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29/11/2016

Alain de BENOIST : « La mixité ethnique détruit le lien social. »

 

 

 

 

TRIBUNE LIBRE

 

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Le gouvernement a récemment déclaré vouloir mettre en œuvre un ambitieux programme de « mixité sociale ». Il s’agit, notamment, d’imposer un quota de « logements sociaux » dans toutes les agglomérations. Mais ne s’agit-il pas, surtout, de rendre « invisibles » des populations qui attirent un peu trop les regards ?

La « mixité sociale » dont on nous rebat les oreilles depuis qu’elle est devenue le maître mot des politiques urbaines n’est évidemment qu’un euphémisme pour parler de mixité ethnique.

 

Il s’agit de répartir la population d’origine immigrée pour éviter qu’elle ne se concentre dans certains quartiers (assimilés à des « ghettos »), et de tenter de faire cohabiter un peu partout des gens d’origine différente. En visant à une répartition « plus équilibrée » des populations, la mixité favoriserait la « cohésion sociale ».

 

Ce discours incantatoire, d’autant plus fort qu’il se place dans une perspective universaliste et égalitariste, se heurte en réalité à deux obstacles principaux

 

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Alain de BENOIST

La « concentration », tout d’abord, est-elle mauvaise en soi ? Elle répond, en fait, à un désir d’entre-soi commun à toutes les populations humaines : qui se ressemble s’assemble. Autrefois, il n’y avait aucune mixité sociale : les riches vivaient dans les quartiers riches, les ouvriers dans les quartiers ouvriers, et personne ne s’en plaignait. C’est même le démantèlement des quartiers ouvriers qui a entraîné l’effondrement de la culture ouvrière. Aujourd’hui, les Maliens qui se sont regroupés à Montreuil l’ont fait pour se retrouver entre eux, et n’ont nulle envie d’aller ailleurs. Les catégories supérieures, même sans avoir à s’enfermer dans des « gated communities » (ensembles résidentiels sécurisés), ont déjà les moyens de pratiquer l’évitement résidentiel et scolaire. Les classes populaires, quant à elles, sont avant tout désireuses de ne pas devenir minoritaires dans leurs quartiers. La demande du « droit à la ville » n’est pas une demande de vivre dans un quartier hétérogène, mais la demande de pouvoir choisir librement son lieu de vie. La solidarité redistributive ne passe pas nécessairement par un mélange social imposé.

 

 

Toutes les études empiriques dont on dispose montrent, par ailleurs, que dans les quartiers où règne la « mixité sociale » règnent aussi des formes de cloisonnement et de mise à distance, voire de séparatisme, qui reflètent une contradiction profonde entre la valorisation de la mixité et la réalité des modes de vie.

 

 

Il en résulte, non pas une cohabitation harmonieuse et une résorption des inégalités ou des tensions, mais au contraire un regain de la compétition que se livrent les groupes sociaux pour l’accès aux ressources urbaines. L’erreur est, ici, de croire que la proximité spatiale entraîne automatiquement la proximité sociale. Au lieu de favoriser la production d’un espace commun, la dispersion des populations gênantes peut aussi détruire le lien social, exacerber les marquages et déstabiliser les sociabilités existantes.

 

 

On peut aussi se demander si le débat sur la « mixité sociale » ne détourne pas l’attention d’autres formes de paupérisation ou d’exclusion résultant de l’éviction des populations les plus fragiles de leurs zones d’habitation traditionnelles…

 

 

Les classes populaires ont, en effet, été doublement expulsées de leur habitat traditionnel, qu’il s’agisse des centres-villes du fait d’une « gentrification » qui a rapidement transformé les paysages urbains au bénéfice des classes aisées et des « bobos », ou des banlieues, que l’arrivée massive des populations immigrées les a poussées à quitter pour s’installer dans les « périphéries », ce qui les condamne le plus souvent à une exclusion culturelle de fait (dont le vote en faveur du FN est l’une des conséquences). Depuis les années 1980, les quartiers de logements sociaux des grandes villes se sont de facto spécialisés dans l’accueil des populations immigrées, avec comme résultat que les non-immigrés tendent désormais à s’exclure de la demande de logements sociaux.

 

 

À une époque où près de 90 % des Français vivent dans des villes, cela pose le problème plus général de ce qu’elles doivent devenir ?

 

 

Depuis la fin du XIXe siècle, l’évolution de l’urbanisme a étroitement suivi celle du capitalisme (le capital a besoin de s’urbaniser pour mieux se reproduire, rappelait Henri Lefebvre

 

 

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Hypertrophie de la région parisienne

On est passé successivement du modèle de la « ville-atelier », caractéristique de l’ère industrielle, qui existe avant tout comme concentration d’ateliers de production, à la « ville keynésienne » orientée vers la demande, c’est-à-dire fondamentalement dédiée à la consommation et qui va de pair avec l’exode rural (les centres-villes se tertiarisent, l’État investit massivement dans le transport et les logements, le dynamisme urbain se traduit par l’extension des banlieues et l’accession à la propriété privée immobilière), enfin à la « ville néolibérale » actuelle, orientée vers l’offre, qui s’étend à la proche périphérie (« péri-urbanisation »), favorise la circulation et la mobilité, cherche à attirer des entreprises, met l’accent sur les infrastructures favorisant l’innovation, privilégie l’industrie du divertissement, la création de « styles de vie », etc.

 

 

La France est marquée depuis des siècles par l’hypertrophie de la région parisienne. La tendance, aujourd’hui, consiste à miser sur le développement d’un nombre très limité de grandes métropoles régionales.

 

 

Or, comme le fait observer l’urbaniste Pierre Le Vigan, ce n’est pas de mégapoles que la France a besoin, et moins encore d’un nouveau « Grand Paris », mais d’un réseau de villes moyennes (de 50.000 à 100.000 habitants) dont il faudrait renforcer la densité grâce à un urbanisme de proximité pour mettre fin à cette séparation grandissante des lieux de résidence, de loisir et de production qui a abouti à une « mise en morceaux de l’homme moderne ».

 

 

 

Entretien réalisé par Nicolas Gauthier

 

25/11/2016

Reçu par courriel : proposition de logement gratuit.

 

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Bien cher  Révérant,
 
 
 
Je fais suite à notre entretien téléphonique et je vous confirme que je cherche quelqu’un à loger dans ma maison qui s trouve à Pré Saint-MARTIN en Eure & loir. Ma maison est situé à six kilomètres de BONNEVAL et à environ 35 kilomètres de CHARTRES.
 
 
Je propose un logement entièrement équipé et meublé ( machine à laver, plaque de cuisson, lave vaisselle etc…) en contre-partie de:
 
- s’occuper de mes animaux deux chiens et deux chats.
 
- l’entretien du jardin ( arbres, rosiers et fleurs) et m’aider au potager.
 
- possibilité si la personne est sérieuse de remettre en place un poulailler .
 
-m’aider dans les travaux de reconstruction car une partie à été détruite par un incendie mais ceci n’est pas une obligation. ( si la personne est bricoleur c’est un plus)
 
 
le logement est composé d’un salon et cuisine ouverte.
 
d’une chambre, d’une salle de bain plus de 70 mètres carrés à disposition.
 
Comme je vous l’ai expliqué j’ai fait une erreur de « casting » en prenant un sans domicile fixe qui n’a pas su saisir l’opportunité que je lui avais proposé.
Dommage mais c’est ainsi.
 
 
Je reste à votre disposition pour tout renseignement complémentaire.
 
Merci pour votre aide.
 
Bien à vous
 
 
Frank MARTIN
 
 
 
06.16.09.70.04
 
 
04, rue du Royau
28800 Pré Saint-Martin
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23/11/2016

Maraude du 22 / 11 / 2016..............

 

 

 

 

22/11/2016

Que penser de la victoire de Trump ?

 

 

Mardi dernier, Donald Trump a surpris le monde entier en emportant l’élection américaine, alors que tous les pronostics le donnaient perdant. Nous ne pouvons que nous réjouir de la défaite de l’establishement qui avait parié sur sa rivale, mais nous restons lucides et ne sommes pas naïfs, il est bien trop tôt pour crier victoire, tant le système sait gérer ses défaites et les transformer en victoire pour lui.

 

 

 

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Il y a 6 mois, les Anglais, eux aussi à la surprise générale et contre le système, votaient pour le Brexit. Depuis, que s’est-il passé hors effet d’annonce ? Rien, absolument rien, les Anglais sont toujours membres de l’Union Européenne, leur sortie est sans arrêt reportée et même renvoyée aux calendes grecques. Les gens qui n’ont que le mot démocratie à la bouche savent s’asseoir dessus quand icelle ne donne pas les résultats escomptés. Concernant Trump, le système ne peut pas faire la même chose et il est certain que le 20 janvier prochain, ce sera Trump qui succédera à Obama. Néanmoins, le système est déjà à l’oeuvre pour récupérer sa défaite, avec semble-t-il, la complicité de ce dernier lui-même.

 

 

 

On sait que le système sait retourner les personnes qu’il a combattues et qui ont néanmoins gagné contre lui. Celui qui était « dangereux« , « contre nos valeurs » devient acceptable, et ce d’autant plus si lui-même donne des gages. Or, depuis son élection, Trump a bien adouci son discours. Certes, on ne peut pas lui reprocher d’avoir perdu un ton agressif pour un ton plus policé (Trump est passé de statut de candidat à statut de président), mais, et c’est bien plus gênant, le changement a également eu lieu sur le fond. Qu’on en juge, si l’on en croit la presse :

Une proposition controversée de Donald Trump sur l’immigration musulmane retirée de son site web. Même si cette proposition est réapparue, le site web de Trump expliquant qu’il s’agit d’une erreur de manipulation.

 

 


Donald Trump songe à demander conseil à Bill clinton. Il faut savoir que trump connaît les Clinton depuis de très nombreuses années, ont joué au golf ensemble.

 

 


Clinton, Obamacare, Trump semble adoucir le ton, même si, selon cet article, Trump confirme le changement de diplomatie concernant la Syrie et la Russie, et semble se montrer toujours autant inflexible concernant l’immigration, bien qu’il n’aborde pas le sujet du mur qu’il a promis de construire à la frontière sud des Etats Unis.

 

 

Enfin, last but not least, Trump veut jouer un rôle dans le conflit Israël-Palestine. Certes, Trump semble moins lié aux lobbys sionistes que ne l’était Hillary, mais on sait que ce lobby a su mettre ses deux fers aux feu, et tout semble indiqué que Trump ne défendra pas la justice, mais au contraire la puissance agressive d’autant qu’il avait soutenu durant sa campagne électorale que Jerusalem devait être la capitale d’Israël, ce qui serait un scandale absolu. Néanmoins, là encore, il reste prudent disant : son « administration peut jouer un rôle important en aidant les parties à parvenir à une paix juste et durable, qui doit être négociée entre les parties elles-mêmes, et pas imposée par d’autres. » Bref, difficile de se réjouir réellement, même si ce discours est plus rassurant que celui que tenait Hillay Clinton.

 

 

Au final, de la victoire de Trump si elle nous réjouit pleinement en ce sens qu’elle est un camouflet pour le système, s’il ne fait aucun doute que Trump sera un meilleur président que ce qu’aurait été Clinton, nous en pensons qu’il est néanmoins trop tôt pour être totalement comblé, et on le jugera à l’usage.

 

 

 

09:28 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

18/11/2016

IMPRESSIONS DE MARAUDE...

 

 

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Par Emmanuel,

 

membre  de l'ASP. 

 

 

 

Francis, Isabelle, Yves, François, Raymond… : des héros anonymes en bas de chez nous ! Le blessé, le pauvre, la victime, le malade sont au cœur de nos villes. La société les nomme sans domicile fixe. Accidentés de la vie ou simplement mal partis, poussés par le malheur sur le bord du chemin, ils sont réellement présents, corps et âmes. Ce sont des enfants du Bon Dieu.

 

 

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Je viens de vivre une soirée de grande fraternité avec des gens plein d’honneur, de dignité et de gentillesse dans la fièvre d'une maraude de l’Action Sociale et Populaire. Tous les dix jours, le Pasteur Blanchard, son épouse Catherine et une équipe de maraudeurs bénévoles sillonnent les  arrondissements de Paris, à la rencontre de ces hommes , de ces femmes et de ces enfants qui dorment dehors.

 

 

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Mais ces périples nocturnes sont plus qu’une simple distribution de soupe, de café chaud et de vêtements. Le Pasteur Blanchard écoute chaleureusement ces français ou ces étrangers, les embrasse et les réconforte  par des paroles magnifiques mais très simples. Affublé de son col romain, il plonge à la rencontre de l'autre, au coeur mais aussi au-delà de sa situation de vulnérabilité.

 

 

Bravo à vous Pasteur : vous faites honneur à votre foi et à ces gens. Merci à toute cette généreuse équipe, cheville ouvrière des opérations et à Jany Le Pen qui me succèdera pour la maraude de Noël en apportant un peu de joie à tous ces "anonymes" de la rue. Merci à vous cher Pasteur pour ce grand moment de charité. Soyez remercié au nom de tous les nôtres.

 

 

 

Emmanuel   

 

 

 

 

 

 

 

15/11/2016

UN NAUFRAGE INQUIETANT:

 

 

Pendant que la classe politique et les médias s’éternisent sur le bien-fondé ou non de la déchéance de nationalité, mesure symbolique dont se moquent les naturalisés, qu’ils nous enfument avec les pleurnicheries et les commémorations diverses, ou qu’ils tentent de camoufler les centaines de plaintes (643) pour harcèlements sexuels à Cologne le soir du Nouvel An, mais aussi à Brême, Stuttgart, Brême, Stockholm ou Vienne, eh bien pendant ce temps, la Crise continue !

 

 

Parce que, contrairement à ce que prétendaient nos gouvernements il y a maintenant 18 mois, les exportations ne se sont pas envolées, grâce à un euro qui a perdu 25% de sa valeur depuis mai 2014 par rapport au dollar, grâce à une inflation à moins de 1%, malgré des taux d’intérêt au plus bas (Euribor à 0,8% sur 1 an) et un baril de pétrole en moyenne à 52 $ pour 2015 (contre 99 $ en 2014 et 109 $ en 2013).

 

 

Selon les analystes, les experts et les instances européennes, ces quatre facteurs auraient dû faire tourner nos usines à plein régime, ce qui est loin d’être la réalité. Le chômage ne diminue pas, la confiance des ménages n’est pas au rendez-vous et par conséquent, la consommation reste atone et l’économie patine. Quant aux investisseurs étrangers, on attend toujours…

 

 

 Il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir

 

 

Ancrés dans leurs certitudes, les pourriticards s’obstinent à nier l’évidence : l’économie réelle ne repartira qu’à l’aide de mesures structurelles drastiques, mais impopulaires. La confiance des populations ne se décrète pas, elle se mérite par l’efficacité, la compétence et le bon-sens, et non pas en inondant le marché financier de centaines de milliards d’euros prêtés aux banques à des taux ZERO, comme le fait la BCE depuis mars 2015, à raison de 60 milliards par mois et ce jusque fin 2017.  Les exemples japonais (en crise depuis plus de 25 ans) et américain (la FED a injecté plus de 3.600 milliards de dollars depuis 2009 dans le circuit bancaire) montrent à suffisance que c’est bien l’économie réelle qu’il faut soutenir et non pas, comme l’ont fait les USA et le Japon, les banksters qui profitent de cette manne financière pour spéculer sur le marché des actions et des dérivés, afin de pouvoir augmenter leurs résultats à bon compte.

 

 

Les frets maritimes coulent à pic

 

 

Indice phare du marché des transports maritimes, le Baltic Dry Index (BDI) fournit une estimation moyenne des tarifs pratiqués sur 20 routes océaniques pour le transport en vrac de matières sèches (charbon, céréales, minerais, métaux, etc.)

 

 

Créé en 1985, le BDI est un indicateur qui a la réputation d’être fiable, parce qu’il est basé sur des contrats de livraisons à long terme, entre partenaires commerciaux expérimentés.

Contrairement au FMI qui, en février 2015 prévoyait une hausse du commerce mondial de 3,8% en 2015 et de 5,3% pour 2016 (merci Mme Lagarde), le BDI et les index similaires Capesize, BPI ou BDTI, qui permettent de juger des estimations de prix pour l’affrètement à long terme d’autres catégories de navires, laissaient déjà entrevoir un net ralentissement des flux maritimes, hors pétroliers, et donc aussi un frein aux échanges mondiaux.

 

 

Alors que l’indice BDI caracolait au-delà des 10.000 points en 2008 et grimpait vers les 12.000 points en juin 2009, il chutait dans une fourchette de 3000/4000 points entre 2010 et 2012.

Le 2 février 2015, il se retrouve à 632 points, ce qui augurait une année 2015 très morose pour le vrac maritime. Mais loin de se reprendre, sa chute s’accentue et de 522 points le 11 décembre 2015, il se retrouve à 369 points le 18 janvier 2016, soit une baisse de 29% en 5 semaines !

 

 

Jamais dans l’histoire de l’économie mondiale, on n’a vu une telle surabondance d’extraction de minerais, de vraquiers, d’aciéries, d’usine d’aluminium et ainsi de suite, destinés à des consommateurs absents… Cela retombe sur les marchés financiers, car les cotations boursières des grandes compagnies maritimes spécialisées dans le vrac ont chuté de 75% en 2015 et rien ne dit qu’ils sont « dans le creux de la vague » !

 

 

Et vous, vous croyez encore que la Crise est derrière nous ?

 

 

Pieter KERSTENS

09:39 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

11/11/2016

Lu dans Présent numéro 8727 jeudi 3 Novembre 2016:

 

 

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L’oeuvre de l’Action Sociale et Populaire
Les oubliés des ors de la République
Le coup d’oeil de Philippe Randa
 
 


L’époque contemporaine fait la part belle aux personnalités médiatiques, notamment celles qui, souvent en mal de publicité personnelle, participent aux concerts des« enfoirés ».


Et il y a les autres, éloignées des ors de la République qui oeuvrent en silence avec la foi des braves comme seul bagage.


Le pasteur Jean-Pierre Blanchard, évidemment, n’en manque pas depuis le siècle dernier où un certain 25 octobre 1996, il organisa la première soupe distribuée gratuitement aux plus démunis à la gare Saint Lazare à Paris… Des dizaines d’autres suivront, même si elles furent immédiatement stigmatisées en tant que « soupes de Le Pen ». A l’époque, le pasteur faisait effectivement partie des cadres du FN, mais vingt ans plus tard, éloigné du monde politique, c’est à la tête de l’Action Sociale et Populaire qu’il continue de battre le pavé chaque hiver, bien que toujours accompagnée de la marraine de l’ASP : Jany Le Pen, fidèle parmi les fidèles…


Le 4 octobre dernier, l’ASP a repris ses distributions de café, soupe, sardines en boîte, vêtements et couvertures pour les SDF, chaque saison plus nombreux… et plus démunis !


Les médias qui parleront de l’ASP se compteront sur les doigts d’une main. Et ce seront toujours les mêmes. Mais qu’importent les lambris dorés de « la France d’en Haut » aux oubliés des trottoirs : de simples réverbères sont bien suffisants à Jean-Pierre, à son épouse Catherine et à la poignée de bénévoles qui oeuvrent à leurs côtés pour voir les sourires de celles et ceux auxquels ils n’apportent parfois qu’un instant d’attention… si attendu !


Est-il utile de préciser que l’ASP ne bénéficie d’aucune aide institutionnelle ? Elle ne donne que ce qu’elle reçoit des particuliers.

Philippe Randa
 
 
 
 
 

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09/11/2016

Maraude du 08 / 11 / 2016..............

 

 

 

08/11/2016

Recommandation du CSA : écrans avant 3 ans = retard du développement:

 

 

 

 

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Serait-ce un début de prise de conscience ? Le CSA publie aujourd’hui des recommandations au jeune public et proscrit notamment, les écrans avant l’âge de trois ans. Les effets nocifs du petit écran sur le développement des enfants (même sur les adultes!) sont pourtant connus depuis longtemps : TV lobotomie – « La vérité scientifique sur les effets de la télévision » de Michel Desmurget.

 

 

Pour le CSA, le Ministère de la santé et plusieurs experts, la télévision n’est pas adaptée aux enfants de moins de 3 ans car elle peut freiner leur développement, même lorsqu’il s’agit de chaînes qui s’adressent spécifiquement à eux.

 

 

Avant 3 ans, l’enfant se construit en agissant sur le monde : la télévision risque de l’enfermer dans un statut passif de spectateur à un moment où il doit apprendre à devenir acteur du monde qui l’entoure.

 

 

Il existe plusieurs étapes dans le développement de l’enfant de moins de trois ans : le bébé est d’abord attiré par tout ce qui bouge puis il découvre qu’il peut agir sur son environnement et, dès que sa motricité le lui permet, il désigne les choses et les touche. À partir de neuf mois, il imite sans comprendre ce qu’il voit. Vers un an et demi ou deux ans, il met des mots sur les choses et comprend des expressions de base.

 

 

 

Pour développer ses capacités, l’enfant doit utiliser activement ses cinq sens en s’appuyant notamment sur la relation avec un adulte qui répond à ses sollicitations. Il a besoin de se percevoir comme pouvant transformer le monde, ce qu’il fait par exemple quand il manipule des objets autour de lui. L’exposition passive à des images diffusées sur un écran ne favorise pas ce type d’interactions et peut au contraire freiner le développement du tout-petit enfant.

 

 

On croit souvent que la télévision a un effet apaisant sur les tout-petits. Or, le regard du bébé est capté par le flux d’images et de sons provenant de l’écran et qu’il ne comprend pas, ce qui peut donner l’illusion d’un effet calmant. Pourtant, ce calme sera souvent suivi d’une agitation mal comprise qui amènera les parents à augmenter l’exposition à la télévision, risquant ainsi d’accentuer son effet néfaste sur l’enfant.

 

 

Source : CSA

04/11/2016

Un livre important , à lire impérativement:

 

 

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Le livre "Les oiseaux de la colère"  écrit par Marie-Simone Poublon est l'histoire émouvante d'un homme de 70 ans, Giuseppe, victime d'une injustice sur fonds d'abus de pouvoir voulue par la mairie socialiste du 4ème arrondissement de Paris. Giuseppe a été expulsé de son appartement et vit aujourd'hui définitivement dans la rue et ce, depuis 6 ans. Son crime ? Avoir nourri les pigeons de Beaubourg, son quartier depuis plus de 40 années. Giuseppe est retraité comptable et payait son loyer. Ce livre, écrit avec beaucoup de coeur, retrace l'historique de cette affaire révoltante. Il traite dans une seconde partie de la société et de ses maux. Plus particulièrement, l'auteur souligne la confusion faite entre humanisme et socialisme dans un chapitre consacré "au vol des mots et des pensées par les socialistes" depuis l'époque Mitterrand. La générosité n'est pas le pré carré des socialistes. Pour exemple, un chapitre est consacré à l'action du pasteur Jean-Pierre Blanchard. D'autres sujets tels que les réseaux sociaux, les animaux, la politique, la solidarité, l'identité et les valeurs sont abordés par l'auteur qui citera entre autres auteurs et philosophes, Henry David Thoreau et "la désobéissance civile". L'auteur formule une conclusion qui s'impose d'elle-même : les voyous sont au pouvoir. Marie-Simone Poublon prône la liberté de penser différemment face à une pensée unique véhiculé par le pouvoir actuel. Ceux qui nous dirigent ne peuvent pas détenir totalitairement la vérité. "Les oiseaux de la colère" a été promu sur TV libertés dans l'émission "Livre Libre" animé par Gilbert Collard. Pour se le procurer joindre directement Marie-Simone ou s'adresser à l'éditeur ww.francephi.com (éditions Dualpha)

 

 

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