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30/12/2011

UNE MARAUDE BIEN SPECIALE...

Maraude du 20 12 2011 (1).JPG 

 

Par Tristan Josseaume,

membre de l'ASP. 

 

Mardi 20 Décembre,21h, le froid pique un peu. C'est la dernière maraude de l'année 2011.La maraude de Noël : l'occasion pour l'ASP de distribuer aux exclus un peu plus que d'habitude. Jean-Pierre et Catherine ont pensé à un petit cadeau pour chacun. Mais là ne s'arrête pas la différence avec les tournées habituelles. Notre maraude a un petit ou plutôt un fort accent du midi. Ce soir là, notre quatrième comparse n'est autre que Louis Aliot. Oui,vous avez bien lu, Louis Aliot, le vice-président du Front National.

Nous sommes à quatre mois de l'élection présidentielle. Son emploi du temps est, personne n'en doute, millimétré. Et pourtant, il a trouvé le temps de passer une partie de la nuit aux côtés des plus démunis. Je ne connaissais pas personnellement Louis mais j'avoue quant même être surpris de le voir servir du café ou de la soupe à tous ces "marginaux".

Aucun d'entre eux ne le reconnaît et cela n'a rien d'étonnant. Il s'acquitte avec humilité de la tâche que lui a confié le Pasteur, comme un simple bénévole, un simple militant de base. Vous en connaissez beaucoup de dirigeants politiques de premier plan qui accompliraient ce genre de chose sans qu'ils puissent parader devant une nuée de micros et de caméras ? Eh bien, ce soir, le vice-président du Front National est là pour voir et écouter la parole des SDF, des laissés-pour-compte.

Dans la voiture, Jean-Pierre expose sa vision du service social et surtout dévoile tous ses nouveaux projets. Louis Aliot écoute et questionne. Peut-être une bonne occasion de faire encore progresser l'esprit social au sein du Front National ? Car, n'en doutons pas, le combat politique est indissociable du combat social. Quelques cafés et une poignée d'heures plus tard, nous nous séparons. J'ai le sentiment que cette maraude n'aura pas été tout à fait comme les autres. En somme, une maraude bien spéciale.

Bonne Année et bonne santé à tous !

 
Tristan

28/12/2011

RENCONTRE AVEC LE PASTEUR BLANCHARD...

Austerlitz.jpg

 

Par Les Identitaires

 

le 16 Novembre 2002.

 

Pour un combat

social et identitaire.

 

Question : Depuis la proposition de Jörg Haider de réunir les droites Populistes Européennes, ce terme est désormais mis à toutes les sauces. Pouvez-vous nous décrire les principales caractéristiques de la droite populiste ?

Réponse : J'abonde tout à fait dans votre sens lorsque vous déclarez que le mot populiste est arrangé à toutes les sauces, mais il est vrai qu'il recouvre une multiplicité de sens parmi lesquels il n'est pas toujours aisé de se retrouver. Maurras et l'Action Française l'ont condamné comme faisant le lit du césarisme, la chose n'est pas totalement fausse. Pour autant, peut-on parler d'un populisme générique ? En fait, au-delà de toutes les palettes du spectre, il y a deux grands courants populistes. L'un est réactionnaire, mouvement de défense des paysans, des petits boutiquiers de type poujadiste, l'autre révolutionnaire défend également les classes moyennes contre l'accaparement du grand capital mais en constatant que le système bourgeois est une véritable machine à tuer les peuples et qu'il faut radicalement le changer. Représenté par les syndicalistes révolutionnaires, Sorel, Berth, Lagardelle, Valois et les maurassiens de gauche, c'est le courant dont  je me sens proche. Le point commun entre tous les populismes réside en une vision organique de la société fondée sur la terre et les morts ainsi que sur le refus de l'individualisme bourgeois.

Question : La république française semble être régulièrement traversée par des poussées populistes de droite (Boulanger, Poujade etc). Le phénomène Le Pen n'est-il qu'une énième vague populiste ou est-il à votre avis un événement qui aurait comme origine d'autres explications que les précédents ?

Réponse : Une fois succinctement décrite la notion de populisme, on s'aperçoit que l'on ne peut mettre dans le même panier Boulanger et Poujade. Certes, le général Boulanger était en fait un réactionnaire qui a bien dissimulé son jeu mais l'état-major qui l'entourait était composé essentiellement de l'aile ultra-gauche du parti radical, parti ouvertement en guerre contre le système. En ce qui concerne le phénomène Jean-Marie Le Pen, il montre, à mon sens au-delà du Front National, le reflet que notre pays va très mal.Bernard Tapie avait un jour déclaré en parlant de Le Pen : "ce n'est pas en cassant le thermomètre que l'on fera tomber la fièvre". Je pense que l'on se situe seulement au début du processus d'explosion du système, comme l'a magistralement démontré Guillaume Faye dans ses ouvrages. Nous entrons dans des zones de turbulences dont il est difficile pour le citoyen lambda d'imaginer les bouleversements qu'elles susciteront.

Question : Quelles conclusions tirez-vous des dernières élections présidentielles ? Comment voyez-vous l'après Le Pen ?

Réponse : Un immense choc psychologique s'est produit, la dimension psychologique n'est pas assez prise en compte dans nos milieux. La chape de plomb qui a permis au système de tenir toute véritable opposition sous l'éteignoir est en train de se fissurer. L'impensable est arrivé, un homme de notre camp, victime qui plus est, depuis des années d'attaques, de calomnies, d'injustices, se retrouve au second tour de l'élection présidentielle. Il s'agit d'un événement dont on n'a pas encore réalisé la profondeur et toutes les conséquences. Pour le reste, que l'on considère comme une réussite ou un échec le score du second tour, est accessoire. La seule chose à retenir est que maintenant nous sommes assez forts pour changer les données du jeu et que nous avons des cartes en main pour l'avenir. C'est un phénomène incontestable, incontournable qui va au fil du temps poser de plus en plus de problèmes à la classe politique de l'establishment.

Question : Dans un numéro récent de la Revue "Terre & Peuple", vous laissiez filtrer le désir de voir naître un espace politique fédérateur pouvant réunir les différentes sensibilités de notre famille politique. Selon vous, à quelles conditions devrait répondre cet espace et qui ou quoi aujourd'hui pourrait incarner ce rôle ?

Réponse : Combien de fois ai-je regretté, alors que nous étions en butte à toutes les forces du système, de nous voir nous entre-déchirer pour des  querelles de chapelles qui, même si elles ont leur raison d'être, ne représentent dans les faits aucun péril pour la cause que nous défendons. Soyons un instant sérieux, ce n'est pas le paganisme ou le christianisme qui menacent de destruction notre culture mais bel et bien l'islam, l'influence des loges et le nouvel ordre mondial. Alors ne nous trompons pas d'adversaires et sachons ménager, même si nous avons des points de désaccord, ceux de notre camp. Je suis foncièrement convaincu, comme je l'ai déclaré dans "Terre & Peuple" que nous allons vers d'immenses bouleversements de société qui passeront par le biais de la métapolitique. Qui pourra jouer ce rôle ? Ceux qui auront l'intelligence et les capacités de fédérer sur des bases minimales toutes les forces de notre famille.

 

La chambre.jpg

 

Question : Alors que les impôts n'on jamais été aussi élevés, que l'état providence est désormais tout-puissant et que les services publics sont présentés comme la solution à tous nos problèmes, quel constat social dressez-vous de la France aujourd'hui ?

Réponse : C'est l'éducateur, l'homme de terrain que je suis depuis des années qui constate que la France marche sur la tête .Jamais le discours officiel n'a été aussi lénifiant, pseudo-consensuel ;  pourtant, jamais, depuis bien longtemps le désarroi et la radicalisation n'ont été aussi grands. Ce ne sont pas les mesurettes sécuritaires, saupoudrage artificiel qui vont changer un tant soit peu les choses. Les problèmes éludés par les différents gouvernements comme l'immigration, le choc des cultures, la violence et ll'insécurité, sont en constante aggravation. Même la bonne vieille méthode Coué du "tout va bien" se lézarde et ne produit plus les effets escomptés. Tous les gouvernements ont ignorés et sous-estiment l'ampleur du malaise et le potentiel des bouleversements révolutionnaires qui s'annoncent. Nous allons vers autre chose, dont les paramètres seront radicalement différents de ce que nous vivons à l'heure actuelle. A partir de là, il est difficile de dire a-priori quelle forme prendra l'inévitable recours. Une seule chose est sûre, c'est nous qui l'incarnons.

Question : Pendant plusieurs années vous avez animé l'association "Entraide Nationale", quel était l'objectif de cette association et quel bilan tirez-vous de cette expérience ?

Réponse : L'Entraide Nationale fut une belle et formidable aventure. Elle a démontré qu'il y avait de profonds besoins et une réelle attente des petits, des sans-grades de notre peuple. Partis de rien et sans beaucoup de moyens, nous avons réussi à mobiliser un impressionnant réseau de solidarité populaire acquis à nos idées. Ce fut sur le plan humain quelque chose d'extraordinaire ; essayer d'apporter de la considération et de l'aide à une population que l'on peut décrire comme la plus démunie des démunies, chez nous : les S.D.F, les clochards, les laissés-pour-compte... La seule réserve que j'émettrai est, peut être, l'impression d'avoir servi de vitrine pour le mouvement. Les enjeux véritables n'ont pas été compris et je crois que,, si j'avais eu plus de moyens, cette association serait devenue quelque chose de puissant et de fort. Ce qui devrait être l'objectif et la finalité de toute initiative populiste.

Question : Nous savons que vous venez de créer une nouvelle association d'entraide "Solidarité Populaire", qu'est-ce que qui vous a motivé pour repartir dans cette nouvelle aventure ?

Réponse : Pourquoi ai-je créé "Solidarité Populaire" ? Parce que je suis un homme d'extraction modeste, du peuple, autodidacte, sorti du rang. J'ai beaucoup d'estime et d'amour pour les "petits" et je souhaite à travers "Solidarité Populaire" pouvoir apporter des aides concrètes aux patriotes. Je déplore et j'ai du mal à supporter que les personnes appartenant aux couches sociales modestes, qui sont une des sources vives de notre famille politique, se trouvent dans des situations délicates et laissées pour compte du fait de leur engagement. Etre à leurs côtés, n'est-ce pas l'un des vrais sens du mot populiste, du combat que nous menons ? Je suis fier de pouvoir le dire et le seul titre que je revendique, c'est celui de fils du peuple.

Question : Quels sont les objectifs et les moyens d'action de votre nouvelle association ?

Réponse : L'association "Solidarité Populaire" a pour vocation de venir en aide aux patriotes défavorisés et vivant, par exemple, dans des quartiers difficiles. Il ne s'agira pas d'effectuer des saupoudrages financiers pour gagner la confiance de ces personnes dont la détresse est grande. Mais bel et bien de prendre en compte des situations concrètes en respectant la personnalité de chacun. L'ambition de "Solidarité Populaire " est de répondre aux problèmes ponctuels, couvrant un champ large de difficultés matérielles mais aussi de détresses morales, des militants nationalistes et des patriotes laissés pour compte. Les secours apportés seront divers : améliorer la salubrité, le confort d'un appartement, aider à un déménagement, procurer des meubles, des vêtements, des denrées alimentaires, prodiguer des conseils et des aides dans l'accomplissement de formalités. En effet, ces personnes dans le dénuement et le désarroi sont souvent ignorantes ou peu enclines à réclamer et à faire valoir des droits légitmes. Pour collecter des fonds, dans ce but, nous allons lancer à la rentrée une campagne auprès de la presse amie, bien entendu l'ampleur de notre aide et le développement de "Solidarité Populaire" dépendra des retombées de celle-ci.Mon objectif est de faire comprendre à ce petit peuple de France qu'ils ne sont pas seuls, qu'ils sont importants à nos yeux et qu'ils représentent un pilier de notre cause.

24/12/2011

NOUS VOUS SOUHAITONS UN...

Dessin d'Yvan Gobe Joyeux Noël.JPG

Amitiés de l'équipe

 de l'A.S.P.

22/12/2011

UNE ACTION POUR LES PATRIOTES DEFAVORISES.

Patriotes défavorisés (1).JPG

 

Par Thierry Auriat

membre fondateur de l'ASP

 

Ce samedi 10 décembre 2011, notre association l'A.S.P. est venu en aide à l'une de nos compratiotes en situation difficile.

 

Laura, jeune femme de 26 ans, habitant au troisième étage d'un immeuble sans ascenseur et souffrant d'une sclérose en plaques avait besoin d'un sèche-linge.

 

Lors de la dernière assemblée générale de l'association, nous avions décidé, après la réfection de logements, d'organiser des maraudes pendant la saison hivernale, de visiter nos aînés principalement de mai à octobre et de venir en aide à des personnes en situation de handicap physique. C'est chose est faite.

 

Patriotes défavorisés Laura .JPG

 

L'A.S.P. a tenu son engagement, le sèche-linge à condensation avec ouverture frontale permettra à Laura de se subvenir à elle-même dans cette tâche ménagère qui est la nôtre, qui est la sienne.

 

Café, jus de pomme assortis de cake et de viennoiseries nous ont été servis. Et, nous remercions Laura , sa maman, son papa et sa tata qui nous attendaient et avec qui, Jany Le Pen, Rémi, Catherine, Jean-Pierre et moi avons pu échangés des idées.

 

Pourtant, cette action a failli ne pas avoir lieu ou prendre du retard. Après avoir négocié le prix du sèche-linge, pris rendez-vous avec Laura, mobilisé les "troupes" pour que l'opération arrive à son terme :COUAC ! Cadeau de l'un de nos donateurs, notre véhicule qui a tant servi,  rend l'âme dans la nuit du 6 décembre 2011 lors de la maraude avec Marie-Christine Arnautu. Comment mener à bien notre nouvelle action ?  

 

Il en fallait plus à Catherine et à Jean-Pierre pour se laisser décourager, coups de téléphone à droite et à gauche. Un adhérent a répondu présent : "je viens avec mon véhicule personnel et je vous aide pour réaliser votre projet".

 

Nous ne vivons pas dans un monde de Bisournous, mais quand tout le monde se mobilise, nous avancons. Aujourd'hui nous aidons Laura.

Que demain cette solidarité continue ! A tous un joyeux Noël et de bonnes fêtes de fin d'année.

 

Sincèrement.

 

Thierry Auriat

UNE ACTION POUR LES PATRIOTES DEFAVORISES.

Laura 1.jpg

 

Par  Laura  Léonard

 
 

Le samedi 10 décembre 2011,

le Pasteur Blanchard en compagnie de sa femme,

de Thierry, de Rémi et de Jany Lepen

sont venus là où je vis pour passer un petit moment avec moi

et  me remettre un sèche-linge ainsi qu'une télévision.

 

J'étais toute émue et touchée de ce grand geste d'entraide patriotique !

Ce fut un agréable après-midi

autour de discussions très intéressantes et enrichissantes

avec des personnes formidables

et vraiment je tenais à les remercier pour leur générosité

et pour nos conversations aussi détendues et bon enfant

(on a bien rigolé !).



Cet agréable moment restera dans mon cœur et dans mes pensées !

Un grand merci à Jany Lepen, une femme adorable et très humaine

qui parle avec son coeur et qui apporte beaucoup d'apaisement

dans ce qu'elle dit, que j'ai super bien adorée.

(D'ailleurs j'ai vraiment bien aimé tout ce petit monde présent ce jour).

C'est rassurant de savoir qu'il reste dans cette France

des personnes aussi génialissimes.

 

Laura 2.jpg



Merci

au pasteur blanchard et à sa femme, qui a organisé cet événement,

ils sont adorables.



Merci

à Rémy Carillon qui comme à notre première rencontre 

a su comprendre et qui a été touché par ma situation.

 

Merci

à Thierry que je voyais pour la première fois

et qui lui aussi a pris à cœur ma situation.


Encore un grand merci

à vous cinq qui êtes venus passer un moment avec moi,

en espérant que vous aussi avez passé

un très bon moment en ma compagnie...

 

J'espère sincèrement à très bientôt !

 

Laura.

UNE ACTION POUR LES PATRIOTES DEFAVORISES.

Rémi 1.JPG

Par Rémi Carillon 

Secrétaire départemental FN du 92 

 

L’histoire scandaleuse de Laura, enfermée dans une prison dorée. Kafka n’aurait pas fait mieux, dans le domaine de l’absurde que Kaltenbach, maire de Clamart.

Au mois de mars 2011, je me suis rendu chez Laura, nouvelle adhérente du Front National des Hauts-de-Seine pour lui remettre en mains propres sa carte d'adhésion, comme font tous les secrétaires du Front Nationalet pour faire sa connaissance.  

Agée de vingt-sept ans,  Laura est atteinte d'un handicap qui l'oblige à se déplacer exclusivement en chaise roulante. Quelle ne fut pas ma triste surprise de constater qu'elle habitaitavec ses parents, au troisième étage d'une résidence… sans ascenseur et, cerise sur le gâteau si l'on peut dire, dans un… duplex ! que Laura elle-même, qualifie de "prison dorée".

Elle m'expliqua que ces escaliers étaient son enfer, qu'elle n'avait, bien sûr, pas choisi cet appartement et que, depuis des années déjà, ses parents et elle-même remuaient ciel et terre pour obtenir un appartement adapté, situé soit au rez-de-chaussée, soit dans un immeuble équipé d'un ascenseur.  

Aussitôt après avoir quitté Laura, j'ai fait part à Marie-Christine Arnautu, notre vice-présidentechargée des affaires sociales  de ma consternation face à une situation aussi absurde.Marie-Christine m'a alors orientée vers le Pasteur Blanchard, Président de l'ASP (Action Sociale Populaire), bien connu des auditeurs de Radio Courtoisie et des militants du Front National qui l'accompagnent dans ses maraudes pour aider les SDF de Paris.

Mais, face à une municipalité récalcitrante et à un conseil général défaillant dans ses promesses,le Pasteur Blanchard ne pouvait pas grand-chose ;d'autant qu'une issue positive semblait à nouveau possibleet que par conséquent, il ne fallait froisser aucune susceptibilité.

 

Rémi 2.JPG 

Nous voici au mois de décembre 2011 et Laura vit toujours prisonnière de son troisième étage sans ascenseur. A proximité, un immeuble est en voie d'achèvement.Elle est susceptible d'y trouver un logement plus accessible. Mais, rien n'est sûr.

A l'occasion des fêtes de Noël, le Pasteur Blanchard tenait à faire un geste pour Laura, en lui offrant un appareil électroménager qui lui simplifierait la vie. Laura avait besoin d’un sèche-linge, elle en est maintenant équipée. Bien sûr, ce qu'attend par-dessus tout Laura, ce n'est pas un appareil électrique de plus ou de moins mais un appartement adapté.

Mais cela, l'ASP n'est pas en mesure de le lui apporter. Ce cadeau était donc plus un symbole de   l’attention que le Pasteur et Jany Le Pen, marraine de l'ASP, accompagnés de Catherine et de Thierry, membres très actifs de l'ASP, voulaient témoigner à Laura, meurtris qu’ils étaient ne pas pouvoir faire plus. 

Nous nous sommes donc tous retrouvés chez Laura, ce samedi 10 décembre 2011 après-midi. L'ambiance était chaleureuse et gaie. Nous avions envisagé de faire intervenir les médias. Mais l'optimisme étant de mise dans l'espoird'obtenir un autre appartement, l'idée fut remise. En revanche, si ce projet n'aboutit pas, Laura et sa famille ont la ferme intention d’alerter les journalistes.

Au cours de la discussion,  le Pasteur Blanchard nous a fait part d'une de ses réflexions. Constatant qu'en Égypte les frères musulmans gagnent les élections, non pas seulement sur le terrain des idées, mais surtout sur celui de l'assistance aux personnes défavorisées, il pense que le Front National gagnerait plus de voix, lui aussi, sur le terrain de l'action sociale que sur celui du combat politique. Dire c’est bien, faire c’est mieux.

Jany Le Pen, pour sa part, émettait l'idée que la solidarité entre compatriotes devrait se traduire non pas seulement par des dons à des oeuvres de charité mais, aussi par des contacts personnels entre personnes aidantes et personnes aidées qui permettraient en plus, d'établir un lien social entre elles.

En ce qui me concerne, quand je vois la politique menée par les hommes au pouvoir, je me dis que, vraiment, ce ne sera pas difficile de faire mieux qu’eux.

 

 

Rémi Carillon

SD FN 92

Membre du Comité Central

06.60.97.44.80

remi.carillon5@orange.fr 

21/12/2011

MARAUDE DE NOËL : 20 DECEMBRE 2011.

Cliquer ICI

20/12/2011

ENTRETIEN AVEC LE PASTEUR BLANCHARD (1).

Maraude du 8 11 2011 (14).JPG

 

Par Olivier Perceval pour le journal de

l'Action Française.
 
 
 
Question 1Monsieur le Pasteur, pourriez-vous dévoiler pour nos lecteurs votre itinéraire spirituel et politique ?
 
 
Réponse : Mon éducation s’est faite à Mazamet, ville qui se trouve dans le prolongement des Cévennes où le protestantisme a été longtemps majoritaire. Mon éducation a été d'une extrême rigueur. J'ai eu le parcours classique d'un fils du peuple. Après mon certificat d'étude, j'ai travaillé en usine. A cette époque, ma cité était la capitale mondiale du délainage. Mai 68 va me sortir de la condition ouvrière. Je découvre le social à travers les MJC et je passe une équivalence au bac qui me permet d'entrer à l'école d'éducateur (l'Institut Parmentier à Paris). A partir de 1978, j'entreprends une carrière de travailleur social (Cité de Refuge de l'Armée du Salut Paris).
 
Les "événements" ont eu une autre conséquence, ma révolte contre mon père et ma famille. J'ai connu toute les errances de ma génération, de la vie en communauté aux festivals rock, en passant par la politique, de la ligue communiste à la gauche prolétarienne maoïste (tendance spontanéiste, situationniste). Mon retour à la foi, mes études de théologie, mon ordination, mon engagement avec Madame Jany Le Pen, c’est une autre histoire.
 
 
Question 2 : Parlez-nous de votre association caritative.
 
 
Réponse: Notre association l'Action Sociale Populaire est régie par la loi 1901. Nous sommes une équipe de bénévoles et n'avons pour aide financière que la générosité des auditeurs de Courtoisie et des lecteurs de la presse amie. En plus de nos activités de maraudes où pendant plus de sept mois nous venons en aide aux SDF dans les rues de Paris, nous visitons des personnes âgées isolées et essayons de répondre aux attentes de personnes en difficulté que nos amis nous signalent. Nous débutons cet hiver une nouvelle action pour les familles de patriotes défavorisés par une aide concrète (achat de machines à laver, gazinières etc).

 

 

Progression du nombre de SDF....jpg



Question 3 : Pensez-vous qu'il y a un vrai problème de répartition des richesses dans notre pays ?
 

Réponse : Je pense que dans notre pays, il se trouve une profonde injustice à faire porter le principal effort du plan de rigueur sur le petit peuple et les classes moyennes. Mais il est une autre injustice choquante, le syndrome rousseauiste qui fait que,  beaucoup d'hommes politiques et de travailleurs sociaux ont tendance à considérer les populations originaires de l'autre côté de la Méditerranée comme ne pouvant être que des victimes du système ; ce qui bien souvent leur profitent en termes de prestations sociales.
Alors que la majorité d'origine Française et Européenne, qui a du mal à quémander , qui ne connait pas bien les réseaux pour faire valoir ses droits, se retrouve de plus en plus marginalisée et précarisée? C’est pour cela, même, si le mot ne fait pas très Maurrassien, que nous souhaitons la justice sociale.... pour les nôtres.
 

Question 4 : A l'approche de l'hiver, pensez-vous que la crise jette de nouveaux pauvres dans la rue ?
 
 
Réponse : Vous avez pu constater dans les rues de Paris, et cela contrairement au discours officiel, combien les restrictions budgétaires sont lourdes de conséquences. D'une année sur l'autre, nous voyons la situation s’effilocher. La lèpre de la misère gagne du terrain. Une nation qui n'est plus capable de gérer le problème de la pauvreté risque d'en subir de graves perturbations.

 

A suivre...

ENTRETIEN AVEC LE PASTEUR BLANCHARD (2).

Courbe de décès de SDF....jpg

Question 5 : Existe-t-il dans notre pays une véritable solidarité nationale ou cela reste-t-il à réinventer?
   
 
Réponse : Malheureusement la réponse est négative, les habitudes ont la peau dure et on a du mal à sortir d'un certain fonctionnement. Dans bien des milieux, on conçoit le social comme une vitrine, cela fait bien de s'occuper des pauvres. Or, comme l’a dit Thibaut de La Tocnaye dans son  émission sur Courtoisie où je passais, si le Hamas, au Liban fait du social, son objectif est avant tout politique. Dans l'âge de fer où nous allons entrer, ce sera une des clef de l'avenir.

 

Pourcentage par tranche d'âge des SDF....jpg 

Question 6 : Pensez-vous qu'un mouvement politique comme le nôtre a un rôle social à jouer auprès de nos compatriotes?
 
 
Réponse : Depuis plus d'un siècle l'Action Française est une formidable école de pensée, à qui tous, peu ou prou, nous devons quelque chose. Depuis trois décennies que le FN a pompé les forces vives de notre famille politique, vous êtes une des rares branches à avoir conservé votre autonomie et votre dynamisme.
Dans une France comptant plus de sept millions de musulmans, savoir si le régime doit être royaliste comme vous le souhaitez ou républicain social et plébiscitaire comme je le désire ne me semble pas de saison. L'important pour nous est la défense de notre terre et de nos morts. Au-delà de mon partenariat avec le FN, je crois qu'il est souhaitable de mettre nos efforts en commun.
 

Question 7 : Pouvez-vous nous dire un mot sur votre projet de fondation?
  
Réponse : Initialement ce projet était pour Jean-Marie qui n'a pas été intéressé. L'idée en est simple, comme Brigitte Bardot pour les animaux, il s'agit quant à nous de venir en aide aux patriotes défavorisés, par des actes concrets comme l'achat et le don de réfrigérateurs, machines à laver, gazinières entre autres et pour commencer... Mon nom et mes réseaux au sein du FN m'amènent à côtoyer des personnes que nous pourrions aider dans toute la France.
 
Il faut savoir que le statut de fondation permet de collecter des fonds, la mise initiale est mince. Peut- être que dans vos milieux, une personne aussi prestigieuse que Le Pen, héritière de ceux qui ont fait l'histoire de notre pays serait heureuse de donner son nom à cette œuvre de salubrité publique ?

 

PS : les graphiques ont été établis par B. et J. C.

d'après les chiffres publiés par le "Collectif Les Morts de la Rue."

19/12/2011

ANNE SINCLAIR ET HASSAN II EN 1982.

 

Cela

remonte au déluge

et que faut-il en penser aujourd'hui ?

08:04 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)