore fière et pouilleuse, celle qu’il chanta avec une passion brûlante dans un de ces livres phares : Sévillanes [1987]. Il retrouvait dans les valeurs héroïques du peuple espagnol, la clef de son âme, comme eux, Jean ne pouvait admettre l’amour que comme consubstantiel de la mort. Il aimait à dire que quand on aime la corrida, on ne peut être de gauche, car la corrida est le drame sacré par excellence, la dernière survivance de l’antiquité. Il aimait dans la faena « le temple », cette espèce de douceur nonchalante, qui, dans certains instants de grâce, confère une noblesse indicible recommencée chaque fois, quand l’homme et la bête s’unissent comme dans une danse d’amour et de mort. « Pour moi, quand monte la musique accordée au temple, mon âme (mes ancêtres cathares sont-ils passés par là ?) s’épure pour s’ouvrir à la lumière, ma chair se fait verbe, douce mon endurance et je m’éprouve parfait, lavé de la souillure, car ce à quoi je participe est le bien ».

 

 

La solitude du réprouvé

 

 

 

Son cheminement fut exemplaire. Il faut faire preuve d’un courage hors-norme pour après avoir été à la mode, accepter le rôle du réprouvé, affirmer seul contre tous, que la grandeur est mieux que la bassesse, que l’héroïsme est plus honorable que la capitulation, que l’amour est préfèrable à l’érotomanie, que la guerre nécessite des vertus, et surtout que les peuples lâches sont asservis par les peuples braves. La dernière étape de son chemin de croix fut quand il assuma sans peur son nationalisme européen. La sanction ne se fit pas attendre : tous ses amis lui sont tombés dessus ; dès que son nom était prononcé, c’était des cris d’orfraies, dès qu’un de ces livres était publié c’était la chape de plomb du silence de la part des critiques, mais peu importe, il ft preuve d’un talent éclatant, fait de culture et d’ironie, sans parler de son immense contribution au journalisme.

 

 

 

À l’image de Fausto Coppi et de Manolete

 

 

 

C’est pudiquement et silencieusement que ce fils de petites gens du Languedoc, s’en est allé un vendredi de juin, à la veille de sa soixante-huitième année. Il représentait l’archétype du cathare insoumis, lui qui avait le physique de ses deux idoles Fausto Coppi et Manolete, issu comme il aimait à le dire d’une famille et d’un pays maigres, ce qu’il considérait comme une chance. Il était doté d’un orgueil qui le faisait appeler « le loup », en raison de son allure solitaire, il possédait une certaine idée de la France et de l’Europe, à laquelle nous sommes attachés et qui, pour nous comme pour Jean, rien ne peut venir en altérer notre fidélité. Toi, l’amoureux du terroir, de notre hsitoire et de sa grandeur, tu nous as montré la vraie liberté à travers ta vie et ton écriture, tu restes toujours présent dans nos cœurs.

 

 

 

Jean-Pierre Blanchard, Montségur n°6, nov. 2001.

 
 

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26/06/2018

LA FRANCE:

 

 

 

 

 

 ET LA GUERRE DE SÉCESSION

 

 

 

 

 

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Après les manifestations de Charlottesville en Virginie, le souvenir de la guerre de Sécession (1861-1865) est quelque peu remonté à la surface.

 

 

 

 

 

 

 
 
 
Colonel à la retraite
 
 

 

 

 

 

 

Après les manifestations de Charlottesville en Virginie, le souvenir de la guerre de Sécession (1861-1865) est quelque peu remonté à la surface. Un souvenir très vague pour nous, Français, il faut bien le reconnaître, et qui se résume peut-être au délicieux « Taratata » de Scarlett O’Hara dans le film Autant en emporte le vent. Le minimum étant de savoir distinguer les tuniques bleues des tuniques grises et de se convaincre, évidemment, selon l’hagiographie officielle, que cette guerre fut le combat des gentils abolitionnistes nordistes contre les méchants esclavagistes sudistes.

 

 

 

Finalement, pour nous, Français, cette guerre de Sécession, c’est loin : dans le temps et dans l’espace. Nous a-t-elle d’ailleurs concernés ? Un peu quand même. Certes, Napoléon III s’en tint à une neutralité officielle, même si, semble-t-il, sa sympathie allait plutôt à Dixieland. On lui prête même cette phrase qui résume cette neutralité : « Si le Nord est victorieux, j’en serai heureux mais si c’est le Sud qui l’emporte, j’en serai enchanté. »

 

 

 

Une guerre qui ne fut pourtant pas sans conséquences économiques pour la France, car elle entraîna une explosion du prix du coton brut à cause du blocus de l’Union sur les ports du Sud, ce dont nos industries textiles du Nord eurent à souffrir. Derrière les beaux principes sur l’abolitionnisme, le Nord défendait le protectionnisme, le Sud, lui, le libre-échange…

 

 

 

Une guerre qui fit tonner ses canons à proximité des côtes françaises. Ainsi, le 11 juin 1864, au large de Cherbourg mais hors de nos eaux territoriales, la corvette nordiste USS Kearsarge et le croiseur sudiste Alabama, un navire corsaire redouté, s’affrontèrent dans une bataille où le bateau nordiste prit vite le dessus. L’Alabama fut coulé. 29 membres de son équipage périrent et furent enterrés au cimetière de Cherbourg.

 

 

 

Une guerre dans laquelle s’engagèrent des Français dans les deux camps (plus nombreux, cependant, du côté confédérés).

 

 

 

Tout d’abord, les « French born », ces colons français, principalement de Louisiane, souvent originaires de Saint-Domingue que leurs parents et grands-parents avaient dû fuir lors de l’abolition de l’esclavage. Le souvenir des massacres des colons blancs (on parle de 2.000 colons massacrés en quelques jours), lors de la révolte du 22 août 1791, était resté vivace. Mais on pourrait aussi évoquer les descendants des Acadiens, chassés par les Anglais au XVIIIe siècle. Les volontaires se constituèrent en milices : citons la « French Brigade », composée de Français de la Nouvelle-Orléans.

 

 

 

Une guerre, enfin, dans laquelle des Français de France décidèrent de prendre part, d’un côté comme de l’autre, et ce, souvent, dans le même esprit de fidélité à l’amitié franco-américaine née durant la guerre pour l’indépendance de la jeune république américaine, quatre-vingts ans plus tôt.

 

 

 

C’est ainsi que le prince de Joinville, fils du roi Louis-Philippe, et ses neveux, le duc de Chartres et le comte de Paris, s’engagèrent dans les troupes de l’Union, désireux de participer à la « bagarre ». Ils serviront comme officiers d’état-major dans l’armée du Potomac.

 

 

 

Du côté sudiste, ne citons qu’un nom : le prince Camille de Polignac, fils de l’ancien Premier ministre de Charles X. Il commande une brigade à la bataille de Mansfield le 8 avril 1864 et prend une part déterminante dans cette victoire des troupes confédérées. Durant la guerre de 1870, il commandera une division. Il mourut en 1913, âgé de 81 ans, dernier major général (général de division) de l’armée confédérée encore en vie. Il est surnommé le « La Fayette du Sud ». Encore une statue à déboulonner, si elle existe…

 

 

 

 

En tout cas, cette « Civil War » a sans doute marqué la fin de la présence française en tant que population et culture à part entière, et le début de l’« américanisation » des Français d’Amérique. On lira, à ce sujet, le très récent et intéressant ouvrage de Farid Ameur : Les Français dans la guerre de Sécession : 1861-1865.

 

 
 
 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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22/06/2018

REFLEXION DU PASTEUR...

 

 

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Sur le social

 

 

 

L'impératif catégorique sur le social a été exposé de manière la plus convaincante par Proudhon, toutes les fois qu'il traite de la capacité du peuple à peser sur l'économie. Son œuvre est ponctuée de nombreux plaidoyers en faveur de la capacité des gens à agir. Cette capacité repose sur la mise en porte-à-faux de la société et de l'Etat, lequel doit son existence à l'hypothèse erronée de l'impersonnalité et de l'inertie physique, intellectuelle et morale du peuple de France dans la question sociale. Selon Proudhon, rien ne peut être résolu définitivement sans la prise en main des rênes de l'administration politique. Pour en revenir à la vie réelle des hommes vivants et agissants, il nous faut, nous dit le jeune Marx, cesser la spéculation et s'engager dans une action qui agisse sur l'activité pratique des hommes.

 


 
Mon hypothèse est que" la praxis" constitue la première norme à respecter en ce qui concerne l'approche sociale. Il y a la possibilité pour les hommes de diriger l'économie au lieu de la subir comme c’est le cas maintenant. La praxis sociale solidaire est là pour transformer le réel, et éliminer le plus possible ce qui est contraire à un gouvernement populaire.

 

 


 
Evidemment, le risque d'échec encouru est grand, il faut agir ici et maintenant, sur le terrain de l'économie, car si le monde suivait la même volonté, il s'en porterait mieux. Cela passe par la mise sur pied de structures de micro crédits, de commerce équitable national, d'échanges non monétaires ou d'accompagnements et création d'entreprises alternatives et solidaires pour notre pays et pour les nôtres, qui font réseau sur tout notre territoire.

 

 


 
Cela ne se fabrique pas " in vitro" mais "in vivo". Les "œuvres" des patriotes alternatifs et solidaires ne peuvent donc pas se caler dans des dispositifs standardisés. On a sublimé les outils d'accompagnements mais minoré l'initiatives du citoyen. Pratiquer une approche sociale patriotique et alternative, c’est d'une certaine manière revenir en le modernisant, aux communautés de valeur de l'ancienne France. Cela se définit comme un mouvement critique de notre société, porteur d'une culture alternative pour un véritable changement social.

 


 
C’est comme cela que se nouera des relations d'entraide où chacun est le pair de l'autre. C'est le contraire de la relation d'assistanat, et cela par la mise en place de réseaux d'encadrement dans la convivialité.


     

 

Pasteur Blanchard

 

 

 

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19/06/2018

APRÈS PÉTAIN:

 

 

 

 

 

 

 LE MAIRE DE NEW YORK S’EN PREND À CHRISTOPHE COLOMB !

 

 

 

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Vous croyiez la France championne de la repentance ? Détrompez-vous ! La ville de New York pourrait bientôt monter sur la première marche du podium. Bill de Blasio, son maire, s’est récemment distingué en projetant d’enlever la plaque commémorative du maréchal Pétain posée le 26 octobre 1931 pour célébrer le vainqueur de Verdun et non le chef du régime de Vichy – avec une faute d’orthographe (« Phillippe ») qui ne fut jamais corrigée. Il se fait de nouveau remarquer.

 

 

 

 

« Après les événements violents de Charlottesville, la ville de New York va faire une revue de trois mois de tous les symboles de haine sur son territoire », avait-il annoncé sur Twitter. Après Pétain, le « collaborateur nazi », c’est au tour de Christophe Colomb d’être sa cible : « [Il] recevra une attention très immédiate parce que d’énormes préoccupations existent à son sujet. »

 

 

 

 

On ne peut reprocher à Bill de Blasio de méconnaître l’Histoire de France : beaucoup de Français en ont eux-mêmes une vision simpliste et manichéenne. Mais il pourrait au moins connaître celle de son pays et savoir que le président Roosevelt, jusqu’en novembre 1942, reconnut pleinement le régime de Vichy.

 

 

 

 

Le maire de New York, qui songe sans doute à sa réélection au mois de novembre, se lance donc dans une chasse aux sorcières et s’attaque à Christophe Colomb, à l’instar d’élus européens d’extrême gauche. Le 4 mai 2018, à Barcelone, une conseillère municipale de la CUP, parti radical de gauche, avait déjà demandé que sa statue soit déboulonnée, au motif qu’elle glorifie un « représentant de la barbarie, du colonialisme et de l’esclavagisme ». Jusqu’où ne va pas la bêtise !

 

 

 

 

Osera-t-on se demander ce qu’il serait advenu de l’Amérique si des Espagnols, des Portugais, des Italiens – véritables aventuriers – ne s’étaient lancés, à la Renaissance, dans ces expéditions lointaines ? Sans compter qu’en matière de colonisation brutale, les Américains n’ont guère de leçons à donner : la façon dont ils traitèrent les tribus indiennes pour étendre leur territoire et s’emparer des richesses du sous-sol n’est guère exemplaire.

 

 

 

Le maire de New York va-t-il demander qu’on détruise tous les symboles de la conquête de l’Ouest ? Et, pendant qu’il y est, mettre au ban de l’humanité tous les présidents des États-Unis qui ont déclenché des conflits meurtriers et utilisé des moyens horribles, depuis le bombardement atomique d’Hiroshima et Nagasaki jusqu’à la désastreuse déclaration de guerre à l’Irak ?

 

 

 

 

L’histoire de tous les pays, se prétendissent-ils civilisés, est mêlée, comme toute entreprise humaine, de misère et de grandeur. Vouloir rendre tout blanc ou tout noir pour se donner bonne conscience, satisfaire à sa vision idéologique ou, pire, à ses objectifs électoralistes n’est ni moral ni conforme à la réalité.

 

 

 

 

 

Que serait devenue la France si la Gaule n’avait été occupée par les Romains ? Elle n’existerait peut-être pas. Que seraient devenus les pays du Maghreb si la France ne les avait d’abord colonisés ? Que seraient devenus les États-Unis si des peuples européens n’avaient exploré et conquis ses territoires ? Que serait devenu le Canada ?

 

 

 

 

 

Bill de Blasio, d’origine allemande par son père et italienne par sa mère, est lui-même un descendant de ces Européens conquérants. Il se considère comme libéral et progressiste, après avoir eu des sympathies révolutionnaires. Il a toujours voulu prendre le contre-pied des conventions et être dans le vent, se mariant devant des prêtres homosexuels et se rendant à Cuba (sans doute le pays de la liberté) pour sa lune de miel.

 

 

 

 

 

C’est un bobo américain, le cœur à gauche et le portefeuille bien à droite, prêt à falsifier l’Histoire pour son intérêt personnel. Il est grand par la taille mais petit dans ses actes.

 

 

 

 
 
 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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15/06/2018

HIER, AUJOURD'HUI ET DEMAIN...

 

 

 

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Hadrien Blandin,

fidèle de l'Action Sociale et Populaire

 


 
 
Depuis les débuts héroïques de notre association, votre générosité ne s’est jamais démentie. Alors que notre structure était encore embryonnaire, nous avons pu constater, grâce à la magie de radio Courtoisie que les bonnes volontés ne manquaient pas. C'était le commencement d'un élan fantastique de solidarité agissante.

 

 

Hadrien Blandin fut un des premiers à répondre présent. Ce jeune étudiant, fort sympathique, est le voltigeur du tri et du don de linge. Chaque année, quand se prépare la saison d'hiver, solidaire pour nos compatriotes les plus démunis, il nous apporte sa cargaison de vêtements. Cette habitude a fini par tisser des liens d'amitié. Lors de nos retrouvailles, nous évoquons le temps passé, les caps franchis. Il est bon de constater le chemin parcouru et de pouvoir dresser un bilan positif, malgré les difficultés. 

 

 

 

J'espère que nous continuerons de la même manière. Cela sera le signe que notre combat  pour plus de justice sociale, envers les Nôtres, avance et se construit pas à pas.

 

 

 

Pasteur Blanchard

 

 

 

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12/06/2018

JERRY LEWIS, LE DERNIER GÉNIE:

 

 

 COMIQUE DE L’HISTOIRE

 

 

 

 
 
 
 
 
Journaliste, écrivain
 
 
 
 

 

Jerry Lewis vient de lâcher sa dernière grimace à 91 ans, âge qu’aurait eu Marilyn Monroe si elle avait encore été de ce demi-monde. Aux USA, les Américains aimaient à blaguer sur ce thème : « Il n’y a vraiment que vous, les Français, pour porter cet histrion au pinacle ! »

 

 

Il est vrai que la France est une éminente nation cinéphile. Il n’y a que François Truffaut pour disséquer l’œuvre d’Alfred Hitchcock alors que, de l’autre côté de l’Atlantique, il n’est tenu que pour aimable faiseur de films à suspense. Il n’y a aussi qu’un Bertrand Tavernier pour considérer Clint Eastwood comme auteur à part entière, tandis que là-bas, il n’est jamais que manieur de Magnum 44 – le plus puissant soufflant au monde, tel qu’affirmé dans le pré-générique du Magnum Force de Ted Post, deuxième opus des aventures de l’inspecteur Harry.

 

 

Pour donner une simple idée du niveau local, le plus gros succès de l’ami Clint n’est autre que Doux, dur et dingue, bouse consternante dans laquelle il donne la réplique à un orang-outang… De manière très logique, Jerry Lewis faisait donc figure, à Hollywood, de simple clown propre à faire rire éternels petits et grands demeurés. Tout aussi logique pour un peuple dont le seul hebdomadaire consacré au septième art se nomme Variety et se contente de compter les millions de dollars gagnés ou perdus. Ce n’est pas pour entonner le tango du cocorico, mais en cette France symbolisant à elle seule Vieux Monde et ancienne Europe, de Mad Movies aux Cahiers du cinéma, de Starfix à Positif, ça alignait tout de même un peu plus de neurones et de divisions !

 

 

Jerry Lewis, donc. Pitre à figure élastique et physionomie caoutchouteuse, inventa à lui seul un univers, tels Charlie Chaplin, Laurel et Hardy ou Buster Keaton en leur temps. Un simplet qui, voulant bien faire, ne causait que catastrophes autour de lui. Certes, sa carrière tint plus souvent du champ de navets que du caviar sur canapé, même s’il convient de sauver de l’oubli des pépites telles que Trois bébés sur les brasLe Dingue du palace ou Le Zinzin d’Hollywood, par ses soins réalisés : Jerry Lewis était un metteur en scène très sous-estimé, même si tout le petit monde de la critique, à juste titre d’ailleurs, s’accorde à saluer l’inoubliable Docteur Jerry et Mister Love, relecture pop et foutraque du classique de Robert Louis Stevenson, L’Étrange Cas du docteur Jekyll et de M. Hyde, à l’occasion duquel il tient à la fois le premier rôle, devant comme derrière la caméra.

 

 

Film éminemment représentatif de la personnalité du défunt ? Un peu, sûrement, puisque capable, à quelques années d’écart, de tenir à bout de bras son film maudit, The Day the Clown Cried(1972), tout en panouillant, en 1984, dans le non moins maudit Par où t’es rentré… on t’a pas vu sortir, du très oubliable Philippe Clair.

 

 

Dans le premier, il incarne ce clown interné dans un camp de concentration et qui tente de faire rire de petits enfants juifs avant extermination programmée. Ce film, qui préfigurait le très édulcoré La vie est belle de Roberto Benigni et le bouleversant Effroyables Jardins de Jean Becker, causa un tel scandale que le film fut interdit de diffusion, avant d’être enterré à la Librairie du Congrès de Washington.

 

 

Dans le second, mis en scène d’un pied gauche distrait par Philippe Clair, expert en bidasseries et topless tropéziens, bienvenue dans la comédie pouet-pouet patahouète. La distribution donne le vertige : Jackie Sardou, Philippe Castelli, Marthe Villalonga et Sophie Favier. Soit la face Hyde du Jekyll venant de nous quitter. Mais bon, quelle rigolade, dans le registre du petit plaisir coupable et chafouin…

 

 

Pour mémoire, on préférera se rappeler l’émouvant hommage rendu par Jerry Lewis, le 2 février 1980, à Louis de Funès, salle Pleyel à Paris, alors que ce dernier recevait un César d’honneur pour l’ensemble de sa prodigieuse carrière. Eh oui, et c’est ainsi, snobé en son pays d’adoption, notre Fufu national était vénéré à Hollywood : Woody Allen le tenait pour un géant, ne comprenant pas pourquoi il n’était pas plus célébré en nos contrées, et Charlie Chaplin rêvait de lui donner la vedette de cet ultime film qu’il ne parvint jamais à concrétiser.

 

La vie est parfois mal faite.

 

En attendant, continue de bien tenir la rampe, Jerry !

 

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11/06/2018

Assemblée générale le 9 Juin 2018:

 

 

08/06/2018

JEAN CAU, FILS DU LANGUEDOC.

 

 

 

 

 

 

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Il a été un des rares à avoir croqué l'image paradisiaque de notre midi,

et de l'Espagne qu'il aimait tant.

Ce fou de la langue Française , à la plume flamboyante,

a si bien décrit ce qui fait le sel de nos vies,

le soleil, la vie, la mort, l'amour et la cruauté !

 

 

Je ne l'ai jamais rencontré

mais suite à divers liens épistolaires,

il m'a remercié par une jolie lettre manuscrite.

 

 

Après sa mort, je me suis rendu en pèlerinage à Bram,

son village natal sur la route de Toulouse,

ainsi que sur sa tombe au cimetière de Carcassonne.

C’est l'époque où j'ai fait la connaissance de sa sœur et de son neveu,

qui m'ont invité à la bergerie qu'il avait aménagé au-dessus de l'étang de Bage.

J'ai eu aussi le privilège de visiter son petit appartement rue de Seine.

 

 

 

Il était certainement un des derniers à porter en lui "l'esprit de tradition",

âme de notre Languedoc,

cette vertu si précieuse que la modernité a fini par détruire.

Toute son œuvre est un cri contre ce monde délétère

qui efface toute dignité et tout sens de l'honneur,

terreau sur lequel prospère notre société décadente.

 

 

Pasteur  Blanchard

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05/06/2018

L’HÉRITAGE DE MAI 68 ?

 

 

 

 

 

 PLUS BIGOT, TU MEURS !

 

 

 

 

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Nous allons fêté le demi-siècle de mai 68. À en croire l’actualité immédiate, d’Harvey Weinstein en Gilbert Rozon, on ne dirait pas

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 
 
 
 
 
Journaliste, écrivain
 
 
 
 
 
 

 Nous allons fêté le demi-siècle de Mai 68. À en croire l’actualité immédiate, d’Harvey Weinstein en Gilbert Rozon, on ne dirait pas.

 

 

 

 

Car dans ces folles journées de printemps, tout n’était peut-être pas à jeter. Les graffitis étaient parfois rigolos, Guy Debord venait de sortir son essai prophétique, La Société du spectacle, les situationnistes tenaient un peu le haut du pavé, lequel allait bientôt voler bas. Et la musique était bonne. Même les anciens d’Occident et de l’OAS en conviennent : il soufflait alors un petit vent de liberté sur la France de Tante Yvonne. Et on avait aussi cru comprendre qu’il était interdit d’interdire, qu’il fallait surtout jouir sans entraves.

 

 

 

 

 

D’ailleurs, dixit Daniel Cohn-Bendit, la première revendication des étudiants consistait à pouvoir aller et venir à leur guise dans le dortoir des filles. Cinquante ans après, nous en sommes loin. Ceux qui prônaient naguère la libération sexuelle, quand ce n’était tout simplement pas la grande partouze, ont enfanté un monde encore plus puritain que jamais.

 

 

 

 

 

 

Pis : les provocateurs d’hier sont devenus anarchistes d’État. La parenthèse libertaire des quelque deux décennies ayant suivi les événements de mai s’est bel et bien refermée. Il n’est plus un film de cette époque qu’il serait aujourd’hui possible de tourner, des Valseuses au Père Noël est une ordure, en passant par La Cage aux folles et La Grande Bouffe. Idem pour l’humour. Seuls résistent encore Dieudonné et Gaspard Proust. Le sort du premier a été réglé au tribunal médiatique. Le second finira tôt ou tard par connaître quelques pépins avec la police de la pensée ou de l’arrière-pensée.

 

 

 

 

 

Quant aux dernières transgressions autorisées, Femen et Vagin de la reine, Jan Fabre et Plug anal, c’est par Le Monde et Téléramaqu’elles sont haut et fort défendues. Un canard de culs serrés et un torchon de curés de gauche ; bref, tout ce que les soixante-huitards vomissaient. Quant à Libération, c’est pire encore. Le quotidien fondé par le maoïste Serge July qui épouse la cause impérialiste américaine pour finir par se faire racheter par les Rothschild, puis un exploiteur capitaliste. Le regretté Pierre Desproges nous a quittés avant d’assister à un tel retournement. Heureusement pour lui, il en serait mort de rire avant l’heure.

 

 

 

 

 

 

Le gag qui risque d’atteindre des records dans le funèbre, ce sera évidemment les grandes commémorations du bizutage estudiantin en question. Eux qui raillaient celles de la Grande Guerre, ils fêteront bientôt leur petit Verdun de la rue Gay-Lussac. Ils tenaient le général de Gaulle pour un nazi et les CRS pour des SS, ils se prennent désormais pour des maquisards pour avoir fait reculer l’hitlérisme en votant Chirac contre Le Pen.

 

 

 

 

Ce sont les nouveaux cléricaux. Qui ne vont pas tarder à exiger – qui ont d’ailleurs déjà exigé – qu’un Jean Lassalle passe à confesse pour une mains aux fesses. Cette gauche que notre chère pétroleuse Élisabeth Lévy qualifie si bien « d’olfactive », gauche qui flaire des relents rances et nauséabonds à tout propos, sent actuellement de moins en moins bon. Odeurs de rosières mal lavées et de grenouilles de bénitiers, de bigoterie poussiéreuse et de chaussettes d’éternels adolescents. Écrasons l’infâme !

 

 

 
 
 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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01/06/2018

Jules Monnerot (1908-1995)

 

 

 

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Ce sociologue français est à l'origine du déclin intellectuel du plus grand fléau du XXéme siècle qu’est le communisme. Il le décrit comme une religion séculière conquérante, comparée à l'Islam, et dont il a réfuté la doctrine : le marxisme. Dès 1963, il avait annoncé l'échec de l'Union soviétique.


 

 

Monnerot présente cette particularité d'être connu et censuré. En France, aucun gouvernement n'a jamais voulu combattre le communisme, même en dépit de l'effondrement du système soviétique. Il demeure partie prenante de notre société, consolidé par un dirigisme, et affermi par des médias dont le langage ne s'éloigne pas des préjugés marxistes.

 

 


 
Ce langage, Monnerot l'a élucidé: c'est celui de la guerre psychologique faite aux français, pour qu'ils acceptent ce dont ils ne veulent pas, par exemple: l'Islamisation de la France et l'Europe de Maastricht. Enfin il est le sociologue qui a renouvelé la recherche fondamentale sur l'action historique, en vue de donner des bases solides à la politique.

 


 
 
 
        Le site: http://julesmonnerot.com/

 

 

 

 

 

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