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16/05/2018

Maraude de clôture: 15 / 05 /2018.........

 

 

 

15/05/2018

DANS NOMBRE DE HLM:

 

 

 

 LES DEALERS DICTENT LEURS LOIS

 

 

 

 

 
 
 
 
Ancien officier de Gendarmerie
 

Diplômé de criminologie et de criminalistique

 

 

Beaucoup se souviennent du film d’Henri Verneuil, avec Belmondo, Peur sur la ville. Un remake pourrait aujourd’hui être tourné dans de multiples quartiers de nos banlieues. D’ailleurs, un récent article de La Dépêche du Midi confirme bien que la réalité dépasse la fiction.

 

 

Au sud de Toulouse, le Mirail et ses « activités » nocturnes sont célèbres, mais les HLM des Izards, quartier nord de la ville rose, sont aussi criminogènes. Des trafiquants, traqués par les policiers de la brigade anti-criminalité (BAC), s’y sont retranchés. N’ayant pas l’intention d’abandonner les lieux, connus des consommateurs de shit, d’herbe et de cocaïne, ils font régner dans les blocs 19 et 20 leurs propres lois. Ainsi ont-ils fait savoir aux habitants de ces lieux que les règles de l’administration ne s’appliquaient plus, seules les leurs seraient d’actualité. Dans un message d’intimidation, ces racailles annoncent :

 

 

 

« C’est un message pour les locataires de l’immeuble, prévenir si vous avez la moindre complicité avec la police qui pourra empêcher nos activités qui se passent dans le hall. Vous en assumerai les conséquences. Pour qu’il ne puisse pas avoir de mal entendu veuillez refusé la moindre aide de leur part (Police). Merci de votre compréhension. (sic) »‌”

 

 

 

Ce message, nous apprend le quotidien régional, a été « imprimé en plusieurs exemplaires et affiché dans les immeubles de la place des Faons, et signé “La Direction”. » Si on laisse de côté le français approximatif, on perçoit aisément les menaces explicites. Ceux qui, parmi les locataires, seraient des « complices » des policiers de « la brigade des stups » sont priés de se dénoncer, sinon ces informateurs, que les trafiquants dépisteront, devront « assumer les conséquences » de leur silence. Pour les autres, c’est un ferme avertissement : vous devez refuser de vous tourner vers la police.

 

 

De plus, explique La Dépêche« les habitants des deux immeubles n’ont plus le droit d’emprunter les escaliers dans lesquels des barrières de chantier ont été installées pour faire obstacle aux forces de l’ordre en intervention ». Les ascenseurs tombant souvent en panne, rentrer ou sortir de chez soi est quasiment mission impossible. Les locataires soupçonnés des dealers « font l’objet de fouilles », car rien ne doit mettre en péril le business.

 

 

Hélas, Toulouse n’est pas un phénomène unique. Partout dans les grandes métropoles la gangrène criminelle s’est abattue, notamment dans les zones HLM. Ainsi, en cette année 2017, de janvier à juin nous dénombrons de multiples cas :

 

 


– Près de la gare du Mans, les habitants des HLM n’en peuvent plus des trafiquants. Ces derniers y mènent au grand jour le trafic de drogue, surveillant même le secteur depuis les toits et interdisant aux résidents toute vie normale.

 


– À Hellemmes, dans le Nord, en pleine nuit, la mère, célibataire, d’un bébé d’un an, habitante d’une HLM, appelle la police, son logement était squatté de force depuis plusieurs mois par des dealers du secteur. Elle se plaint de menaces et de violences, comme des brûlures de cigarettes. Elle endurait entre ces murs un véritable enfer.

 

 


– À Compiègne, comme dans nombre de villes d’Île-de-France, l’office public HLM de l’Oise, dépassé par les événements, a muré trois cages d’escalier, soit trente logements. Les trafiquants squattaient halls et escaliers, contrôlaient la circulation des locataires, arrachaient les circuits électriques et trafiquaient même les arrivées de gaz.

 

 

 

Tous ces événements gravissimes démontrent que la loi n’est plus appliquée dans ces cités, car la police, insuffisamment nombreuse, est inefficace. La seule vraie solution est d’y faire intervenir l’armée pour éradiquer de ces zones où elles prolifèrent les bandes armées qui font régner la terreur.

 

 

 
 
 

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11/05/2018

IMPRESSIONS DE MARAUDE...

 

 

Thierry 1.JPG

 

 

 

Par Thierry Auriat,

 

Coordinateur général de l'ASP

 

 

 

Je  participe, mardi 8 mai 2018, pour la quatrième fois à une maraude.

 

 

 

Mon ami le Pasteur Blanchard, président de l'Action Sociale et Populaire, m'a fait l'honneur de m'inviter à collaborer à cette sortie, pour venir en aide à nos compatriotes sans-abri, avec un autre membre fondateur de l’ASP, mon ami Oscar Wesley .

 

 

 

Pendant toute l'année, le Pasteur et ses fidèles bénévoles, parfois accompagnés d'élus et de cadres du Front National, mais aussi d'autres personnes de tous  les milieux de notre famille politique.

 

 

 

Bien plus que d'apporter de la soupe, du café, des couvertures, des vêtements ou des chaussures aux nôtres sans-abri, ces maraudes ont aussi pour but d'ébaucher des liens d'amitié, de tisser un suivi fait de chaleur humaine.

 

 

 

  

Jeudi, toute la soirée et une bonne partie de la nuit, c'est ce que nous avons fait ensemble. Et je garde un souvenir ému de toutes ces rencontres , ces discussions avec Stéphane, Yves, Igor, Romain, Adrien et les autres…. Ils ne possèdent rien. Ils vivent dans la rue, à quelques pas des immeubles cossus et de la jeunesse dorée de Paris. Ils ont pourtant beaucoup, un peu de grandeur d'âme et un peu de chaleur humaine. Et, c'est une joie d'avoir pu se rendre utile en leur donnant un peu de nourriture, quelques couvertures et d'avoir échangé quelques paroles ce soir-là.

 

 

 

 

A force, si l'on peut dire, certains ne quitteraient pour rien au monde la rue, d'autres la détestent, quelques-uns pourront en sortir. Tous nous ont accueillis avec le sourire ; des regards qui en disaient long, faits de la détresse de gens perdus pour les uns, emprunts de dignité, pétillants, souriants et chaleureux pour les autres.

 

 

 

 

 

De Sèvres à la Porte d’Orléans, de Denfert-Rochereau à Austerlitz en passant par la Place d’Italie, du Jardin des Plantes à Saint-Michel ou encore rue de Rivoli, cette soirée nous a dévoilé, une fois de plus, qu'un monde parallèle existe dans nos rues. Ils sont dix mille à Paris, trois mille dans le XIIIe arrondissement, qui n'ont rien et qui parfois ne demandent rien. Leur seule richesse : peut-être un certain détachement par rapport de  notre société de consommation ? tellement égoïste et trop individualiste. Mais une indépendance qu'ils paient au prix fort.

 

 

 

 

Une autre constatation choquante durant cette soirée est l'évident manque de moyens accordé par l'Etat à l'aide des sans-abri. L'Etat semble plus compter sur la générosité privée que sur lui-même : "cachez cette misère dont je suis responsable et que je ne saurais voir".

 

 

 

 

 

 

Il serait temps aujourd'hui en France de revoir complètement notre politique sociale. Comment accepter en effet qu'une immigration qui vient d'arriver ait droit à tout (logements aidés, soins gratuits, etc.) alors que nombre de Français et d'européens sont dans le froid dans nos rues, sans soutien et que quelques-uns en arrivent par exemple à la solution extrême de devoir soigner leurs problèmes de dents en se les arrachant à vif.

 

 

 

Si un soutien leur était apporté avant la chute presque irréversible, combien nous déclarait faire le choix volontaire de rester dans la rue ? Car bien souvent, l'élément déclencheur est une dépression, une rupture, un mal être, autant de causes sociales et/ou économiques qui pourrait être traité et endigué si on en prenait la peine ; si on s'intéressait aux gens, au lieu de se détourner de l'humain.

 

 

 

Je voudrais, en conclusion, parce qu'ils prennent justement la peine (et le plaisir) de venir en aide à ces personnes avec de petits moyens, donner un grand coup de chapeau au Pasteur Blanchard et aux militants de l'ASP. Sincères et humains, ils connaissent un nombre impressionnant de sans-abri parisiens par leur prénom, savent un peu de leur vie, de leur parcours parce qu'ils font gratuitement l'effort de s'intéresser en vérité à ceux qu'ils croisent durant leurs maraudes.

 

 

 

Si vous souhaitez cette association à se développer, si vous ne pouvez le faire financièrement, faites-le un soir en donnant de votre temps. Et puis, vous pouvez aussi nous procurer des couvertures, des chaussures de grande pointure et des vêtements chauds. Les besoins sont importants car ou dans la rue, un vêtement ne dure pas bien longtemps.

 

 

 

Thierry Auriat

 

 

 

Thierry 2.JPG

 

09/05/2018

Maraude du 08/05/2018..........

 

 

 

08/05/2018

MÊME PAS PEUR ! SI :

 

 

  DE DÉSIGNER L’ENNEMI !

 

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Depuis peu, officiellement, « on est en guerre » ! Mais chut, on n’a pas d’ennemi.

 

 

 
 
 
Professeur
 
 
 

L’anesthésique est employé depuis de nombreuses années et de plus en plus fréquemment ; la population subit des blessures, alors on l’endort ! Le chloroforme est efficace et même si, sur le moment, la nouvelle blessure fait mal, comme le badaud ne sentira rien par la suite, il le dit haut et fort : « Même pas peur ! »

 

 

 

Mais si le chloroforme annihile la douleur, à trop forte dose, il entraîne des dégâts au cœur, au cerveau, puis c’est la mort ! C’est ce qui se passe avec les attaques islamistes depuis des décennies ; tous les moyens sont employés par nos dirigeants (mondialistes, naïfs ou machiavéliques) pour endormir les concitoyens : les auteurs sont fichés S (ah, ben, voyez, soyez rassurés, on les surveillait !) ; ils étaient inconnus des services de police (ben, comment vouliez-vous qu’on prévienne l’attentat ?) ; il était déséquilibré (la science psychiatrique a ses limites !) ; il s’était radicalisé soudainement (sa mère le jure : c’était un si gentil garçon !) ; ils sont français, belges ou suédois (la double nationalité entraîne une perte de repères) dixit l’expert ; ils crient tous Allah Akbar ! (ce ne sont pas de vrais musulmans ! assure l’imam) ; ils sont rentrés avec le flot de migrants (on a besoin d’ingénieurs et de médecins !), confirme le sociologue ; ces loups solitaires étaient en lien avec des réseaux au Maroc, en Espagne, en France et en Belgique (nous allons renforcer nos liens étroits pour lutter contre le terrorisme !), assurent les ministres à nouveau réunis.

 

 

 

 

C’est ainsi que l’on impose les idées par ces formules masquant la réalité ; idem avec les images et l’émotionnel (le petit Aylan sur la plage et l’accueil, aussitôt, en Allemagne, d’un million de migrants) ; mais on censure les images montrant l’horreur (Bataclan, Nice, Barcelone) pour la protection de la dignité humaine et ne pas violer les standards de la communauté !

 

 

 

 

Dernière remarque sur les idées, valorisées dans certains cas, condamnées dans d’autres : prenons l’exemple de l’avenir de la planète : si vous ne vous alarmez pas sur le réchauffement climatique, la fonte des glaces, la disparition du loup, du tigre ou du rhinocéros, les centrales nucléaires, le diesel, vous êtes un inconscient, un égoïste, et ne pensez nullement à vos enfants et petits-enfants ; peu importe, les prospectives hasardeuses, invérifiables dans le lot de drames annoncés, la qualité est de savoir prévenir plutôt que guérir, quitte à faire peur ! Dans le cas de ces attentats islamistes, user de ces mêmes qualités de prévoyance, de mise en garde, en désignant le danger : interdit ! On est islamophobe et on surfe sur les peurs !

 

 

 

Depuis peu, officiellement, « on est en guerre » ! Mais chut, on n’a pas d’ennemi ; ce dernier blesse, viole, tue, décapite, lapide, mitraille, dynamite, brûle, crucifie, on lutte contre l’invisible avec des armes redoutables : bougies et fleurs !

 

 

 

Je répéterai régulièrement cette argumentation imparable : si on ne peut désigner l’ennemi, pourquoi, lors des premiers attentats en France dans les années 80 (synagogue Cardinet, puis RER Saint-Michel, rue des Rosiers…), alors que les enquêtes s’orientaient sur les néo-nazis (tiens donc, on voulait déjà d’autres auteurs !), la foule défilait en montrant nommément l’ennemi « Le fascisme ne passera pas ! » ? Et pourquoi, quand on sut les véritables auteurs, plus personne ne le fit derrière la banderole « L’islamisme ne passera pas ! » ?

 

 

 

 
 

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04/05/2018

Maraude du 03 /05 /2018........

 

 

 

01/05/2018

ÉDUCATION:

 

 

 

 

À LA CAMPAGNE, LES ÉCOLIERS SONT-ILS DES LAISSÉS-POUR-COMPTE 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

 

D’aucuns diront que des politiciens se font une clientèle en prenant la défense de la ruralité. Force est de constater, quelles que soient leurs arrière-pensées, que les campagnes sont le plus souvent abandonnées à leur sort. Des petits agriculteurs, qui vivotent plus qu’ils ne vivent, les pouvoirs publics ne se soucient que le temps d’un salon. De même, les écoles de villages, qui perdent leurs classes les unes après les autres, ou disparaissent, officiellement pour manque d’effectifs.

 

 

 

On vient, ainsi, d’apprendre que 200 à 300 classes seront fermées, à la rentrée prochaine, dans les zones rurales. Pour permettre le dédoublement des classes en réseau prioritaire, c’est-à-dire, le plus souvent, en ville. Comment faire autrement quand, pour des raisons budgétaires, on recrute moins de professeurs des écoles en 2018 qu’en 2017 (12.490 contre 13.001) ? Et comme les besoins augmentent, on « redéploye », comme on dit dans le jargon ministériel : bref, on déshabille Pierre pour habiller Paul.

 

 

 

À défaut d’une classe par niveau, les villages les plus chanceux auront deux niveaux par classe, ou trois, voire une classe unique. Ce n’est pas forcément rédhibitoire, si le maître est formé pour cet enseignement et si les élèves ne sont pas trop nombreux : certains peuvent même en tirer profit. Si l’école entière disparaît, pas d’autre solution que d’aller plus loin, dans l’école voisine.

 

 

 

Le ministère, qui, par sa taille, est devenu un monstre technocratique, aussi sensible qu’un galet, explique que, si l’on tenait compte des effectifs, ce sont 1.200 classes, au moins, qui fermeraient en zone rurale ! De quoi vous plaignez-vous ? Vous êtes favorisés, vous qui vivez à la campagne ! Ce n’est pas l’avis de la majorité d’entre eux, qui se sentent délaissés. Il est vrai qu’ils pèsent moins, électoralement, que les citadins. Pire : beaucoup voteraient pour le Front national !

 

 

 

Ce n’est pas seulement à l’école primaire que cette discrimination s’opère, mais aussi au collège et au lycée. À nous les longues balades en autobus, à nous les joies du ramassage scolaire, les levers matinaux, les rentrées tardives ! Sous les pavés, la plage, criaient les jeunes soixante-huitards, aujourd’hui boboïsés, mais on n’a pas trouvé le moyen de transformer la campagne en ville – sinon en la détruisant.

 

 

 

L’imagination n’est plus au pouvoir, le bon sens lui-même a quitté la place. Pourquoi a-t-on, dans le passé, supprimé les nombreux internats qui rapprochaient les enfants de leur établissement scolaire ? Ne cherchez pas : pour faire des économies. On manque déjà de surveillants : s’il fallait, en plus, créer des postes de maîtres d’internat, de responsables d’études ! Pourtant, on aurait pu mener de belles expériences, pédagogiquement efficaces !

 

 

 

Et les internats d’excellence, promus par Nicolas Sarkozy et le recteur de l’académie de Créteil, un certain Jean-Michel Blanquer : n’auraient-ils pas mérité d’être multipliés ? Mais les idéologues de gauche les dénonçaient comme élitistes et inégalitaires. Emmanuel Macron, en novembre 2017, a bien évoqué leur retour : « Nous allons multiplier les internats d’excellence dans les zones les plus rurales, où les déplacements sont un problème, dans les zones les plus urbaines, où rentrer à la maison parfois menace la capacité à réussir », a-t-il déclaré, le 14 novembre à Roubaix. Mais on attend toujours. Quand les poules auront des dents.

 

 

 

L’égalité parfaite ne peut exister entre la ville et la campagne. Ce n’est, d’ailleurs, pas souhaitable, quand on voit ce que sont devenus certains établissements urbains. Encore faudrait-il tenir compte des spécificités de la vie rurale pour donner à tous les Français un accès équitable au savoir.

 

 

 

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27/04/2018

Maraude du 26 /04 /2018.........

 

 

24/04/2018

La croix, bannière :

 

 

 

 

 

 

 

 

De la résistance française à l’oppression laïciste:

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

À son corps défendant, la petite croix paisible d’un cimetière de campagne est en train de semer le trouble car elle indisposerait un pinailleur de la laïcité, de l’espèce de ceux, peut-être, qui, il y a quelques années, déifiaient l’étoile rouge ou la rose mitterrandienne.

 

 

 

 

 

Faisant fi d’une certaine tradition chrétienne française – qui ne compte plus ses bourreaux, tapis dans tous les recoins de la nation –, un habitant du village de Prinçay, dans la Vienne, s’est vigoureusement opposé au maire de sa commune, lequel, soutenu par les autres administrés, refusait d’accéder à sa demande : « Tout commence en 2014 lorsque Philippe Bonn, dont le père est enterré à Prinçay, écrit au maire de la commune pour que soit enlevée, au nom de la laïcité, la croix qui surmonte le portail en fer forgé du cimetière. L’homme s’appuie sur le fait qu’en 2002, lors de l’enterrement de son père, aucune croix ne figurait sur le portail en bois alors en place » (La Croix). Une croix, rappelle le maire, qui « était déjà présente sur l’ancien portail ».

 

 

 

 

 

 

Monsieur Bonn préférant sans doute remuer du vide plutôt que de s’infliger un examen de conscience qui l’éclairerait sur la stérilité de sa démarche – une croix sur une grille de cimetière, que je sache, ne fait pas de tapage nocturne ni ne dégrade le paysage ! –, le tribunal administratif de Poitiers a été saisi de cette ténébreuse affaire. Se trouvant fort démuni, ce dernier a alors demandé son avis au Conseil d’État, qui a répondu que cette innocente croix ne saurait être contraire à la laïcité, précisant « la loi de 1905 de séparation des Églises et de l’État ayant prévu cette exception »(Europe 1). La croix recevant la bénédiction de la loi de 1905, j’en suis tout retourné !

 

 

 

 

 

« Alors même qu’un cimetière est une dépendance du domaine public de la commune, la loi réserve notamment la possibilité d’apposer tels signes ou emblèmes sur les terrains de sépulture, les monuments funéraires et les édifices servant au culte », a ajouté ledit Conseil.

 

 

 

 

 

Et puisque cette affaire cruciale – c’est le cas de le dire ! – n’est pas encore tranchée, à la manière d’Alexandre, ce sera à nouveau au tribunal administratif de Poitiers de rendre sa décision dans les semaines à venir. Et on se demande encore pourquoi les tribunaux sont engorgés !

 

 

 

 

Au moins, cette histoire, plus absurde qu’un sketch des Monty Python – en nettement moins inventif –, confirme ce que le regretté Claude Chabrol pensait de la bêtise : « La bêtise est infiniment plus fascinante que l’intelligence, infiniment plus profonde. L’intelligence a des limites, la bêtise n’en a pas. »

 

 

 

 

 

En attendant, je continuerai de porter autour du cou la mienne, de croix, et malheur à qui voudrait me l’ôter !

 

 

 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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20/04/2018

Réponse tardive à Agora Vox :

 

 

 

Au FN, les SDF ont tout intérêt à être... « blancs européens »

 

 

 

 

 

 

 

la "maraude" à SDF dont il parle n'est pas la sienne. C'est celle du Pasteur Jean-Pierre Blanchard. Un autre beau cas d'espèce, car le pasteur est évidemment lui aussi... du FN. Une photo sans ambiguité le démontre : l'homme aux rouflaquettes (à l'époque il n'en a pas encore) y serre la main de Jean-Marie, le père de celle qui commande des études d'économies de notre visiteur du soir de SDF blancs. Le social, vu par le FN, ça donne... un tri sélectif : lors de la création de l’association, notre première orientation a été de venir en aide aux patriotes défavorisés des communes de mon secteur géographique." Les "patriotes" pourraient être aidés, les autres... on ne sait pas, pour ne pas être méchant. Chez notre pasteur, toutes les brebis "défavorisées" ne sont donc pas égales ; seules les blanches comptent. Vous qui pensiez que l'aide sociale était entière et ne s'arrêtait pas aux opinions politiques, c'est raté. Ce n'est pas le SAMU (sociail), ici ! Pour le pasteur trieur, pas de problèmes : il est devenu depuis secrétaire général du FN. Logique(1), il en était un pilier depuis longtemps comme il le dit lui-même : "le climat de haine au moment de la scission du FN. Certes je penchais pour Mégret, mais je n’ai jamais été compromis dans aucun complot. Je n’ai jamais été membre du MNR. Depuis mon licenciement du « Paquebot », je m’en tiens à une stricte neutralité. En 2002, j’ai envoyé la même lettre de soutien aux deux candidats. Cela a été terrible pour moi de voir des amis de longue date ne plus me parler, pire, me traiter de félon, alors que j’ai failli sombrer. J’ai été à deux doigts de devenir SDF. J’en ai été profondément marqué." Que faisait un pasteur dans le "paquebot", et sa dérive financière, réglée par un imprimeur (Fernand Le Rachinel) qui a fini par se rertourner contre son capitaine, c'est une autre histoire (un pasteur salarié du FN(2) et permanent, donc, comme l'indique l'Express du 3 octobre 2007 ?) : en tout cas, il ne semble pas qu'à cette époque il ait été pasteur à bord. En fait, notre si bon pasteur qui trie les bonnes brebis des mauvaises ne nous dit pas tout : il a un sacré passé derrière lui. Car son curriculum fourni benoîtement par ses propres amis, mérite amplement d'être illustré.

 

 

 

 

 

 

Selon lui-même, le traumatisme reçu sur la tête c'est celui de mai 68 :"dans les années 1970, les errements idéologiques de sa génération le pousseront au festival de l'île de Wight, dans les rangs de la Ligue communiste d'Alain Krivine, puis dans l'aile situationniste des Maoïstes (keske c'est ???), pour finir dans les fêtes de Lutte ouvrière." Il me fait penser à un gars de chez Agoravox qui a raconté plusieurs fois ici "son" île de Wight (ou il s'était endormi pour Hendrix). Sur son propre blog, le pasteur indique qu'il n'est pas resté en usine car "le travail en usine me déplaisait" (et écrit deux lignes plus loin être devenu plus tard un "ouvrier modèle")C'est pourquoi il a fait... l'armée : "je signais un contrat d'apprenti garçon de restaurant au Grand Balcon, l'hôtel le plus huppé de Mazamet. Mon engagement lors des événements de 68 inquiéta ma famille. Mon père, militaire de carrière, pensa qu'il n'y avait rien de plus sûr que l'armée. Je signais à Toulouse en septembre de la même année un contrat de trois ans dans l'armée de l'air." Pas mal, comme parcours : restait plus qu'à faire un tour de plus pour passer de l'extrême gauche à l'extrême droite (son père était en fait gendarme). Pas tout de suite, d'abord il lui faut d'abord quitter l'armée :"l'armée, ne sachant que faire de moi, se souvint que j'avais été garçon de restaurant et m'envoya au mess des officiers en plein cœur de la forêt noire en Allemagne à Hornisgrinde. Ce fût un véritable cauchemar où j’étais isolé dans une petite station couverte de neige pendant plus de six mois de l'année. Insupportable à un tel point que comme on le dit familièrement, je "pétais les plombs" au point de me faire expulser de l'armée. De retour à la maison, ce fut la grande révolte". Notre futur pasteur n'aimait pas les oppressants sapins, ce devait être ça. Mais voyons de quelle "révolte" il s'agît...

 

 

 

 

 

Car juste après l'épisode de Wight, notre militaire sapinophobe découvre la foi (c'est souvent une révélation, les religions révélées !) en se retrouvant d'abord "animateur" de l'Armée du Salut à Paris dans le 13e... pour se retrouver, toujours selon ses propres dires, "pasteur dans le 15e", après "un stage pastoral" et une "ordination au Saint Ministère" (ce qui parait expéditif(3), mais bon, les autorités religieuses peuvent le vérifier, je suppose, on leur fait confiance). Dans le XVeme, il y a effectivement trois lieux de culte : l"Eglise luthérienne de la Résurrection l'Église luthérienne du synode du Missouri et le Foyer de Grenelle. C'est alors qu'il devient le "chapelain" de... Jany LePen, qui est protestante, elle aussi (née Jeannine Marie Louise Paschos, et c'est aussi la présidente de SOS Enfants d'Irak). Un chapelain, c'est, rappelons la définition quelqu'un "chargé d'une chapelle ou d'une "paroisse personnelle" : maison noble, communauté linguistique, école, mouvement, unité militaire, etc. Il ne tient pas de registre et n'administre pas de territoire géographiquement déterminé, sa communauté se limitant aux fidèles qu'il rassemble". Chapelain de paquebot, alors, disons.... les chapelains étant aussi, "les officiers ecclésiastiques de la maison du roi et des princes, qui servent à leurs chapelles" : voilà notre homme servant un prince, ou une princesse, donc. Appelons-celle-ci Jany, alors. Et lui, ratichon, ce qui est beaucoup plus drôle : il n'y a pas que Jean-Marie Le Pen à dénicher de vieilles expressions françaises, mince !

 

 

 

"Ratichon" a fait un autre aveu dans son blog, on l'a vu : "deux mois plus tard, j'étais à l'Isle de Whight, avant de vivre toutes les dérives de ma génération" affirme-t-il, ce qui laisse les paris assez ouverts : cannabis ou coke (4)? Partouzes ou sexualité de groupe(5) ? Champignons ou alcool(6) ? On n'en saura pas plus, mais depuis plus de 40 ans, notre homme ne travaille donc pas, en tout cas(7). Pas à l'usine, en tout cas. Pasteur n'est pas vraiment un métier, à bien regarder. Curé non plus, mais le premier n'est pas obligé de faire croire à tout le monde qu'il ne couche pas avec sa bonne. Le pasteur est marié. Une rente, alors, disent les mauvaises langues. Signalons qu'aujourd'hui, pour être Pasteur, c'est un peu plus... long : il faut, je cite,"être titulaire d’un master pro (5 ans d’études) en théologie protestante délivré par l’Institut protestant de théologie (Paris-Montpellier) ou d’un diplôme reconnu équivalent. Il faut avoir l’autorisation de la Commission des ministères (CDM) pour entrer en proposanat (période probatoire en pleine responsabilité sur un poste). Ce proposant dure deux ans et comporte 3 sessions d’une semaine regroupant les proposants pour un temps de formation". Question salaire, il vaut mieux être protestant que catholique en tout cas : "dans l’Uepal(L'Union des Églises protestantes d'Alsace et de Lorraine, réunies en 2006), un pasteur débutant touche 1432, 65 euros net par mois. Après 30 ans de service, il touche 2318,75 euros."(8) C'est en effet toujours mleux que mendier comme un roumain ou être SDF (même blanc )

 

 

 

Oui, le curé-chapelain, aujourd'hui "responsable des actions sociales au sein du cabinet du secrétaire général" (sa patronne, la vice-présidente chargée des Affaires Sociales du FN s'appelant Marie-Christine Arnautu(9)), est un monsieur à qui on se confesse, où à qui on se confie, donc : il doit en savoir, notre bonhomme, me direz-vous. Oui, et c'est bien ce qui explique sa... longévité dans un parti qui n'a pas toujours digéré la cission Mégrétiste dont il a fait partie... Le confident donc de la première dame du parti, décrite ainsi dans Le Point : "Nous sommes chez M. et Mme Le Pen, à Rueil-Malmaison. Depuis qu'il est remarié avec Jany, le président du Front national a en effet quitté son viril castel de Saint-Cloud, n'y gardant que ses bureaux, pour partager le coquet domicile de sa femme. Un petit paradis, à dix minutes de la Défense, que Jany Le Pen, qui aime à se décrire comme une « femme au foyer », rechigne à quitter - on la comprend - pour se lancer dans l'arène politique". Une dame dont le pasteur ne tarit pas d'éloges, et qui a, disons, de drôles d'opinion sur la plèbe qu'elle ne rencontre jamais, tant elle a des habitudes disons i-un tantinet "bourgeoises" : "ce serait en tout cas un vrai bouleversement dans la vie de cette lève-tard, dont les journées sont rythmées par ses séances de gym, le coiffeur et les dîners en ville. Il y a quinze jours, l'apprentie politicienne prenait son premier bain de foule à la fête Bleu-blanc-rouge. Cette bourgeoise à la chevelure auburn y fut un peu déroutée par le public « lumpen » du FN. « Les braves gens du Front, quand je les embrasse, j'oublie complètement qu'ils sont moches », lâche- t-elle ingénument". Moches, comme les SDF du tract de la fille de son nouveau mari ? Il est vrai aussi que Jany s'est trouvé un deuxième ratichon : un grand défenseur des pygmées. Durant toute la balade, note le journal, la dame s'est baladée en arborant "un T-shirt avec les initiales du LPDR, le parti libéral démocrate de Russie de l'ultra-nationaliste Vladimir Jirinosvki". Avec eux , c'est extrèmes-droites de tous les pays, unissez-vous ?

 

 

Réponses :

 

 

(1) Depuis 2005 je ne fais plus de politique,pour autant je reste fidèle à mes idées et voterais Marine aux présidentielles.

 

 

 

(2) Mais au banc de mon synode et du protestantisme je me suis tourné vers Jean-Marie Le Pen, mauvaise idée 3 ans plus tard je me retrouvais à la rue suite à la crise mégrétiste.

 

 

 

(3) Qui vous a fait Pape, pour décider ce qu’un synode doit faire pour ordonner ces pasteurs (voir article ci-joint).

 

 

 

 

(4) non

 

 

(5) non

 

 

(6) non, en fait j’étais Sorélien sans le savoir, ce qui choque mes amis, déjà à l’époque , je pouvais m’appliquer la maxime de mon cher Péguy «  la révolution sera morale, ou ne sera pas »

 

 

 

(7) J’ai travaillé jusqu'à 62 ans, ma retraite est fort modeste puisque je ne suis pas imposable,combien gagne un journaliste ?

 

 

(8) Les salaires dont vous parlez, concernent l’Alsace Lorraine encore sous le concordat, pas le reste de la France.

 

 

 

(9) Je salue mon amie Marie-Christine Arnautu,femme exemplaire de notre famille politique.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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