04/11/2010
Maraude du 4 Novembre 2010
08:48 Publié dans Action sur le terrain | Lien permanent | Commentaires (0)
02/11/2010
LE PASTEUR JEAN-PIERRE BLANCHARD...
...sur METAPEDIA
Jean-Pierre Blanchard est une figure de la Droite nationale
prolétarienne française, chapelain de Jany Le Pen,
il est à l’origine des premières "soupes au lard",
distribuées dans les rues de Paris et de la création
tant de Fraternité française que de l’Entraide nationale,
associations caritatives,
ayant émergé respectivement dans les années 1980 et 1990.
Il préside actuellement l'Action sociale populaire.
Biographie :
Né en Languedoc d'un père ancien ouvrier devenu gendarme,
il découvre la dureté du travail à la chaîne,
au cœur des années 1960, dans une usine à Mazamet,
où le futur pasteur devint d'ailleurs un ouvrier modèle.
Mai 68 explose, avec lui son cortège de rêves.
Prenant conscience de sa vocation de travailleur social,
le futur pasteur des pauvres découvre l'étendue de la misère,
en tant qu'animateur de l'Armée du Salut à Paris 13e.
Croyant, de culture protestante, il devient pasteur à Paris 15e,
après un stage pastoral et une ordination au Saint Ministère.
Dans les années 1970,
les errements idéologiques de sa génération
le pousseront au festival de l'île de Wight,
dans les rangs de la Ligue communiste d'Alain Krivine,
puis dans l'aile situationniste des Maoïstes,
pour finir dans les fêtes de Lutte ouvrière.
Dans les années 1990, seul le Front national,
et surtout Jany Le Pen, de culture et de foi protestante,
lui permettront de réaliser son grand dessein,
une vraie soupe populaire au cœur de Paris,
face à la gare Saint-Lazare,
une soupe de nuit ouverte à tous les miséreux de la capitale.
Même L'Humanité le reconnaît à l'époque,
c'était un succès en terme de population aidée.
En 1997, il sera nommé par Jean-Marie Le Pen
au Comité central du Front national,
mais les soubresauts liés au "putsch" de Bruno Mégret
mettront fin à cette aventure caritative,
le pasteur étant considéré par les caciques du FN
comme un "mégrétiste" honteux.
En 2005, le Pasteur Blanchard portera
sur les fonts baptismaux l’Action sociale populaire (ASP)
qui recevra un soutien certain du Front national.
Et, en 2008, il sera intégré à l'organigramme officiel du FN
comme responsable des actions sociales
au sein du cabinet du secrétaire général.
Œuvres :
-
Martin Heidegger philosophe incorrect, L'Aencre, 1997
-
Aux sources du national-populisme, L'Aencre, 1998
-
La Faim justifie les moyens, Deterna, 2000
-
Mythes et races, Déterna, 2000
18:05 Publié dans Biographie | Lien permanent | Commentaires (1)
Communiqué
Notre blog a été l'objet d'un piratage par un groupe qui se fait appeller "Noël vaincra". Il faut croire que les succès de notre association suscitent bien des jalousies, puisque toutes les notes et commentaires ont été éffacé, ne laissant qu'une partie de nos albums.
Nous allons tenter de récupérer, auprès de notre hébergeur, les informations détruites. L'intrusion frauduleuse dans un système informatique est un délit passible de 45000 euros d'amende et de trois ans d'emprisonnement. L'ASP est déterminée à faire valoir ses droits et entamera les démarches nécessaires pour confondre et poursuivre ces flibustiers. Et ce, sans relâche ni faiblesse de notre part...
Que ceux qui se rabaissent à de tels procédés sachent que l'intimidation non seulement ne change rien mais renforce notre volonté de continuer notre combat pour la défense des Notres. A bon entendeur...
Le Conseil d'administration de L'ASP
08:35 | Lien permanent | Commentaires (10)
01/11/2010
BIODIVERSITE : LA CHIMERE EN CROISSANCE
La chimère de la biodiversité est une petite sœur jumelle de celle du réchauffement et lui ressemble étrangement.
Elle a rassemblé du 18 au 29 octobre 2010 pour une grande parlotte à Nagoya au Japon les plus hauts dirigeants de 193 pays s'y sont succédés avec des milliers d'experts venus à grand renfort de CO2 ! Un accord a été obtenu pour faire avancer la chimère. L'exemple plutôt douteux du GIEC était couramment invoqué afin d'essayer de consolider l'ensemble.
L'arme de la terreur est manipulée sans vergogne. Les dauphins du Mékong meurent. En 2050 les requins auront disparu. Il s’ajoute que les albatros, splendides oiseaux océaniques dont l'envergure peut atteindre jusqu'à 3,5 mètres, sont très menacés. Tous les experts annoncent que la population mondiale du tigre a chuté de 95 %, seuls 4000 spécimens résistants encore dans la nature.
Avec le réchauffement nous serons cuits selon les experts. Si nous ne portons pas remède à la supposée disparition des espèces, la vie sur terre deviendra impossible et si des mesures totalitaires au niveau des États ne sont pas prises, il faudra dans l'urgence chercher une planète de rechange (sic).
Pour donner une apparence scientifique à tous ces cauchemars, le Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE), qui est au centre du dispositif, rêve de chiffrer la valeur des écosystèmes afin que les décisions étatiques les prennent en compte. La pyramide de l'édifice statistique nécessaire pour faire ces calculs sans fondement fait frémir. Sans attendre et sans rire, des experts arrivent d'ores et déjà à chiffrer à 23 500 milliards d'euros par an les services rendus par la nature, soit la moitié du PIB mondial.
LA COMPLEXITE EFFROYABLE DU PROJET
Une différence existe cependant avec la grande sœur du réchauffement, car les adorateurs de cette nouvelle religion sont arrivés à simplifier les objectifs : l'ennemi abattre est le CO2, devenu l'objet d'une haine universelle, légale et commerciale. Pour la biodiversité la complication est extrême ce qu'au Japon les fidèles ont du admettre.
Des interrogations redoutables se présentent. Faut-il reconstituer les espèces telles qu'elles étaient en 1900, ceci au risque d'une histoire incertaine à explorer ? Faut-il protéger les espèces telles qu'elles sont en septembre 2009 ? Faut-il protéger la totalité des espèces ? Nous nous trouvons devant une tâche évidemment impossible car le Créateur a disposé des centaines de millions d'espèces dont une toute petite partie, simplement, est connue ; le début de l'exploration des abysses sous-marins nous découvre des horizons infinis.
En outre, des découvertes permanentes dévastent les statistiques déjà fausses par nature. Il ne restait plus, parait-il, que 50 000 à 60 000 orangs-outangs vivant à l'état sauvage dont 80 % en Indonésie et 20 % en Malaisie. Or une colonie de plusieurs milliers d'individus fut découverte à l'est de Bornéo.
LES INTERETS EMBUSQUES
Comme dans toute chimère mondialiste, les intérêts qui poussent à l'extension sans limite du cauchemar sont considérables et étroitement soudés. La secte des écolos s'y prélasse avec délices. La France a une secrétaire d'État à l'écologie (sic), Madame Chantal Jouanno. Dans son sillage et jusqu'au niveau local ainsi que dans les ONG subventionnées se trouvent une foule de fonctionnaires, para-fonctionnaires ou experts s'enrichissant soit modestement soit grassement sur la bête si l'on ose dire. Des homologues existent partout dans le monde : cela fait éventuellement dix millions de fonctionnaires embarqués pour la magnifique croisière.
Un seul exemple : en France il existe partout des personnes payées pour compter les oiseaux ( sicissime) ; au demeurant, c'est un travail fort sympathique qui se passe dans la nature et évite de s'ennuyer dans un bureau ; c'est moins dangereux que de compter les orangs-outangs. La complication est forte car quoi de plus fugace qu'un oiseau ? Mais justement d'autres intérêts arrivent pour faciliter la tâche ; pour compter ce qui est impossible à recenser il faut du matériel et d'autre part des consultants qui travaillent à la méthode ; une fois le matériel créé et la méthode bâtie, des formateurs surviennent : que de marché juteux !
L'EFFET DE RUINE
Ce dernier arrive comme toujours dans toute activité publique et par les mêmes canaux.
D'abord les immenses sommes d'argent dérobées par la force fiscale aux peuples bien conditionnées en vue de financer ce cirque mondialiste génèrent de la pauvreté par une succession de mécanismes bien connus.
Ensuite surviennent des dégâts collatéraux pour faire plaisir à des membres de la secte plus actifs que d'autres. Le coût du TGV pour Marseille a été majoré à l’époque pour protéger un unique couple d’aigles de Bonnelli, dont, au demeurant, il n’est pas sûr que la trace ait été retrouvée. A cette fin, le trajet a été modifié et le chantier fut interrompu à plusieurs reprises. Il a fallu aussi complaire aux castors et, notons bien la précision, aux plobates cultripèdes qui sont, comme tout le monde ne le sait sans doute pas, de rarissimes crapauds.
Puis arrive l'effet habituellement destructeur des règlementations publiques, telle Natura 2000. C'est une directive européenne qui depuis 1992 établit partout des zones rurales où aucune activité n’est autorisée, sauf accord des bureaucrates de Bruxelles. Le prétexte est de défendre précisément cette biodiversité. La France a proposé 800 zones représentant 5 % du territoire. A ce titre des camarades des chauves-souris ont voulu sévir dans une commune parce qu’un quart des chauves-souris prétendues rares avaient élu domicile dans une caverne se trouvant sur son territoire. La directive a pour effet de paralyser ou de ralentir toute nouvelle activité, sauf accord du préfet, dans les territoires malheureusement visés. De ce fait, elle génère chômage et paupérisation.
L'HOMME EST-IL DE TROP ?
Voici une autre ressemblance avec la grande sœur jumelle . L'homme serait de trop dans la nature, idée voisine de la culture de mort et de la propagande pour l'adoration de la déesse terre-mère, dénommée Gaïa.
Que faire dans tout ce tumulte ?
Pour échapper à la ruine et aux tendances totalitaires des écolos, il faudrait reconnaître et diffuser sans cesse que l'homme n’est pas capable de diriger les espèces et qu'il doit simplement dans le cadre de sa raison voisiner avec ces espèces telles qu'elles sont, tout en en tirant d’ailleurs le meilleur parti.
A cette fin, laissons jouer le droit de propriété et son corollaire la liberté des contrats. Ceux qui aiment particulièrement les chauves-souris ou les tigres, ou les vipères peuvent très bien s'organiser à leur propre échelle dans le cadre du droit naturel et sans nuire aux autres. De même les plus grands et plus beaux animaux peuvent être exploités librement avec parfois la création de fonds d'investissement. Si ces animaux risquent de disparaître, leur valeur augmentera et les propriétaires légitimes prendront les mesures adéquates.
Il est important en terminant de constater que la quasi-totalité de la population aime la nature et peut fort bien s'en occuper dans la liberté et la variété des situations. Seuls les dirigeants écologistes peuvent être considérés comme des ennemis objectifs de la nature puisqu'ils veulent l'asservir à leur propre pouvoir ainsi qu’à leur richesse personnelle, tout en empêchant les autres de s’en occuper… .
Michel de Poncins
18:38 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0)
Le Tea Party ou le visage de la nouvelle droite américaine
Le mouvement Tea Party est un mouvement populaire des États-Unis d’Amérique, partisan du moindre État, dont l’émergence a eu lieu au début de la présidence Obama. Son nom fait référence à la Tea Party de Boston, un événement historique qui a marqué les débuts de la Révolution américaine contre la monarchie anglaise au XVIIIe siècle.
Le mouvement a pour origine des manifestations organisées en réaction aux plans de sauvetage du secteur bancaire, suite à la crise financière de 2008, et plus particulièrement contre le plan de relance fédéral de 787 milliards de dollars proposé par le gouvernement de Barack Obama et adopté par le Congrès des États-Unis.
On attribue généralement à une blogueuse de Seattle, Keli Carender, l’organisation d’une des premières manifestations du mouvement. Carender a convaincu 120 personnes de participer à une manifestation contre le plan de relance économique de 787 milliards de dollars que Barack Obama devait promulguer le lendemain. Le 19 février 2009, Rick Santelli, journaliste de la chaîne financière CNBC, proposa sur YouTube de protester contre la décision du président de débloquer 75 milliards de dollars pour aider les propriétaires endettés à éviter la saisie de leur maison en organisant un « Tea Party » à Chicago.
Le mouvement a gagné de l’ampleur lors de la révélation au public du montant des primes versées aux dirigeants d’AIG, renfloué par le premier plan de relance du gouvernement. Il a encore gagné de l’importance lors des débats sur la réforme de santé menée par Barack Obama et a apporté un soutien décisif à l’élection du républicain Scott Brown au Sénat des États-Unis pour l’un des deux sièges du Massachusetts.
Il devrait encore avoir de l’influence lors des élections de mi-mandat de novembre 2010 et pourrait envisager de présenter des candidats sous ses couleurs et concurrencer le Parti républicain.
A l’approche des élections de mi-mandat, le poids croissant du courant populiste.
Les hautes sphères du Parti républicain se sont longtemps réjouies de l’offensive du mouvement Tea Party, ultraconservateur et hostile aux réformes de Barack Obama. Mais voilà que ces rebelles populistes, nombreux parmi les militants républicains, ont profité, le 14 septembre, des élections primaires au sein du parti pour imposer leurs candidats. Certains sont des novices et la plupart semblent condamnés à perdre lors des élections partielles à mi-mandat, le 2 novembre prochain. Mais ils symbolisent un renouveau de la droite américaine, plus populaire et plus enracinée. Une rupture avec le courant néoconservateur qui s’est imposé ces dernières années.
Dans l’Etat du Delaware, par exemple, le républicain Michael Castle, réélu neuf fois au Congrès depuis 1993, a été écrasé aux primaires par une dénommée Christine O’Donnell, qui effraie les électeurs centristes avec sa campagne incessante en faveur des valeurs morales…
“L’establishment républicain s’aperçoit qu’il a sous-estimé le mouvement Tea Party”, reconnaît Mark McKinnon, ancien stratège de George W. Bush. D’autant que ces nominations augurent de celles de l’élection présidentielle de 2012, et – pourquoi pas ? – d’une candidature de Sarah Palin.
Tea Party: le poujadisme made in america ?
18% d’Américains soutiennent le Tea Party, jeune mouvement de génération quasi spontanée.
« C’est un homme. Il est blanc, marié, il a plus de 45 ans et il se déclare volontiers républicain. La crise économique ne l’effraie pas particulièrement et il ne craint pas de descendre dans l’échelle sociale ».
C’est le portrait type d’un membre des Tea Party brossé par un sondage du New-York Times et de CBS.
Deux autres caractéristiques distinguent les 18% d’américains qui soutiennent ce mouvement : ils passent leur temps à vitupérer contre la pression fiscale et qualifient Obama de valet des multinationales.
Le Tea Party n’est pas un parti politique. C’est un mouvement de contestation populaire aussi puissant que mystérieux dans sa composition et ses buts, mais dont la structure reste largement rudimentaire notamment du fait de son absence de leader. Selon Kate Zernike, journaliste du New York Times qui vient de faire paraître Boiling Mad, un livre sur le Tea Party, l’attention de la grande majorité des militants est monopolisée par son anti-étatisme, la question de la dette, la contestation fiscale et la constitutionnalité des lois fédérales.
Professeur d’histoire française à l’Université de Houston, l’historien américain Robert Zaretsky comparait le mouvement au poujadisme : «Dans les deux cas, le désespoir et la déconnexion avec le politique est réel, tout comme cette tendance qui veut fournir des solutions simples à des problèmes complexes» note Robert Zaretsky qui conclut sur le fait que les deux mouvements «n’apportent rien au débat électoral sinon la colère ». Reste à voir si, comme le mouvement de Pierre Poujade, le Tea Party se révèlera un feu de paille, si passée la crise, son discours deviendra obsolète ou s’il se transformera en parti politique offrant aux Américains une véritable alternative
18:20 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0)
IMPRESSIONS DE MARAUDE Par PHILIPPE CHEVRIER
La première chose qui m’a frappé c’est la mauvaise santé et le manque d’hygiène bien sûr, mais surtout le dénuement affectif de ces personnes abandonnées.
C’est leur isolement vis-à-vis de toute famille et de tout proche qui émeut plus que leur misère apparente.
On comprend des brèves discussions que l’on peut avoir avec eux que la raison de leur présence sur le trottoir est à chercher dans les malheurs de la vie courante :
ð Abandon d’une femme ou d’un mari
ð Décès de l’un ou l’autre
ð Ecoeurement vis-à-vis du comportement inacceptable de leurs proches.
ð Licenciement abusif…
Cela en fait des êtres particulièrement à fleur de peau parce qu’écorchés vifs dans leur cœur.
A l’origine ils étaient sans doute des personnes déjà trop sensibles pour supporter les saloperies de la vie.
C’est cette image qu’ils ont gardée de l’autre vie qui fait que l’envie d’y repartir n’existe pas.
Un autre sentiment qui envahit, c’est justement notre impuissance à les convaincre de remonter la pente. Ils ne souhaitent plus retrouver une vie normale ; dégoût ou fatalisme ?
Ils ont retrouvé là, au-delà de la violence qui règne sans cesse, une espèce de fraternité avec ceux qui partagent leur sort.
J’en ai vu un qui avait décider de rester là, bien qu’en pleine forme physique, propre, habillé correctement et instruit, uniquement parce qu’il ne pouvait pas imaginer d’abandonner les autres : belle leçon d’humilité et de don de soi.
Honte à notre société, honte à nos gouvernants quels qu’ils soient de ne pas porter secours à ces malheureux. Pourquoi ne laisser qu’à des associations le devoir de s’occuper d’eux ?
Quel renoncement aux valeurs essentielles de la vie en société.
Il faudrait bien peu de moyens financiers pour leur prodiguer un toit individuel et de quoi se laver et s’habiller dignement. Au lieu de cela on se contente de leur offrir des centres d’hébergement où ils ne veulent pas aller car il y règne la pire des violences.
Pourtant, même si leur parcours personnel est pour quelque chose dans leur situation, la responsabilité de l’Etat est largement engagée : avec 5 millions de chômeurs, une immigration invasion, des salaires de misère quelle solution pérenne pouvons nous leur proposer ?
La gauche bien pensante qui a voté les traités qui ont détruit notre outil de production porte une énorme responsabilité dans cette affaire.
Alors, pour ne pas voir en face les résultats de leur politique mortifère, la seule action qu’ils savent mettre en œuvre est de cacher et de repousser cette misère loin de leurs yeux, en témoigne ce que notre, désormais, ami Francis subit jour après jour de la police du 14ème arrondissement, Boulevard Saint Jacques : destruction systématique et répétée de ses maigres avoirs, et incitation à partir.
Honte aux socialistes de la Mairie de Paris !
Mais respect au Pasteur Blanchart et à son association qui régulièrement apporte quelques biens, nourriture, et boisson chaude, mais surtout du réconfort à ces hommes et ces femmes qui mériteraient mieux de notre société de consommation.
P.Chevrier
FN SD 78
17:55 Publié dans Action sur le terrain | Lien permanent | Commentaires (0)
La maraude vue par Julien Sanchez
Jeudi dernier, j'ai fait quelque chose que j'avais envie de faire depuis longtemps.
Le Pasteur Blanchard, Président de l'Action Sociale Populaire (l'ASP), m'a fait le plaisir de m'inviter, avec mes amis Marie-Christine Arnautu (secrétaire régionale du Front en Ile-de-France, en charge du social au Front National) et Philippe Chevrier (secrétaire départemental du FN dans les Yvelines), à participer au lancement de la campagne annuelle de maraudes pour nos sans abris.
Pendant toute l'année, le Pasteur et ses quelques bénévoles, parfois entourés d'élus et cadres du Front National ou de la généreuse et très humaine Jany Le Pen, vont tourner dans Paris.
Le but de ces maraudes : Bien plus que d'apporter de la soupe, du café, des couvertures, des vêtements ou des chaussures à nos sans abris (qui vont dans quelques semaines affronter des températures indécentes) : leur apporter avant tout de la chaleur humaine, de l'amitié, mais aussi un suivi.
Jeudi, toute la soirée et une bonne partie de la nuit, c'est ce que nous avons fait ensemble.
Et j'en garde un souvenir ému et positif.
Le souvenir de rencontres.
Rencontres avec ces gens (Stéphane, Yves, Igor, Romain, Adrien et les autres…), ces gens qui ne possèdent rien, qui vivent dehors, à quelques pas des immeubles cossus et de la jeunesse dorée parisienne, et qui ont pourtant l'essentiel : une grandeur d'âme et la chaleur humaine.
Pour chacun d'eux ce soir-là, nous avons pu nous rendre utiles. En leur donnant des aliments ou en leur faisant choisir des vêtements, mais nous avons aussi parlé, discuté.
Certains ne quitteraient pour rien au monde la rue. D'autres vont ou aimeraient changer.
Tous nous ont accueillis avec le sourire et des regards qui en disaient long.
Regards de détresse, de gens perdus pour les uns.
Regards dignes, pétillants, souriants, généreux et chaleureux malgré leur situation précaire pour les autres.
De Sèvres à la Porte d’Orléans, de Denfert-Rochereau à Austerlitz en passant par Place d’Italie, le Jardin des Plantes, Saint-Michel ou encore rue de Rivoli, cette soirée a permis de constater à nouveau qu'une autre société, parallèle, existe dans nos rues. Celle de ces gens (« 10 000 à Paris, dont 3 000 dans le XIIIe arrondissement » selon les bénévoles) qui n'ont rien, qui ne demandent rien mais qui ont une richesse : l'indépendance par rapport à notre société de consommation devenue égoïste et individualiste (indépendance qu'ils paient le prix fort).
L'autre élément marquant de cette soirée est le manque de moyens accordé par l'Etat au suivi des sans abris.
Comme pour le Téléthon, comme pour le Sidaction, force est de constater que l'Etat compte sur la générosité des gens, sur les bénévoles, sur les dons.
Mais à vrai dire, si tout cela n'existait pas, que seraient nos sans abris aujourd'hui ? Quels dispositifs aidés sont réellement efficaces pour ces sans abris qui, selon les bénévoles, sont de plus en plus chassés et humiliés par la Préfecture de Police car l'Etat veut cacher la misère sans la résoudre (Souvenez vous des déclarations du Député UMP Patrick Balkany qui, croyant répondre à une télévision américaine, indiquait il y a quelques années qu'il n'y avait plus aucun sans abri à Paris - cachez cette misère dont je suis responsable et que je ne saurais voir -).
Il serait temps aujourd'hui en France de revoir complètement notre politique sociale.
Comment accepter en effet qu'une immigration qui vient d'arriver ait droit à tout (logements aidés, soins gratuits, etc.) alors que nombre de Français et d'européens sont dans le froid dans nos rues, sans soutien et que quelques uns en arrivent par exemple à la solution extrême de devoir soigner leurs problèmes de dents en se les arrachant à vif, comme nous l'a raconté en détails ce soir-là une bénévole de « La Croix Rouge » (croisée pendant notre tournée), ce qui a eu le don de nous glacer le sang.
Si un soutien leur était apporté dès le départ, presqu’aucun ne nous dirait faire le choix volontaire de rester dans la rue.
Car bien souvent, l'élément déclencheur est une dépression, une rupture, un mal être : autant de causes sociales et/ou économiques qui pourraient être traitées et solutionnées si on en prenait la peine, si on s'intéressait aux gens, au lieu de se détourner de l'humain.
Parce qu'ils prennent justement la peine (et le plaisir) de leur venir en aide avec leurs petits moyens, je voudrais en conclusion apporter un grand coup de chapeau au Pasteur Blanchard et à ses bénévoles de l'ASP, tous authentiques et humains, connaissant un nombre impressionnant de sans abris parisiens par leurs prénoms, connaissant leurs vies, leurs parcours, parce qu'eux font l'effort malgré le fait qu'ils soient bénévoles, de s'intéresser à ceux à côté de qui beaucoup passent sans s'arrêter, sans répondre à un "bonjour" par un "bonjour", ni même sans se retourner pour savoir s'ils sont simplement en vie.
En attendant que le Front arrive au pouvoir et prenne des mesures efficaces, si vous le pouvez, aidez cette association à se développer. Si vous ne pouvez le faire financièrement, faîtes-le un soir humainement en donnant de votre temps, ou donnez simplement des couvertures, des grandes chaussures ou des vêtements chauds. Dans la rue, un vêtement ne dure pas bien longtemps et les besoins sont importants. Avec l'équipe du Pasteur, c’est sûr, ils trouveront preneurs !
Julien SANCHEZ.
Membre du Comité Central du FN
Elu au Conseil Régional du Languedoc-Roussillon
Candidat aux élections cantonales de mars 2011 dans le canton de Nîmes V
17:36 Publié dans Action sur le terrain | Lien permanent | Commentaires (0)