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29/05/2018

Dans la France d’en bas:

 

 

 

 

 

 Interdit de mourir chez soi !

 

 

 

 

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Nos campagnes sont en voie de désertification ; désertées, non point par leurs habitants, mais par ceux qui jadis étaient chargés d’en prendre soin.

 

 

 

 

 

 
 
 
 
 
Journaliste, écrivain
 

 

 

 

 

 

 

 

 

On le sait depuis longtemps, mais nos campagnes sont en voie de désertification ; désertées, non point par leurs habitants, mais par ceux qui jadis étaient chargés d’en prendre soin.

 

 

 

 

 

La liste est longue de ces endroits qui s’en vont ou, pour être plus précis, disparaissent purement et simplement. Les bistrots, les marchands de journaux, les stations-service, les artisans, les commerçants, les postiers, les services sociaux et même les curés. Cette France des invisibles a pourtant été mise au grand jour lors de la dernière élection présidentielle, par Marine Le Pen principalement. Il n’empêche, la voilà repartie dans son anonymat. Parce qu’elle ne vote pas assez, pas assez bien ou trop mal.

 

 

 

 

 

Dans cette France qui s’efface, il ne fait pas toujours bon vivre, et encore moins mourir. La preuve par le bourg de Laigneville, dans l’Oise. Là, pour la seconde fois en trois semaines, une personne est tombée, chez elle, dans ce sommeil dont on ne se réveille pas, sans qu’il soit possible de dénicher un médecin susceptible de venir légalement constater leur décès.

 

 

 

 

 

Christophe Dietrich, maire sans étiquette du bled en question, s’est pourtant débattu comme un beau diable pour qu’au moins cette formalité puisse être accomplie à l’égard de ceux qui venaient de rendre l’âme à Dieu.

 

 

 

 
Et là, pas de toubib aux alentours. SOS Médecins qui ne répond pas. Et finalement le SAMU qui s’acquitte de ce triste travail administratif, alors que ses hommes et femmes sont censés se charger de tâches autrement plus urgentes.
 
 
 
 

 

Une assez belle idée de la France d’aujourd’hui, loin de celle des « start-uppers », « web designers » et autres « workers » du « benchmark » et du « back office ». D’où la sainte colère de Christophe Dietrich ayant pondu cet arrêté municipal daté de ce 17 mai et digne d’Alphonse Allais : « Il est interdit aux Laignevillois de décéder à leur domicile. »

 

 

 

 

 

De quoi mourir de rire, mais de honte, surtout. Ainsi, l’édile incriminé et interrogé par nos confrères de France Info : « J’ai aussi pris cet arrêté parce que certains de mes administrés doivent faire plus de cinquante kilomètres pour aller chez le médecin. » Vu l’âge de nombre de ces derniers, on se doute bien qu’il ne s’agit pas que de soins de confort consistant à changer de sexe ou de seins.

 

 

 

 

 

 

Le brave homme ne sait d’ailleurs plus auxquels se vouer, de saints, ayant tout fait pour attirer ce qui pourrait ressembler de près ou de loin à un généraliste, au moins un peu médecin.

 

 

 

 

 

Il y a quelques années, un autre maire, de Savoie celui-là, s’était résolu à pondre un arrêté tout aussi baroque. Les autorités administratives entendaient alors interdire à la femme de l’instituteur du coin de faire à manger pour la vingtaine d’élèves de l’école municipale, sachant que l’évier était trop éloigné des fourneaux, lesquels étaient trop proches d’une poubelle pas assez équidistante du garde-manger. Du coup, toutes les mamans du coin furent, le plus légalement du monde, tricardes de tambouille pour leurs marmots auprès de l’âtre familial.

 

 

 

 

 

Ainsi va le monde et la France avec. À l’heure de ces mégalopoles à venir et de ce Grand Paris qu’on nous promet, la chair et le sang de la France, autrefois faite de labourage et de pâturage, s’en vont tout doucettement en quenouille. On peut rigoler ou non – moi, personnellement et en ce qui me concerne, j’adore – de l’arrêté signé par le Christophe Dietrich en question, en attendant celui qui, à Montcuq et rue du Quai, rendra obligatoires la ceinture de sécurité à bicyclette et le port du casque en tracteur.

 

 

 

 

 

En attendant de finir par mourir d’ennui, chez soi ou pas, tel qu’il se doit.

 
 
 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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25/05/2018

JANY ET LE SOCIAL.

 

 

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C’est suite à une émission de France inter où était interviewé Samuel Maréchal que je fis la connaissance de Jany et Jean-Marie Le Pen. Quelque temps plus tard, la décision fut prise de créer le Cercle des Amitiés Protestantes qui allait si profondément bouleverser le court de ma vie.

 

 

Quand le Président du Front National me confia la responsabilité du social au sein de son mouvement, à l’époque de la création des soupes Gare St Lazare, Jany m'apporta un soutien total qui n’a jamais été démenti. Elle, dont le milieu social est totalement différent de celui où règne la grande précarité, a su avec sa naturelle gentillesse, sa disponibilité, son énorme cœur et son total désintéressement se faire aimer de ces gens, d'une approche parfois difficile.

 

 

 

La clef de cette compréhension véritable est la réelle empathie dont elle fait preuve. Elle ne triche pas, elle est totalement sincère et c’est là certainement sa plus grande qualité ; ce qui fait d'elle le parfait complément de son grand homme de mari.

 

 

 

Pasteur  Blanchard

22/05/2018

MIGRANTS ET DÉLINQUANCE - SUÈDE:

 

 

 

 

 

 

 

 

ET MAINTENANT, UNE MÈRE QUI REFUSE DE DÉNONCER LE VIOLEUR DE SA FILLE PARCE QUE MIGRANT…

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 
 
 
 
 
Ancien chef d'entreprise
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Il y a ceux qui n’éprouvent aucune haine quand des terroristes tuent leurs êtres chers.

 

 

 

 

 


Il y a celles qui commencent par ne pas dénoncer leur(s) violeur(s) de crainte de déclencher une campagne anti-migrants et qui, après s’y être résolues en incriminant, au premier abord et mensongèrement, un compatriote, s’excusent auprès de tous les réfugiés de tout le mal qu’elles leur ont causé (Allemagne 2017), mais pas auprès des Allemands.

 

 

 

 

 

 

Il y a, maintenant, des mères de famille qui se refusent à dénoncer le violeur de leur petite fille de 12 ans parce qu’elles ne veulent pas qu’il soit expulsé. L’histoire s’est passée en Suède.

 

 

 

 

 

 

 

Elle a 45 ans, vit séparée du père de ses enfants, qui se partagent entre les deux domiciles. Fin 2016, elle prend à demeure un migrant âgé de 18 ans. Un mois après son arrivée, ils deviennent amants. À la lecture de l’article du Daily Mail, on comprend que, rapidement, le migrant se lassant sans doute de ses ébats avec une cougar, tourne son attention sur de la chair plus fraîche.

 

 

 

 

 

 

 

Dosmohammadi « aime les câlins mais les câlins mènent à des baisers sur ses joues un peu trop près de la bouche », racontera plus tard la fillette, selon le rapport d’enquête.

 

 

 

 

 

 

 

Un soir que les ex-tourtereaux avaient bu tous les deux, la mère quitte le salon, laissant sa fille seule avec son ex-amant. L’occasion était trop belle et le voilà qui passe à la vitesse supérieure. Il passe ses mains sous sa robe, sous ses sous-vêtements et touche ses parties génitales. La gamine se rebiffe et raconte la scène à sa mère. Sa réaction ? Motus et bouche cousue. Ne manquerait plus que les autorités renvoient son protégé en Afghanistan !

 

 

 

 

 

 

 

Forcément très ébranlée par les comportements obscènes et de sa mère et du migrant, c’est quatre jours plus tard que la gamine, prenant son courage à deux mains, racontera à sa sœur, qui elle-même racontera à leur père ce qui se passe chez maman. Le père, lui, portera plainte.

 

 

 

 

 

 

 

On en est donc arrivé là. À ce que des Européens, abrutis d’idéologie immigrationniste, en viennent, en ne bronchant pas quand leurs compatriotes sont assassinés au nom d’Allah, en ne dénonçant ni leur migrant violeur ni celui de leur enfant, à choisir la perpétuation d’actes criminels à la protection des leurs. Il paraît que c’est cela, « l’humanité d’abord »…

 

 

 

 

 

 

La sentence pour l’amant migrant afghan ? Trois mois de prison avec sursis (il l’a promis-juré, il ne recommencera plus à caresser les petites filles), 15.000 couronnes de compensation (1.528,95 euros, qu’il ne versera très probablement jamais), cent heures de service communautaire. Et, âgé de 19 ans depuis les faits, « il n’est plus autorisé à vivre dans une maison pour mineur ». Autrement dit, il passe le balai et fait les poussières dans une maison pour majeurs. Avis aux amatrices…

 

 

 

 

 

 

 

 

Et la mère de la petite fille ? Est-elle poursuivie pour mise en danger de la vie de son enfant ? Est-elle déchue de ses droits parentaux ? Les associations féministes l’ont-elles traînée dans la boue et, tambour battant, ont-elles mené campagne sous hashtag #balancetonmigrant ? On connaît la réponse

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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18/05/2018

Le holisme comme réponse au monde moderne:

 

 

 

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Georges Feltin-Tracol

 

 

 

Du grec holos, « entier », le holisme est un terme inventé en 1926 par le général Jan Christiaan Smuts, Premier ministre d’Afrique du Sud, pour désigner un ensemble supérieur à la somme de ses parties. L’écrivain britannique Arthur Koestler vulgarisa la notion dans Le cheval dans la locomotive(1967) et Janus(1978). L’anthropologue français Louis Dumont s’y référait déjà en 1966 dans Homo hierarchicus.

 

 

Bien connu pour son action permanente envers les plus démunis des nôtres, le pasteur Jean-Pierre Blanchard reprend à son compte le concept dans son nouvel essai L’Alternative holiste ou la grande révolte antimoderne(Dualpha, coll. « Patrimoine des héritages », préface de Patrick Gofman, 2017, 156 p., 21 €). Il y développe une thèse qui risque d’agacer tous ceux qui gardent un mur de Berlin dans leur tête.

 

 

Si le monde moderne se caractérise par le triomphe de l’individu et l’extension illimitée de ses droits considérés comme des désirs inaliénables à assouvir, l’univers traditionnel préfère accorder la primauté au collectif, au groupe, à la communauté. Certes, chacune de ces visions du monde antagonistes comporte une part de l’autre. La domination de la Modernité demeure toutefois écrasante, d’où des réactions parfois violentes. Ainsi le pasteur Blanchard voit-il dans la longue révolte des paysans mexicains entre 1911 et 1929 la première manifestation du holisme. Ensuite surgiront tour à tour les révolutions communiste, fasciste et nationale-socialiste. L’auteur insiste longuement sur le paradoxe bolchevique : le progressisme revendiqué se transforma en un conservatoire des traditions nationales et populaires. Le communisme réel est en fait un holisme contrarié par le matérialisme historique. On sait maintenant que la République populaire démocratique de Corée a une société plus communautaire, plus holiste, que cet agrégat bancal d’atomes individualistes déréglés qu’est le Canada.

 

 

 

Aujourd’hui, la vision holistique des rapports collectifs humains prend la forme de l’idéologie islamiste. Le choc frontal entre la modernité occidentale et cet autreholisme est brutal. L’incantation lacrymale et victimaire aux droits de l’homme, au « vivre ensemble » et à l’individu-tyran n’écartera pas la menace islamiste; elle lafortifiera au contraire. La civilisation européenne ne survivra que si elle renoue avec « la transcendance, ce retour qui combat le monde occidental bourgeois issu de la philosophie des Lumières [qui] offre de nouvelles perspectives pour l’avenir (p. 156) », un avenir holistique, communautaire et organique pour les peuples autochtones d’Europe.

 

 

Bonjour chez vous !

 

 

 • « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°76, diffusée sur Radio-Libertés, le 27 avril 2018.

 

 

 

 

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16/05/2018

Maraude de clôture: 15 / 05 /2018.........

 

 

 

15/05/2018

DANS NOMBRE DE HLM:

 

 

 

 LES DEALERS DICTENT LEURS LOIS

 

 

 

 

 
 
 
 
Ancien officier de Gendarmerie
 

Diplômé de criminologie et de criminalistique

 

 

Beaucoup se souviennent du film d’Henri Verneuil, avec Belmondo, Peur sur la ville. Un remake pourrait aujourd’hui être tourné dans de multiples quartiers de nos banlieues. D’ailleurs, un récent article de La Dépêche du Midi confirme bien que la réalité dépasse la fiction.

 

 

Au sud de Toulouse, le Mirail et ses « activités » nocturnes sont célèbres, mais les HLM des Izards, quartier nord de la ville rose, sont aussi criminogènes. Des trafiquants, traqués par les policiers de la brigade anti-criminalité (BAC), s’y sont retranchés. N’ayant pas l’intention d’abandonner les lieux, connus des consommateurs de shit, d’herbe et de cocaïne, ils font régner dans les blocs 19 et 20 leurs propres lois. Ainsi ont-ils fait savoir aux habitants de ces lieux que les règles de l’administration ne s’appliquaient plus, seules les leurs seraient d’actualité. Dans un message d’intimidation, ces racailles annoncent :

 

 

 

« C’est un message pour les locataires de l’immeuble, prévenir si vous avez la moindre complicité avec la police qui pourra empêcher nos activités qui se passent dans le hall. Vous en assumerai les conséquences. Pour qu’il ne puisse pas avoir de mal entendu veuillez refusé la moindre aide de leur part (Police). Merci de votre compréhension. (sic) »‌”

 

 

 

Ce message, nous apprend le quotidien régional, a été « imprimé en plusieurs exemplaires et affiché dans les immeubles de la place des Faons, et signé “La Direction”. » Si on laisse de côté le français approximatif, on perçoit aisément les menaces explicites. Ceux qui, parmi les locataires, seraient des « complices » des policiers de « la brigade des stups » sont priés de se dénoncer, sinon ces informateurs, que les trafiquants dépisteront, devront « assumer les conséquences » de leur silence. Pour les autres, c’est un ferme avertissement : vous devez refuser de vous tourner vers la police.

 

 

De plus, explique La Dépêche« les habitants des deux immeubles n’ont plus le droit d’emprunter les escaliers dans lesquels des barrières de chantier ont été installées pour faire obstacle aux forces de l’ordre en intervention ». Les ascenseurs tombant souvent en panne, rentrer ou sortir de chez soi est quasiment mission impossible. Les locataires soupçonnés des dealers « font l’objet de fouilles », car rien ne doit mettre en péril le business.

 

 

Hélas, Toulouse n’est pas un phénomène unique. Partout dans les grandes métropoles la gangrène criminelle s’est abattue, notamment dans les zones HLM. Ainsi, en cette année 2017, de janvier à juin nous dénombrons de multiples cas :

 

 


– Près de la gare du Mans, les habitants des HLM n’en peuvent plus des trafiquants. Ces derniers y mènent au grand jour le trafic de drogue, surveillant même le secteur depuis les toits et interdisant aux résidents toute vie normale.

 


– À Hellemmes, dans le Nord, en pleine nuit, la mère, célibataire, d’un bébé d’un an, habitante d’une HLM, appelle la police, son logement était squatté de force depuis plusieurs mois par des dealers du secteur. Elle se plaint de menaces et de violences, comme des brûlures de cigarettes. Elle endurait entre ces murs un véritable enfer.

 

 


– À Compiègne, comme dans nombre de villes d’Île-de-France, l’office public HLM de l’Oise, dépassé par les événements, a muré trois cages d’escalier, soit trente logements. Les trafiquants squattaient halls et escaliers, contrôlaient la circulation des locataires, arrachaient les circuits électriques et trafiquaient même les arrivées de gaz.

 

 

 

Tous ces événements gravissimes démontrent que la loi n’est plus appliquée dans ces cités, car la police, insuffisamment nombreuse, est inefficace. La seule vraie solution est d’y faire intervenir l’armée pour éradiquer de ces zones où elles prolifèrent les bandes armées qui font régner la terreur.

 

 

 
 
 

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11/05/2018

IMPRESSIONS DE MARAUDE...

 

 

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Par Thierry Auriat,

 

Coordinateur général de l'ASP

 

 

 

Je  participe, mardi 8 mai 2018, pour la quatrième fois à une maraude.

 

 

 

Mon ami le Pasteur Blanchard, président de l'Action Sociale et Populaire, m'a fait l'honneur de m'inviter à collaborer à cette sortie, pour venir en aide à nos compatriotes sans-abri, avec un autre membre fondateur de l’ASP, mon ami Oscar Wesley .

 

 

 

Pendant toute l'année, le Pasteur et ses fidèles bénévoles, parfois accompagnés d'élus et de cadres du Front National, mais aussi d'autres personnes de tous  les milieux de notre famille politique.

 

 

 

Bien plus que d'apporter de la soupe, du café, des couvertures, des vêtements ou des chaussures aux nôtres sans-abri, ces maraudes ont aussi pour but d'ébaucher des liens d'amitié, de tisser un suivi fait de chaleur humaine.

 

 

 

  

Jeudi, toute la soirée et une bonne partie de la nuit, c'est ce que nous avons fait ensemble. Et je garde un souvenir ému de toutes ces rencontres , ces discussions avec Stéphane, Yves, Igor, Romain, Adrien et les autres…. Ils ne possèdent rien. Ils vivent dans la rue, à quelques pas des immeubles cossus et de la jeunesse dorée de Paris. Ils ont pourtant beaucoup, un peu de grandeur d'âme et un peu de chaleur humaine. Et, c'est une joie d'avoir pu se rendre utile en leur donnant un peu de nourriture, quelques couvertures et d'avoir échangé quelques paroles ce soir-là.

 

 

 

 

A force, si l'on peut dire, certains ne quitteraient pour rien au monde la rue, d'autres la détestent, quelques-uns pourront en sortir. Tous nous ont accueillis avec le sourire ; des regards qui en disaient long, faits de la détresse de gens perdus pour les uns, emprunts de dignité, pétillants, souriants et chaleureux pour les autres.

 

 

 

 

 

De Sèvres à la Porte d’Orléans, de Denfert-Rochereau à Austerlitz en passant par la Place d’Italie, du Jardin des Plantes à Saint-Michel ou encore rue de Rivoli, cette soirée nous a dévoilé, une fois de plus, qu'un monde parallèle existe dans nos rues. Ils sont dix mille à Paris, trois mille dans le XIIIe arrondissement, qui n'ont rien et qui parfois ne demandent rien. Leur seule richesse : peut-être un certain détachement par rapport de  notre société de consommation ? tellement égoïste et trop individualiste. Mais une indépendance qu'ils paient au prix fort.

 

 

 

 

Une autre constatation choquante durant cette soirée est l'évident manque de moyens accordé par l'Etat à l'aide des sans-abri. L'Etat semble plus compter sur la générosité privée que sur lui-même : "cachez cette misère dont je suis responsable et que je ne saurais voir".

 

 

 

 

 

 

Il serait temps aujourd'hui en France de revoir complètement notre politique sociale. Comment accepter en effet qu'une immigration qui vient d'arriver ait droit à tout (logements aidés, soins gratuits, etc.) alors que nombre de Français et d'européens sont dans le froid dans nos rues, sans soutien et que quelques-uns en arrivent par exemple à la solution extrême de devoir soigner leurs problèmes de dents en se les arrachant à vif.

 

 

 

Si un soutien leur était apporté avant la chute presque irréversible, combien nous déclarait faire le choix volontaire de rester dans la rue ? Car bien souvent, l'élément déclencheur est une dépression, une rupture, un mal être, autant de causes sociales et/ou économiques qui pourrait être traité et endigué si on en prenait la peine ; si on s'intéressait aux gens, au lieu de se détourner de l'humain.

 

 

 

Je voudrais, en conclusion, parce qu'ils prennent justement la peine (et le plaisir) de venir en aide à ces personnes avec de petits moyens, donner un grand coup de chapeau au Pasteur Blanchard et aux militants de l'ASP. Sincères et humains, ils connaissent un nombre impressionnant de sans-abri parisiens par leur prénom, savent un peu de leur vie, de leur parcours parce qu'ils font gratuitement l'effort de s'intéresser en vérité à ceux qu'ils croisent durant leurs maraudes.

 

 

 

Si vous souhaitez cette association à se développer, si vous ne pouvez le faire financièrement, faites-le un soir en donnant de votre temps. Et puis, vous pouvez aussi nous procurer des couvertures, des chaussures de grande pointure et des vêtements chauds. Les besoins sont importants car ou dans la rue, un vêtement ne dure pas bien longtemps.

 

 

 

Thierry Auriat

 

 

 

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09/05/2018

Maraude du 08/05/2018..........

 

 

 

08/05/2018

MÊME PAS PEUR ! SI :

 

 

  DE DÉSIGNER L’ENNEMI !

 

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Depuis peu, officiellement, « on est en guerre » ! Mais chut, on n’a pas d’ennemi.

 

 

 
 
 
Professeur
 
 
 

L’anesthésique est employé depuis de nombreuses années et de plus en plus fréquemment ; la population subit des blessures, alors on l’endort ! Le chloroforme est efficace et même si, sur le moment, la nouvelle blessure fait mal, comme le badaud ne sentira rien par la suite, il le dit haut et fort : « Même pas peur ! »

 

 

 

Mais si le chloroforme annihile la douleur, à trop forte dose, il entraîne des dégâts au cœur, au cerveau, puis c’est la mort ! C’est ce qui se passe avec les attaques islamistes depuis des décennies ; tous les moyens sont employés par nos dirigeants (mondialistes, naïfs ou machiavéliques) pour endormir les concitoyens : les auteurs sont fichés S (ah, ben, voyez, soyez rassurés, on les surveillait !) ; ils étaient inconnus des services de police (ben, comment vouliez-vous qu’on prévienne l’attentat ?) ; il était déséquilibré (la science psychiatrique a ses limites !) ; il s’était radicalisé soudainement (sa mère le jure : c’était un si gentil garçon !) ; ils sont français, belges ou suédois (la double nationalité entraîne une perte de repères) dixit l’expert ; ils crient tous Allah Akbar ! (ce ne sont pas de vrais musulmans ! assure l’imam) ; ils sont rentrés avec le flot de migrants (on a besoin d’ingénieurs et de médecins !), confirme le sociologue ; ces loups solitaires étaient en lien avec des réseaux au Maroc, en Espagne, en France et en Belgique (nous allons renforcer nos liens étroits pour lutter contre le terrorisme !), assurent les ministres à nouveau réunis.

 

 

 

 

C’est ainsi que l’on impose les idées par ces formules masquant la réalité ; idem avec les images et l’émotionnel (le petit Aylan sur la plage et l’accueil, aussitôt, en Allemagne, d’un million de migrants) ; mais on censure les images montrant l’horreur (Bataclan, Nice, Barcelone) pour la protection de la dignité humaine et ne pas violer les standards de la communauté !

 

 

 

 

Dernière remarque sur les idées, valorisées dans certains cas, condamnées dans d’autres : prenons l’exemple de l’avenir de la planète : si vous ne vous alarmez pas sur le réchauffement climatique, la fonte des glaces, la disparition du loup, du tigre ou du rhinocéros, les centrales nucléaires, le diesel, vous êtes un inconscient, un égoïste, et ne pensez nullement à vos enfants et petits-enfants ; peu importe, les prospectives hasardeuses, invérifiables dans le lot de drames annoncés, la qualité est de savoir prévenir plutôt que guérir, quitte à faire peur ! Dans le cas de ces attentats islamistes, user de ces mêmes qualités de prévoyance, de mise en garde, en désignant le danger : interdit ! On est islamophobe et on surfe sur les peurs !

 

 

 

Depuis peu, officiellement, « on est en guerre » ! Mais chut, on n’a pas d’ennemi ; ce dernier blesse, viole, tue, décapite, lapide, mitraille, dynamite, brûle, crucifie, on lutte contre l’invisible avec des armes redoutables : bougies et fleurs !

 

 

 

Je répéterai régulièrement cette argumentation imparable : si on ne peut désigner l’ennemi, pourquoi, lors des premiers attentats en France dans les années 80 (synagogue Cardinet, puis RER Saint-Michel, rue des Rosiers…), alors que les enquêtes s’orientaient sur les néo-nazis (tiens donc, on voulait déjà d’autres auteurs !), la foule défilait en montrant nommément l’ennemi « Le fascisme ne passera pas ! » ? Et pourquoi, quand on sut les véritables auteurs, plus personne ne le fit derrière la banderole « L’islamisme ne passera pas ! » ?

 

 

 

 
 

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04/05/2018

Maraude du 03 /05 /2018........