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13/02/2025

IMPRESSIONS DE MARAUDE:

 

 

 

 

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Il y a déjà cinq années que nous tournons dans les rues de la capitale,

à la rencontre de ceux qui n'ont plus rien,

pour leur apporter un peu d'aide et de chaleur humaine.

 

Or depuis tout ce temps, nous constatons

que les grandes associations caritatives,

celles qui ont pignon sur rue,

ont envers nous une attitude équivoque.

Comme si notre petite association non subventionnée,

qui n'a jamais souhaité être médiatisée,

qui n'est pas "people",

qui, bien que ne cachant pas ses opinions,

ne les met jamais en avant,

se faisant tout à tous,

n'excluant personne,

même si d'un point de vue politique nous sommes

pour la préférence nationale,

venait déranger les associations caritatives grassement subventionnées,

comme si elles voyaient en nous un concurrent gênant.

 

Jamais sur le terrain on a osé me le dire.

Par contre, un jour qu'un de mes bénévoles a eu l'idée

de refaire une partie du parcours avec les jeunes du RNJ,

il se fit agresser verbalement par un salarié d’une de ces associations,

nous reprochant de ne pas avoir d'habilitation officielle,

comme si nous étions les seuls dans ce cas à mener ce type d'actions.

L'abbé Pierre aurait bien rigolé durant l'hiver 54

si on lui avait dit qu'il lui fallait une autorisation

pour venir en aide aux sinistrés.

Tout cela démontre l'efficacité de notre entreprise,

qui dérange l'ordre établi,

comme le dit si bien un de nos SDF :

le ciel est le même pour tous,

chacun a sa place pour une solidarité militante.

 

Pasteur  Blanchard

11/02/2025

Ancienne maraude.......

 

 

Ma maraude avec le Pasteur, par Michel de Zuchowicz

 

 

 

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Etant fidèle auditeur de Radio Courtoisie, je suis un jour tombé sur une émission où le pasteur parlait de ses maraudes.

 

 

Pour être franc, j’ai été très intrigué par ce personnage haut en couleur, ayant un débit verbal impressionnant et surtout un enthousiasme hors du commun. J’ai été séduit par cet homme simple et hors du commun qui voulait des vêtements pour ses maraudes.

 

 

J’ai voulu le connaître et fait donc mes placards pour récupérer les vêtements de toute ma famille gardés au cas où, mais ne servant jamais.

 

 

Et j’ai pris contact avec le Pasteur.

 

 

Arrivé chez lui vers 10h du matin, on entre dans un autre monde : tout juste réveillé (il y avait eu une maraude la veille), le Pasteur m’a ouvert et tout de suite, entre des amas de vêtements à ranger et avant que j’ai pu placer un mot, il a parlé comme si on se connaissait depuis toujours : des maraudes, de son parcours atypique et du …FN.

 

Quel personnage !

 

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En partant, je lui ai dit qu’en cas de besoin, il pouvait m’appeler pour une maraude.

 

Ça n’a pas tardé, j’étais convoqué rapidement.

 

Je suis arrivé à l’heure dite, tout curieux de connaitre enfin ces fameuses maraudes.

 

 

Une incompréhension sur les dates nous a fait tourner à 5 dans l’antique voiture du Pasteur, pleine de vêtements, de soupe et de café.

Nous étions sérés, mais l’ambiance était excellente.

 

Et durant 5 heures, nous avons tourné avec le Pasteur, qui, entre 2 arrêts, nous communiquait avec force son projet et son enthousiasme.

Très vite, j’ai été à l’aise.

 

 

Distribuant vêtement, soupe ou café à ses « habitués », nous avons parcouru Paris sous la pluie.

 

 

Quelle ne fut pas ma première surprise : certains étaient là, sur le même trottoir, au même endroit depuis plus de …16 ans et semblaient se trouver bien ! Qu’ils soient français ou polonais ! Ne demandant rien, si ce n’est ce petit moment de convivialité et de chaleur que distillait le Pasteur, allant jusqu’à évoquer des souvenirs ; de bons moments, voire de mauvais quand la police ou des voleurs font leur œuvre, tout cela forgé tout au long des 7 années de maraude

 

Puis, la nuit passant, nous sommes arrivés au centre de Paris. Là, endormis sous de tristes couvertures, quelques pauvres gens, venant des pays de l’est, parlant à peine français, mais réclamant beaucoup.

 

 

Que retenir de cette maraude ? Bien sûr, ce ne sont pas ces quelques pauvres vêtements ou ce bol de café qui changeront quelque chose ! Mais l’amour fraternel apporté par le Pasteur pendant ces moments leur apporte une véritable chaleur humaine et une considération, voire une certaine amitié.

 

 

Je veux aussi citer l’épouse du Pasteur, aussi discrète que lui est volubile, très efficace et très présente.

 

 

Je termine en remerciant le Pasteur et son épouse de leur accueil et pour m’avoir fait partager ce moment qui m’a fait changer mon regard sur ces gens. J’en avais un peu peur et les évitais, craignant de me faire insulter. Maintenant, j’ai compris que beaucoup étaient gentils, aimables  et ne cherchant qu’à vivre paisiblement sur leur bout de trottoir.

 

Merci pasteur

 

 

 

Michel

 

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07/02/2025

Ancienne maraude.......

 

 

Maraudes de l’ASP : accroissement de la misère à Paris:

 

Posté par Jérôme Moreno le21 août 2010

 

 

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Ignorés et méprisés par les bobos socialo-écolo-gauchistes de l'équipe municipale de Delanoë, les SDF et autres exclus sont les premières victimes d'une société inégalitaire, matérialiste et ultralibérale.

 

 

 

Par le Pasteur Jean-Pierre Blanchard (ASP),

 

 

Nous revoilà dans les rues de la capitale1, en repérage de nouveaux secteurs pour notre prochaine campagne : force est de constater que le besoin de nos compatriotes ne fait que croitre.

 

 

 

Cette tournée, la dernière de l’ami Nicolas avant qu’il ne retrouve sa natale ville rose, est sous le signe de l’émotion et de l’amitié. Pour autant, nous ne pouvons qu’être frappés par la misère qui grandit, laissant en premier les nôtres sur le carreau, comme une lèpre s’étalant dans les rues. Nous conduisons jusqu’au métro « Nationale », où un homme âgé, sur le coup d’une heure du matin, fait la manche, quémandant quelques pièces pour pouvoir se nourrir. Nous constatons qu’autour de la station, ils sont nombreux à dormir à même le sol.

 

 

 À quelques encablures de là, sur les quais de Seine, nous ne pouvons nous garer pour cause de travaux. Je vais demander à la police fluviale l’autorisation de circuler en voiture jusqu’au camp de SDF : chose qu’elle accepte avec gentillesse. Quelle n’est pas notre stupeur de constater que, depuis notre dernière visite, les tentes se sont multipliées. Nos vêtements, nourriture, café sont pris d’assaut. Nous les quittons le cœur et les sacs de distribution légers : avec le sentiment du devoir accompli. C’est dans cet état d’âme que chaque étape de notre parcours nous trouvera, nous pouvons dire que l’équipe est fin prête pour relever les défis de cette nouvelle saison. 

 

 

 

Commentaires:

 

Commentaire par Wouam le 21 août 2010 @ 13:40

Une des nombreuses promesses non tenues du nabot :

http://www.youtube.com/watch?v=7c0uV9nNaJE

Commentaire par franck le 21 août 2010 @ 13:40

Oui les sdf sans toit mais de beaux appartements et maisons pour chaque femme de polygames et de beaux appartement pour les sans papiers mais rien pour les blancs mais jusqu’à quand allons nous subir ces vexations ? la colère gronde en france !

 

 

Commentaire par franck le 21 août 2010 @ 13:41

sdf = français de souche

 

 

Commentaire par Stanley K. le 21 août 2010 @ 15:08

Je rêve d’un monde ou il n’y aura plus de SDF. Un monde que l’on pourra rendre possible par le vote. Moi je vote FN pour 2012.

Commentaire par Jean-Luc G. le 21 août 2010 @ 15:36

Je suis d’accord avec Stanley ! Tous aux en 2012, mes chers concitoyens.

 

 

Commentaire par locktat131 le 21 août 2010 @ 16:01

« Je veux, si je suis élu de la République, que d’ici à deux ans, plus personne ne soit obligé de dormir sur le trotoire et d’y mourrir de froid parce que le droit à l’hebergement, c’est une obligation humaine  » !!!!!

OUAI C’EST ça, menteur !!!!!!!!!!!!!!!!!

 

 

 

Commentaire par Jean-Pierre le 21 août 2010 @ 16:10

Mes compliments au pasteur et à son équipe, il y en a aussi une équipe dans le grand Est, tout spécialement en Alsace.

 

 

 

 

Commentaire par Dubail le 21 août 2010 @ 17:29

Arrêtez de critiquer Paris, c’est une ville de gauche.

 

 

 

Commentaire par Patek Philippe le 21 août 2010 @ 19:20

l’Ultralibéralisme et le mondialisme vont de pair. l’Ultralibéralisme a besoin de ce monde sans frontières, pour pouvoir se payer (pas cher) une main d’oeuvre corvéable à merci dans l’espace et dans le temps. Si le SMIC est trop cher ici, on délocalise en Chine. Pour ce qui est de la main d’oeuvre non délocalisable (BTP, restauration etc…), qu’a cela ne tienne, on fait venir des « sans-papiers ». la prochaine étape sera de faire venir des techniciens et des ingénieurs, pour des secteurs comme l’informatique, l’Inde en regorge. il feront pour 800 Euros par mois, ce qu’un ingénieur français ne ferait pas pour 5000 Euros. Alors oui, Ultralibéralisme = Mondialisme.

 

 

 

Commentaire par F.F. Coppola le 21 août 2010 @ 19:50

Jean-Luc, tu as du oublier le mot « urnes » dans ton post.

 

 

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Commentaire par H.G. Clouzot le 22 août 2010 @ 2:01

Oui, si le nabot-Sarko passait ne serait-ce qu’une nuit dans la rue, il aurait vite les idées changée. Mais en entendant, il se prélasse sur les yachts de ses copains milliardaires.

 

 

 

Commentaire par marina le 22 août 2010 @ 3:49

bah voyons….comme dit si dessus SDF sont les initiales de francais de souche a l’envers…ces gens auraient un travail et un logement si on ne se serait pas laisser envahir…de « chances pour la france »

FN 2012 viiiiiiite

 

 

 

Commentaire par barabas le 22 août 2010 @ 11:06

Bonjour Un SDF m’a donné ce poème qui j’en suis sur va vous plaire .Homme que je ne connaissais pas, nous avons sympathisés je vais le voir de temps a autres,je lui apporte des vêtements qu’ils partagent avec d’autres déshérités,aussi quelques Euros, je lui demande pourquoi avec votre intelligence votre grande culture vous vous retrouvez dans ce milieu,il me répond que dans la rue il trouve plus de compassions plus de générosités plus de grandeurs d’âmes, et moi je lui réponds plus toujours plus de pauvres. A vous tous qui écrivez des commentaires,je vous dédie ce beau poème

lA Neige La neige le matin,tombe Légèrement sous les toits Etbles près… Les enfants y sortent bien emmitouflés l’hiver pour s’y amuser,pendant la récréation.

Un jour ou le soleil eut trop Brillé, fit fondre la neige, Glissa dans le ruisseaux, Rejoignit les rivières Gonflant les fleuves pour s’endormir dans la mer.

  1. CAMUS

 

 

 

Commentaire par Attention aux idées reçues le 22 août 2010 @ 12:05

Attention ! Au moins 30 % des SDF sont des malades psychiques, des études ont été effectuées en Suède à ce sujet. Leur place n’est pas dans la rue, mais en HP.

En revanche, les idiots qui veulent les orienter de force vers des foyers de SDF, font une très grave erreur : ils font fuir la population réinsérable qui refuse (par simple bon sens) de vivre avec des malades non contrôlés.

Le bon coeur, c’est bien – Mais le bon coeur sans les compétences terrain, c’est parfois beaucoup plus dangereux que l’indifférence !!!

 

 

 

 

04/02/2025

Ancienne maraude..........

 

 

 

MARAUDEUR UN JOUR...

 

 

 

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Maraudeur toujours ! ? !

 

 

Le temps ne fait rien à l'affaire, les années passent la fidélité reste intacte. Nous avions, lors de cette maraude, Jérome Triomphe et sa fille Clara, qui venaient pour la seconde  fois . Mais aussi pour leur début Béatrice Bourges et l'équipe de TV Libertés, pour sillonner comme avec nous les rues de la Capitale.

 

 


Certes depuis l'époque héroïque, bien de l'eau est passée sous les ponts, beaucoup de SDF sont partis dans le tourbillon de la vie, quelques-uns sont restés tels que nous les avions connus, beaucoup sont venus s'ajouter. Dans les bénévoles quelques changements aussi mais la  complicité nous  fait trouver les bons automatismes, comme si nous avions maraudé  ensemble depuis toujours.

 

 

 

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Cette sortie est pour moi l'occasion de remercier tous ceux qui, depuis le début, alors que peu de personnes nous croyaient capables de réussir, nous ont fait confiance. Ce petit groupe a tenu bon contre vents et marées. Certes, il y a pu avoir des moments de tensions, qui n'en a pas ? Mais, à l'arrivée, force est de constater que nous avons tenu le cap et que depuis 2005 notre association tourne. Nous savons par expérience que dans ce bas monde, rien n'est jamais acquis, et que pour durer, l'humilité et la persévérance sont des vertus essentielles.

 

 

 

Pasteur Blanchard

 

27/01/2025

Ancienne maraude.......

 

 

 

 

IMPRESSIONS DE MARAUDE...

 

 

 

Par Gérard Dominé,

membre historique de l'A.S.P

 

 

Cinq ans déjà, que l’UMPS et blabla... Non, je voulais vous parler d’une maraude avec le Pasteur Blanchard, de la maraude du 9 mars 2012. Je suis allé retrouver ce dernier et sa femme Catherine au lieu de rendez-vous convenu.

 

 

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Mais cela tombe mal car ce soir j’ai le “blues”... Bon sang, c’est bien sûr ! Les séquelles de la retransmission du débat à la télé entre genre de figure et figure de genrede l’UMPS : à ma droite Rachido, pas encore larguée par Sarko, tant qu’elle peut toujours servir, (cela ne vous rappelle rien ? Duracel et Bernard Tapie...) ; à ma gauche, Hidalga et sa comparse Buffet, pour meubler confortablement l’émission. Quelques-unes qui sont bien à leurs places dans le décorum du plateau mais complètement décalées comme immigrées de service. Suivez mon regard, cela n'a rien à voir avec les pauvres qui avaient peut-être faim et froid ce soir du 9 mars ? Tiens, j’avais le blues il y a quelques minutes, lorsque la voix de Maître Collard se fait entendre à la télé... et me redonne du baume au coeur.

 

Je me remets à l’ouvrage. Vite, il faut que je termine ce petit papier pour notre cher Pasteur. Non je n’ai pas oublié Jean et Béatrice. Après cinq ans, ils n’ont -presque- pas changé. Nos “amis visités” se souviennent encore de Jean qu’ils prennaient pour l’Abbé Pierre. Sans vouloir blesser le Pasteur, sans eux, cela n’aurait été que du passé la maraude de ce soir. De moi, certains se souviennent encore, ils m’appellent “Joe le Taxi”.

 

 

 

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En effet, avant mon infactus, j’étais un “Nuiteux”dans le jargon de la profession et dans celui des noctambules... A présent, je vais plagier Raffarin : “Ceux d’en Bas” et “Ceux d’en Haut” se voient sans se voir. "Ceux d’encore plus Bas” dorment d’un sommeil fiévreux car avinés et “Ceux d’en Haut se grisent à “coût” de whisky. Le jour venu, “Ceux d’en Haut” sortent des bouches du métro et “Ceux d’en Bas” s'y cachent le mieux qu’ils peuvent ; l'enfer déjà à moitié consommé et consummé.

 

 

Je me souviens quand je travaillais, je repassais par le même chemin pour rentrer chez moi au petit matin. Combien de fois j’ai pleuré en voyant Isabelle ! Pardonnez-moi d’être trivial, Isabelle qui dormait sur un matelas, “cul nu”, je dis bien “cul nu”.

 

 

 

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Cette nuit du 8 mars, Isabelle n’était plus là. J’ai posé la question à mes compagnons... Le silence s'est fait lourd ! J’avais compris...

 

 

 

Le “blues” me revient, j’ai les lunettes embuées. Je me plonge sur “le Meilleur des Mondes”, d’Aldous huxley. Et blablabla....ZZZZ... Demain sera un autre jour.

 

 

 

Gérard

 

 

 

 

 

24/01/2025

IMPRESSIONS DE MARAUDE:

 

 

 

PAR MARIE-BALLE MEMBRE DE L'ASP:

 

 

 

 

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9 novembre 2017 : maraude  de l’infatigable Pasteur Blanchard et de sa femme, Catherine. Ils m’ont fait l’honneur de m’y convier en compagnie de Jacques Plaine et de Françoise Pitault. Aucun d’entre nous ne pouvait imaginer un seul instant que ce serait la  la misère sociale…

 

Me revint alors la dernière phrase du poème de Charles Péguy « Rien ne vaut le Français » : « Quant à l’espérance, il vaut mieux ne pas en parler, il n’y en a que pour eux… »

 

Sommes-nous donc bien Français, seuls à espérer que, oui, un jour les choses pourront changer, que l’on sortira de ce carcan dans lequel les gouvernements  ont enfermé notre peuple depuis tant d’années !

 

Nous avons rencontré les mêmes que lors de notre première maraude en octobre 2015, un peu plus malades, un peu plus affaiblis, un peu plus désespérés, un peu plus invisibles encore. Nous avons croisé une maraude de la Croix Rouge, à pied, car ce soir là, ils n’avaient pas de voiture…. Un thermos de café à la main, ces bénévoles tentaient, comme nous, d’apporter un peu de chaleur humaine aux victimes de la Haute Solitude.

 

Victimes attentives à défendre leur bout de trottoir ou de bouches d’aération pour capter un tant soi peu d’air chaud : la concurrence devient rude, violente. Il est toujours étonnant d’entendre nos compatriotes jetés à la rue discuter de politique ou de sujets d’actualité avec un bon sens certain. Comment font ils donc pour se tenir informés, pour être capables de réfléchir au destin de notre pays malgré leur détresse ? Nul doute qu’ils devraient être invités dans les débats télévisés afin de remettre les idées en place de bien des dirigeants anesthésiés dans leur bulle.

 

Et puis il y a les Polonais, les Roumains qui ont cru à l’Eldorado et qui ont vite perdu leurs illusions : exploités dans des travaux bien sur non déclarés, ils semblent incapables de prendre une décision : rentrer chez eux, rester ici mais dans quel but ?

 

Aucun ne demande de l’argent, non, juste des couvertures, des cigarettes, et surtout des rasoirs et du savon afin de ne pas perdre le peu de dignité qui leur reste, il faut à tout prix demeurer présentable…

 

Gageons qu’à l’approche des élections municipales à Paris, il faudra faire semblant et cacher cette misère galopante : « on » voudra la cacher, « on » promettra de l’éradiquer.

 

Mais comment, Mesdames et Messieurs les Grands donneurs de leçons de générosité, comment, puisque c’est vous qui avez engrangé une concurrence honteusement déloyale dans le monde du travail, c’est vous qui chaque jour accélérez un peu plus le chômage, c’est vous qui avez ouvert nos frontières à tous vents, c’est vous qui avez instauré une foultitude de prestations sociales accessibles au monde entier mais de moins en moins aux Français !

 

Stop ! Ouvrez vos yeux grand-fermés sur ce qu’est devenu notre pays, non, ce n’est pas une terre d’asile, c’est une terre de pauvreté grandissante, c’est une terre où chacun, jeune ou moins jeune, vit dans l’angoisse de rejoindre un jour ces miséreux.

 

Avec le Pasteur et avec l’espoir d’un avènement, combattez avec nous cette situation qui n’est pas irréversible. Il n’y a pas de fatalité, «  Rien ne vaut le Français dans la bataille » disait Péguy. Livrez avec nous, la plus belle d’entre elles, celle de l’espérance et celle de la reconquête !

 

Marie

 

 

 

 

 

21/01/2025

QU'EST-CE QU'UNE MARAUDE ?

 

 

 

 

 

Lors d'une rencontre avec Jean-Marie Le Pen, le fin linguiste qu'il est m'interrogea sur la définition du mot maraude. Il en gardait un souvenir péjoratif, lié au maraudeur : ce personnage toujours prêt à commettre des mauvais coups. Il convint qu'avec le temps les mots changent de sens.

 

 

 

 

      
Je lui fis part que ce fut lors de la création du SAMU social que son fondateur Xavier Emmanuelli lança l'idée de maraude. Le principe en était simple : sillonner les rues de Paris, à la rencontre des SDF, pour leur amener soupe, café, nourriture sèche, couvertures, duvets, vêtements, sous-vêtements, chaussettes, chaussures etc.    

 

 

      

                                      

 

C’est ce que nous faisons aussi à l'ASP : nous tournons du sud au nord de la Capitale jusqu’à 2h du matinmais le plus important pour nous, au-delà de l'aide matérielle, c’est l'écoute et le soutien moral de ceux que la vie a laissé sur le bord de la route.


 
 
Pasteur   Blanchard

 

 

17/01/2025

Impressions de maraude

 

 

 

Par Emmanuel Pérone, membre du CA de l’ASP :

 

 

 

 

 

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Sous l'égide du Pasteur Blanchard et de sa fidèle épouse Catherine est organisée par cette nuit glaciale une maraude dans les rues de Paris.Trois volontaires ont accepté d'être de la partie. Marie membre du CA de l’ASP, Gérard et Bruno maraudeurs de longue date, et votre serviteur Emmanuel Pérone, membre du CA de l’ASP. Le Pasteur Jean-Pierre Blanchard, pour ceux qui ne le connaîtraient pas est une figure de la droite nationale prolétarienne française. Chapelain de Madame Jany Le Pen, il est à l'origine des mémorables "soupes de Saint-Lazare".

 

 

 

Pour revenir à ce soir, la température moyenne frôle les moins cinq degrès et la tournée bat son plein. Marie offre des soupes chaudes, du café ou du thé tandis que je m'attèle à distribuer les vêtements confortables, bienvenus contre ce froid qui perdure.

 

 

 

Un coup de poing : le nombre de SDF qui dorment à même le sol et doivent braver l'hiver. En majorité, ils sont français de souche ou polonais et connaissent bien le Pasteur Blanchard qui leur apporte ce soir-là un peu de chaleur inespérée...

 

 

La distribution est une chose mais ce que nos yeux voient et ce que nos oreilles entendent en est une autre. Cela dépasse l'imagination. D'abord, tous ces hommes, ces femmes, ces enfants qui dorment sur le trottoir devant les vitrines des boutiques chics du quartier de l'Opéra. Ensuite, un peu plus loin, comme pour préserver une  certaine intimité, ces hommes jeunes ou moins jeunes qui, le visage livide et cachés sous de misérables couvertures nous interpellent..."Soupe !" "Soupe SVP !" "Café ?"...

 

 

 

Des images poignantes se gravent à vie dans nos mémoires... Celles de ces bagnards du dehors, prisonniers de la manche et figés dans le froid de cette nuit du mois de novembre. Une énigme ? 

 

 

 

 

"....L'argent, les femmes..., j'ai tout eu soupire, Gérard, mais tout a foutu le camp ! J'ai tout perdu et je suis devenu une loque ! Sans famille, c'est dur !"  Xavier, quarante-cinq ans nous fait savoir qu'il a les moyens de travailler et qu'il peut s'en sortir seul mais le problème "avoir un logement, c'est très difficile. Pouvez-vous m'aider ? Je ne suis pas du tout raciste mais il faut d'abord donner la priorité aux francais... car il y a de plus en plus de profiteurs venus de l'étranger !" Il est 1h00 du matin, sur le conseil du Pasteur, j'appelle le 115. Au bout d'une quarantaine de minutes, toujours le même refrain : "Bonjour, toutes les lignes de votre correspondant sont occupées. Veuillez rappeler ultérieurement."

 

 

 

1h30 du matin sous le pont de Grenelle, Patrick est heureux de nous voir et nous demande d'emblée un café et un pantalon.  Nous lui rajoutons un pull bien épais. Sur un ton agressif, il s'emporte contre le système d'hébergement d'urgence qui privilégie les étrangers "qui ne parlent même pas le français.". Il  rajoute que la visite de Madame Jany Le Pen, un soir d'hiver l'avait ému aux larmes.

 

 

 

2h00 du matin, sur un trottoir qui longe le ministère des finances (tout un symbole), un homme dort sur des ordures. Son visage est tuméfié, rongé par la tristesse. Lui aussi nous appelle "Soupe !" "Soupe !" Gérard, bouleversé par son état de délabrement s'empresse de le servir deux fois.  Tout aussi ému, je pose la question : "combien de SDF comme celui-ci dans toute la France ?" .

  

 

 

Comment des femmes et des hommes peuvent-ils tomber si bas ? La rupture du lien familial est-elle la caractéristique des sans-logis ? En France, nous avons tendance à sacrifier la solidarité familiale naturelle au profit d'une solidarité d'Etat, souvent artificielle et parfois inaccessible. Cette maraude pour laquelle nous  remercions le Pasteur a été riche d'évènements et d'enseignements. Nous sommes d'accord pour dire que renforcer la cellule familiale française est un remède primordial. 

 

 

Emmanuel

 

 

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14/01/2025

IMPRESSIONS DE MARAUDE:

 

 

PAR LE PASTEUR BLANCHARD.

 

 

 

 

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Il y a déjà quinze années que nous tournons dans les rues de la capitale,

à la rencontre de ceux qui n'ont plus rien,

pour leur apporter un peu d'aide et de chaleur humaine.

 

 

 

Or depuis tout ce temps, nous constatons

que les grandes associations caritatives,

celles qui ont pignon sur rue,

ont envers nous une attitude équivoque.

Comme si notre petite association non subventionnée,

qui n'a jamais souhaité être médiatisée,

qui n'est pas "people",

qui, bien que ne cachant pas ses opinions,

ne les met jamais en avant,

se faisant tout à tous,

n'excluant personne,

même si d'un point de vue politique nous sommes

pour la préférence nationale,

venait déranger les associations caritatives grassement subventionnées,

comme si elles voyaient en nous un concurrent gênant.

 

 

Marion.JPG

 

 

 

Jamais sur le terrain on a osé me le dire.

Par contre, un jour qu'un de mes bénévoles a eu l'idée

de refaire une partie du parcours avec les jeunes du FNJ,

il se fit agresser verbalement par un salarié d’une de ces associations,

nous reprochant de ne pas avoir d'habilitation officielle,

comme si nous étions les seuls dans ce cas à mener ce type d'actions.

L'abbé Pierre aurait bien rigolé durant l'hiver 54

si on lui avait dit qu'il lui fallait une autorisation

pour venir en aide aux sinistrés.

Tout cela démontre l'efficacité de notre entreprise,

qui dérange l'ordre établi,

comme le dit si bien un de nos SDF :

le ciel est le même pour tous,

chacun a sa place pour une solidarité militante.

 

 

Maraude Rochedy 2.JPG

 

 

 

Pasteur  Blanchard

 

10/01/2025

Ancienne maraude.......

 

 

Bannière ASP.jpg

 

 

Il y a déjà quinze années que nous tournons dans les rues de la capitale,

à la rencontre de ceux qui n'ont plus rien,

pour leur apporter un peu d'aide et de chaleur humaine.

 

 

 

Or depuis tout ce temps, nous constatons

que les grandes associations caritatives,

celles qui ont pignon sur rue,

ont envers nous une attitude équivoque.

Comme si notre petite association non subventionnée,

qui n'a jamais souhaité être médiatisée,

qui n'est pas "people",

qui, bien que ne cachant pas ses opinions,

ne les met jamais en avant,

se faisant tout à tous,

n'excluant personne,

même si d'un point de vue politique nous sommes

pour la préférence nationale,

venait déranger les associations caritatives grassement subventionnées,

comme si elles voyaient en nous un concurrent gênant.

 

 

Marion.JPG

 

 

 

Jamais sur le terrain on a osé me le dire.

Par contre, un jour qu'un de mes bénévoles a eu l'idée

de refaire une partie du parcours avec les jeunes du FNJ,

il se fit agresser verbalement par un salarié d’une de ces associations,

nous reprochant de ne pas avoir d'habilitation officielle,

comme si nous étions les seuls dans ce cas à mener ce type d'actions.

L'abbé Pierre aurait bien rigolé durant l'hiver 54

si on lui avait dit qu'il lui fallait une autorisation

pour venir en aide aux sinistrés.

Tout cela démontre l'efficacité de notre entreprise,

qui dérange l'ordre établi,

comme le dit si bien un de nos SDF :

le ciel est le même pour tous,

chacun a sa place pour une solidarité militante.

 

 

Maraude Rochedy 2.JPG

 

 

 

Pasteur  Blanchard