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23/01/2018

FAUT-IL DÉBOULONNER LE GÉNÉRAL LEE ?

 

 

 

 

Pour la presse, Robert Lee serait un odieux raciste, fier partisan de l’esclavage. Or, rien n’est plus faux.

 

 

 

 

 
 
 
 
 
 
 
 

Charlottesville, 2017 : une manifestation d’union des droits placée sous le patronage symbolique du général sudiste Lee (1807-1870) tourne au drame. L’émotion face à cette tragédie est légitime ; la réécriture de l’Histoire par la presse qui a suivi l’est un peu moins.

 

 

 

En effet, si l’on en croit la presse, Robert Lee, commandant sudiste pendant la guerre de Sécession, serait un odieux raciste, fier partisan de l’esclavage. Or, rien n’est plus faux.

 

 

 

Victorieux au Mexique, cité pour bravoure à de maintes reprises, Lee est, à la veille de la guerre de Sécession, admiré et respecté pour ses grandes vertus – on le surnommera « l’homme de marbre ». Fort logiquement, dès l’entrée en guerre, les deux camps se l’arrachent. Hostile à la sécession et plus proche des idéaux du Nord – Lee avait libéré ses esclaves et défendait des positions progressistes -, il choisit néanmoins de rejoindre les armées confédérées par fidélité à sa région d’enfance.

 

 

 

Engagé à la tête d’une armée débraillée, il se lance dans une guerre perdue d’avance. Malgré des victoires héroïques et des épisodes dignes des Thermopyles, Lee finit par comprendre que la défaite est inévitable. Soucieux de préserver l’intégrité et l’honneur du Sud après la défaite, il capitule à Appomattox, comptant sur la clémence du Nord.

 

 

 

Après cette défaite, le héros de guerre, partisan hardi de la réconciliation entre le Nord et le Sud, milite donc aux côtés des démocrates pour une reconstruction commune. Il se réjouit publiquement de l’abolition de l’esclavage et renouvelle son serment d’allégeance à la Constitution américaine. Devenu président d’université, il mène une politique volontariste, excluant systématiquement les élèves coupables de violences racistes.

 

 

 

 

Celui qui était « un ennemi sans haine, un soldat sans cruauté, un vainqueur sans oppression, et une victime sans murmure » meurt en 1870. Il deviendra un symbole car il faisait partie de ces hommes qui, comme le général Jackson – un officier sudiste, proche de Lee, qui donnait des cours du soir aux Noirs -, avaient rejoint le camp des vaincus par loyalisme plus que par idéal.

 

 

 

Était-il militant afro-féministe ? Organisait-il des camps « décoloniaux » ? Avait-il « checké » ses « privilèges » d’homme blanc hétérosexuel ? Non. Était-il raciste selon les critères actuels ? Oui (son paternalisme bienveillant le condamnerait aujourd’hui à la mort sociale), de même que Rousseau, qui n’utilisait pas « l’écriture inclusive », serait taxé de sexisme. Le progrès est de toute façon toujours en avance sur son temps, Lee était, lui, en avance sur le sien. Il était, pour l’époque, un homme d’une grande modernité et d’une rare valeur. Comme Erwin Rommel après lui, il était de ces militaires pour qui le devoir n’est rien sans la vertu.

 

 

 

 

Comment expliquer que cet architecte de la réconciliation soit aujourd’hui calomnié par la presse ? La raison est simple : si Lee était un monstre, alors ceux qui osent aujourd’hui soutenir sa mémoire sont forcément le mal incarné. Or, ce raccourci s’appuie, comme nous l’avons montré, sur une négation orwellienne de l’Histoire. Une stratégie d’autant plus stupide que les groupes gravitant autour du KKK offrent déjà suffisamment de raison de les critiquer pour qu’il n’y ait besoin d’en créer de nouvelles.

 

 

 

La vérité sur ce damné du progrès étant rétablie, réaffirmons deux principes : ce droit qu’ont les héros d’être défendus par autre chose que des allumés à capuchons blancs ; et ce droit que nous avons de défendre la mémoire des héros sans être taxés de racistes ou de réactionnaires. Sans cela, les morts le sont en vain.

 

 
 
 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

08:57 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0)

19/01/2018

LES SDF ET LEURS CHIENS (1).

 

 

 

 

 

 

Il n'est pas rare de rencontrer des SDF accompagnés d'un ou plusieurs chiens. Cette situation est à l'origine d'un débat où deux points de vues s’affrontent.

 

Certains pensent que ces animaux seraient mieux lotis auprès d'une famille, dans une maison traditionnelle. D'autres suggèrent, qu’à partir du moment où l'animal a une personne pour s'occuper de lui, l’amour prévaut sur le confort d’un foyer stable.

 

 

 

 

Par-delà ces discussions, une raison poignante mène ces personnes sans-abri à s'accrocher à leurs compagnons : ces derniers ne les jugent pas et leur restent fidèles malgré une existence difficile. L'animal devient leur seule source de compagnie et d'amour inconditionnel. 

 

  

17/01/2018

Communiqué :

 

 

 

 

 

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Le Pasteur Blanchard président de notre association, dédicacera ces livres à la librairie facta 4 rue de Clichy  75009 Paris (Métro : Trinité d’Estienne d’Orves) le samedi 20 Janvier 2018, de 15h30mn à 18h. Venez nombreux pour le rencontrer, en cela vous témoignerez votre soutien, à la cause des plus défavorisés des nôtre.

 

 

 

 

   Alexandre Simonnot, secrétaire général de l’ASP

Maraude du 16 /01 /2018..........

 

 

16/01/2018

Quelle alternative : une monnaie réelle ou une monnaie virtuelle?

 

 

 

A l’heure où la Commission Européenne planche pour la suppression du cash et force à nous diriger vers la carte plastique, unique modèle de nos paiements futurs pour toutes nos dépenses qui seraient bien évidemment contrôlées, existe-t-il une autre solution ?

 

 

Le Bitcoin est une première devise monétaire électronique décentralisée. Cette devise circule via Internet et possède un avantage par rapport aux autres monnaies alternatives : transmission (échanges) via un réseau (le net) sans passer par une banque ou un intermédiaire financier, ce qui réduit les coûts éventuels de transactions et le temps nécessaire à l’exécution de la transaction qui est plus rapide et rend l’opération mieux sécurisée que les transactions financières classiques.

 

 

L’utilisation du Bitcoin est planétaire, le compte ne peut pas être bloqué, et il n’existe pas de conditions préalables pour son ouverture. Pour effectuer des transactions, il est nécessaire de passer par des bourses d’échanges et recevoir des devises ou même payer des services comme le taxi, voir l’achat de biens de consommation. Les Bitcoins sont conservés dans un portefeuille électronique dont l’accès est assuré via un ordinateur ou un téléphone. La sécurité des transactions est assurée par des opérateurs rémunérés sur les Bitcoins nouvellement créés. Ces transactions sont enregistrées dans un registre tenu à la disposition du public : la transparence est donc bien supérieure aux flux financiers classiques trop souvent indétectables. Comme ce système de transactions n’est pas soumis à des règles contraignantes, les intervenants comme les entreprises pourraient l’utiliser pour effectuer des opérations sans pertes de changes, à l’instar du WIR en Suisse qui garantit ainsi une meilleure stabilité à l’économie suisse.

 

 

 

 

 

 

 

Malgré les quelques déboires enregistrés depuis sa conception en 2009, cette devise cryptographique est nettement moins vulnérable que les devises émises par les banques centrales : pas de contrefaçon possible, vols insignifiants par rapport à l’argent classique, impossibilité de stopper les transactions par un quelconque moratoire, inflation par définition impossible car la création de bitcoins est limitée à 21 millions d’unités.

 

 

Cependant la volatilité du Bitcoin est en fait une « devise » spéculative plus qu’une devise d’échanges car le nombre d’intervenants n’est pas encore suffisant pour assurer une stabilité des transactions. Plus le nombre d’usagers du bitcoin augmentera plus le cours se stabilisera, sans pour autant ne plus varier parfois fortement. En effet, le cours du bitcoin est passé de 15 USD début 2015 à 1000 USD en décembre 2015 avant de replonger à 215 USD début 2015. En ce début d’année 2017, le cours avoisine les 1000 USD.

 

Cliquez ici pour le lien permettant de visualiser l’évolution du cours depuis ses débuts.

 

 

De plus, comme le compte sur lequel vos bitcoins sont déposés est lié à votre ordinateur il convient de bien protéger celui-ci ainsi que de s’assurer que le fournisseur d’accès à votre portefeuille l’est aussi.

 

 

Pieter Kerstens

08:54 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

12/01/2018

Maraude du 11/01/2018..........

 

09/01/2018

Facebook, Google, Le Monde : les média dominants dénoncent les « fake news » sur internet pour imposer leur vérité

 

 

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Menacés par la concurrence sur internet, les médias dominants s’allient avec Facebook et Google pour censurer les « fake news » : sous couleur de lutter contre la désinformation, il s’agit d’imposer leur vérité au monde, en faisant jouer au public le rôle de policier.


 
Qu’est-ce que la vérité ? Cela fait longtemps que Ponce Pilate a posé la question, et les médias dominants y donnent aujourd’hui leur réponse : la vérité est ce qui leur permet de subsister et de garder leur pouvoir d’influence. Ils souffrent depuis plusieurs années d’une défiance croissante du public, les gens ne croient plus à ce que disent la radio et la télévision, grâce au retour de l’esprit critique nourri d’éléments d’information alternatifs trouvés sur internet ? Qu’à cela ne tienne, les médias dominants ont trouvé la parade : seuls (Le Mondedécodex, Slate, this is fake), ou avec l’aide des réseaux sociaux (huit grands médias français s’associent à Facebook) ou de Google, ils discréditeront ceux qui les gênent en les accusant de répandre des « fake news », de la désinformation. Cette campagne ne vise pas à réduire le nombre de fausses nouvelles (la presse n’en fut jamais avare), mais à persuader le public que les sites alternatifs sur Internet en regorgent.
 

Facebook, Google, le Monde, au secours !

 
 Les expériences lancées par Google et Facebook sont particulièrement intéressantes. Ces deux géants de l’informatique sont devenus des géants de l’information et devraient être considérés par les médias établis comme de dangereux concurrents : or nos principaux journaux et télévisions s’associent à eux, non pas pour les étouffer comme des rivaux qu’on embrasse, mais pour étouffer ensemble l’information alternative transmise par internet. Et la presse française loue cette initiative avec ferveur.


 
En ce qui regarde « l’expérience » lancée par Facebook et huit grands médias français (Le Monde, l’AFP, BFM-TV, France Télévisions, France Médias Monde, l’Express, Libération et 20 Minutes, bref, sauf TF1 et Le Figaro, toute la grosse presse), le vocabulaire utilisé est sans équivoque : « Facebook vient au secours des médias français », pour lutter « contre la désinformation en ligne ».  Quant à Google, qui projette Cross Check en collaboration avec First Draft, vaste réseau de presse à travers les monde qui comprend dix-sept rédactions françaises dont Le Monde l’AFP, BuzzFeed, Streetpress et Ouest France,  même Télérama, qui a le compliment difficile à l’ordinaire, juge que son expérience fait partie des « initiatives salutaires ».
 

La petite boutique des médias dominants:

 
Bien sûr, il y a un côté boutique dans cette ferveur. La grosse presse française est une toute petite famille dont les intérêts et les financiers sont communs. Le Monde appartient au socialiste homosexualiste Pierre Bergé et au banquier Mathieu Pigasse, l’AFP à l’Etat, comme France Télévision. Libération, BFMTV et l’Express ont pour propriétaire Patrick Drahi, milliardaire israélo-français qui soutient Macron. Tous appartiennent à la gauche de l’argent et de la dérive sociétale, vivant soit de subside gouvernementaux soit de revenus publicitaires distribués par les acheteurs d’espace. Tout ce qui est publié sur papier touche en outre une subvention d’Etat dont le montant total s’élève à cinq milliards d’euros par an.

 


 
Comme le dit très joliment Michèle Léridon (un nom qu’on dirait inventé par Boileau), directrice de l’information de l’AFP : « On a tout intérêt à se serrer les coudes et à travailler ensemble sur ces questions ». Dame oui, le meilleur moyen de ne pas souffrir de la concurrence est de lui tordre le cou.
 

Ce qui aide Trump ne peut être que des fake news:

 
Mais il y a surtout un souci politique, on allait dire moral. RTL relate « l’inquiétude manifestée récemment par les autorités » à l’égard des fausses informations. Le Monde nous dit plus précisément que Facebook aurait été soumis « à l’importantes pressions ces dernières semaines pour lutter davantage contre la prolifération de fake news, considérée par beaucoup comme un élément marquant de la dernière campagne électorale aux Etats-Unis ». Admirons au passage la langue de barbe à papa pratiquée par le Monde : l’information fournie par la phrase est à la fois floue (beaucoup : qui, combien ? élément marquant : marquant, comment cela, a-t-il eu une incidence importante ou a-t-il été seulement bruyant ?) et très légère, mais l’accusation implicite est sans mystère : ce sont les fake news véhiculées par Facebook qui ont fait élire Trump.


 
Autrement dit, « l’élection américaine » a été « polluée par une diffusion massive de fake news » et Facebook a « décidé de réagir ». Afin de ne pas « rééditer le précédent américain » lors de la présidentielle française. Télérama est formel, « les infaux sur lesquelles Donald Trump a bâti sa campagne », c’est malheureux, « s’immiscent aussi insidieusement » chez nous. L’objectif assigné aux « initiatives salutaires » est donc le maintien du système politique et des médias dominants face à la menace populiste.
 

Comment imposer sa vérité automatiquement sur Internet:

 
Comment fonctionne cet instrument de défense du pouvoir ? En ce qui regarde Facebook, de la manière la plus simple. C’est le public qui est censé faire la police des fake news. « L’utilisateur pourra dénoncer une information qu’il considère comme fausse » à Facebook qui transmettra à ses partenaires. « Si deux médias partenaires établissent que le contenu signalé est faux et proposent un lien qui en atteste, alors ce contenu apparaîtra aux utilisateurs avec un drapeau mentionnant que deux « fact-checkers » (vérificateurs de faits, NDLR) remettent en cause la véracité de cette information. Quand un utilisateur voudra partager ce contenu, une fenêtre s’ouvrira pour l’alerter ».
Ce n’est pas tout. L’algorithme qui règle automatiquement la diffusion des contenus « réduira la circulation » du fake : en d’autre termes, il y aura censure automatique. Et cette censure sera salvatrice, comme l’explique aimablement Jérôme Fenoglio, directeur du Monde : « C’est cet élément qui nous a décidé (à collaborer, NDLR). Pour la première fois, il serait possible d’agir sur un algorithme quand un contenu pose un problème éditorial ».
 

Facebook, Le Monde, Google : la vérité des copains:

 
Le terme problème éditorial est un nouveau délice de barbe à papa : il n’est pas plus défini que la vérité du Monde, moins encore si cela se peut. En effet, on peut déduire de ce qui vient d’être écrit plus haut que la vérité est l’inverse de ce que deux (2) « fact-checkers » ont « remis en cause » en se fondant sur un (1) lien. C’est formidable : il suffit que deux comparses d’un consortium étroitement liés par l’argent et le projet politique trouvent une source, une seule, pour justifier leur jugement, et ils peuvent décider souverainement de la vérité, et justifier la censure de leurs adversaires !


 
Je comprends que ça l’ait décidé, ce brave Fenoglio ! J’adorerais être fact-checker au Monde. Ou carrément chef de meute chez les fact-checkers. De notre mieux, mieux, mieux, pour satisfaire au politiquement correct. Car, RTL nous met au jus, la notion de problème éditorial s’étend aux « informations erronées, non vérifiées et autres articles susceptibles de manipuler l’opinion ». Avec une telle définition, c’est toute la presse qui risque de poser un problème éditorial, et il va falloir dénoncer un sacré paquet de contenus dans le Monde lui-même.
 

Les médias dominants au service des dominants:

 
 Mais il faut aller jusqu’au bout de sa lecture pour comprendre la portée morale et la nécessité de la censure libératrice ainsi promue par Facebook, Google, Le Monde et les plus vertueux de nos médias dominants. Ce n’est pas seulement la vérité qu’ils protègent, c’est l’amour, le vivre ensemble, la tolérance. L’utilisateur est appelé en effet à participer à une police vertueuse de la pensée en signalant les « contenus douteux » et les « discours haineux ».
 
Il ne reste alors plus qu’à applaudir à ce flicage citoyen, auquel Google donnera une dimension supplémentaire avec Crosschek, et se réjouir de l’événement qui signalera le début de l’expérience le 27 février. Ce jour-là, le public sera appelé à un exercice de délation positive qui sera soumis à un « pannel » d’élèves journalistes du CFJ et de l’EDJ de Sciences Po Paris. Ceux-ci « remettront dans leur contexte » les « fake news » dépistées. Voilà vingt-cinq ans, ayant été mise au placard, j’étais préposée à dégrossir des jeunes gens comparables : leur orthographe, leur esprit critique et leur culture générale m’avaient laissée rêveuse. Mais il suffit de se rappeler que leurs pareils ont voté Hollande à 100 % lors de l’élection de 2012 pour être rassurée : avec des têtes aussi bien formatées, la censure manuelle est encore plus sûre qu’un algorithme.
 

Pauline Mille

 

 

 

 

09:47 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

05/01/2018

Maraude du 04/01/2018..........

 

 

02/01/2018

DOMICILIATION ET SERVICES D'AIDE AU JOUR LE JOUR.

 

 

 

 

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LIEUX D'ACCUEIL DIVERS

POUR HOMMES ET FEMMES MAJEURS.

L’Agora
Association Emmaüs
32 rue des bourbonnais 75001 Paris
Métro : Châtelet
Tél : 01.55.34.74.87. 
Fax : 01.55.34.74.97.
Mail : agora@emmaus.asso.fr


Espace Saint-Martin
Armée du Salut
Face au 31 boulevard Saint-Martin 75003 Paris
Métro : République
Tel : 01.40.27.80.07.


Boutique solidarité 
La Maison dans la rue
Association Emmaüs
35 rue Bichat 75010 Paris
Métro : République
Tel/Fax : 01.40.18.04.41.
Espace réservé 
aux femmes le mercredi.


(La) Halte Paris-Lyon
Le cœur des Haltes
Place Henri-Fresnay 75012 Paris
Métro : Gare de Lyon sortie 9
Tel : 01.43.44.33.99.
Hommes en détresse.


La Maison dans le jardin
(Samu social de Paris)
35 avenue Courteline 75012 Paris
Métro : Saint-Mandé-Tourelle
Tel : 01.41.74.88.10.


La Maison dans la rue 
CASP
Hall B – 18 rue de Picpus 75012 Paris
Métro : Nation
Tel : 01.40.02.09.88.


La Maison du XIIIe
Association Emmaüs
47 boulevard de l’Hôpital 75013 Paris
Métro : Gare d’Austerlitz
Tel : 01.77.37.12.30


L’Arche d’Avenirs
Association des Œuvres 
de la Mie de Pain
107-109 rue Régnault 75013 Paris
Métro : Porte d’Ivry
Tel : 01.44.06.96.88.


Centre René-Coty
Centre d’action sociale de la Ville de Paris
6 avenue René-Coty 75014 Paris
Métro : Denfert-Rochereau
Tel : 01.43.27.54.15.
Parisiens exclusivement.


(La) Halle Saint-Didier
Centre d’action sociale 
de la Ville de Paris
23 rue Mesnil 75016 Paris
Métro : Victor-Hugo 
Tel : 01.53.70.48.88.
Pour personnes sans enfants.


Maison du Partage
Fondation de l’Armée du Salut
32 rue Bouret 75019 Paris
Métro : Jaurès
Tel : 01.53.38.41.30.

 

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POUR LES FEMMES.

La Halte Femmes
Centre d’accueil de jour 
16-18 passage Raguinot 75012 Paris
Métro : Gare de Lyon
Tel : 01.43.44.55.00.
Toutes femmes en difficulté, 
en situation d’errance 
sans enfants.


Espace Solidarité
Association HAFB
17 rue Mendelssohn 75020 Paris 
à l’angle de la rue
Métro : Porte de Montreuil
Tel : 01.43.48.18.66.
Les prestations sont gratuites.
Il est préférable, 
pour un premier contact, 
de téléphoner 
et de prendre rendez-vous
pour les femmes majeures, 
en difficulté,
avec ou sans enfants, 
notamment les femmes confrontées à la violence conjugale.

 

DOMICILIATION POUR TOUS LES COURRIERS.

Comité des sans-logis
130 rue de Castagnary 
75015 Paris
Métro : Porte de Vanves
Tel/Fax : 01.40.19.98.83.

 
STRUCTURES SPECIALISEES.

 Pour les personnes handicapées :

Advocacy Paris-île-de-France
ECC (Espace Convivial et Citoyen)
5 place des fêtes 75019 Paris
Métro : Place des Fêtes
Tel/Fax : 01.46.07.18.18. 
Ouvert toute l’année.

 Aide juridique et administrative gratuite :

Point d’accès au droit (PAD) du 13e

4 place de Vénétie/8 avenue de Choisy 75013 Paris
Métro : Porte de Choisy – Tramway T3 : Porte de Choisy
Tel : 01.55.78.20.56. Fax : 01.44.68.08.17.
Accueil sur rendez-vous pour les permanences.
Services confidentiels.

Point d’accès au droit (PAD) du 15e
22 rue de la Sada 75015 Paris
Métro : Porte de Versailles ou Convention ou Porte de Vanves
Tramway : Georges Brassens
Bus : 89
Tel : 01.45.30.68.60. Fax : 01.45.32.13.92.

Mail : pad15.courriel@orange.fr
Accueil sur rendez-vous pour les permanences.
Services confidentiels.

 


SOINS ET HYGIENE :

 Quelques hôpitaux :

Hôpital Bichat – Claude-Bernard
46 rue Henri-Huchard 
75018 Paris
Métro : Porte de Saint-Ouen
Tel : 01.40.25.80.80.


Hôpital Cochin
Polyclinique – Pavillon Achard
27 rue du Faubourg-Saint-Jacques 75014 Paris
Métro : Saint-Jacques 
Tel : 01.58.41.41.41. (standard hôpital)
Tel : 01.58.41.23.00. (polyclinique)


 Se laver :

Les bains-douches

8 rue des Deux-Ponts 75004 Paris
Métro : Pont-Marie
Tel : 01.43.54.47.40.
Lundi, mardi, mercredi, de 7h à 18h30
Jeudi de 7h à 11h30

Saint-Merri
18 rue du Renard 75004 Paris
Métro : Rambuteau 
Tel : 01.42.72.29.45.
Mercredi de 12h à 18h30
Jeudi, vendredi, 
samedi de 8h à 18h30
Dimanche de 8h à 11h30

 

 

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29/12/2017

IMPRESSIONS DE MARAUDE..

 

 

Par le pasteur Blanchard.

 

 

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Tous les amis qui viennent marauder sont surpris de notre familiarité avec les SDF. Il faut dire que nous sommes dans notre douziéme campagne de maraudes. Le temps à fait que nous avons fini par nous connaître, d'un certain point de vu on peut parler d'amitié : nous finissons par avoir des informations sur leur vie, leurs épreuves, ce dont ils ont réellement besoin au-delà des problèmes matériels qu'ils traversent.

 

 

C’est de véritable empathie dont ils ont besoin. Celle-ci, ils ne la trouvent pas dans les grandes associations. Il faut croire qu'elles finissent par le perdre de vue, elles qui ont à gérer la misère à l'échelle nationale, elles ont du mal à répondre aux véritables questions que génèrent le train train quotidien.

 

 

 

Il y a un autre problème qui prend de l'ampleur : les rondes de la police pour déloger les sans domicile du pavé parisien. La loi interdisant de les déloger "manu militari", on fait tout pour les dégoûter en raflant leur bardas, les laissant sans rien sur le trottoir, avec le secret espoir que par lassitude ils quitteront Paris.

 

 

A l'origine de la démarche, il y a la gauche caviar du maire, pour qui la misère est une lèpre dans la Capitale, un abcès pullulant qu'il faut éradiquer. Il peut sembler paradoxal que des hommes classés à gauche se définissant comme humanistes au service de l'humanité soient ceux qui organisent la chasse à la misère dans les rues de la cité ; force est de constater que les bobos sont parmi ceux dont les valeurs sont totalement antagonistes avec le peuple véritable, les petits, les sans grade et cela au nom de principes désincarnés.

 

 

 

Quant à nous, continuons notre travail, pour la défense des Nôtres, pour la véritable cause du peuple.


 
 

Pasteur  Blanchard

 

 

 

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