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05/09/2025

IMPRESSIONS DE MARAUDE...

 

 

 

 

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Par le Pasteur BLANCHARD

Président de l'Action Sociale et Populaire

 

 

 

Dans une société qui change à chaque instant, depuis plus de douze ans que nous suivons l’évolution de la misère dans les rues de Paris, nos impressions ne peuvent être que paradoxales. Pourtant, certains repères étaient resté stables : parmi eux, il y avait le légendaire Francis.

 

 

 

 

Nous l'avons rencontré en 2006. A l'époque, il dormait dans le renforcement d'un bâtiment à la sortie d'un garage. Il y avait amoncelé des tas d’objets sur une hauteur de deux mètres et vivait au milieu de ce fatras. Le temps passant, il devint une destination incontournable de nos sorties. , à tel point qu’il était devenu un point nodal. A sa rencontre, chaque maraudeur recevait comme une onction de légitimité.

 

 

 

Un jour, plus de Francis. Cela faisait un certain temps qu'il était malade. Il sombrait à vue d'oeil de rencontres en rencontres ; ce qui l'amena à faire plusieurs séjours à l'hôpital. Avant de disparaître tout à fait dans la nature. Nous nous demandions qu'était-il devenu ?  A chacun de nos passages dans son secteur, nous ne pouvions nous empêcher de nous interroger sur ce qu’il était devenu.

 

 

 

Enfin, un soir, nous l'avons retrouvé installé à quelques mètres de son ancien quartier général soigné après une longue hospitalisation. Il était bien là, encore, lors de cette maraude  en compagnie du Docteur Coulomb Louis-Marie Stéphane et Pierre-Claude. Depuis son retour, c'est chaque fois le même rituel. Dès qu’il me m'aperçoit, il s’écrit "tiens, voilà le Pasteur !", ajoutant, tout de go, en parlant de Catherine "et la photographe !" Dans un monde instable, il était resté égal à lui-même tel que l’éternité le change, malheureusement ce fut une de nos dernière rencontre, suite à un reportage sur youtube, le curé de la paroisse catholique, avenue Blanqui ma téléphoné pour me dire qu’il était parti pour un monde  meilleur ; à la fin de sa vie, il fréquentait régulièrement sa paroisse. Il nous restera l’image d’un personnage légendaire qui a éclairé nos vies, pendant plus qu’une décade.

 

 

 

Pasteur Blanchard

 

 

 

 

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02/09/2025

IMPRESSIONS DE MARAUDE...

 

 

Par le Pasteur

Blanchard.

 

 

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Force est de constater que la présence de nombreux sans-logis dans les rues de Paris gêne le maire et ses adjoints. Les témoignages de certains SDF sont accablants. Un exemple, chaque semaine, le vendredi, ici ou là, la police arrive  et signifie à ces malheureux qu'ils ont cinq minutes pour déguerpir. Aussitôt, les éboueurs suivent et jettent leur barda. En un instant, nos amis se retrouvent encore plus bas. Bien sûr, cette démarche est faite avec le secret espoir que de guerre lasse, ils décamperont à jamais.

 

 

 

Cette méthode hypocrite mais ponctuellement efficace de déplacer la misère, ne tient pas compte du fait que, comme tout un chacun, les SDF s'accrochent aux repères qui sont devenus leur espace vital. Et, c'est un puits sans fond que les autorités creusent.

 

 

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Une autre remarque, aussi éloquente, m'a été faite par un ami venu de province pour déposer des vêtements. Il me dit sa surprise de voir la capitale de plus en plus submergée par les SDF. En particulier, les avenues "chics". 

 

 

Oui ! Sur le prestigieux boulevard des Capucines, on croise après  l'Olympia et jusqu'à l'Opéra des familles entières dormant devant les entrées des grands magasins. Et, durant nos maraudes, la nuit, ces abcès de fixation de la misère sont encore plus éclatants. Chaque fois, nous découvrons un mélange indécent de beauté et de misère.

 

 

Nos gouvernants, si occupés par le mariage homosexuel  baissent les bras devant un problème aussi terrible et massif. Leurs seules réponses sont le silence et le déni. Ils éludent un problème qui ne fait que s'amplifier comme ils chassent les SDF, le vendredi, d'un trottoir à l'autre.  

 

 

Nous avons l'écoeurante conviction  que moins les choses se résolvent, plus la communication règne en maître. Mais, l'Action Sociale et Populaire reste un témoin lucide. C’est à ce prix que nous continuerons à apporter notre contribution au combat contre la véritable exclusion.

 

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Pasteur  Blanchard

 

 

 

29/08/2025

IMPRESSIONS DE PRE-MARAUDE................

 

 

 

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Par   Emmanuel Férault,

Membre de l'ASP

 

 

Le Pasteur Blanchard nous avait donné rendez-vous à 21h. L'heure à laquelle la nuit tombe. L'heure à laquelle Paris, la capitale de notre pays, qui est notre fierté au grand jour, devient durant la nuit le Paris de la honte et de l'abandon. Le théâtre de la misère la plus scandaleuse, la plus inacceptable : celle des français sans logements, sans aides, sans ressources, sans rien.

 

 

Nous étions donc quatre, le Pasteur et son épouse, et nous, deux , Pierre-Claude et moi tous deux membres de l'ASP, venus simplement aider, assister et quelque peu soulager cette misère effroyable. Paris, ce sont des centaines de centaines d'inconnus, d'anonymes, qui dorment dehors, seuls. Cette nuit-là, ils sont pour quelques heures nos seigneurs et nous allons les servir. Un peu de café, un peu de soupe chaude, quelques vêtements, mais surtout beaucoup de réconfort, d'écoute, de solidarité. Beaucoup d'humanité et de fraternité.

 

 

Si quelqu'un veut vraiment parler de la misère en France, il doit venir en maraude avec le Pasteur Blanchard. Si quelqu'un veut connaître l'état de notre société, non au grand jour, mais en pleine nuit, il doit venir en maraude avec le Pasteur Blanchard.

 

 

Notre première impression en voyant ces malheureux à tous les coins de rue, c'est cette promesse il y a dix ans de Nicolas Sarkozy : "Moi Président, dans 5 ans, plus personne ne dormira dans la rue". Inutile de préciser à ceux qui nous lisent que cette promesse n'engageait que ceux à qui elle était faite!...

 

 

 

 

 A l'ASP, nous ne faisons jamais de promesses, nous agissons concrètement tout simplement. Non au grand jour sous l'oeil des caméras, mais la nuit dans l'anonymat. Voilà quelle a été notre nuit dans les rues de Paris, notre nuit à tous les quatre. 

 

 

 

Nous avons agi. Nous avons revu le mythique Francis, véritable vedette de nos maraudes. Nous avons visité jeunes et vieux, nous avons rencontré des solitaires mais pas complètement seuls car ils ont comme compagnie leurs chiens... Nous avons rencontré de nombreuses personnes, d'horizons très divers, aux histoires très différentes. Mais ils ont tous  un point commun : ils sont à la rue. La France les a abandonnés tout simplement 

 

 

C'est là que l'on constate l'immense décalage entre un nouveau gouvernement et le "Social". Les réformateurs n'ont de social que leur dénomination. En réalité, ils n'y connaissent rien. En réalité, leur principale préoccupation, c'est d'aider par tous les moyens les étrangers et migrants, avant d'aider les leurs, les nôtres, les Français ! 

 

 

Cette pré-maraude a duré cinq heures. Cinq heures durant lesquelles nous aurions aimé aider tous ces pauvres. Mais ils sont si nombreux, partout. Il n'y a plus un seul grand boulevard dans Paris, il n'y a plus un seul quartier dans Paris où l'on ne rencontre pas des gens qui dorment seuls, dans la misère la plus totale.

 


Voilà le fruit de nos politiciens, voilà le fruit de nos gouvernants successifs. Toujours de l'aide pour le monde entier, mais jamais pour les nôtres, jamais pour nos pauvres!

 

 

C'est à la fois écoeurés et heureux que nous achevons cette pré-maraude avec le Pasteur Blanchard et son épouse. Ecoeurés par le désastre que nous avons pu constater de nos propres yeux, mais tellement heureux d'avoir pu pendant quelques heures être au service de ces miséreux, de ces parias de notre société, qui durant quelques heures d'une nuit froide, étaient nos maîtres et seigneurs.. 

 

 

 

 Emmanuel Férault 

 

 

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15/08/2025

IMPRESSIONS DE MARAUDE...

 

 

 

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Par Thierry Auriat,

 

membre fondateur de l'ASP

 

 

 

Je  participe, mardi 8 mai 2019 pour la quatrième fois à une maraude.

 

 

 

Mon ami le Pasteur Blanchard, président de l'Action Sociale et Populaire, m'a fait l'honneur de m'inviter à collaborer à cette sortie, pour venir en aide à nos compatriotes sans-abri, avec un autre membre fondateur de l’ASP, mon ami Oscar Wesley .

 

 

Pendant toute l'année, le Pasteur et ses fidèles bénévoles, parfois accompagnés d'élus et de cadres du Front National, mais aussi d'autres personnes de tous  les milieux de notre famille politique.

 

 

Bien plus que d'apporter de la soupe, du café, des couvertures, des vêtements ou des chaussures aux nôtres sans-abri, ces maraudes ont aussi pour but d'ébaucher des liens d'amitié, de tisser un suivi fait de chaleur humaine.

 

 

  

Jeudi, toute la soirée et une bonne partie de la nuit, c'est ce que nous avons fait ensemble. Et je garde un souvenir ému de toutes ces rencontres , ces discussions avec Stéphane, Yves, Igor, Romain, Adrien et les autres…. Ils ne possèdent rien. Ils vivent dans la rue, à quelques pas des immeubles cossus et de la jeunesse dorée de Paris. Ils ont pourtant beaucoup, un peu de grandeur d'âme et un peu de chaleur humaine. Et, c'est une joie d'avoir pu se rendre utile en leur donnant un peu de nourriture, quelques couvertures et d'avoir échangé quelques paroles ce soir-là.

 

 

 

A force, si l'on peut dire, certains ne quitteraient pour rien au monde la rue, d'autres la détestent, quelques-uns pourront en sortir. Tous nous ont accueillis avec le sourire ; des regards qui en disaient long, faits de la détresse de gens perdus pour les uns, emprunts de dignité, pétillants, souriants et chaleureux pour les autres.

 

 

 

 

De Sèvres à la Porte d’Orléans, de Denfert-Rochereau à Austerlitz en passant par la Place d’Italie, du Jardin des Plantes à Saint-Michel ou encore rue de Rivoli, cette soirée nous a dévoilé, une fois de plus, qu'un monde parallèle existe dans nos rues. Ils sont dix mille à Paris, trois mille dans le XIIIe arrondissement, qui n'ont rien et qui parfois ne demandent rien. Leur seule richesse : peut-être un certain détachement par rapport de  notre société de consommation ? tellement égoïste et trop individualiste. Mais une indépendance qu'ils paient au prix fort.

 

 

 

Une autre constatation choquante durant cette soirée est l'évident manque de moyens accordé par l'Etat à l'aide des sans-abri. L'Etat semble plus compter sur la générosité privée que sur lui-même : "cachez cette misère dont je suis responsable et que je ne saurais voir".

 

 

 

 

Il serait temps aujourd'hui en France de revoir complètement notre politique sociale. Comment accepter en effet qu'une immigration qui vient d'arriver ait droit à tout (logements aidés, soins gratuits, etc.) alors que nombre de Français et d'européens sont dans le froid dans nos rues, sans soutien et que quelques-uns en arrivent par exemple à la solution extrême de devoir soigner leurs problèmes de dents en se les arrachant à vif.

 

 

 

Si un soutien leur était apporté avant la chute presque irréversible, combien nous déclarait faire le choix volontaire de rester dans la rue ? Car bien souvent, l'élément déclencheur est une dépression, une rupture, un mal être, autant de causes sociales et/ou économiques qui pourrait être traité et endigué si on en prenait la peine ; si on s'intéressait aux gens, au lieu de se détourner de l'humain.

 

 

 

Je voudrais, en conclusion, parce qu'ils prennent justement la peine (et le plaisir) de venir en aide à ces personnes avec de petits moyens, donner un grand coup de chapeau au Pasteur Blanchard et aux militants de l'ASP. Sincères et humains, ils connaissent un nombre impressionnant de sans-abri parisiens par leur prénom, savent un peu de leur vie, de leur parcours parce qu'ils font gratuitement l'effort de s'intéresser en vérité à ceux qu'ils croisent durant leurs maraudes.

 

 

 

Si vous souhaitez cette association à se développer, si vous ne pouvez le faire financièrement, faites-le un soir en donnant de votre temps. Et puis, vous pouvez aussi nous procurer des couvertures, des chaussures de grande pointure et des vêtements chauds. Les besoins sont importants car ou dans la rue, un vêtement ne dure pas bien longtemps.

 

 

 

Thierry Auriat

 

 

 

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12/08/2025

IMPRESSIONS DE MARAUDE...

 

 

 

Par le Pasteur

Blanchard.

 

 

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Force est de constater que la présence de nombreux sans-logis dans les rues de Paris gêne le maire et ses adjoints. Les témoignages de certains SDF sont accablants. Un exemple, chaque semaine, le vendredi, ici ou là, la police arrive  et signifie à ces malheureux qu'ils ont cinq minutes pour déguerpir. Aussitôt, les éboueurs suivent et jettent leur barda. En un instant, nos amis se retrouvent encore plus bas. Bien sûr, cette démarche est faite avec le secret espoir que de guerre lasse, ils décamperont à jamais.

 

 

 

Cette méthode hypocrite mais ponctuellement efficace de déplacer la misère, ne tient pas compte du fait que, comme tout un chacun, les SDF s'accrochent aux repères qui sont devenus leur espace vital. Et, c'est un puits sans fond que les autorités creusent.

 

 

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Une autre remarque, aussi éloquente, m'a été faite par un ami venu de province pour déposer des vêtements. Il me dit sa surprise de voir la capitale de plus en plus submergée par les SDF. En particulier, les avenues "chics". 

 

 

Oui ! Sur le prestigieux boulevard des Capucines, on croise après  l'Olympia et jusqu'à l'Opéra des familles entières dormant devant les entrées des grands magasins. Et, durant nos maraudes, la nuit, ces abcès de fixation de la misère sont encore plus éclatants. Chaque fois, nous découvrons un mélange indécent de beauté et de misère.

 

 

Nos gouvernants, si occupés par le mariage homosexuel  baissent les bras devant un problème aussi terrible et massif. Leurs seules réponses sont le silence et le déni. Ils éludent un problème qui ne fait que s'amplifier comme ils chassent les SDF, le vendredi, d'un trottoir à l'autre.  

 

 

Nous avons l'écoeurante conviction  que moins les choses se résolvent, plus la communication règne en maître. Mais, l'Action Sociale et Populaire reste un témoin lucide. C’est à ce prix que nous continuerons à apporter notre contribution au combat contre la véritable exclusion.

 

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Pasteur  Blanchard

 

 

08/08/2025

IMPRESSIONS DE MARAUDE...

 

 

 

Maraude 1.jpg

 

 

 

Par le Pasteur

Blanchard.

 

 

Force est de constater que la présence de nombreux sans-logis dans les rues de Paris gêne le maire et ses adjoints. Les témoignages de certains SDF sont accablants. Un exemple, chaque semaine, le vendredi, ici ou là, la police arrive  et signifie à ces malheureux qu'ils ont cinq minutes pour déguerpir. Aussitôt, les éboueurs suivent et jettent leur barda. En un instant, nos amis se retrouvent encore plus bas. Bien sûr, cette démarche est faite avec le secret espoir que de guerre lasse, ils décamperont à jamais.

 

 

 

Cette méthode hypocrite mais ponctuellement efficace de déplacer la misère, ne tient pas compte du fait que, comme tout un chacun, les SDF s'accrochent aux repères qui sont devenus leur espace vital. Et, c'est un puits sans fond que les autorités creusent.

 

 

    Une autre remarque, aussi éloquante, m'a été faite par un ami venu de province pour déposer des vêtements. Il me dit sa surprise de voir la capitale de plus en plus submergée par les SDF. En particulier, les avenues "chics". 

 

 

Oui ! Sur le prestigieux boulevard des Capucines, on croise après  l'Olympia et jusqu'à l'Opéra des familles entières dormant devant les entrées des grands magasins. Et, durant nos maraudes, la nuit, ces abcès de fixation de la misère sont encore plus éclatants. Chaque fois, nous découvrons un mélange indécent de beauté et de misère.

 

 

Nos gouvernants, si complaisant à l'époque pour le mariage homosexuel  baissent les bras devant un problème aussi terrible et massif. Leurs seules réponses sont le silence et le déni. Ils éludent un problème qui ne fait que s'amplifier comme ils chassent les SDF, le vendredi, d'un trottoir à l'autre.

 

   

Nous avons l'écoeurante conviction  que moins les choses se résolvent, plus la communication règne en maître. Mais, l'Action Sociale et Populaire reste un témoin lucide. C’est à ce prix que nous continuerons à apporter notre contribution au combat contre la véritable exclusion.

 

 

    Pasteur  Blanchard

 

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01/08/2025

IMPRESSIONS DE MARAUDE..

 

 

 

Par le pasteur Blanchard.

 

 

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Tous les amis qui viennent marauder sont surpris de notre familiarité avec les SDF. Il faut dire que nous sommes dans notre douziéme campagne de maraudes. Le temps à fait que nous avons fini par nous connaître, d'un certain point de vu on peut parler d'amitié : nous finissons par avoir des informations sur leur vie, leurs épreuves, ce dont ils ont réellement besoin au-delà des problèmes matériels qu'ils traversent.

 

 

C’est de véritable empathie dont ils ont besoin. Celle-ci, ils ne la trouvent pas dans les grandes associations. Il faut croire qu'elles finissent par le perdre de vue, elles qui ont à gérer la misère à l'échelle nationale, elles ont du mal à répondre aux véritables questions que génèrent le train train quotidien.

 

 

 

Il y a un autre problème qui prend de l'ampleur : les rondes de la police pour déloger les sans domicile du pavé parisien. La loi interdisant de les déloger "manu militari", on fait tout pour les dégoûter en raflant leur bardas, les laissant sans rien sur le trottoir, avec le secret espoir que par lassitude ils quitteront Paris.

 

 

A l'origine de la démarche, il y a la gauche caviar du maire, pour qui la misère est une lèpre dans la Capitale, un abcès pullulant qu'il faut éradiquer. Il peut sembler paradoxal que des hommes classés à gauche se définissant comme humanistes au service de l'humanité soient ceux qui organisent la chasse à la misère dans les rues de la cité ; force est de constater que les bobos sont parmi ceux dont les valeurs sont totalement antagonistes avec le peuple véritable, les petits, les sans grade et cela au nom de principes désincarnés.

 

 

 

Quant à nous, continuons notre travail, pour la défense des Nôtres, pour la véritable cause du peuple.


 
 

Pasteur  Blanchard

 

 

 

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29/07/2025

LES SDF ET LEURS CHIENS :

 

 

Marion et le petit chien.jpg

 

La dignité n’est pas le privilège des riches
Dans le Quart-Monde, on peut marcher debout
Surtout ne me soutenez pas que les pauvres trichent
Ou alors essayez de vivre avec eux sans le sou

Chez nous ils sont des milliers à souffrir de faim
Exclus et rejetés par le don du pain quotidien
Ils ont perdu travail, enfants, tous leurs espoirs
Et très souvent ne savent ni lire ni écrire
Mais ils gardent le courage d’esquiver le pire
Même si quelques-uns pour fuir se mettent à boire

Tant que vivra la misère l’Homme ne peut rire
En France combien d’enfants n’ont pas de jeux
Les sourires de leurs parents sont rougis de soupirs
À Noël mille tristes larmes emplissent leurs yeux

 

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Que ceux qui possèdent donner à ceux qui n’ont rien
De l’argent, des vêtements, des jouets ou un jardin
Pour qu’enfin dame Solidarité s’émerveille
D’avoir autant de fiers fidèles à son service
Et surtout n’attendez pas un instant plus propice
Mais donnez bien vite avant le brouillard du sommeil

Dans la rue grise les mendiants sont les baromètres
De la générosité sans fard des passants pressés


Qui saura entrouvrir assez grande sa fenêtre
Pour accueillir cette femme assise avec son bébé ?
Le confort, le luxe et l’argent seraient-ils si jaloux
Pour susurrer qu’elle porterait sur elle des poux

Fuyez prétextes de gens lâches et sans coeur
Pensez au lendemain : ces âmes seules dans le froid
Ne laissez pas s’éteindre leur étincelle de joie
Qui près d’un foyer brillerait d'un nouveau bonheur.

 

Dimitris K.

 

 

 

 

25/07/2025

IMPRESSIONS DE MARAUDE...

 

 

 

 

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18/07/2025

Ancienne maraude.......

 

 

 

IMPRESSIONS DE MARAUDE...

 

 

 

Par Gérard Dominé,

membre historique de l'A.S.P

 

 

Cinq ans déjà, que l’UMPS et blabla... Non, je voulais vous parler d’une maraude avec le Pasteur Blanchard, de la maraude du 9 mars 2012. Je suis allé retrouver ce dernier et sa femme Catherine au lieu de rendez-vous convenu.

 

 

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Mais cela tombe mal car ce soir j’ai le “blues”... Bon sang, c’est bien sûr ! Les séquelles de la retransmission du débat à la télé entre genre de figure et figure de genrede l’UMPS : à ma droite Rachido, pas encore larguée par Sarko, tant qu’elle peut toujours servir, (cela ne vous rappelle rien ? Duracel et Bernard Tapie...) ; à ma gauche, Hidalga et sa comparse Buffet, pour meubler confortablement l’émission. Quelques-unes qui sont bien à leurs places dans le décorum du plateau mais complètement décalées comme immigrées de service. Suivez mon regard, cela n'a rien à voir avec les pauvres qui avaient peut-être faim et froid ce soir du 9 mars ? Tiens, j’avais le blues il y a quelques minutes, lorsque la voix de Maître Collard se fait entendre à la télé... et me redonne du baume au coeur.

 

Je me remets à l’ouvrage. Vite, il faut que je termine ce petit papier pour notre cher Pasteur. Non je n’ai pas oublié Jean et Béatrice. Après cinq ans, ils n’ont -presque- pas changé. Nos “amis visités” se souviennent encore de Jean qu’ils prennaient pour l’Abbé Pierre. Sans vouloir blesser le Pasteur, sans eux, cela n’aurait été que du passé la maraude de ce soir. De moi, certains se souviennent encore, ils m’appellent “Joe le Taxi”.

 

 

 

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En effet, avant mon infactus, j’étais un “Nuiteux”dans le jargon de la profession et dans celui des noctambules... A présent, je vais plagier Raffarin : “Ceux d’en Bas” et “Ceux d’en Haut” se voient sans se voir. "Ceux d’encore plus Bas” dorment d’un sommeil fiévreux car avinés et “Ceux d’en Haut se grisent à “coût” de whisky. Le jour venu, “Ceux d’en Haut” sortent des bouches du métro et “Ceux d’en Bas” s'y cachent le mieux qu’ils peuvent ; l'enfer déjà à moitié consommé et consummé.

 

 

Je me souviens quand je travaillais, je repassais par le même chemin pour rentrer chez moi au petit matin. Combien de fois j’ai pleuré en voyant Isabelle ! Pardonnez-moi d’être trivial, Isabelle qui dormait sur un matelas, “cul nu”, je dis bien “cul nu”.

 

 

 

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Cette nuit du 8 mars, Isabelle n’était plus là. J’ai posé la question à mes compagnons... Le silence s'est fait lourd ! J’avais compris...

 

 

 

Le “blues” me revient, j’ai les lunettes embuées. Je me plonge sur “le Meilleur des Mondes”, d’Aldous huxley. Et blablabla....ZZZZ... Demain sera un autre jour.

 

 

 

Gérard