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Action sur le terrain - Page 10

  • IMPRESSIONS DE MARAUDE...

     

     

     

     

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    Par le Pasteur BLANCHARD

    Président de l'Action Sociale et Populaire

     

     

     

    Dans une société qui change à chaque instant, depuis plus de dix huit ans que nous suivons l’évolution de la misère dans les rues de Paris, nos impressions ne peuvent être que paradoxales. Pourtant, certains repères étaient resté stables : parmi eux, il y avait le légendaire Francis.

     

     

     

     

    Nous l'avons rencontré en 2006. A l'époque, il dormait dans le renforcement d'un bâtiment à la sortie d'un garage. Il y avait amoncelé des tas d’objets sur une hauteur de deux mètres et vivait au milieu de ce fatras. Le temps passant, il devint une destination incontournable de nos sorties. , à tel point qu’il était devenu un point nodal. A sa rencontre, chaque maraudeur recevait comme une onction de légitimité.

     

     

     

    Un jour, plus de Francis. Cela faisait un certain temps qu'il était malade. Il sombrait à vue d'oeil de rencontres en rencontres ; ce qui l'amena à faire plusieurs séjours à l'hôpital. Avant de disparaître tout à fait dans la nature. Nous nous demandions qu'était-il devenu ?  A chacun de nos passages dans son secteur, nous ne pouvions nous empêcher de nous interroger sur ce qu’il était devenu.

     

     

     

    Enfin, un soir, nous l'avons retrouvé installé à quelques mètres de son ancien quartier général soigné après une longue hospitalisation. Il était bien là, encore, lors de cette maraude  en compagnie du Docteur Coulomb Louis-Marie Stéphane et Pierre-Claude. Depuis son retour, c'est chaque fois le même rituel. Dès qu’il me m'aperçoit, il s’écrit "tiens, voilà le Pasteur !", ajoutant, tout de go, en parlant de Catherine "et la photographe !" Dans un monde instable, il était resté égal à lui-même tel que l’éternité le change, malheureusement ce fut une de nos dernière rencontre, suite à un reportage sur youtube, le curé de la paroisse catholique, avenue Blanqui ma téléphoné pour me dire qu’il était parti pour un monde  meilleur ; à la fin de sa vie, il fréquentait régulièrement sa paroisse. Il nous restera l’image d’un personnage légendaire qui a éclairé nos vies, pendant plus que deux décades.

     

     

     

    Pasteur Blanchard

     

     

     

     

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  • Impressions de maraude:

     

     

    Céline Guillermond (membre du CA  de l'ASP)...........

     

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    Nous nous sommes retrouvés à 21h pour la maraude de clôture le 7 Mai dernier, pour donner un peu de notre temps à ceux qui passent leur vie dehors. Invités par le très dynamique et dévoué Pasteur Jean-Pierre Blanchard et son épouse Catherine, nous avons sillonné Paris, à la rencontre des exclus, des plus pauvres, des grands oubliés que sont nos sans-abri.
     
    Partis de la Porte d'Italie, nous nous sommes d'abord rendus sous le métro aérien, à proximité de la station Sèvres-Lecourbe. Quatre SDF y commençaient leur dure nuit, et l'un d'eux avait son petit chien comme unique compagnon. A peine nous aperçoivent-ils qu'aussitôt leurs yeux s'ouvrent avec le sourire. Nous leur servons du café, de la soupe chaude et leur proposons quelques vêtements. Ce n'est pas grand-chose mais pour ces personnes qui ont tout perdu, c'est énorme. Ils n'ont plus rien, ils sont seuls, ils ont froid. La Mairie de Paris ne veut pas qu'ils soient visibles, alors régulièrement on leur prend toutes leurs affaires pour les jeter alors qu'ils n'ont déjà plus rien. Plutôt que de mener une action véritablement sociale en faveur de ces malheureux, la mairie préfère les dissuader de rester dans ces beaux quartiers et fait tout pour les chasser hors-les-murs, là où l'on ne les verra pas.
     
    Un peu plus loin nous retrouvons la grande vedette de nos maraudes, qui est devenu notre ami, Francis. Il campe sous le métro, entre un terrain de basket-ball et des "vélib". Lui aussi aura son café chaud et quelques vêtements. Il nous raconte sa vie d'orphelin. Il n'a pas connu ses parents, il n'a pas de famille. Sa seule famille c'est la rue, la misère et l'infortune.
     
    Nous poursuivons dans la nuit où la température baisse d'heure en heure mais comment oserions-nous nous en plaindre ? Nous ne sommes dans la rue que pour quelques heures tandis que tous ceux que nous rencontrons y passent toutes leurs journées et leurs nuits, été comme hiver. Nous faisons le tour de Paris, il y a des sans-abris partout. Rue de Rivoli, Boulevard Haussmann, Boulevard Saint Michel, Boulevard Saint Marcel, Avenue des Gobelins, toujours la même misère, toujours la même détresse.
     
    C'est ce qu'il y a de plus révoltant à constater dans Paris. On voit des tas de jeunes sortir de bars, restaurants, cinémas, discothèques. Ils s'amusent, ils rigolent, ils passent une bonne soirée, ils mangent à leur faim, ils ne connaissent ni le froid ni la soif, mais pas un seul d'entre eux n'aura le moindre geste vis-à-vis de ceux qu'ils aperçoivent dormir dehors. Même pas un regard, même pas une parole, même pas un sourire.
     
    Voilà quelle a été notre aventure cette nuit-là. Un petit voyage au pays de la misère, de la solitude et de la souffrance. Une expérience qui nous fait prendre conscience de l'absolue nécessité de poursuivre ces actions sociales sans lesquelles la société est vouée à l'individualisme le plus égoïste et à l'indifférentisme le plus inhumain.
     
    Le Pasteur Blanchard et son épouse Catherine nous remercient pour notre venue, et nous nous embrassons  avant de nous séparer. Nous n'oublierons jamais celles et ceux que nous avons rencontrés cette nuit-là, qui n'avaient comme toit que la rue et son cruel quotidien.
     
     
    Céline
     
     
     

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  • Ancienne maraude.......

     

     

     

     

    IMPRESSIONS DE MARAUDE...

     

     

     

     

     

     

     

     

    Par Philippe Gauthier,

    auteur et essayiste

     

     

     

     

    En ce 25 avril 2017, j'ai eu l'honneur d'être invité en tant qu'écrivain, notamment autour de "La Toussaint Blanche", célèbre livre  prévoyant les conséquences absolument catastrophiques de l'immigration en France de populations déracinées inassimilables, par le Pasteur Jean-Pierre Blanchard à participer à sa traditionnelle maraude de nuit auprès des pauvres gens qui vivent habituellement dehors sur nos trottoirs.

     

     

     

    Cette grande maraude, démarrant de la Porte d'Italie, nous donne l'occasion unique de découvrir, à travers tous les grands axes parisiens, un autre monde que nous tous, y compris en cette soirée très proche des élections présidentielles, les ceux qui collent encore des affiches pour Mélanchon, embourgoisés dans notre confort habituel, avons du mal à comprendre.

     

     

     

    Avec l'expérience du Pasteur Blanchard qui sait où se trouve son monde, car cette population n'est pas spécialement nomade, contrairement à ce qu'on pourrait croire. Elle habite son coin de trottoir ou son abri sous le métro aérien  ou encore sa bouche d'aération à ciel ouvert.

     

     

     

     

     

     

     

     

    On découvre aussi parmi ces personnes sinistrées beaucoup d'européens, des polonais, des russes et même un allemand, sans doute échappé de sa patrie au miracle économique permanent.

     

     

     

    Vers 1h30 du matin, nos provisions de vêtements sont déjà épuisées et notre clientèle commence à dormir à poings fermés sur les trottoirs. Il est temps de regagner notre confort.

     

     

    Philippe

     

     

  • IMPRESSIONS DE MARAUDE...

     

     

     

     

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    Par le Pasteur

    Blanchard.

     

     

    Force est de constater que la présence de nombreux sans-logis dans les rues de Paris gêne le maire et ses adjoints. Les témoignages de certains SDF sont accablants. Un exemple, chaque semaine, le vendredi, ici ou là, la police arrive  et signifie à ces malheureux qu'ils ont cinq minutes pour déguerpir. Aussitôt, les éboueurs suivent et jettent leur barda. En un instant, nos amis se retrouvent encore plus bas. Bien sûr, cette démarche est faite avec le secret espoir que de guerre lasse, ils décamperont à jamais.

     

     

     

    Cette méthode hypocrite mais ponctuellement efficace de déplacer la misère, ne tient pas compte du fait que, comme tout un chacun, les SDF s'accrochent aux repères qui sont devenus leur espace vital. Et, c'est un puits sans fond que les autorités creusent.

     

     

        Une autre remarque, aussi éloquante, m'a été faite par un ami venu de province pour déposer des vêtements. Il me dit sa surprise de voir la capitale de plus en plus submergée par les SDF. En particulier, les avenues "chics". 

     

     

    Oui ! Sur le prestigieux boulevard des Capucines, on croise après  l'Olympia et jusqu'à l'Opéra des familles entières dormant devant les entrées des grands magasins. Et, durant nos maraudes, la nuit, ces abcès de fixation de la misère sont encore plus éclatants. Chaque fois, nous découvrons un mélange indécent de beauté et de misère.

     

     

    Nos gouvernants, si occupés pour savoir qui sera le nouveau président,  baissent les bras devant un problème aussi terrible et massif. Leurs seules réponses sont le silence et le déni. Ils éludent un problème qui ne fait que s'amplifier comme ils chassent les SDF, le vendredi, d'un trottoir à l'autre. 

     

      

    Nous avons l'écoeurante conviction  que moins les choses se résolvent, plus la communication règne en maître. Mais, l'Action Sociale et Populaire reste un témoin lucide. C’est à ce prix que nous continuerons à apporter notre contribution au combat contre la véritable exclusion.

     

     

        Pasteur  Blanchard

     

     

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  • Jean-Pierre Blanchard : 50 ans de combat contre la précarité:

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Qui est le Pasteur Blanchard ?

     

     

     

    Depuis des années, le Pasteur Blanchard se dévoue corps et âmes pour soulager la misère en Île-de-France. De la Cité de refuge de l’Armée du Salut dans les années 70, à l’actuelle présidence de l’Action Sociale Populaire (ASP), en passant par les médiatiques « soupes de la Gare Saint-Lazare » dans les années 90, il aura été de tous les combats contre la précarité.

     

     

     

     

    Le combat continue depuis 2006 par le biais de maraudes organisées par l’ASP dans les rues de Paris. Une équipe soudée qui ont foi en l’engagement caritatif du Pasteur et de son épouse Catherine qui anime les activités de l’association. Depuis 2008, les actions ont été élargie à la visite de personnes âgées et en 2014 à l’aide de familles  défavorisés.

     

     

     

     

    Comment peut-on les aider ?

     

     

     

    Par vos dons en argent CCP : 601 0275 Y 033 (délivrance de reçus fiscaux) ou matériels, duvets, couvertures, vêtements.

     

     

     

     

     

    Contact :

     

     

     

    Adresse postale : ASP BP7 91201 Athis-Mons Cedex

     

    Téléphone : o6 74 03 18 15

     

  • LES MARAUDES DU PASTEUR BLANCHARD:

     

     

    LA LIGUE

      FRANCILIENNE

     

     

     

     

      Le Réseau Identités en Ile-de-France

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le 08 octobre dernier, une nouvelle maraude du pasteur Blanchard, à la rencontre de tous ceux que l’on oublie, que l’on ne voit pas. Tous ceux qui ne seront jamais invités au Petit Journal de Canal+ car pas assez photogéniques.

     

     

     

    Une maraude organisée par le pasteur à la rencontre de ceux qui sont transparents pour notre société, nos intouchables. Une nouvelle traversée de Paris, celle de la misère, femme seule avec enfants dormant par terre, couples dormant par terre, SDF résignés à leur existence et dans l’incapacité de changer leur vie.

     

     

     

    Le pasteur Blanchard dira : « On ne sort pas ou difficilement de la rue. La rue est un monde parallèle, avec ses propres codes, avec ses propres dimensions de temps et d’espace ».

     

     

     

    Nous ferons des rencontres étranges, de celles qui ne peuvent se faire que dans ses moments là. Des travailleurs sans-papiers rencontrés Rue de la Huchette, attristés par le sort des plus pauvres qui nous amèneront nous les damnés jusque dans des recoins de rue pour y apporter un peu de réconfort à ceux qui n’ont rien et qui nous remercierons ensuite de faire ce que nous faisons.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • IMPRESSIONS DE MARAUDE...

     

     

     

     

     

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    Il y a déjà quinze années que nous tournons dans les rues de la capitale,

    à la rencontre de ceux qui n'ont plus rien,

    pour leur apporter un peu d'aide et de chaleur humaine.

     

     

     

    Or depuis tout ce temps, nous constatons

    que les grandes associations caritatives,

    celles qui ont pignon sur rue,

    ont envers nous une attitude équivoque.

    Comme si notre petite association non subventionnée,

    qui n'a jamais souhaité être médiatisée,

    qui n'est pas "people",

    qui, bien que ne cachant pas ses opinions,

    ne les met jamais en avant,

    se faisant tout à tous,

    n'excluant personne,

    même si d'un point de vue politique nous sommes

    pour la préférence nationale,

    venait déranger les associations caritatives grassement subventionnées,

    comme si elles voyaient en nous un concurrent gênant.

     

     

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    Jamais sur le terrain on a osé me le dire.

    Par contre, un jour qu'un de mes bénévoles a eu l'idée

    de refaire une partie du parcours avec les jeunes du FNJ,

    il se fit agresser verbalement par un salarié d’une de ces associations,

    nous reprochant de ne pas avoir d'habilitation officielle,

    comme si nous étions les seuls dans ce cas à mener ce type d'actions.

    L'abbé Pierre aurait bien rigolé durant l'hiver 54

    si on lui avait dit qu'il lui fallait une autorisation

    pour venir en aide aux sinistrés.

    Tout cela démontre l'efficacité de notre entreprise,

    qui dérange l'ordre établi,

    comme le dit si bien un de nos SDF :

    le ciel est le même pour tous,

    chacun a sa place pour une solidarité militante.

     

     

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    Pasteur  Blanchard

     

     

     

  • Vilfredo Pareto:

     

     

     

     

    Biographie :

     

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    Vilfredo Pareto est né en 1848 à Paris, l'épicentre des révolutions populaires de cette année. Son père, Raphaël Pareto, est un ingénieur italien, noble génois, exilé d'Italie comme partisan de Mazzini, républicain et anti-piémontais ; sa mère, Marie Métenier (1813-1889), est française, issue d'une modeste famille de vignerons de l'Allier. Le grand-père paternel, Giovanni Benedetto Pareto, avait été fait baron de l'Empire par Napoléon.

     

     

    Pendant son enfance, il fait ses études primaires à Paris, et son père ayant été politiquement réhabilité en 1858, ses études secondaires à Gênes. En Italie, Pareto vit dans un milieu de la classe moyenne, recevant une éducation de niveau élevé. Il fait des études supérieures de sciences mathématiques et physiques à Turin et, en 1870, il est diplômé en ingénierie de l'École polytechnique de Turin. Sa thèse est intitulée Principes fondamentaux de l'équilibre des corps solides. Il manifeste son intérêt pour l'analyse de l'équilibre en économie et sociologie et devient, en 1874, membre fondateur de la Società Adamo Smith (société florentine d'économie politique).

     

     

    Pendant quelques années, il travaille comme ingénieur, d'abord pour la compagnie italienne des chemins de fer, publique, puis dans l'industrie privée et devient directeur des Ferriere italiane. Son travail le fait voyager.

     

     

    En 1886 il devient maître de conférences à l'université de Florence. Son séjour à Florence est marqué par son activité politique, largement alimentée par ses frustrations contre les régulateurs étatiques. Libéral, il attaque le socialisme, le militarisme et le protectionnisme du gouvernement.

     

     

    En 1889, après la mort de ses parents, Pareto change de style de vie : il quitte son travail et se marie à Alexandra Bakounine, d'origine russe. Il commence à écrire de nombreux articles polémiques contre le gouvernement, ce qui lui vaut des difficultés avec les autorités comme l'interruption d'une de ses conférences par la police ou le refus d'une autorisation d'enseigner l'économie politique.

     

     

    En 1893, il est nommé maître de conférences en économie à l'université de Lausanne en Suisse à la place de Léon Walras qui le lui a proposé. À ce poste, il participe à la renommée de l'école de Lausanne : sous son impulsion en effet, les facultés de droit et de lettres proposent au canton de Vaud, en 1902, la création d'un nouveau diplôme universitaire, un diplôme de sciences sociales. En 1907, le canton crée la première chaire suisse de sciences politiques et sociales et la lui confie. En 1909, Vilfredo Pareto abandonne l'enseignement pour se consacrer entièrement à la sociologie et à l'écriture.

     

     

    En 1898, il héberge des socialistes italiens fuyant la répression des émeutes.

     

     

     

    En 1902, sa femme le quitte, mais le divorce n'est prononcé que le 19 juin 1923, deux mois avant sa mort. À partir de 1902, il vit avec Jeanne Régis, et ce, jusqu'à sa mort.

     

     

    En 1906, il fait la fameuse observation selon laquelle vingt pour cent de la population possède quatre-vingts pour cent de la propriété en Italie, observation à l'origine du principe qui porte son nom.

     

     

    En 1917, l'université de Lausanne organise son jubilé.

     

      

    En 1923, il conseille aux fascistes d'adopter une politique libérale. Il meurt à Céligny, dans le canton de Genève, le 19 août 1923.

     

     

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  • IMPRESSIONS DE MARAUDE...

     

     

     

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    Par le Pasteur

    Blanchard.

     

     

    Force est de constater que la présence de nombreux sans-logis dans les rues de Paris gêne le maire et ses adjoints. Les témoignages de certains SDF sont accablants. Un exemple, chaque semaine, le vendredi, ici ou là, la police arrive  et signifie à ces malheureux qu'ils ont cinq minutes pour déguerpir. Aussitôt, les éboueurs suivent et jettent leur barda. En un instant, nos amis se retrouvent encore plus bas. Bien sûr, cette démarche est faite avec le secret espoir que de guerre lasse, ils décamperont à jamais.

     

     

     

    Cette méthode hypocrite mais ponctuellement efficace de déplacer la misère, ne tient pas compte du fait que, comme tout un chacun, les SDF s'accrochent aux repères qui sont devenus leur espace vital. Et, c'est un puits sans fond que les autorités creusent.

     

     

        Une autre remarque, aussi éloquante, m'a été faite par un ami venu de province pour déposer des vêtements. Il me dit sa surprise de voir la capitale de plus en plus submergée par les SDF. En particulier, les avenues "chics". 

     

     

    Oui ! Sur le prestigieux boulevard des Capucines, on croise après  l'Olympia et jusqu'à l'Opéra des familles entières dormant devant les entrées des grands magasins. Et, durant nos maraudes, la nuit, ces abcès de fixation de la misère sont encore plus éclatants. Chaque fois, nous découvrons un mélange indécent de beauté et de misère.

     

     

    Nos gouvernants, si occupés pour savoir qui sera le nouveau président,  baissent les bras devant un problème aussi terrible et massif. Leurs seules réponses sont le silence et le déni. Ils éludent un problème qui ne fait que s'amplifier comme ils chassent les SDF, le vendredi, d'un trottoir à l'autre. 

     

      

    Nous avons l'écoeurante conviction  que moins les choses se résolvent, plus la communication règne en maître. Mais, l'Action Sociale et Populaire reste un témoin lucide. C’est à ce prix que nous continuerons à apporter notre contribution au combat contre la véritable exclusion.

     

     

        Pasteur  Blanchard

     

     

     

     

     

     

     

     

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  • Ancienne maraude.......

     

     

     

     

    ASP : L'ETERNEL RETOUR...

     

     

     

     

     

    Notre combat

     

     contre la misère sociale

    et pour la préférence nationale

    n’a jamais été aussi juste !

     

     

     

     

    Mardi 22 Décembre

     

    Nous avons participé à la dixiéme maraude de Noël avec Catherine et le Pasteur Blanchard.

     

     

     


    Les Maraudes, ces tournées nocturnes à la rencontre des sans-abris parisiens, sont pour chacun de ceux qui les vivent une expérience sans commune mesure, de celles de nature à vous transformer, en tout cas qui ne vous laissent pas indifférents.

     

     

     


    La majorité de nos accompagnants reviennent de ces maraudes « touchés » par la dignité des personnages rencontrés, « émus » par les situations de grande détresse, « surpris » par la grande culture de certains et dans tous les cas « révoltés » par l’injustice grandissante d’une société dans l’incapacité d’offrir à ses propres compatriotes les voies de la réussite sociale.

     

     



    Durant cette nouvelle saison, un grand nombre de nos amis de droite nationale, provenant de toute la France, se succéderons aux côtés du Pasteur Blanchard  pour, l’espace d’une nuit,  venir en en aide à nos compatriotes délaissés.

     

     



    Qu’ils en soient  tous remerciés !

     

     



    La rue parisienne, c’est une caisse de résonance implacable des maux de la société française,  dont nous ne cessons de dénoncer les dérives, seuls  depuis des années :

     

     

     

     

    • Démantèlement du système de soins et de protection sociale

    • Paupérisation des travailleurs

    • Impossibilité d'accéder à un logement décent

    • Préférence étrangère dans les centres d’hébergement

    • Perte du sens de la solidarité entre les générations

    • Insécurité grandissante

    • Ouverture incontrôlée des frontières 

     

     

     



    Un dernier exemple, alors que le gouvernement tente de nous endormir sur le pseudo contrôle des frontières aux portes de Schengen, nous pouvons témoigner du tsunami migratoire qui est en cours et qui voit affluer à Paris des centaines de migrants irréguliers.

     

     



    Cette nuit du 22 Décembre nous retrouverons des sans-abris  provenaient de  tout horizon…. Autant d’individus déboussolés à qui l’idéologie mondialiste a promis un eldorado, qu’ils ne trouveront finalement pas chez nous car notre pays n’en a plus les moyens.

     

     



    Cette nuit du 22 Décembre nous nous répétons que nos moyens sont dérisoires, que la tâche est immense pour sortir nos compatriotes de la misère.

     



    Mais cette nuit du 22 Décembre, nous partons en fin de nuit, convaincus que notre combat est juste et que nous parviendrons demain à changer la société.

     

     

     

     

     

    Gilles CLAVEL
    Vice-président de l’ASP