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24/01/2025

IMPRESSIONS DE MARAUDE:

 

 

 

PAR MARIE-BALLE MEMBRE DE L'ASP:

 

 

 

 

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9 novembre 2017 : maraude  de l’infatigable Pasteur Blanchard et de sa femme, Catherine. Ils m’ont fait l’honneur de m’y convier en compagnie de Jacques Plaine et de Françoise Pitault. Aucun d’entre nous ne pouvait imaginer un seul instant que ce serait la  la misère sociale…

 

Me revint alors la dernière phrase du poème de Charles Péguy « Rien ne vaut le Français » : « Quant à l’espérance, il vaut mieux ne pas en parler, il n’y en a que pour eux… »

 

Sommes-nous donc bien Français, seuls à espérer que, oui, un jour les choses pourront changer, que l’on sortira de ce carcan dans lequel les gouvernements  ont enfermé notre peuple depuis tant d’années !

 

Nous avons rencontré les mêmes que lors de notre première maraude en octobre 2015, un peu plus malades, un peu plus affaiblis, un peu plus désespérés, un peu plus invisibles encore. Nous avons croisé une maraude de la Croix Rouge, à pied, car ce soir là, ils n’avaient pas de voiture…. Un thermos de café à la main, ces bénévoles tentaient, comme nous, d’apporter un peu de chaleur humaine aux victimes de la Haute Solitude.

 

Victimes attentives à défendre leur bout de trottoir ou de bouches d’aération pour capter un tant soi peu d’air chaud : la concurrence devient rude, violente. Il est toujours étonnant d’entendre nos compatriotes jetés à la rue discuter de politique ou de sujets d’actualité avec un bon sens certain. Comment font ils donc pour se tenir informés, pour être capables de réfléchir au destin de notre pays malgré leur détresse ? Nul doute qu’ils devraient être invités dans les débats télévisés afin de remettre les idées en place de bien des dirigeants anesthésiés dans leur bulle.

 

Et puis il y a les Polonais, les Roumains qui ont cru à l’Eldorado et qui ont vite perdu leurs illusions : exploités dans des travaux bien sur non déclarés, ils semblent incapables de prendre une décision : rentrer chez eux, rester ici mais dans quel but ?

 

Aucun ne demande de l’argent, non, juste des couvertures, des cigarettes, et surtout des rasoirs et du savon afin de ne pas perdre le peu de dignité qui leur reste, il faut à tout prix demeurer présentable…

 

Gageons qu’à l’approche des élections municipales à Paris, il faudra faire semblant et cacher cette misère galopante : « on » voudra la cacher, « on » promettra de l’éradiquer.

 

Mais comment, Mesdames et Messieurs les Grands donneurs de leçons de générosité, comment, puisque c’est vous qui avez engrangé une concurrence honteusement déloyale dans le monde du travail, c’est vous qui chaque jour accélérez un peu plus le chômage, c’est vous qui avez ouvert nos frontières à tous vents, c’est vous qui avez instauré une foultitude de prestations sociales accessibles au monde entier mais de moins en moins aux Français !

 

Stop ! Ouvrez vos yeux grand-fermés sur ce qu’est devenu notre pays, non, ce n’est pas une terre d’asile, c’est une terre de pauvreté grandissante, c’est une terre où chacun, jeune ou moins jeune, vit dans l’angoisse de rejoindre un jour ces miséreux.

 

Avec le Pasteur et avec l’espoir d’un avènement, combattez avec nous cette situation qui n’est pas irréversible. Il n’y a pas de fatalité, «  Rien ne vaut le Français dans la bataille » disait Péguy. Livrez avec nous, la plus belle d’entre elles, celle de l’espérance et celle de la reconquête !

 

Marie

 

 

 

 

 

21/01/2025

QU'EST-CE QU'UNE MARAUDE ?

 

 

 

 

 

Lors d'une rencontre avec Jean-Marie Le Pen, le fin linguiste qu'il est m'interrogea sur la définition du mot maraude. Il en gardait un souvenir péjoratif, lié au maraudeur : ce personnage toujours prêt à commettre des mauvais coups. Il convint qu'avec le temps les mots changent de sens.

 

 

 

 

      
Je lui fis part que ce fut lors de la création du SAMU social que son fondateur Xavier Emmanuelli lança l'idée de maraude. Le principe en était simple : sillonner les rues de Paris, à la rencontre des SDF, pour leur amener soupe, café, nourriture sèche, couvertures, duvets, vêtements, sous-vêtements, chaussettes, chaussures etc.    

 

 

      

                                      

 

C’est ce que nous faisons aussi à l'ASP : nous tournons du sud au nord de la Capitale jusqu’à 2h du matinmais le plus important pour nous, au-delà de l'aide matérielle, c’est l'écoute et le soutien moral de ceux que la vie a laissé sur le bord de la route.


 
 
Pasteur   Blanchard

 

 

17/01/2025

Impressions de maraude

 

 

 

Par Emmanuel Pérone, membre du CA de l’ASP :

 

 

 

 

 

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Sous l'égide du Pasteur Blanchard et de sa fidèle épouse Catherine est organisée par cette nuit glaciale une maraude dans les rues de Paris.Trois volontaires ont accepté d'être de la partie. Marie membre du CA de l’ASP, Gérard et Bruno maraudeurs de longue date, et votre serviteur Emmanuel Pérone, membre du CA de l’ASP. Le Pasteur Jean-Pierre Blanchard, pour ceux qui ne le connaîtraient pas est une figure de la droite nationale prolétarienne française. Chapelain de Madame Jany Le Pen, il est à l'origine des mémorables "soupes de Saint-Lazare".

 

 

 

Pour revenir à ce soir, la température moyenne frôle les moins cinq degrès et la tournée bat son plein. Marie offre des soupes chaudes, du café ou du thé tandis que je m'attèle à distribuer les vêtements confortables, bienvenus contre ce froid qui perdure.

 

 

 

Un coup de poing : le nombre de SDF qui dorment à même le sol et doivent braver l'hiver. En majorité, ils sont français de souche ou polonais et connaissent bien le Pasteur Blanchard qui leur apporte ce soir-là un peu de chaleur inespérée...

 

 

La distribution est une chose mais ce que nos yeux voient et ce que nos oreilles entendent en est une autre. Cela dépasse l'imagination. D'abord, tous ces hommes, ces femmes, ces enfants qui dorment sur le trottoir devant les vitrines des boutiques chics du quartier de l'Opéra. Ensuite, un peu plus loin, comme pour préserver une  certaine intimité, ces hommes jeunes ou moins jeunes qui, le visage livide et cachés sous de misérables couvertures nous interpellent..."Soupe !" "Soupe SVP !" "Café ?"...

 

 

 

Des images poignantes se gravent à vie dans nos mémoires... Celles de ces bagnards du dehors, prisonniers de la manche et figés dans le froid de cette nuit du mois de novembre. Une énigme ? 

 

 

 

 

"....L'argent, les femmes..., j'ai tout eu soupire, Gérard, mais tout a foutu le camp ! J'ai tout perdu et je suis devenu une loque ! Sans famille, c'est dur !"  Xavier, quarante-cinq ans nous fait savoir qu'il a les moyens de travailler et qu'il peut s'en sortir seul mais le problème "avoir un logement, c'est très difficile. Pouvez-vous m'aider ? Je ne suis pas du tout raciste mais il faut d'abord donner la priorité aux francais... car il y a de plus en plus de profiteurs venus de l'étranger !" Il est 1h00 du matin, sur le conseil du Pasteur, j'appelle le 115. Au bout d'une quarantaine de minutes, toujours le même refrain : "Bonjour, toutes les lignes de votre correspondant sont occupées. Veuillez rappeler ultérieurement."

 

 

 

1h30 du matin sous le pont de Grenelle, Patrick est heureux de nous voir et nous demande d'emblée un café et un pantalon.  Nous lui rajoutons un pull bien épais. Sur un ton agressif, il s'emporte contre le système d'hébergement d'urgence qui privilégie les étrangers "qui ne parlent même pas le français.". Il  rajoute que la visite de Madame Jany Le Pen, un soir d'hiver l'avait ému aux larmes.

 

 

 

2h00 du matin, sur un trottoir qui longe le ministère des finances (tout un symbole), un homme dort sur des ordures. Son visage est tuméfié, rongé par la tristesse. Lui aussi nous appelle "Soupe !" "Soupe !" Gérard, bouleversé par son état de délabrement s'empresse de le servir deux fois.  Tout aussi ému, je pose la question : "combien de SDF comme celui-ci dans toute la France ?" .

  

 

 

Comment des femmes et des hommes peuvent-ils tomber si bas ? La rupture du lien familial est-elle la caractéristique des sans-logis ? En France, nous avons tendance à sacrifier la solidarité familiale naturelle au profit d'une solidarité d'Etat, souvent artificielle et parfois inaccessible. Cette maraude pour laquelle nous  remercions le Pasteur a été riche d'évènements et d'enseignements. Nous sommes d'accord pour dire que renforcer la cellule familiale française est un remède primordial. 

 

 

Emmanuel

 

 

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14/01/2025

IMPRESSIONS DE MARAUDE:

 

 

PAR LE PASTEUR BLANCHARD.

 

 

 

 

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Il y a déjà quinze années que nous tournons dans les rues de la capitale,

à la rencontre de ceux qui n'ont plus rien,

pour leur apporter un peu d'aide et de chaleur humaine.

 

 

 

Or depuis tout ce temps, nous constatons

que les grandes associations caritatives,

celles qui ont pignon sur rue,

ont envers nous une attitude équivoque.

Comme si notre petite association non subventionnée,

qui n'a jamais souhaité être médiatisée,

qui n'est pas "people",

qui, bien que ne cachant pas ses opinions,

ne les met jamais en avant,

se faisant tout à tous,

n'excluant personne,

même si d'un point de vue politique nous sommes

pour la préférence nationale,

venait déranger les associations caritatives grassement subventionnées,

comme si elles voyaient en nous un concurrent gênant.

 

 

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Jamais sur le terrain on a osé me le dire.

Par contre, un jour qu'un de mes bénévoles a eu l'idée

de refaire une partie du parcours avec les jeunes du FNJ,

il se fit agresser verbalement par un salarié d’une de ces associations,

nous reprochant de ne pas avoir d'habilitation officielle,

comme si nous étions les seuls dans ce cas à mener ce type d'actions.

L'abbé Pierre aurait bien rigolé durant l'hiver 54

si on lui avait dit qu'il lui fallait une autorisation

pour venir en aide aux sinistrés.

Tout cela démontre l'efficacité de notre entreprise,

qui dérange l'ordre établi,

comme le dit si bien un de nos SDF :

le ciel est le même pour tous,

chacun a sa place pour une solidarité militante.

 

 

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Pasteur  Blanchard

 

10/01/2025

Ancienne maraude.......

 

 

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Il y a déjà quinze années que nous tournons dans les rues de la capitale,

à la rencontre de ceux qui n'ont plus rien,

pour leur apporter un peu d'aide et de chaleur humaine.

 

 

 

Or depuis tout ce temps, nous constatons

que les grandes associations caritatives,

celles qui ont pignon sur rue,

ont envers nous une attitude équivoque.

Comme si notre petite association non subventionnée,

qui n'a jamais souhaité être médiatisée,

qui n'est pas "people",

qui, bien que ne cachant pas ses opinions,

ne les met jamais en avant,

se faisant tout à tous,

n'excluant personne,

même si d'un point de vue politique nous sommes

pour la préférence nationale,

venait déranger les associations caritatives grassement subventionnées,

comme si elles voyaient en nous un concurrent gênant.

 

 

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Jamais sur le terrain on a osé me le dire.

Par contre, un jour qu'un de mes bénévoles a eu l'idée

de refaire une partie du parcours avec les jeunes du FNJ,

il se fit agresser verbalement par un salarié d’une de ces associations,

nous reprochant de ne pas avoir d'habilitation officielle,

comme si nous étions les seuls dans ce cas à mener ce type d'actions.

L'abbé Pierre aurait bien rigolé durant l'hiver 54

si on lui avait dit qu'il lui fallait une autorisation

pour venir en aide aux sinistrés.

Tout cela démontre l'efficacité de notre entreprise,

qui dérange l'ordre établi,

comme le dit si bien un de nos SDF :

le ciel est le même pour tous,

chacun a sa place pour une solidarité militante.

 

 

Maraude Rochedy 2.JPG

 

 

 

Pasteur  Blanchard

 

07/01/2025

LES MARAUDES DU PASTEUR BLANCHARD:

 

 

 

                 

    LA LIGUE

                             FRANCILIENNE

 

 

 

 

  Le Réseau Identités en Ile-de-France

 

 

 

 

 

 

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Le 08  août dernier, une nouvelle maraude du pasteur Blanchard, à la rencontre de tous ceux que l’on oublie, que l’on ne voit pas. Tous ceux qui ne seront jamais invités au Petit Journal de Canal+ car pas assez photogéniques.

 

 

Une maraude organisée par le pasteur à la rencontre de ceux qui sont transparents pour notre société, nos intouchables. Une nouvelle traversée de Paris, celle de la misère, femme seule avec enfants dormant par terre, couples dormant par terre, SDF résignés à leur existence et dans l’incapacité de changer leur vie.

 

 

Le pasteur Blanchard dira : « On ne sort pas ou difficilement de la rue. La rue est un monde parallèle, avec ses propres codes, avec ses propres dimensions de temps et d’espace ».

 

 

Nous ferons des rencontres étranges, de celles qui ne peuvent se faire que dans ses moments là. Des travailleurs sans-papiers rencontrés Rue de la Huchette, attristés par le sort des plus pauvres qui nous amèneront nous les damnés jusque dans des recoins de rue pour y apporter un peu de réconfort à ceux qui n’ont rien et qui nous remercierons ensuite de faire ce que nous faisons.

 

 

 

 

 

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31/12/2024

IMPRESSIONS DE MARAUDE...

 

 

 

 

Par le Pasteur

Blanchard.

 

 

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Force est de constater que la présence de nombreux sans-logis dans les rues de Paris gêne le maire et ses adjoints. Les témoignages de certains SDF sont accablants. Un exemple, chaque semaine, le vendredi, ici ou là, la police arrive  et signifie à ces malheureux qu'ils ont cinq minutes pour déguerpir. Aussitôt, les éboueurs suivent et jettent leur barda. En un instant, nos amis se retrouvent encore plus bas. Bien sûr, cette démarche est faite avec le secret espoir que de guerre lasse, ils décamperont à jamais.

 

 

 

Cette méthode hypocrite mais ponctuellement efficace de déplacer la misère, ne tient pas compte du fait que, comme tout un chacun, les SDF s'accrochent aux repères qui sont devenus leur espace vital. Et, c'est un puits sans fond que les autorités creusent.

 

 

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Une autre remarque, aussi éloquente, m'a été faite par un ami venu de province pour déposer des vêtements. Il me dit sa surprise de voir la capitale de plus en plus submergée par les SDF. En particulier, les avenues "chics". 

 

 

Oui ! Sur le prestigieux boulevard des Capucines, on croise après  l'Olympia et jusqu'à l'Opéra des familles entières dormant devant les entrées des grands magasins. Et, durant nos maraudes, la nuit, ces abcès de fixation de la misère sont encore plus éclatants. Chaque fois, nous découvrons un mélange indécent de beauté et de misère.

 

 

Nos gouvernants, si occupés par le mariage homosexuel  baissent les bras devant un problème aussi terrible et massif. Leurs seules réponses sont le silence et le déni. Ils éludent un problème qui ne fait que s'amplifier comme ils chassent les SDF, le vendredi, d'un trottoir à l'autre.  

 

 

Nous avons l'écoeurante conviction  que moins les choses se résolvent, plus la communication règne en maître. Mais, l'Action Sociale et Populaire reste un témoin lucide. C’est à ce prix que nous continuerons à apporter notre contribution au combat contre la véritable exclusion.

 

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Pasteur  Blanchard

 

 

 

 

20/12/2024

IMPRESSIONS DE MARAUDE...

 

 

 

 

 

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Par le Pasteur BLANCHARD

Président de l'Action Sociale et Populaire

 

 

 

Dans une société qui change à chaque instant, depuis plus de douze ans que nous suivons l’évolution de la misère dans les rues de Paris, nos impressions ne peuvent être que paradoxales. Pourtant, certains repères étaient resté stables : parmi eux, il y avait le légendaire Francis.

 

 

 

 

Nous l'avons rencontré en 2006. A l'époque, il dormait dans le renforcement d'un bâtiment à la sortie d'un garage. Il y avait amoncelé des tas d’objets sur une hauteur de deux mètres et vivait au milieu de ce fatras. Le temps passant, il devint une destination incontournable de nos sorties. , à tel point qu’il était devenu un point nodal. A sa rencontre, chaque maraudeur recevait comme une onction de légitimité.

 

 

 

Un jour, plus de Francis. Cela faisait un certain temps qu'il était malade. Il sombrait à vue d'oeil de rencontres en rencontres ; ce qui l'amena à faire plusieurs séjours à l'hôpital. Avant de disparaître tout à fait dans la nature. Nous nous demandions qu'était-il devenu ?  A chacun de nos passages dans son secteur, nous ne pouvions nous empêcher de nous interroger sur ce qu’il était devenu.

 

 

 

Enfin, un soir, nous l'avons retrouvé installé à quelques mètres de son ancien quartier général soigné après une longue hospitalisation. Il était bien là, encore, lors de cette maraude  en compagnie du Docteur Coulomb Louis-Marie Stéphane et Pierre-Claude. Depuis son retour, c'est chaque fois le même rituel. Dès qu’il me m'aperçoit, il s’écrit "tiens, voilà le Pasteur !", ajoutant, tout de go, en parlant de Catherine "et la photographe !" Dans un monde instable, il était resté égal à lui-même tel que l’éternité le change, malheureusement ce fut une de nos dernière rencontre, suite à un reportage sur youtube, le curé de la paroisse catholique, avenue Blanqui ma téléphoné pour me dire qu’il était parti pour un monde  meilleur ; à la fin de sa vie, il fréquentait régulièrement sa paroisse. Il nous restera l’image d’un personnage légendaire qui a éclairé nos vies, pendant plus qu’une décade.

 

 

 

Pasteur Blanchard

 

 

 

 

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17/12/2024

IMPRESSIONS DE MARAUDE...

 

 

 

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Par le Pasteur

Blanchard.

 

 

Force est de constater que la présence de nombreux sans-logis dans les rues de Paris gêne le maire et ses adjoints. Les témoignages de certains SDF sont accablants. Un exemple, chaque semaine, le vendredi, ici ou là, la police arrive  et signifie à ces malheureux qu'ils ont cinq minutes pour déguerpir. Aussitôt, les éboueurs suivent et jettent leur barda. En un instant, nos amis se retrouvent encore plus bas. Bien sûr, cette démarche est faite avec le secret espoir que de guerre lasse, ils décamperont à jamais.

 

 

 

Cette méthode hypocrite mais ponctuellement efficace de déplacer la misère, ne tient pas compte du fait que, comme tout un chacun, les SDF s'accrochent aux repères qui sont devenus leur espace vital. Et, c'est un puits sans fond que les autorités creusent.

 

 

    Une autre remarque, aussi éloquante, m'a été faite par un ami venu de province pour déposer des vêtements. Il me dit sa surprise de voir la capitale de plus en plus submergée par les SDF. En particulier, les avenues "chics". 

 

 

Oui ! Sur le prestigieux boulevard des Capucines, on croise après  l'Olympia et jusqu'à l'Opéra des familles entières dormant devant les entrées des grands magasins. Et, durant nos maraudes, la nuit, ces abcès de fixation de la misère sont encore plus éclatants. Chaque fois, nous découvrons un mélange indécent de beauté et de misère.

 

 

Nos gouvernants, si complaisant à l'époque pour le mariage homosexuel  baissent les bras devant un problème aussi terrible et massif. Leurs seules réponses sont le silence et le déni. Ils éludent un problème qui ne fait que s'amplifier comme ils chassent les SDF, le vendredi, d'un trottoir à l'autre.

 

   

Nous avons l'écoeurante conviction  que moins les choses se résolvent, plus la communication règne en maître. Mais, l'Action Sociale et Populaire reste un témoin lucide. C’est à ce prix que nous continuerons à apporter notre contribution au combat contre la véritable exclusion.

 

 

    Pasteur  Blanchard

 

 

 

 

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09/12/2024

Ancienne maraude.......

 

 

 

 

 

REFLEXIONS SUR LA MARAUDE DE NOËL...

 

 

 

 

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La dernière maraude de l’année civile est aussi l’une des plus touchantes. La période des fêtes accentue en effet le fossé séparant M. et Mme Tout-le-monde des sans-abri soumis au froid, à l’humidité et à la solitude. Plus que jamais, l’ASP doit donc jouer son rôle de réconfort matériel mais surtout moral, tant la vue des badauds vaquant à leurs achats de Noël semble décalée par-rapport au quotidien des centaines de SDF qui survivent dans les rues de Paris. Eux ne sont jamais à la "fête", quelle que soit la date fixée sur le calendrier.

 

 

L’esprit de Noël reste heureusement présent dans le cœur des responsables et bénévoles de l’ASP, qui savent qu’en cette période un supplément d’âme doit être offert à ceux qui souffrent de la faim et d’une absence de toit. Cette année, c’est du côté du Rhône-Alpes que le Pasteur Blanchard a trouvé une personnalité désireuse de se mettre, pour une nuit, au service des sans-abri de la capitale : membre du Bureau politique du Front national et universitaire reconnu, Bruno Gollnisch a en effet tenu – malgré des obligations professionnelles tardives – à participer à cette maraude représentative du travail effectué par l’association.

 

 

 

 

Ce 18 décembre, c’est donc aux côtés  du pasteur et de son épouse Catherine, du secrétaire départemental FN de Rhône-Alpes Christophe Boudot, et de celui de Seine-Saint-Denis Gilles Clavel que Bruno Gollnisch a participé à sa première maraude. Comme ses camarades d’équipée, le député européen et conseiller régional a évidemment été frappé au cœur par une misère humaine insoupçonnable et inacceptable dans une ville à l’étranger symbole de rêve et de richesse.  Cadre frontiste ou pas, intellectuel ou non, Bruno Gollnisch a rempli son rôle avec application, bonhommie et bienveillance, distribuant sans souci de différences sociales soupe, café, boîtes de conserve, vêtements, couvertures et menus cadeaux aux SDF.

 

 

 

Entre deux points de localisation de sans-abri, les participants ont évidemment refait le monde, à commencer par la France et son étrange gestion des drames sociaux… Le dernier SDF réconforté, c’est en grand seigneur que Bruno Gollnisch a terminé la maraude, en conviant les membres de l’équipe à partager un casse-croûte avec lui : même en l’absence de "bouchons" gourmands, la convivialité reste une priorité. Foi de Lyonnais !

 

 

 

 

François Vial,

membre du conseil d'administration de l'ASP. 

 

 

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