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28/04/2023

Maraude du 27 / 04 / 2023.............

 

 

 

 

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25/04/2023

IMPRESSIONS DE MARAUDE...

 

 

 

Par le Pasteur

Blanchard.

 

 

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Force est de constater que la présence de nombreux sans-logis dans les rues de Paris gêne le maire et ses adjoints. Les témoignages de certains SDF sont accablants. Un exemple, chaque semaine, le vendredi, ici ou là, la police arrive  et signifie à ces malheureux qu'ils ont cinq minutes pour déguerpir. Aussitôt, les éboueurs suivent et jettent leur barda. En un instant, nos amis se retrouvent encore plus bas. Bien sûr, cette démarche est faite avec le secret espoir que de guerre lasse, ils décamperont à jamais.

 

 

 

Cette méthode hypocrite mais ponctuellement efficace de déplacer la misère, ne tient pas compte du fait que, comme tout un chacun, les SDF s'accrochent aux repères qui sont devenus leur espace vital. Et, c'est un puits sans fond que les autorités creusent.

 

 

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Une autre remarque, aussi éloquente, m'a été faite par un ami venu de province pour déposer des vêtements. Il me dit sa surprise de voir la capitale de plus en plus submergée par les SDF. En particulier, les avenues "chics". 

 

 

Oui ! Sur le prestigieux boulevard des Capucines, on croise après  l'Olympia et jusqu'à l'Opéra des familles entières dormant devant les entrées des grands magasins. Et, durant nos maraudes, la nuit, ces abcès de fixation de la misère sont encore plus éclatants. Chaque fois, nous découvrons un mélange indécent de beauté et de misère.

 

 

Nos gouvernants, si occupés par le mariage homosexuel  baissent les bras devant un problème aussi terrible et massif. Leurs seules réponses sont le silence et le déni. Ils éludent un problème qui ne fait que s'amplifier comme ils chassent les SDF, le vendredi, d'un trottoir à l'autre.  

 

 

Nous avons l'écoeurante conviction  que moins les choses se résolvent, plus la communication règne en maître. Mais, l'Action Sociale et Populaire reste un témoin lucide. C’est à ce prix que nous continuerons à apporter notre contribution au combat contre la véritable exclusion.

 

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Pasteur  Blanchard

 

 

 

21/04/2023

Ancienne maraude.......

 

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Etant fidèle auditeur de Radio Courtoisie, je suis un jour tombé sur une émission où le pasteur parlait de ses maraudes.

 

 

Pour être franc, j’ai été très intrigué par ce personnage haut en couleur, ayant un débit verbal impressionnant et surtout un enthousiasme hors du commun. J’ai été séduit par cet homme simple et hors du commun qui voulait des vêtements pour ses maraudes.

 

 

J’ai voulu le connaître et fait donc mes placards pour récupérer les vêtements de toute ma famille gardés au cas où, mais ne servant jamais.

 

 

Et j’ai pris contact avec le Pasteur.

 

 

Arrivé chez lui vers 10h du matin, on entre dans un autre monde : tout juste réveillé (il y avait eu une maraude la veille), le Pasteur m’a ouvert et tout de suite, entre des amas de vêtements à ranger et avant que j’ai pu placer un mot, il a parlé comme si on se connaissait depuis toujours : des maraudes, de son parcours atypique et du …FN.

 

Quel personnage !

 

 

En partant, je lui ai dit qu’en cas de besoin, il pouvait m’appeler pour une maraude.

 

Ça n’a pas tardé, j’étais convoqué rapidement.

 

 

Je suis arrivé à l’heure dite, tout curieux de connaitre enfin ces fameuses maraudes.

 

 

Une incompréhension sur les dates nous a fait tourner à 5 dans l’antique voiture du Pasteur, pleine de vêtements, de soupe et de café.

Nous étions sérés, mais l’ambiance était excellente.

 

 

Et durant 5 heures, nous avons tourné avec le Pasteur, qui, entre 2 arrêts, nous communiquait avec force son projet et son enthousiasme.

 

 

Très vite, j’ai été à l’aise.

 

Distribuant vêtement, soupe ou café à ses « habitués », nous avons parcouru Paris sous la pluie.

 

 

Quelle ne fut pas ma première surprise : certains étaient là, sur le même trottoir, au même endroit depuis plus de …16 ans et semblaient se trouver bien ! Qu’ils soient français ou polonais ! Ne demandant rien, si ce n’est ce petit moment de convivialité et de chaleur que distillait le Pasteur, allant jusqu’à évoquer des souvenirs ; de bons moments, voire de mauvais quand la police ou des voleurs font leur œuvre, tout cela forgé tout au long des 7 années de maraude

 

 

Puis, la nuit passant, nous sommes arrivés au centre de Paris. Là, endormis sous de tristes couvertures, quelques pauvres gens, venant des pays de l’est, parlant à peine français, mais réclamant beaucoup.

 

 

Que retenir de cette maraude ? Bien sûr, ce ne sont pas ces quelques pauvres vêtements ou ce bol de café qui changeront quelque chose ! Mais l’amour fraternel apporté par le Pasteur pendant ces moments leur apporte une véritable chaleur humaine et une considération, voire une certaine amitié.

 

 

Je veux aussi citer l’épouse du Pasteur, aussi discrète que lui est volubile, très efficace et très présente.

 

 

Je termine en remerciant le Pasteur et son épouse de leur accueil et pour m’avoir fait partager ce moment qui m’a fait changer mon regard sur ces gens. J’en avais un peu peur et les évitais, craignant de me faire insulter. Maintenant, j’ai compris que beaucoup étaient gentils, aimables  et ne cherchant qu’à vivre paisiblement sur leur bout de trottoir.

 

Merci pasteur

 

 

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Michel

19/04/2023

Maraude du 18 / 04 / 2023.............

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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18/04/2023

UN CAS SOCIAL EPINEUX:

 

 

 

 


  

 

 

Il m'arrive souvent, et de plus en plus, suite à des articles dans la presse amie, ou à des passages sur les ondes de radio Courtoisie, de recevoir des appels téléphoniques qui sont de véritables SOS. Comme celui de cette famille de province, obligée d'accueillir un oncle marginal revenant d'Amérique, cet extravagant leur rendait la vie impossible, je pus, grâce au bon soin d’Oscar, lui trouver un hébergement en région parisienne.

 

 

 

 

 

 

 

 


Quelque mois plus tard, je reçois un appel d'une des filles de la famille qui vit dans la capitale. Elle me téléphone pour me dire qu'il avait quitté le centre de réinsertion où il ne se plaisait pas, pour venir squatter chez elle. Elle lui avait trouvé une chambre chez un particulier, mais il refusait d'y aller, sous prétexte que la propriétaire ne voulait pas que l'on fume à l'intérieur. Elle était désemparée. Ne sachant que faire, je lui dis qu'il ne fallait pas céder au chantage, c'était la chambre ou le retour en foyer. N'ayant pas d'autre choix, il accepta. Elle me téléphona pour me remercier. Il fallait entendre les mots de gratitude et de soulagement de cette femme, pour être conforter dans la conviction que nos modestes actions et conseils ont leur utilité.

 

 


  
Pasteur Blanchard   

14/04/2023

Ancienne maraude.......

 

 

 

 

 

 

 

 

Par Philippe Gauthier,

auteur et essayiste

 

 

 

 

En ce 25 avril 2017, j'ai eu l'honneur d'être invité en tant qu'écrivain, notamment autour de "La Toussaint Blanche", célèbre livre  prévoyant les conséquences absolument catastrophiques de l'immigration en France de populations déracinées inassimilables, par le Pasteur Jean-Pierre Blanchard à participer à sa traditionnelle maraude de nuit auprès des pauvres gens qui vivent habituellement dehors sur nos trottoirs.

 

 

 

Cette grande maraude, démarrant de la Porte d'Italie, nous donne l'occasion unique de découvrir, à travers tous les grands axes parisiens, un autre monde que nous tous, y compris en cette soirée très proche des élections présidentielles, les ceux qui collent encore des affiches pour Mélanchon, embourgoisés dans notre confort habituel, avons du mal à comprendre.

 

 

 

Avec l'expérience du Pasteur Blanchard qui sait où se trouve son monde, car cette population n'est pas spécialement nomade, contrairement à ce qu'on pourrait croire. Elle habite son coin de trottoir ou son abri sous le métro aérien  ou encore sa bouche d'aération à ciel ouvert.

 

 

 

 

 

 

 

 

On découvre aussi parmi ces personnes sinistrées beaucoup d'européens, des polonais, des russes et même un allemand, sans doute échappé de sa patrie au miracle économique permanent.

 

 

 

Vers 1h30 du matin, nos provisions de vêtements sont déjà épuisées et notre clientèle commence à dormir à poings fermés sur les trottoirs. Il est temps de regagner notre confort.

 

 

Philippe

 

 

11/04/2023

IMPRESSIONS DE MARAUDE PAR LE PASTEUR BLANCHARD.

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Il y a déjà cinq années que nous tournons dans les rues de la capitale,

à la rencontre de ceux qui n'ont plus rien,

pour leur apporter un peu d'aide et de chaleur humaine.

 

Or depuis tout ce temps, nous constatons

que les grandes associations caritatives,

celles qui ont pignon sur rue,

ont envers nous une attitude équivoque.

Comme si notre petite association non subventionnée,

qui n'a jamais souhaité être médiatisée,

qui n'est pas "people",

qui, bien que ne cachant pas ses opinions,

ne les met jamais en avant,

se faisant tout à tous,

n'excluant personne,

même si d'un point de vue politique nous sommes

pour la préférence nationale,

venait déranger les associations caritatives grassement subventionnées,

comme si elles voyaient en nous un concurrent gênant.

 

Jamais sur le terrain on a osé me le dire.

Par contre, un jour qu'un de mes bénévoles a eu l'idée

de refaire une partie du parcours avec les jeunes du FNJ,

il se fit agresser verbalement par un salarié d’une de ces associations,

nous reprochant de ne pas avoir d'habilitation officielle,

comme si nous étions les seuls dans ce cas à mener ce type d'actions.

L'abbé Pierre aurait bien rigolé durant l'hiver 54

si on lui avait dit qu'il lui fallait une autorisation

pour venir en aide aux sinistrés.

Tout cela démontre l'efficacité de notre entreprise,

qui dérange l'ordre établi,

comme le dit si bien un de nos SDF :

le ciel est le même pour tous,

chacun a sa place pour une solidarité militante.

 

Pasteur  Blanchard

 

 

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07/04/2023

Maraude du 07 / 04 / 2023.............

 

 

 

 

 

 

 

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31/03/2023

Maraude du 30 / 03 / 2023.............

 

 

 

 

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28/03/2023

Impressions de Maraude ..........In memoriam

 

 

 

  Par le Pasteur BLANCHARD

  Président de l'Action Sociale et Populaire

 

 

 

 

 

 

Dans une société qui change à chaque instant, depuis plus de six ans que nous suivons l’évolution de la misère dans les rues de Paris, nos impressions ne peuvent être que paradoxales. Pourtant, certains repères restent stables : parmi eux, le légendaire Francis.

 

 

 

Nous l'avons rencontré en 2008. A l'époque, il dormait dans le renforcement d'un bâtiment à la sortie d'un garage. Il y avait amoncelé des tas d’objets sur une hauteur de deux mètres et vivait au milieu de ce fatras. Le temps passant, il devint une destination incontournable de nos sorties. , à tel point qu’il était devenu un point nodal. A sa rencontre, chaque maraudeur recevait comme une onction de légitimité.

 

 

 

Un jour, plus de Francis. Cela faisait un certain temps qu'il était malade. Il sombrait à vue d'oeil de rencontres en rencontres ; ce qui l'amena à faire plusieurs séjours à l'hôpital. Avant de disparaître tout à fait dans la nature. Qu'était-il devenu ?  A chacun de nos passages dans son secteur, nous ne pouvions nous empêcher de nous interroger sur ce qu’il était devenu.

 

 

 

Enfin, un soir, nous l'avons retrouvé installé à quelques mètres de son ancien quartier général soigné après une longue hospitalisation. Il était bien là, encore, lors de cette maraude  en compagnie d' Emmanuel et sa belle mére. Depuis son retour, c'est chaque fois le même rituel. Dès qu’il me m'aperçoit, il s’écrit "tiens, voilà le Pasteur !", ajoutant, tout de go, en parlant de Catherine "et la photographe !" Dans un monde instable, il reste égal à lui-même tel que l’éternité le change.

 

 

 

Pasteur Blanchard